Auteur : kyochan, encore et toujours
Base : saiyuki… et vui..
Disclaimer : les perso de saiyuki sont po a moi… sniff… mais c'est peut etre pour bientôt !
Sanzo : pardon ?
Kyochan : bah, tu veux pas etre a moi, mon petit moine cheri ?
'Clic'
kyochan : bah en fait, non, ils ne sont pas a moi.. - -''
réponse aux review : je vous remercie tous pour vos reviews, ca fait très plaisir ! je vais vous répondre individuellement :
Mlle Machiavelli : la semaine est loin d'etre terminée ! crois moi ! le pauvre hakkaï a encore pas mal de souffrance a endurer… j'espere que la suite te plait ! bizz
Hakkaiuchiwa : merci beaucoup ! voici la suite, sur un plateau ! (plateau repas ?) bon app !
Kokoroyume : vui vui jeep hakuryu ! et je n'arete pas de dire qu'il n'y en a pas assez de fic sanzo/hakkai ! luttons pour la survie de ce couple lol ! allez, bizz
Greynono : et bah dit donc viscieuse et violente.. oh secours ! lol, merci pour tes comliments, ca me fait plaisir ! et pis bah tu vas voir, elle est pas si gentille la petite saly…. N'en dit pas plus, vas lire ! bizz et pis j'adore tes histoires ! vive la suite !
Kestrel21 : alors… par quoi commencer.. bon je vais faire 1 2 3 ca ira plus vite, lol : 1 : merci pour l'idée, fo dire que ca m'est venu d'un coup comme ca.. j'avais envie de voir hakkai en esclave… que dire, il est le plus calme et posé du groupe, fo bien le voir autrement de tps en tps, nan ? 2 : pour la voix de Saly, la raison n'est pas encore ecrite, mais est bien dans ma tete, et j'espere que tu vas aimer.. fo dire que j'ai le début et la fin mais je dois voir pour le milieu… 3 : les fautes les fautes.. c'est pas grave, nan ? dsl dsl dsl j'essaye pourtant de pas en faire, mais bon… mon correcteur n'est pas sans faille.. 4 : vuii je suis avec toi ! luttons pour la survie de ce couple ! 5 : ne t'inquiètes pas, tes remarques ne me mines pas, justement, si d'autres te viennent en tete, hesites pas ! voici la suite ! bizz
Seilin : merci et pour les cercueils, vraiment, je me suis un peu éclatée sur ce coup la, ca faisait bien les perso de saiyuki mort sans etre mort, ca faisait drole ! mais bon, je n'aime pas les faire mourir… en tout cas, pas avant d'avoir infliger de TRES grandes souffrances ! escuse, je suis sadique, mais ca m'arrive pas souvent des poussée de sadisme pareilles ! aller, bizz et j'espere que la suite va continuer a te plaire ! bizzz
Donc voilà, un nouveau mot en jap dans ce chapitre : ohayo gozaimasu : bonjour (pour le matin), si un mot vous echappe, prevenez moi, et laissez votre adresse e mail, je vous répondrais directement ! allez, sur ce je vous laisse lire ! bizz
Chapitre 2 :
Sanzo se réveilla doucement. Le tantra qu'il avait réussi à écrire en vitesse et à placer sous lui fonctionnait apparemment. Il se leva, après avoir vérifié qu'il n'y avait aucune caméra dans la pièce. Le tantra avait fonctionné les quelques minutes qui avait suivit le moment où il avait dût se recoucher. Il avait entendu le moment où Hakkaï avait échangé de cœur avec ce montre… Mais il ne savait pas qui c'était. Il n'était pas resté éveillé assez longtemps… Il attendit et Gojyo se réveilla.
GOJYO : oh, ma tête, je suis sûr qu'il m'ont fait avalé une drogue quelconque…
SANZO : j'en sait rien, j'était pas totalement réveillé à ce moment là…
GOJYO : comment ça se fait qu'on soit réveillé ?
SANZO : moi, c'est normal, toi, un peu moins…
GOJYO : mais tu me cherches !
SANZO : non, je dis la vérité. Maintenant, si tu me crois pas, dors, K'so Kappa.
Gojyo tourna la tête vers Sanzo et vit le tantra.
GOJYO : tu caches bien ton jeu, le bonze… Bon, il faut voir pour que je reste réveillé moi aussi…
SANZO : tiens. Je te signale juste que j'y avais pensé avant toi…
GOJYO : …
Il plaça le tantra à l'endroit où il 'dormait'.
GOJYO : voilà.
SANZO : va falloir quand même que tu te rendormes. Le tantra n'est pas très puissant, il va marcher au bout de 6 heures.
GOJYO : et tu dis ça comme ça toi…
SANZO : t'as une clope ?
Gojyo lui en passa une, en prit une et alluma son briquet. Il s'approcha de telle façon que son briquet alluma les 2 cigarettes en même temps. Sanzo tira une bouffée et regarda la pendule. Il était minuit.
SANZO : je vais faire le tour des environs. Je reviens dans 10 minutes.
GOJYO : si t'es pas revenu, je pars te chercher. Faudrait pas que tu te fasses enlever toi aussi, ça me ferais chier de rester seul avec le saru…
SANZO : hum…
Il sortit de l'infirmerie et alla au gré de ses envies dans le château. Il se retrouva en face d'une pièce qui semblait être une chambre. Il entrouvrit la porte et ce qu'il vit lui coupa le souffle : Hakkaï dormait, nu, avec une fille démone, tout aussi nue ! Son Hakkaï avec quelqu'un d'autre ! Il ferma la porte doucement et retourna à l'infirmerie. Il ne savait pas comment il avait réussi à rentrer, mais 2 minutes plus tard, il ouvrit la porte.
GOJYO : euh, t'as dit 10 minutes, pas 2… Sanzo ?
SANZO : laisses moi. Je réveille Goku et Hakuryu et on s'en va.
GOJYO : mais, et Hakkaï ?
SANZO : il a l'air d'aller très bien sans nous…
GOJYO : que s'est il passé, Sanzo ? Qu'est-ce que tu as vu ?
SANZO : nus, l'un contre l'autre… tch, fallait s'y attendre, cette histoire sonnait faux, on s'en va, sans lui, on ne se portera que mieux…
GOJYO : et t'as pas pensé qu'il avait été forcé, par hasard ?
SANZO : …
GOJYO : et voilà, maître Sanzo l'amoureux n'a pas l'esprit assez ouvert…
SANZO : qui a dit que j'étais…
GOJYO : pff, tu le remarques même pas… Il n'y a vraiment que les intéressés qui ne remarquent rien… Même Goku a tout remarqué…
SANZO : remarqué quoi ?
GOJYO : même si j'ai promit à Goku de rien dire, vous m'énervez tous les 2 ! Vous vous aimez, bordel !
Sanzo regarda Gojyo fixement. Avait il raison ?
GOJYO : et puis la nuit dernière, tu ne sais plus ce qu'il s'est passé, hein ? C'est vrai que tu t'es payé une de ces cuites… Tu lui as tout avoué, mon gars, tout. Tu lui as dit que tu l'aimais. Et tu sais qu'Hakkaï supportes bien l'alcool. Et après, je ne dirais rien au sujet de la nuit que vous avez passée, ensemble…
SANZO : urusai…
GOJYO : j'en était sûr. Alors, maintenant, tu es toujours aussi sûr qu'Hakkaï doit resté ici alors que nous sommes partis ?
SANZO : …
GOJYO : bien, alors maintenant, si tu n'y vois pas d'inconvénient, je vais dormir pour que, quand je me réveillerais, je sois délivré de ce fichu sort.
Gojyo se coucha et s'endormit immédiatement. Le cercueil se remit en place et Sanzo soupira. Se retrouver seul après une scène comme celle là, il n'en avait pas trop envie. Mais il n'avait pas le choix. Il regarda l'heure. Minuit 5. Pff, il sentait que cette nuit allait être très longue. Il s'occupa comme il put en attendant que le saru ou Hakuryu se réveille. Il résistait à l'envie de sortir de cette pièce, de retrouver la chambre, de réveiller Hakkaï et de s'en aller, de quitter cet enfer. Il regarda l'heure. 2h du mat. Il n'en pouvait plus, il fallait qu'il sorte de cette pièce, il allait étouffer ! Il sortit et monta au dernier étage. Il vit Hakkaï entrer dans une pièce qui semblait, à ce que Sanzo avait eut le temps de voir, à une chambre. Sanzo se colla contre la porte et attendit. Il entendit l'eau couler, puis s'arrêter. Il se demanda pourquoi l'eau avait cessée aussi rapidement quand il entendit Hakkaï se coucher dans son lit. Il attendit quelques minutes et entra dans la chambre. Il se dirigea vers Hakkaï, ses yeux étant habitués à l'obscurité. Il arriva à côté de l'ancien humain et s'assit par terre à ses côtés. Il approcha sa main vers son visage et s'arrêta voyant une larme. Il l'essuya et fut surprit de sentir la joue d'Hakkaï aussi froide. Il se dirigea vers la salle de bain et ouvrit l'eau. Il la laissa couler tout doucement pendant quelques bonnes minutes, mais l'eau était toujours gelée. Il comprit soudain pourquoi la douche d'Hakkaï avait été aussi courte ! Il pesta silencieusement contre cette fille et se dirigea vers Hakkaï. Ce dernier sentit quelqu'un arriver vers lui et ouvrit les yeux.
HAKKAI : s… Sanzo ?
SANZO : Hakkaï... Je suis désolé de ne pas avoir été là...
HAKKAI : que fais tu là ? Je pensais que tu ne pouvais pas…
SANZO : je dois partir, Hakkaï. Le tantra doit être renouveler toutes les 6 heures, mais je dois quand même vérifier que personne ne l'enlève, et surtout je dois jouer le jeu.
HAKKAI : Sanzo attends !
Sanzo s'arrêta, mais ne trouva pas le courage de tourner la tête vers Hakkaï.
SANZO : quoi ?
HAKKAI : je… Je… Non, rien… A plus tard, Sanzo… /ne me laisses pas, s'il te plait…/
Sanzo ne répondit pas, mais ne partait pas non plus. Il ne bougeait pas, n'osant faire aucun geste. Il ne comprenait pas pourquoi, mais il était bloqué.
HAKKAI : Sanzo ?
SANZO : Hakkaï, viens là, s'il te plait…
Hakkaï se leva. Il s'approcha de Sanzo et se mit devant lui.
HAKKAI : qui a…
Sanzo l'embrassa, pensant aux paroles de Gojyo. Hakkaï se laissa entraîner par Sanzo, ne croyant pas à ce qui lui arrivait. Sanzo se sépara d'Hakkaï et lui sourit.
SANZO : je reviendrais…
Il s'en alla. Mais quand il ouvrit la porte, il se trouva face à face avec la fille démone… Cette dernière ferma la porte avant qu'Hakkaï n'eut le temps de voir qu'elle était là.
SALY : « que fais tu là toi ? »
SANZO : « une envie de me balader… »
SALY : « et tu crois que je vais te croire ? »
SANZO : « bien sûr que non, mais… »
Il la poussa et se précipita à l'infirmerie. Mais à peine eut il fait 3 pas qu'il sentit quelque chose de pointu rentrer en lui. La douleur était telle qu'il tomba évanoui. Son dernier mot fut « Hakkaï… »…
Le lendemain matin, Hakkaï se réveilla assez tôt. Il était très fatigué et alla prendre une douche. Elle dura 5 minutes, mais Hakkaï ressortit avec quelques brûlures à cause du froid. Il sortit de sa chambre et trouva Saly qui l'attendait un sourire aux lèvres.
SALY : ohayo gozaimasu, Hakkaï... Dis, les visiteurs nocturnes, faut s'en débarrasser… ça gâche tout le plaisir…
HAKKAI /Sanzo /
SALY : mais le plus chiant, c'est que ça saigne bien… Ce genre de désagrément…
HAKKAI : qu'as tu fait à Sanzo !
SALY : voici ton premier ordre de ton 2ème jour : nettoies moi tout ça…
Hakkaï baissa les yeux et par terre il y avait une grande mare de sang. Le cœur d'Hakkaï semblait s'être arrêté pendant quelques minutes. Ce sang… Tout ce sang… Devant sa chambre…
HAKKAI : quand… Comment… Est il… /mort /
SALY : aller, fini toutes ses questions et travailles. Je t'ai apporté de quoi tout nettoyer. Je t'attends pour manger à midi. Sois à l'heure…
Elle le laissa avec un seau d'eau chaude, un balai et une serpillière. Hakkaï lava le sang en retenant ses larmes. Quand il eut finit, il était encore tôt, il retourna dans sa chambre et se coucha sur son lit, la tête dans ses bras. Il ne pouvait plus pleurer. Il n'y arrivait plus. Ses larmes ne coulaient plus. Il avait encore aimé, et encore perdu… Tout ce sang, c'était celui de Sanzo. Il y en avait trop. Sanzo était mort, n'est-ce pas ? Pourtant, ça semblait improbable et au fond de lui, il sentait que Sanzo était en vie. Il ferma les yeux, et se réveilla a 13h. il avait loupé midi. Il ne connaissait que trop bien les conséquences…. A cause de lui… Il se leva en vitesse et se précipita vers l'infirmerie.
HAKKAI /non… Tout mais pas ça../… /je dois croire qu'ils sont en vie ! Tous ! Même Sanzo /
Il entra dans l'infirmerie et Saly y était.
SALY : je t'attendait depuis ce matin déjà. Ton bonze respire. Mais ce soir, sa vie se décidera. Et pour ton ami aux cheveux rouge… Pareil. Tu verras, si par tes 2 fautes tu en perds 2, 1 ou pas du tout. Mais ça ne sera pas toujours comme ça. La prochaine fois, je serais plus dure. Maintenant, allons manger. J'ai très faim. Tu as intérêt à bien savoir cuisiner…
HAKKAI : … Puis je rester avec Sanzo quelques minutes ?
SALY : non, je t'interdit de le voir jusqu'à demain matin.
HAKKAI : mais…
SALY : pas de mais ! Tu as fait des conneries, tu es mon esclave, alors, assumes ta punition ! Et puis tu devrais t'estimer heureux, je t'autorise à aller voir demain qui est en vie et qui ne l'ai plus ! Je suis trop gentille avec toi ! Maintenant, tu viens et pas d'histoire, sinon le frangin aux yeux dorés va lui aussi être dans un état ou sa vie se décidera dans la nuit !
Elle s'en alla et Hakkaï la suivit. Il ferma à contre cœur la porte de l'infirmerie, et alla dans les cuisines. Ils mangèrent et ensuite Saly alla dans sa chambre.
SALY : surtout, ne vas pas à l'infirmerie. Je saurais si tu y es allé ou pas. Crois moi. Et si tu ne veux pas que ton autre ami soit dans le même état que ton bonze ou le tabou, alors je te conseille de faire ce que tu peux pour ce château. Certaine pièce doivent être restaurée. A ce soir, 19h30, tu sais déjà. Viens avant, pour faire à manger. Tu cuisines bien, c'est vrai. Bon, à plus tard.
Hakkaï regarda l'état des pièces et arrangea certaines. Il avait faim et soif, et son cœur le tirait vers l'infirmerie, mais il ne pouvait pas y rentrer. Un moment d'inattention, et l'étagère d'une pièce qui semblait être une ancienne bibliothèque lui tomba sur la tête. Saly arriva à ce moment là et éclata de rire.
SALY : aller, aller, on va voir combien de temps tu vas tenir la dessous !
Hakkaï commençait à étouffer. Saly s'ennuyait, elle voulait encore s'amuser avec Hakkaï et celui-ci risque de mourir pour une connerie.
SALY : oh fait, Hakkaï, interdiction de détruire mes affaires..
HAKKAI /j'ai l'impression qu'elle a lu dans mes pensées… Je voulais dégager les livres avec mon ki… K'so…/
Il poussa le livre qui lui rentrait dans les côtes, et soudain, Saly enleva un livre par un livre.
SALY : t'es même pas drôle. Non mais franchement, en plus t'as vu l'état de mes livres et de mon étagère ? Je sens que je vais être de moins en moins gentille avec toi…
HAKKAI : garce…
SALY : hum… D'accord, pauvre frangin aux yeux dorés… Il était mignon pourtant… Mais sa vie va rejoindre l'incertitude… Comme les deux autres…
HAKKAI : ça suffit…
SALY : et que comptes tu faire ?
HAKKAI : récupérer mes amis, et partir d'ici..
Saly prit un poignard et mit la pointe sur son cœur, qui était celui d'Hakkaï.
SALY : je m'en fout de mourir. Si tu ne restes pas ici, tu meures, et sous les yeux d'un certain moine !
HAKKAI : il n'est pas là !
SALY : son âme est ici ! Mes pouvoirs touchent le cœur et l'âme des gens ! je peux sortir l'âme de quelqu'un de son corps !
Elle ferma les yeux et commença à réciter une formule. Soudain, un Sanzo transparent apparut.
SANZO : Ha… Hakkaï ?
HAKKAI : Sanzo !
SALY : alors ! Tu veux vraiment mourir devant lui ? J'accepte !
Elle leva son poignard et Hakkaï l'arrêta.
HAKKAI : pourquoi fais tu ça ?
SALY : tu étais plus obéissant hier soir… Cher Hakkaï !
SANZO : connasse !
SALY : merci… Venant d'un haut moine Sanzo, ce compliment me touche beaucoup ! Maintenant, tu vas retourner dans ton corps… Vas souffrir en silence !
Elle le regarda et son esprit se volatilisa.
SALY : bon, maintenant, viens Hakkaï. Je crois que je ne peux vraiment pas te laisser seul. Soit tu fais des conneries, soit tu manques de te tuer. Et je veux garder un œil sur toi… Tu peux encore me servir, me distraire, pendant mes nuits par exemple… J'ai bien joué la comédie, m'sieur ? HA, HA, HA ! Mais au moins, tu as vraiment cru que je ne pouvais pas te faire de mal… Je te préviens, Hakkaï, je vais te faire subir toutes les souffrances que moi j'ai vécu ! Tu n'y échapperas pas !
HAKKAI : tu parles trop… /et oui, je crois que ma personnalité vire vraiment, n'est-ce pas Sanzo /
SALY : si tu le dis… Mais je ne te laisserais aucun moyen de te détendre ! AUCUN !
Elle partit, puis Hakkaï la suivit. Il espéra que Sanzo, Gojyo et Goku survivent à cette nuit. Et en même temps, il commençait à douter sérieusement vis à vis de Saly. Elle était vraiment bizarre. Quand il regardait dans ses yeux, soit il y voyait de la profonde tristesse, soit de la folie. Il la regarda fixement, et elle sentit son regard. Elle se retourna et Hakkaï s'attendait à tout sauf à ce qui se passa. D'où elle sortait ce fouet, il n'en savait rien, mais elle le frappa, et le roua de coups. Il ne se laissait pas faire au début, mais les coups étaient de plus en plus puissants et il avait peur pour ses amis, mais surtout pour Sanzo. Et ce fut la pensée de Sanzo, son amour pour lui qui le fit accepter les coups. Après cette séance, Saly s'en alla.
SALY : je ne veux pas te voir traîner avant ce soir pour le dîner. Vas dans ta chambre, prends une douche tu es sale, et viens quand tu seras prêt. Viens bien avant, tu as intérêt à faire un truc de bon ce soir, je meurs de faim.
Elle s'en alla et Hakkaï retourna dan sa chambre. L'escalier menant au dernier étage, étant le plus délabré, lui donna du mal. Il rentra dans sa chambre et alla directement dans la douche. Il en prit une très vite fait, mais elle dura plus longtemps que les dernières, étant un peu plus habitué à la prendre très froide. Il s'allongea une énième fois sur son lit et prit un livre qui était à sa disposition. Soudain, une phrase lui revînt : « SALY : je sais que tu aimes lire. Alors, pour supporter cette semaine, tu pourras lire tous ces livres… ».
HAKKAI /que veut elle…/
Il ouvrit le livre et s'aperçut que les pages étaient blanches. Il en ouvrit d'autre, et malgré le fait que les couvertures étaient imprimées, les pages restaient blanches.
HAKKAI : im.. impossible…
Il reposa les livres qu'il avait tenté d'ouvrir et ferma les yeux. Il ne voulait pas s'endormir, il avait déjà eut la mauvaise expérience le midi même. Il resta longtemps allongé, sans rien faire, n'osant même pas bouger, pensant sans cesse à Sanzo. La seule pensée du moine pouvait soit lui donner la force de continuer sans flancher, soit au contraire lui enlever tout espoir.
Hakkaï ouvrit difficilement les yeux. Il s'était endormit ? Probable… Il ne se souvenait de rien depuis les livres… Il regarda la pendule dans sa chambre et remarqua qu'il était 18h30. Il se leva et descendit à la cuisine préparer le dîner de ce soir.
Plusieurs heures plus tard, Hakkaï se retrouva une nouvelle fois dans la chambre de Saly. Celle ci avait donné un ordre bref, sans appel.
Flash back :
SALY : viens ce soir. Après le dîner. Tu montes prendre ta douche et tu viens. Silence.
Fin flash back.
Hakkaï soupira une nouvelle fois. Il avait l'impression de ne faire que ça depuis déjà une demi heure qu'il était en compagnie de Saly. Cette dernière lui avait demandé de s'asseoir et s'était désintéressée de lui. Elle lisait un livre et semblait ne rien lui vouloir ce soir. Hakkaï soupira une nouvelle fois, mais c'était surtout de soulagement. Ce que Saly avait sûrement comprit, car elle posa le livre.
SALY : je n'ai plus envie de lire.
Elle le regarda fixement. Il avait comprit le message. Il se leva et, en soupirant imperceptiblement cette fois ci, s'approcha d'elle et ils passèrent de nouveau la nuit ensemble, mais Hakkaï était resté avec elle la nuit entière.
