Note : Attention. Ce chapitre est le dernier. Mais ne vous inquiétez pas, c'est une trilogie. Donc la suite sera sous un autre titre. Et mince, encore une histoire de 5 chapitres. Demain, j'achète un ticket de jeu à gratter avec un chiffre 5. Je vous dirais si j'ai gagné.


Alhenorr :
Quand j'ai vu la review de Lou, j'ai fait chauffer le clavier pour écrire mon chapitre 4. Mais j'aime bien aussi quand les gens trouvent.

Vive les Unas : Babache ? Je ne connaissais pas ce surnom. Ca vient d'où ? c'est mimi. Moi je le surnomme Choupinou. Encore une slasheuse ! LOL. Bienvenue au club (je préfère quand même l'amitié).

Lou01 : Contente que la statue te plaise. J'ai eu du mal à trouver un cadeau pour notre scientifique préféré. Il fallait trouver quelque chose pour que John parte sans Rod sur une planète.

Idril : J'étais contente que vous mordiez à l'hameçon. T'inquiète John va souffrir, mais le pire reste à venir.

Kaisa12 : Oui Rod comprend les agissements de John, mais ...

Tiphaine : Il fallait que John soit assez méchant pour vous perturber. Il va payer t'inquiète.


Disclaimer :
Stargate Atlantis n'est pas à moi. J'écris des fics juste pour le plaisir d'imaginer l'amitié (ou plus si affinités) entre les personnages.

Chapitre 5

- Vous revenez dans combien de temps ?

Silence.

- Répondez moi. Vous revenez dans combien de temps. John était prêt à exploser.

Rodney leva les yeux vers son ami.

- On m'a proposé un poste sur Terre. C'est un aller sans retour.

Les invités sursautèrent quand le verre de John se brisa par terre.

oOo

Il avait absolument besoin d'air. John quitta précipitamment la réception et se rendit sur l'un des balcons d'Atlantis. C'est un aller sans retour. Cette phrase se répetait sans cesse dans sa tête. Maintenant, il regrettait amèrement d'avoir organisé cette soirée d'anniversaire.

Une heure plus tard, il se trouvait toujours sur le balcon assis contre un mur, il observait les étoiles. Il avait eu le temps de repenser aux deux dernières semaines, et surtout aux paroles qu'il avait dit à Rodney. Immonde. C'était le terme exact que Rodney avait employé. C'est vrai, il avait été immonde. Mais c'était pour l'éloigner temporairement, pas définitivement. A moins que tout ça ne soit une simple affaire de vengeance, pensa John. Je l'ai fait souffrir et c'est une mauvaise blague qu'il me fait. Oui, sinon Elisabeth aurait été la première au courant. John se detendit et sourit. Mais il perdit vite son sourire car quelque chose clochait. Le Colonel Caldwell. Ta théorie ne tient pas debout, John. C'est impossible qu'il soit complice d'une blague, à moins que Rodney ait été informé de la soirée. Mais quand il est rentré dans le laboratoire, sa surprise était réelle. John, se tapa la tête contre le mur. Stupide. Tu es stupide Sheppard.

- Vous allez vous faire mal Colonel.

- Rodney ?

- Ce n'est pas facile de vous trouver. Vous savez combien il y a de balcons ?

- Comment saviez vous que j'étais sur un balcon ?

- C'est toujours là que vous vous réfugiez quand vous avez un problème. Je peux m'asseoir ?

- Je ne sais pas.

- Je m'assois quand même alors.

John sourit, Rodney faisait toujours ce qu'il voulait.

- Et votre soirée d'anniversaire ?

- Elle est finie. Les invités sont partis après mon discours. Je les ai informé de mon prochain départ et ça a jeté un froid dans la soirée.

- Elisabeth était au courant ?

- Non. Je devais lui donner ma lettre de démission ce soir.

- Donc, elle peut encore refuser.

- J'ai l'accord du Général O'neill.

- Comment est il au courant ?

- Quand nous avons envoyé un message au SGC l'autre jour, j'en ai profité pour envoyer ma lettre de démission. Le Colonel Caldwell m'a remis en main propre l'accord du Général.

- Donc vous aviez déjà prévu votre départ.

- J'hésitais, mais ce que vous m'avez dit l'autre jour dans le bureau d'Elisabeth m'a convaincu d'accepter l'emploi que l'on me proposait.

- Mais je blaguais.

- Je ne le savais pas à l'époque. Ce qui est fait, est fait.

- Vous pouvez toujours refuser le poste.

- Il est trop tard. Je vais travailler pour le gouvernement. C'est un ami de l'université qui a travaillé sur la conception du Daedalus qui m'a recontacté.

- C'est quoi le projet ?

- Je ne sais pas si je peux vous en parler. Rodney prit une grosse voix. Je serais obligé de vous tuer après ! Plus sérieusement, j'ai toujours rêvé d'être à la tête d'un projet comme celui çi. C'est pour la création d'un E2PZ. Plus besoin d'en chercher un dans toute la galaxie si nous pouvons le fabriquer nous même.

- Wow. C'est réalisable ?

- Pourquoi pas. Il y a quelques années nous n'aurions jamais pu créer le Prométhée et le Daedalus. Avec la découverte du Naquada, les avancées technologiques sont considérables. Imaginez ce que l'on pourra faire avec un E2PZ. Un jour, je reviendrais sur Atlantis par la porte des étoiles grâce à un E2PZ. Ce sera plus rapide que de prendre le Daedalus, et nous pourrons protéger la cité plus efficacement.

- Si je suis encore là à votre retour, murmura John.

- Quoi ? Merci de la confiance que vous m'accordez, râla Rodney.

- J'ai pensé tout haut ?

- Oui. Je ne vais pas mettre dix ans à créer un ...

- Je veux dire, je serais peut être mort, tué par un Wraith, ou à la suite à d'un accident de Jumper. Si vous n'aviez pas été là lorsque Jumper 1 s'est coincé dans la porte ...

Rodney fronça les sourcils.

- Ne me faites pas ça. Vous voulez que je me sente coupable.

Sheppard baissa les yeux.

- Ce n'était pas mon attention. De toute façon, à chaque fois que nous passons la porte des étoiles, nous courons un danger. Je préfère que vous partiez vivant que les pieds devant.

Rodney réfléchit un instant.

- Je n'ai jamais vraiment été en danger durant nos missions.

- Vous plaisantez ? Et le virus ? Et Kolya ? Et le Wraith que nous avons combattu quand Gall est ...

John ne finissa pas sa phrase, conscient de son erreur. Il savait que Rodney culpabilisait pour la mort du jeune scientifique. Mais pas que pour lui, pour Grodin également.

- Je ... je crois que je vais y aller. J'ai encore quelques bagages à préparer.

Rodney se leva et tendit une main au Colonel pour l'aider à se relever. Mais celui-ci refusa.

- Non, je vais rester encore quelques minutes içi.

Les deux hommes s'observèrent quelques secondes. Si un simple « bonsoir » devenait aussi douloureux, comment allaient se passer les adieux.

John rompit le silence.

- Vous allez me manquer Rodney.

Rodney détourna les yeux et se dirigea vers la porte sans un mot.

John put quand même entendre, de la voix étranglée de son ami, un « Vous aussi John » avant que la porte ne se referme.

oOo

John ferma les yeux. Dans deux jours il allait perdre un membre de son équipe, un ami. Il regarda sa montre (1) et soupira.

- Ce n'est même plus après-demain qu'il part. C'est demain.

Il était maintenant 2 heures du matin et le Daedalus partait le lendemain à 16h00.

Départ dans 38 heures.

Fin d'Exclusion.

A suivre dans le second volet de la trilogie (Titre : « Le départ » ou « L'adieu » je ne sais pas encore). Désolée du retard pour la mise en place du chapitre 5 mais j'ai ramené du travail à la maison. Merci encore pour les reviews.

(1) Pour ceux qui se posent des questions, sa montre est équipée d'un petit bouton qui, quand on le pousse, enclenche une petite lumière qui allume le cadran. Il peut donc lire l'heure la nuit. ;oD