Note : Merci pour les reviews. Ca vous intrigue ? Je ne sais pas si je révèle le pourquoi du comment à la fin de ce chapitre. Je me tâte encore. Mais à mon avis, il faudra attendre demain. Mais promis, demain je dévoile tout.
Disclaimer : Stargate Atlantis n'est pas à moi. J'écris des fics juste pour le plaisir d'imaginer l'amitié (ou plus si affinités) entre les personnages.
Chapitre 3
La querelle qui avait suivi ne dura pas longtemps. Rodney accusa John d'hypnotiser les membres du personnel pour qu'ils lui tournent tous le dos, et John avait ri de plus belle, augmentant la colère du scientifique.
- Vous ne comprenez pas McKay. Nous avons tous besoin de souffler un peu. La dernière attaque des Wraiths m'a laissé des traces. J'ai l'air d'être fort en apparence, mais à l'intérieur, elle m'a dévastée. Mais contrairement à d'autres, je prends sur moi et je ne me comporte pas comme un gamin.
- Vous voulez que je vous laisse tranquille ? C'est ça ?
- Tout à fait. Pendant deux semaines au moins. C'est mieux pour nos relations de travail.
- D'accord. Mais ne montez pas les autres contre moi.
En s'éloignant, il entendit Sheppard soupirer bruyamment. C'était vraiment fini cette fois, leur pseudo amitié.
Et cinq jours passèrent, Rodney restant la plus part du temps dans son laboratoire, ne sortant que pour aller dormir et manger. Par moment, il apercevait le Colonel mais l'évitait au maximum.
- Elisabeth.
- Entrez Rodney, je vous attendais. Je voudrais envoyer un message au SGC par la porte des étoiles. Le Daedalus doit bientôt décoller de la Terre et j'ai besoin de quelques fournitures supplémentaires. J'ai mis les données sur ce disque. C'est assez urgent. Vous pouvez faire ça ?
- Oui, ça devrait me prendre vingt minutes maximum.
- Très bien. Sinon, comment allez vous ?
- Ca vous intéresse ?
- Bien sûr. Je ne vous vois plus beaucoup ses derniers temps.
- Je ne veux pas déranger. On m'a reproché de me plaindre trop souvent.
- Ne faites pas attention à ce que le Colonel Sheppard vous dit en ce moment.
- Il n'y a pas que lui. Vous m'avez envoyé ballader l'autre jour, Carson aussi. Rodney soupira. Vous avez des problèmes avec moi ?
- Commencez la liste Elisabeth, j'enchaînerai quand vous serez aphone, déclara John en rigolant.
Il se tenait dans l'embrasure de la porte. Rodney aurait trouvé ça drôle en d'autres circonstances, mais pas aujourd'hui. Cette remarque lui faisait mal, car elle reflétait les vraies pensées de John. Le regard d'Elisabeth allait de John à Rodney, elle ne savait pas quoi répondre. Rodney se leva et sortit du bureau sans un mot, sans un regard sur son ennemi.
- Je plaisantais Rodney. Bon sang, vous êtes susceptible, cria John.
Il allait le suivre quand Elisabeth lui donna l'ordre de rester dans son bureau. Une discussion était obligatoire.
oOo
Rodney avait envoyé le message, le Daedalus était arrivé depuis quelques jours et allait repartir deux jours plus tard. Un vaisseau Goa'uld avait été détecté du côté de Pluton, et le Prométhée avait besoin de renforts.
Rodney fut appelé pour vérifier le générateur à Naquada du vaisseau. Le retour sur Terre devait être rapide et sans arrêt pour réparation. Depuis l'incident dans le bureau du Docteur Weir, Rodney évitait tout le monde. Il ne restait plus que Zelenka qui lui parlait. Sûrement que John avait tenté de convaincre le tchèque de l'exclure, mais c'était sans compter sur la solidarité entre scientifique.
Soudain, il entendit Zelenka dans son oreillette.
- Rodney, c'est Radek. Venez vite au laboratoire, il y a un grop prob...
Puis plus rien. La communication avait été interrompue.
- Zelenka, répondez moi. Qu'est-ce qui ce passe ?
Rodney courait maintenant vers son laboratoire. Il ne lui restait plus qu'un seul ami, et si par malheur il lui arrivait quelque chose ...
Il appuya sur le bouton d'ouverture de la porte et entra dans le laboratoire. Il resta figé sur place en voyant ... Oh mon Dieu, non ! pensa t'il.
TBCNe me frappez pas. Solution demain soir dans le prochain chapitre si j'ai au moins 5 reviews bien sûr (non je rigole). Rodney va encore plus souffrir mais il ne sera pas le seul ...
