DEUXIÉME PARTIE :
Quatre mois s'étaient écoulés depuis le terrible massacre du Terrier.
Quatre mois durant lesquels Ron broyait du noir.
La perte si brutale de ses parents, de ses frères et de sa petite sœur l'avait complètement chamboulé et les dernières paroles prononcées par sa mère, avant qu'elle ne succombe totalement au poison qu'on lui avait administré, ne cessaient de passer en boucle dans sa tête à longueur de journée.
Ron s'en voulait terriblement.
S'il n'avait pas proposé cette stupide partie de Quidditch avec Harry, ses parents seraient peut-être encore là à l'heure qu'il est et ensemble, ils auraient combattus les Mangemorts.
Battus, peut-être pas mais au moins, Ron aurait défendu sa cause et serait mort en se battant.
Mais non, alors que lui et Harry jouaient activement sur leurs Balais, sans se douter la moindre seconde du drame qui avait lieu, sa famille entière se faisait massacrée.
D'après les dires de Rémus, qui était le seul survivant de ce terrible massacre, une vingtaine de Mangemorts auraient débarqués par surprise, ne laissant ainsi aucune chance stratégique aux hôtes du Terrier et une terrible bataille avait eut lieu mais les sbires de Lord Voldemort avait prit aussitôt l'avantage car leur niveau de Magie dépassait largement celui de l'Ordre du Phénix.
L'enterrement c'était déroulé quelques jours plus tard, en petit comité, dans une église située en plein cœur du village de Tétafouine, à quelques minutes du Terrier.
Tous les membres de l'Ordre du Phénix avaient tenus à rendre hommage à cette famille avec laquelle ils avaient collaboré pendant toutes ses années.
Certains anciens élèves de Poudlard, hors Harry et Hermione, tels que Lee Jordan, Katie Bell, Angelina Johnson, Seamus Finnigan et même Neville Londubat étaient là aussi, afin d'épauler Ron dans ce moment difficile et chacun avaient avec lui une fleur qu'ils avaient ensuite déposer sur les tombes en marbre qui renfermaient le corps de leurs anciens collègues de Gryffondor.
Le seul rescapé de la famille Weasley essayait tant bien que mal de s'investir un maximum dans la survie de son Monde mais il n'y avait rien à faire. L'image de sa mère, agonisant sur le lit de sa chambre ne cessait ne lui hanter le cerveau et, rien que repenser à ses dernières paroles lui faisait monter les larmes aux yeux.
Depuis ce massacre, Ron habitait à Manchester, loin de sa maison natale, dans un appartement situé dans un quartier modeste qu'il partageait en collocation avec Harry.
Ce changement l'avait beaucoup déstabilisé car, lui qui était habitué a vivre au calme, sans sa bourgade paisible, le fait de se réveiller tout les matins à cause des voitures qui passaient à toute vitesse dans la rue adjacente le gênait au plus haut point.
Maintenant, son sommeil était troublé par le même rêve. Il se trouvait debout, au milieu de sa cuisine, soudainement, la porte volait en éclats puis une flopée de Mangemorts traversaient la cuisine en courant, piétinant ainsi le pauvre Ron puis, lorsque tout le monde avait disparu, le rouquin se levait, sortait de la maison et retrouvait toute sa famille, le visage complètement brûlé, baignant au beau milieu d'une mousse âcre et blanche.
Alors, Ron se réveillait en sueur, tremblant de tout ses membres et mettait un certain temps avant de se rendormir. C'était comme ça à chaque nuits passées emmitouflé sous sa couette et il en avait plus que marre.
De nombreux Psychomages de Sainte-Mangouste lui avaient dit que ce genre de rêve hanterait ses nuits pendant un ou deux mois et pour lutter face à ce problème, ils lui avaient prescrit tout un tas de Potions pour Sommeil Tranquillisant mais il n'y avait rien à faire, cela n'était pas efficace.
Du coup, plus le temps passait, moins Ron dormait et d'énormes cernes se dessinaient sous ses yeux. Et, pour combler le temps qu'il passait à ne rien faire, il descendait à un petit café situé au coin de sa rue, conscient des dangers qu'il encourait, et il rentrait tard dans la nuit, saoul jusqu'aux os.
Plusieurs fois, Harry l'avait entendu rentré dans leur appartement, tout en criant à en perdre la voix et il était intervenu à plusieurs reprises, essayant de le raisonner en lui expliquant que l'alcool n'était pas le médicament remède face à de telles insomnies mais en vain. Plus le temps passait, plus Ron devenait dépendant à cette drogue, au grand détriment de ses fidèles amis.
Á plusieurs reprises, Harry avait menacé de quitter l'appartement si Ron continuait de boire mais, après mûres réflexions et discussions avec Hermione, il s'était dit que le meilleur moyen de l'aider était de rester avec lui car le laisser seul en plus des dangers qui régnaient dehors n'était pas digne d'un meilleur ami sur qui on pouvait compter.
Il y a quelques semaines de cela, Ron s'était inscrit à une formation au Ministère de la Magie, afin de devenir Auror mais, depuis que l'alcool était entré dans sa vie, il n'avait plus le courage, ni la force de s'investir dans cette carrière.
Désormais, il passait ses journées affalé sur le canapé, à pleurer en se remémorant tout ces fabuleux instants qu'il avait passé avec sa famille et il avait du mal à se faire à l'idée qu'il ne les reverrait plus jamais.
Le soir, lorsque Harry rentrait du Ministère de la Magie dans lequel il s'occupait du Département de la Justice Magique, il trouvait son meilleur ami endormi sur le canapé avec une ou deux bouteilles de Whisky-Pur-Feu vides jonchant le sol, juste en dessous de sa tête.
Il n'y avait rien à faire.
Il avait beau vider inlassablement chaque bouteille d'alcool dans les éviers, jeter des sorts sur le frigo afin de le prémunir contre cela et même sermonner Ron en lui disant que ce mettre dans cet état ne redonnerait pas la vie à sa famille mais c'était toujours pareil, le rouquin trouvait toujours le moyen de s'en procurer.
Harry décida alors d'ignorer les conseils que ne cessait de lui donner Hermione et de quitter l'appartement pour en louer un autre à quelques pas de celui-ci.
Il savait pertinemment que ce qu'il venait de faire ferait encore plus de mal à son meilleur ami alors qu'il n'en avait pas besoin en ce moment mais ce n'était que provisoire car il faisait ça pour que Ron se rende compte de ses actes et qu'il prenne de nouvelles résolutions mais visiblement, cela n'avait fait qu'aggraver les choses.
Deux semaines après que Harry ait emménagé dans son modeste appartement aux couleurs rouges et or, alors qu'il se trouvait dans sa cuisine afin de préparer une tarte à la mélasse, quatre « plop » familiers retentirent soudainement dans la pièce voisine.
Instinctivement, Harry sortit sa baguette de sa poche et se dirigea à pas de loup dans le salon mais avant qu'il n'ait le temps de dire quoi que ce soit que deux solides cordes s'enroulèrent solidement autour de son corps et son seul moyen de défense s'envola de ses mains avant d'atterrir dans l'une de celles des quatre silhouettes cagoulées qui se trouvaient devant lui.
-Alors Potter, surpris de nous voir ? Demanda une voix glaciale.
-Je doit dire que je me demandais quand est-ce que vous me rendriez visite. Répondit Harry en se débattant.
-Nous n'avons pas eut la chance de te voir au Terrier il y a quelques mois de cela mais heureusement que nous avons put nous amuser quand même car sinon, nous aurions fait le trajet pour rien. Fit le Mangemort qui avait la baguette d'Harry dans sa main gauche.
-Vous ne vous en sortirez pas si facilement cette fois-ci…
-Ton amie Granger nous a dit la même chose il y a quelques minutes mais à l'heure qu'il est, elle et ses crétins de parents doivent être vidés de leur sang. Déclara un autre Mangemort.
Cette phrase eut le don d'énerver grandement Harry qui se mit alors à se débattre encore plus énergiquement mais en vain.
-Inutile Potter. Les cordes qui vous attachent se resserrent dés que vous vous débattez. Dit une voix que Harry reconnut aussitôt.
-Vous ! S'exclama ce dernier, hors de lui.
Le Mangemort s'approcha alors doucement de Harry puis il enleva sa cagoule, laissant ainsi apparaître sa chevelure noire et grasse qui s'accordait parfaitement avec le teint cireux et blafard de son visage.
-Vous avez tuez Dumbledore ! Fit Harry en serrant les lèvres avec colère.
-C'est vrai Potter, merci de me révéler ce souvenir aussi plaisant. Figurez-vous que j'ai aussi eut le plaisir de faire boire ce puissant poison de ma propre conception à cette idiote de Molly Weasley et que vous aussi, vous y aurez droit. Répondit Severus Rogue.
-Vous n'êtes qu'un assassin, un traître…
-Si vous croyez m'atteindre ne serait-ce qu'un dixième de seconde avec vos satanées balivernes, vous vous trompez lamentablement. Coupa Severus.
L'ancien professeur de Potions s'approcha alors de Harry et, une fois que son visage ne fut plus qu'à quelques centimètres de celui du jeune Sorcier, il afficha un sourire maléfique.
-Vous êtes stupide Potter… stupide et naïf, comme ce regretté Dumbledore.
En guise de réponse, Harry cracha au visage du Mangemort et, surpris, ce dernier le gifla avec force la joue droite avant de s'essuyer, d'un revers de manche.
-Bella, donne-moi le poison. Ordonna Rogue en tendant la main en arrière.
Aussitôt, l'une des silhouettes cagoulées sortit de la poche de sa robe une petite fiole transparente dans laquelle baignait un liquide gris douteux.
-Vous allez voir Potter, ce qu'a enduré Molly Weasley avant de succomber à cette mort horrible. Dit Rogue en arrachant le flacon des mains de Bellatrix Lestrange et en l'ouvrant d'une simple pression du pouce.
Il approcha alors le flacon du visage de Harry et le mit à la hauteur de son nez, afin qu'il hume l'odeur pestilentielle que dégageait cette substance.
-Cependant, le Seigneur des Ténèbres à demandé à ce que ça ne soit pas moi qui vous fasse avaler ce poison mais plutôt mon apprenti que vous connaissez déjà il me semble. Déclara Rogue.
Un des Mangemorts qui n'avait pas prononcé la moindre parole s'approcha alors de Severus et enleva sa cagoule avant de regarder obstinément Harry, d'un regard plein de haine.
-Malefoy ! S'écria Harry qui ne s'attendait pas à revoir celui qu'il avait tant détesté lorsqu'il était à Poudlard.
-Allons Potter, ne me dit pas que tu es surpris de me voir, je ne te croirait pas. Fit Drago en souriant.
-Surpris de te voir aux côtés de ton père et de ce crétin de Rogue ? Non, mais cela fait peine à voir de voir que toi, tu t'es rabaissé à leur niveau. Répondit Harry.
-Rabaissé, Potter ! Tu te trompes complètement ! Depuis que je suis gratifié de la Marque des Ténèbres, mon niveau de Magie n'a cessé de s'accroître et pour nous tous, servir celui qui, un jour, contrôlera la planète entière est un honneur. Contredit Drago.
-Je savais que tu étais un abruti fini Malefoy mais à ce point-la, tu me surprends. Avoua Harry.
-C'est ça Potter, cause toujours va ! Après tout, c'est vrai qu'il ne te reste plus beaucoup de temps à vivre donc dit ce qui te fait plaisir. Grâce à toi, la confiance que m'octroie le Seigneur des Ténèbres va encore augmenter et d'ici peu de temps, peut-être que je pourrai commander un groupe de Mangemorts à moi tout seul. Tu comprends Potter ? Pour la première fois de ma vie, j'aurai enfin l'impression de pouvoir servir à quelque-chose.
-Dépêchez-vous Malefoy, qu'on en finisse avec cet orphelin ! Siffla Rogue.
Harry sentit alors sa bouche s'ouvrir toute seule, comme si quelqu'un d'autre que lui l'incitait à faire ça puis, lorsque son regard se tourna vers son ancien professeur, il vit que ce dernier remuait doucement sa baguette.
-Inutile de résister Potter, c'est moi qui contrôle votre bouche si…répugnante. Déclara Rogue.
Harry voulut crier mais aucun son ne put s'échapper de sa bouche.
-Adieu Potter, que ton existence soit maudite ! S'exclama Malefoy.
Puis, sans attendre, l'apprenti Mangemort déversa le contenu de sa fiole dans la bouche de Harry avant que lui et ces amis n'éclatent de rire.
Harry essaye de déglutir en sentant l'infâme substance caresser voluptueusement sa langue mais Rogue le força à pencher la tête en arrière, avalant ainsi le poison d'une seule gorgée.
-Ce poison agit en trois étapes. Premièrement, votre estomac va se dissoudre intégralement. Commença Rogue qui se mit à faire les cents pas, juste devant Harry, sans le lâcher du regard.
Après avoir sentit le liquide couler le fond de sa gorge, Harry ne sentit rien puis tout d'un coup, il sentit une brûlure insoutenable à l'intérieur de son ventre, comme-ci une gerbe de flammes venait d'exploser dedans.
-Ensuite, le mélange de mon poison, de vos sucs gastriques et des résidus de votre estomac va créer une substance que j'ai appelé l'Agonisante et que vous allez finir par recracher. Continua Rogue.
Le jeune Sorcier sentit alors un liquide remonter le long de ses entrailles puis soudainement, une coulée de mousse blanche sortit de sa bouche et de son nez.
-Et enfin, ce sont tout vos organes vitaux qui vont lâcher les uns après les autres, entraînant ainsi votre mort atroce. Finit Rogue.
La douleur se propagea alors dans tout le corps de Harry puis, au bout de quelques secondes, il se laissa tombé contre le mur, des larmes de souffrance coulant sur son visage.
-Cette fois-ci Potter, il n'y aura personne pour te sauver de cette mort certaine. Là où il est, Dumbledore ne pourra rien faire pour toi. Dit Malefoy en souriant sarcastiquement.
Harry voulut répondre mais à la place, un nouveau flot de mousse sortit de sa bouche béante et coula sur son menton.
-Vous ne pouvez pas savoir le bien que cela me procure de vous voir souffrir de la sorte. Avoua Rogue en s'agenouillant devant Harry.
-Severus, il faut y allé, le Seigneur des Ténèbres nous attend. Rappela la voix de Bellatrix.
Rogue fixa une dernière fois Harry puis il se leva, s'approcha de ces acolytes et avant de transplaner, il se tourna à nouveau vers Harry.
-Á jamais, Potter !
Puis, les quatre Mangemorts transplanèrent, laissant derrière eux le jeune Sorcier seul dans sa souffrance, face à sa mort irrémédiable et soudaine.
Ce brusque meurtre chamboula le peu d'espoir qui régnait dans le Monde de la Magie car le peu de Sorciers qui comptaient sur Harry pour les sauver étaient à présent au bord de l'abandon.
Étant donné qu'a présent, plus personne ne pouvait se débarrasser de Lord Voldemort, le nombre d'attaques de Mangemorts avait doublé en quelques jours et ce coup-ci, se fût les grandes familles de puissants Sorciers qui furent frappées, telles que les Brown, les Slughorn, les Jackson et même les Mac Gonagall.
En l'espace d'une semaine à peine, l'Ordre du Phénix fut totalement dissout.
Plus personne n'avait le courage de s'opposer au puissant Mage Noir ainsi qu'à ses serviteurs car ils avaient conscience que tout ce qu'ils faisaient ne les mènerait à rien.
Les deux seules personnes qui auraient put faire quelque chose face à eux étaient Dumbledore et Harry mais ils étaient eux aussi morts, assassinés. En conséquence, la bataille était perdue d'avance.
Plus ils avançaient dans le temps, plus les troupes de Lord Voldemort augmentaient considérablement et c'était sous l'effet de l'Impérium qu'ils avaient réussit à faire en sorte que tout les Aurors du Ministère se rangent sous leurs ordres.
Les Mangemorts continuaient aussi leurs dégâts du côté des Moldus, se montrant à présent en plein jour et, comme la plupart des Oubliators du Ministère de la Magie avaient déserté leur travail pour essayer de se cacher, il n'y avait à présent plus personne pour effacer la mémoire de ces pauvres gens, ce qui était vraiment plus que critique.
En ce moment même, dans un appartement de Manchester, un jeune homme assis à une table finissait d'écrire une lettre, tout en pleurant à chaudes larmes et en buvant de grandes gorgées de Whisky-Pur-Feu.
« Je sais que beaucoup d'entre-vous trouveront ce geste lâche mais en ce moment, peu m'importe : j'ai failli à mon devoir…
Oui maman, j'ai échoué à la mission que tu m'avais confié avant de mourir : tu m'avais dis qu'il fallait que je me batte et je ne l'ai pas fait.
Pourquoi ? C'est très simple. C'est cette même raison qui poussent des milliers de Sorciers à abandonner tout espoir ces derniers temps. La Peur maman, oui, la Peur. C'est à cause d'elle que je suis comme ça aujourd'hui. C'est elle qui m'a fait devenir l'ombre de moi-même. C'est à cause d'elle que Harry et Hermione sont morts aujourd'hui…
Je n'ai plus d'amis. Je n'ai plus aucune force. Seule une pensée me hante : il faut que j'en finisse.
Je sais qu'ils me trouveront. Je sais qu'ils m'auront. Je sais qu'il n'y a plus qu'un seul endroit dans lequel je pourrais me sentir en sécurité : six pieds sous terre, loin de ce Monde de brutes.
C'est pour ça qu'aujourd'hui, j'ai décidé d'en finir. Je veut allez vous retrouver maman, papa, Ginny, Bill, Charlie, les jumeaux et Percy, afin de vous raconté mon effroyable descente aux Enfers.
Á tout jamais,
Ron Weasley »
Dés qu'il eut finit d'écrire, le rouquin roula son parchemin le scella d'un coup de baguette puis, il se leva, toujours la bouteille à la main et se dirigea dans le salon.
Arrivé dans celui-ci, il se laissa tombé moelleusement sur le canapé, retroussa ses manches puis, d'un coup sec, il brisa sa bouteille encore remplie sur le coin de la table et des milliers de petits et gros morceaux de verre s'éparpillèrent dans la pièce.
Sans hésiter, Ron ramassa un des plus gros qui se trouvait à ses pieds, sans se soucier de l'aspect dangereux que cela avait puis, il regarda son reflet déformé dessus.
-Ta fin arrive, mon pauvre bonhomme. Dit-il à haute voix.
Il reprit alors sa respiration, souffla un bon coup puis, il appuya fortement le morceau de verre contre les veines de son poignet droit et fit un geste rapide vers le bas avant qu'un flot de sang se mette à couler continuellement sur la moquette.
Au dehors, un corbeau croassait…
