Auteure : Kittyélo

Spoiler: le tome 6

Disclamer: on connaît déjà tout ca par cœur mais... Les persos, les lieux et tout ont à J.K.Rowling. Je ne possède que l'intrigue et les nouveaux personnages que j'incorpore dans l'histoire!

Note de l'auteure: Je sais, j'ai mis un temps fou à publier ce chapitre! L'Internet n'est toujours pas revenu chez moi… Et j'étais beaucoup trop paresseuse pour aller poster ce chapitre depuis la bibliothèque, donc… En tout cas, l'important c'est qu'il est là maintenant, non?

Chapitre 4

Un diner tentant

-Bien… Maintenant Potter, nous allons avoir une petite discussion tous les trois…

Harry déglutit. Le regard rouge et perçant de Lord Voldemort devant lui lui donnait l'impression que son esprit était scruté, farfouillé, comme si son pire ennemi y cherchait son point le plus faible, la moindre tristesse à exploiter, la moindre affection à bafouer. Il cachait son malaise du mieux qu'il pouvait, seulement dans de telles circonstances, cela relevait de l'héroïsme que de rester calme et serein. Sa vie était en danger, chaque seconde le rapprochant du presque inévitable. Harry regarda son assiette d'argent devant lui. Sur sa surface lisse avait été déposée une baguette en émeraude d'environ 25 centimètres. Intrigué, Harry se demanda l'utilité de cet objet, et surtout pourquoi cela était posé dans une assiette, la sienne qui plus est. Sentant encore le regard brûlant de l'homme assis face à lui, Harry releva son regard.

- Dis-moi, Harry, n'en as-tu pas assez de cette guerre idiote entre nous deux? demanda le mage noir.

Harry resta silencieux. Bien sûr qu'il en avait assez. Cette guerre avait fait souffrir des gens innocents, tué des gens exceptionnels et gâché son enfance, son adolescence… Sirius et Dumbledore. Tous deux avaient péris par sa faute, et cela était impardonnable. Voldemort aurait beau sauver la vie de milliers de gens, jamais rien ne le remonterait dans son estime. Il était un être exécrable que Harry haïrait pour le restant de ses jours. Même si le restant de ces jours pouvait n'être que quelques heures, ou quelques minutes.

- Nous savons tous deux que cela ne peux plus durer, n'est-ce pas? En effet, pourquoi essayer de s'entre-tuer alors que nous pourrions cohabiter? Deux sorciers de notre calibre ne doivent pas perdre leur temps pour de telles idioties! Penses-y, Harry. Faisons la paix, unissons nos pouvoirs. Ensemble, nous ferons régner l'ordre dans ce monde. Ensemble, nous constituerons la plus grande force qui existe!

Mais Harry n'était pas dupe. Il savait que Voldemort ne voulait pas faire la paix et arrêter la guerre, mais bien l'avoir de son côté. Avec Harry comme Mangemort, sûrement rien ne pourrait se mettre sur son chemin. Mais pourtant, Harry se savait plus faible que se que les gens croyaient. Il ne serait pas une si grande arme pour le mage. Mais fort ou pas, Harry avait des principes. Jamais il ne se rangerait du côté de son pire ennemi. Jamais il ne ferait souffrir d'innocents, jamais il ne tuerait pour le plaisir.

Harry entendit Léa rire faiblement.

- T'entends ça, Harry? Monsieur veut faire régner l'ordre. Disons plutôt qu'il veut plutôt dominer le monde et tuer tout ceux qui se mettrons sur sa route… exposa Léa.

- Tais-toi maudite sotte! cria Voldemort, furieux. Tu devrais apprendre à te civiliser. Ici, la moindre gaffe peut te coûter la vie. Si je t'ai épargnée jusqu'à présent, c'est que ton cas m'intéresse. Quelque chose me dit que tu es plus importante que les indices ne nous laissent le croire. Mais ma patiente à des limites. Importante ou pas, une personne qui m'énerve finit six pieds sous terre!

Léa roula des yeux et reporta ensuite son regard sur leur hôte, un profond dégoût très visiblement affiché sur son visage. Voldemort reporta son attention sur Harry.

- Alors, Harry, qu'en dis-tu? Veux tu faire la paix?

- Je veux la paix, oui. Mais pas avec vous. Je ne suis pas aussi innocent que j'en ai l'air. Je sais très bien que vous n'arrêterez jamais vos actes dégoûtants, vous êtes un tueur et vous le serez toujours. Jamais je ne vous aiderai, même au prix de ma vie.

Son cœur se débattait férocement dans son cœur. Ce qu'il venait de dire lui avait sûrement coûté la vie. Jamais plus il ne verrait Ginny… Ni Ron et Hermione, d'ailleurs. Comment allait-il mourir? Serait-ce l'Avada Kadavra qui allait l'achever, ou allait-il mourir au bout d'atroces souffrances, éreinté et fatigué de vivre? Harry s'attendait à voir la foudre de son ennemi s'abattre sur lui, mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il s'aperçût que Lord Voldemort gardait son calme, et qu'il avait même un sourire mi-amusé mi-mielleux étampé sur son visage reptile.

- Je vois… Allons, ne nous faisons pas de soucis avec ces petits divergements d'opinion et mangeons!

Au moment même où Voldemort parla, la baguette d'émeraude s'illumina. Harry s'aperçut que Léa en avait un semblable dans son assiette, mais en saphir, et qu'elle avait la même réaction que la sienne.

- Ah oui, j'oubliais, dit Voldemort. Mes chers invités, je vous présente la nouvelle race de baguettes magiques. Bien plus puissantes que celles de bois, ces baguettes se réservent cependant elles-mêmes à des sorciers – et des sorcières – d'une très grande puissance. Seulement ceux qui ont un immense pouvoir parviennent à maîtriser ces baguettes – et encore, il faut être choisit par une baguette pour pouvoir la contrôler. Faites comme vous pouvez le voir de pierres précieuses, elles valent une petite fortune que même les riches mages hésitent à dépenser. J'en possède moi-même quelques-unes, et j'ai honte à dire qu'aucune ne m'a encore choisi. Mais penses-y, Harry. Ces petits bijoux pourraient être à toi. Tu pourrais faire croître ton pouvoir et devenir le sorcier le plus puissant de tous les temps! Bien sûr, en échange d'un cadeau de cette envergure, je ne te demanderais qu'une chose : que tu acceptes de devenir un de mes fidèles serviteurs. Marché en ta faveur, évidemment, puisque tu en tireras des avantages immenses. Alors, qu'en dis-tu?

- Je n'ai pas besoin d'une de ces baguettes, et vous devez oublier toutes tentatives de me convaincre. Mon opinion ne changera pas, quoi que vous me proposiez.

Harry retint son souffle. Il en avait marre de cette situation. Il n'allait jamais succomber à la tentation des propositions de Voldemort, mais le stress de ce dîner le tuait. Sa vie était en danger, mais le cadre était si calme, tellement ennuyant (un dîner sans nourriture…), et il était tellement impuissant face à cela…

- Hé bien, si c'est ta décision… Mangeons! Peut-être que de la bonne nourriture saura te convaincre mieux que le pouvoir.. Sait-on jamais!

À cet instant même, les baguettes de pierres précieuses se volatilisèrent et furent aussitôt remplacés par un grand plat de viandes odorantes et de légumes alléchants. Harry sentit son estomac gronder : il devait y avoir un moment qu'il n'avait pas mangé, mais il ne pouvait pas deviner combien de temps exactement, car il ne savait pas combien de temps la drogue l'avait confiné au sommeil, ni combien de temps il avait dormi après la visite de Voldemort. Tout ce qu'il savait, c'est que la faim lui tiraillait les entrailles. Mais Harry n'allait pas tomber dans le même piège deux fois. Une quelconque potion avait peut-être été versée dans son verre, et un sortilège mystérieux pouvait avoir été jeté sur son assiette. Relevant sa tête pour éloigner le plus possible son regard du festin intouchable qui se tenait devant lui, Harry aperçu Léa qui s'en donnait à cœur joie à manger tout ce qui tombait à la portée de sa fourchette. Fourchette - coupe de vin – fourchette – coupe de vin – fourchette – coupe de vin… La pauvre sotte tomberait définitivement dans le premier piège venu, ou en tout cas, si sa nourriture n'était pas piégée, elle allait sûrement finir complètement saoule à la vitesse qu'elle ingurgitait son vin. À l'instant même où Harry eut cette pensée, Léa releva la tête et le regarda d'un air agacé, comme si elle avait lu ses pensées. Puis, elle retourna se goinfrer. Cela fit penser à Harry à la façon qu'avait Dudley de manger, mais en légèrement plus propre. Voldemort aussi regardait Léa, mais au lieu de s'aurifier de son comportement comme l'avait fait Harry, il resta de marbre et émit un petit rire pincé et froid.

- On dirait que tu apprécies le repas, Léa, commenta Voldemort. Léa fit un signe du revers de la main qui signifiait sûrement « Laisse-moi manger en paix! ». Ce n'est pas comme notre autre invité, par contre. Qui a-t-il, Harry, tu n'as pas faim? Tu n'aimes pas le plat qui t'es servi? Tu te prives de nourriture, n'as-tu pas conscience que cela pourrait être le seul repas qui te sera offert d'ici les prochains jours? En tout cas, ton amie, elle, semble l'avoir compris.

- Je ne suis pas assez stupide pour tomber deux fois dans le même piège, rétorqua Harry.

Voldemort eut un rire glacial.

- Et moi, pas assez bête pour te tendre deux fois le même piège, je ne te sous-estime pas, Potter.

Mais Harry refusa catégoriquement que toute nourriture qui soit franchisse le seuil de ses lèvres. Il surveilla Léa, histoire de savoir s'il avait raison quant à la nourriture. Mais la jeune fille finit son assiette sans éprouver aucun signe d'empoisonnement apparent, et réclama même un dessert.

- Non mais, on ne se gêne pas, n'est-ce pas? demanda Voldemort. Petite insolente, tu n'es pas chez toi, et surtout pas en droit d'en redemander. Compte-toi chanceuse de vivre, c'est déjà exceptionnel pour quelqu'un de ta condition.

Voldemort posa ses coudes sur l'imposante table et croisa ses doigts squelettiques. Léa n'en posa qu'un et accota sa tête sur sa paume en soupirant d'ennui.

- Et pourquoi nous faire porter ces atrocités? questionna-t-elle en pointant les vêtements qu'elle avait dût revêtir pour l'occasion.

- On ne peux pas être reçu à la table du plus grand mage noir de tous les temps sans avoir sur soi des vêtements appropriés – pas comme les atrocités moldues que vous portiez.

- Nos atrocités moldues étaient confortables, elles, reprocha Léa. Et où sommes-nous?

- Mais si je vous le dirais, je commettrais une grave erreur…

- Mais encore?

- Oh, mais ferme-la! Je ne t'ai pas invitée à ma table pour que tu pose ces questions insignifiantes! explosa Voldemort.

Et, en guise de punissement, il l'envoya d'un revers de baguette revoler sur le mur de marbre. Léa se releva dignement en époussetant sa robe et se dirigea d'un pas décidé vers la porte.

- Reviens t'asseoir jeune fille! ordonna le Seigneur des Ténèbres.

- J'en ai pas envie, rétorqua Léa en posant sa main sur la poignée de porte.

- Impero!

Léa revint s'asseoir sagement sous l'effet du sortilège.

- Bon, maintenant… susurra Voldemort en sortant de sa poche une petite enveloppe. Dans cette petite enveloppe ce trouve un objet rare, d'un valeur inestimable, et que je suis le seul à posséder. Mes contacts partout dans le monde ont été très bénéfiques, car j'ai enfin trouvé la recette d'une certaine potion… Résurectrice. N'as-tu jamais eu envie de voir tes parents, Harry? De vivre avec eux tous les moments précieux dont tu as été privé jusqu'à maintenant?

Cette fois, s'en était trop. Harry bouillonnait. Comment cet homme osait-il croire qu'il allait lui faire confiance? Pourquoi voudrait-il faire revivre ses parents, alors qu'il pourrait faire revivre des sorciers beaucoup plus puissants qui lui seraient beaucoup plus utiles dans sa conquête du monde? Et c'était sa faute à lui si ses parents n'avaient pas été là pour lui, s'il avait été privé de tous ces instants privilégiés que des parents et leurs enfants passent ensemble. Est-ce que Voldemort croyait vraiment qu'il allait lui pardonner ses actes, même s'il les réparaient? Le passé est ineffaçable, jamais Harry n'oublierait ces années d'enfer passées chez les Dursley, dans l'ignorance de ses pouvoirs et en endurant le rejet de tous les enfants de son âge. Furieux, il se leva de sa chaise, le visage rouge déformé par la colère. Il allait faire face. Jamais il n'avait eu le courage de défier si ouvertement son ennemi, mais ses parents lui en donnaient aujourd'hui la force, il le sentait. Il frappa la table avant de crier tout se qu'il avait sur le cœur et conclu par un :

- Vous n'êtes qu'un être dégoûtant qui profite des faiblesses de autre et détruit leurs vies!

Puis il s'élança hors de la pièce. Les deux imposants Mangemorts qui gardaient la porte lui donnèrent immédiatement chasse. S'aventurant dans le labyrinthe de couloirs, Harry fut tout à coup pris de malaise. Derrière lui, un Mangemort lui avait jeté un sort. Harry renvoya le peu de nourriture qu'il avait dans son estomac avant de s'écrouler au sol. Il vit alors Voldemort s'approcher lentement vers lui, un air mauvais sur le visage. Il se pencha vers lui et planta ses yeux rouges dans les siens.

- Jamais, Potter, tu ne sortiras d'ici. Tu vas vivre un enfer pire que la mort, qui elle n'arrivera sans doute jamais. Tu sera en vie Potter, mais ton existence ne sera pas plus désirable que la mort…

Harry eu tout juste le temps d'apercevoir Léa se faire maîtriser par trois Mangemorts avant de sombrer dans un autre comma.

Donc voilà un autre chapitre, j'avoue que je me demandais quoi écrire... J'ai toutes mes idées pour l'histoire, mais ce passage là n'était pas prévu mais pourtant je pense qu'il est nécessaire.. Donc si vous avez un comment:D( --sourire têteux)