Réponses aux reviews : Merci les filles.
Idril : l'histoire se situe en début de saison 2, aucune référence aux nouveaux épisodes. Donc, John n'a aucune raison de lui en vouloir.
Kaisa12 : Serais-tu accro au slash ? Je ne sais pas, j'ai l'impression. LOL
Lou01 : Comme je t'ai déjà dit, tu as vu qu'Elisabeth se comportait aussi étrangement. De la jalousie ? De l'amour ? A suivre.
Lyanea : J'espère que la suite va te plaire.
Disclaimer : Stargate Atlantis n'est pas à moi. J'écris des fics juste pour le plaisir d'imaginer l'amitié (ou plus si affinités) entre les personnages.
Chapitre 2
Carson Beckett
Le médecin chef d'Atlantis était un très bon ami de Rodney. Il était devenu un peu son confident. Avec John, c'était différent. C'était l'eau et le feu, souvent ils se chamaillaient comme des gosses, mais l'amitié était là, bien présente. Du moins, jusqu'à aujourd'hui.
Il lui tendit une tasse et Rodney fixa pendant plusieurs minutes son café avant que Carson ne le sorte de ses pensées. Le médecin l'avait observé pendant cinq minutes, voir Rodney muet était inhabituel et inquiétant. Même ses mains, pourtant si actives, s'accrochaient à cette tasse de café.
- Rodney, dites moi ce qui se passe.
- Ce n'est rien.
- Je ne vous crois pas. C'est un problème avec votre travail ?
- Non, plutôt avec quelqu'un.
- Laissez moi deviner. Sheppard.
- En plein dans le mille. Ce matin, il est parti en mission sans moi.
- Ce n'est pas la première fois.
- Non, mais quand je lui ai demandé pourquoi je ne venais pas, il m'a carrément envoyé sur les roses.
- Il doit être un peu fatigué, il a peut-être peur qu'il vous arrive quelque chose. Après la disparition de Ford, il s'est senti coupable.
- Ils sont retournés sur une planète que nous avons déjà visitée, juste pour négocier un terrain ! Il n'y a rien de dangereux !
- Il est peut-être dans un mauvais jour, on est tous enfermés içi, on se voit toute la journée, et le soir, nos quartiers sont aussi sur Atlantis. Sur terre, vous faites des kilomètres pour rentrer chez vous, vous sortez le soir au restaurant ou au cinéma, vous voyez d'autres gens. Ce n'est pas le cas içi. Toujours les mêmes visages.
Rodney analysa ce que venait de dire Carson.
- Donc, il en a marre de moi.
- Ne déformez pas mes propos. Je lui parlerais.
- Si vous lui dites que je me suis plains ...
- Non, je lui demanderai comment il va, juste par politesse, j'essayerai de le faire parler.
- Merci.
- De rien. Maintenant, je ne veux pas vous mettre dehors mais j'ai les visites à faire.
oOo
La matinée fut très longue. Il n'arrivait pas à se concentrer sur son travail, il cherchait au fond de sa mémoire un phrase ou un mot qu'il aurait pu dire pour que John se vexe ainsi.
En sortant du mess, il fut interpellé par Elisabeth.
- Rodney, vous partez dans dix minutes explorer la zone ouest de la citée. Une équipe vous attend. D'accord ?
- Comment ça ? Pas d'accord. Ce n'est pas à moi de le faire. C'est à Zelenka d'y aller.
- Rodney, c'est un service que je vous demande.
- Mais ...
- Docteur McKay, le ton durcissait. Vous vouliez une mission ? Vous en avez une. Ce n'est plus un service que je vous demande, c'est un ordre.
- Je ne suis pas militaire.
- Moi non plus ! Vous n'avez plus que sept minutes pour vous préparer !
Elisabeth s'éloigna, laissant un Rodney prêt à exploser. Les témoins de la scène restaient pour voir sa réaction, mais le scientifique rentra les mains dans ses poches et partit en râlant en direction de son laboratoire.
oOo
Il revint cinq heures plus tard, éreinté. Il n'aimait vraiment pas marcher aussi longtemps, et il avait maintenant mal aux pieds. Il prit la direction de l'infirmerie pour voir son ami écossais.
Quand il poussa les portes de l'infirmerie il vit John et Carson en grande discussion. Avec de la chance, il aurait bientôt des explications sur le changement d'attitude du Colonel.
Quand John aperçut Rodney, son visage s'assombrit. Carson se retourna pour voir qui venait le déranger, et il fit signe à Rodney d'attendre. John murmura quelque chose en fronçant les sourcils. Rodney aurait bien voulut être une mouche pour entendre ce qu'il lui disait. Puis Sheppard prit la direction de la sortie. En passant devant Rodney, John s'arrêta quelques secondes.
- Je vous le laisse, déclara t'il.
Puis il partit.
- Alors ? Carson ?
- Quoi ?
- Est-ce que Sheppard a parlé ?
- Non, si vous avez des problèmes avec lui, réglez les. Vous n'êtes plus des gamins. Je suis fatigué de jouer les négociateurs.
- Mais ... pourtant ce matin ...
- Bon sang Rodney. J'ai eu une journée de dingue, je suis crevé, je n'ai que faire de vos petits ennuis. Vous n'êtes pas le centre de l'univers.
Rodney ne répliqua pas, il n'avait plus la force de se battre ce soir. Il sortit sans un mot de l'infirmerie. Et de trois. John, Elisabeth, et maintenant Carson. L'écossais semblait si différent depuis ce matin. Il avait changé depuis qu'il avait parlé avec Sheppard.
Malgré ses ampoules aux pieds, Rodney accéléra le pas. Il rattrapa Sheppard juste avant le téléporteur.
- Maj ... Colonel. J'ai deux mots à vous dire.
- Seulement deux ? se moqua t'il.
- Je ne suis pas d'humeur. Vous allez m'écouter.
John croisa les bras sur sa poitrine.
- Je ne sais pas ce que je vous ai fait, ou ce que je vous ai dit, commença Rodney, mais, j'ai réfléchi toute la journée et je n'ai rien trouvé. Vous m'en voulez pour quelque chose, Elisabeth aussi. Ce matin j'ai discuté avec Carson et tout allait bien, jusqu'à ce vous lui parliez. Que vous lui avez vous dit ?
John ricana et Rodney se mit en colère. Il le plaqua contre le mur.
- Que lui avez vous dit ? Soudain, Rodney eut une intuition. Qu'est-ce que vous lui avez fait ?
Il hurlait maintenant.
TBC.
