Je sais qu'il y a pas mal d'auteurs qui font un long discours avant leurs fics… Mais j'ai vraiment rien à dire, alors enjoy !

Et laissez-moi un petit commentaire ! 9a prend pas beaucoup de temps, mais ça fait toujours chaud au cœur ! Mirci d'avance !

Auteur :

Aude : bon, ben…c'est moi ! Quoi « Oh non ! » ? Vous pensez trop fort, dans le fond ! lol

Disclaimer :

Mary est un perso de mon invention. Mais pour le reste… bah… je vais pas vous apprendre que c'est J.K Rowling qui nous régale de ses histoires.

Cette histoire, je la poste en pensant à Mari(nette-salopett)e lol et bien sûr, à ma Loulou préférée.

Chapitre I :

Arriver en cours d'année, ce n'est pas facile. Ça l'est encore moins, lorsque les autres élèves se connaissent depuis plus de six ans : il faut s'intégrer, faire ses preuves, se lier d'amitié… Heureusement, à Poudlard, les gens sont accueillants, comme j'ai pu le constater.

Je suis arrivée à l'école par Portoloin, un soir de septembre, une semaine après la rentrée environ. C'est un jeune homme, renvoyé de Poudlard l'année dernière, qui m'avait accueilli. Jeune, mais déjà grand ; Non, non les filles ! Cessez de baver ! Quand je dis grand, cela veut dire deux bons mètres !...

Terrifiée au début, j'ai finalement compris que ce garçon si singulier, se révélait être un formidable guide. C'est en effet par lui que j'appris l'essentiel sur Poudlard : les quatre maisons, leurs histoires, la Cérémonie, le Choipeaux, le nom du directeur : Dippet… mais enfin, et surtout, surtout les affrontements réguliers entre Serpentards et Gryffondor…

C'est pourquoi, quand je fus dirigée vers les « rouge et or », personne n'eut besoin de me préciser quels ennemis je venais de me faire. Je m'avançai vers la table des lions qui rugissaient de bonheur à l'idée de m'accueillir parmi eux.

Des centaines de paires d'yeux avides me suivaient. Les uns avec admiration, les autres avec méfiance ou même avec jalousie. Il est vrai que j'avais été aidée par la nature : belle, grande, châtains à mèches blondes et aux yeux chocolat, longues jambes, taille svelte… Pas besoin de leurre pour attirer l'attention de la gente masculine… J'avais tout pour moi… Heureusement, j'avais aussi beaucoup de caractère, ce qui, généralement, faisait fuir les gêneurs.

Je m'assis à la seule place libre, toujours sans bruit. Puis, comme pour rompre un silence devenu trop gênant, le directeur se leva et se mit à faire un discours de bienvenue à mon égard. À la fin, il claqua dans ses mains, et la nourriture apparut en masse. Mon étonnement ne passa pas inaperçu à ma table, et mes voisins me sourirent avec l'indulgence réservée aux nouveaux.

Les conversations reprirent, les regards dévièrent, et je me remis à respirer normalement. Je mangeai à mon aise, tout en parlant avec les autres élèves. Mais au bout d'un moment, je me rendis compte avec gêne, qu'un élève -sacrément mignon d'ailleurs- ne m'avait pas quitté des yeux durant tout le repas. Je demandai discrètement à ma voisine, avec laquelle je m'entendais pas mal :

« Dis-moi Lise, quels sont les garçons les plus mignons dans l'école ?

-Oh ! Pour ça, tu n'as pas meilleur spécialiste ! Alors… Tout d'abord, il y a Amos Diggory, à Poustsouffle, mais il sort déjà avec une fille. Ensuite, il y a bien sûr le beau, le ténébreux, le mystérieux Préfet-en-Chef Tom Elvis Jedusor et… oh ! Il regarde vers nous ! Il te dévore du regard du moi !... T'as une touche ! Veinarde, va ! Toutes les filles rêvent de se le taper celui-là ! Mais fais attention à toi : on raconte qu'il fricote pas mal avec la magie noire !Il pourrait tout aussi bien être un génie qu'une belle ordure ! L'année dernière, il a fait renvoyé Rubeus Hagrid : un fou qui a lâché un monstre sur une fille de Moldus… Elle y a laissé sa peau !

-Quoi ? Elle en est morte ? C'est pas le renvoi ! C'est Azkaban qu'il mérite !

-Attends ! Tu ne connais pas la meilleure ! Albus Dumbledore l'a autorisé à rester dans l'enceinte du château : il est garde-chasse, maintenant.

-Albus Dumbledore ? Mais c'est qui ce dingue ?

-C'est moi, coupa une voix enjouée.

-Oh, pardon, Monsieur. »

Je me retournais brusquement. L'homme, âgé d'une quarantaine, avait déjà une longue barbe brillante. Une aura de puissance se dégageait de lui, et je sentis que cet homme était la sagesse même. Quelques rides marquaient déjà son visage, et un sourire pétillant illuminait le tout. Il me regarda dans les yeux tout en continuant de sourire.

« Professeur, Mademoiselle.

-Oh ! Et euh, professeur de quoi ?

-De Métamorphose. Mais là n'est pas la question. Le directeur Monsieur Dippet aimerait vous voir… ainsi que les Préfets en Chefs, ajouta t-il à l'attention de Lise.

Tous trois nous dirigeâmes vers une porte latérale. Le brouhaha de la Grande Salle cessa dès que la lourde porte se referma. La petite salle était éclairée de quelques bougies, mais cela suffisait amplement pour distinguer deux silhouettes : Tom Jedusor et un professeur que je ne connaissais pas, étaient déjà là.

Quand le jeune homme me fixa de ses grands yeux verts, je ressentis un frisson… Quelque chose d'inexprimable.

Je tournai rapidement la tête, et fixa Dumbledore, qui avait commencé à parler :

« Très bien ! Miss, dit-il en s'adressant à moi. Nous allons être obligés de rajouter une chambre au château. Malheureusement, pour cela, il nous faut une autorisation spéciale du Ministère de la Magie. Et, comme tout le monde le sait, l'administration et la rapidité ne sont pas vraiment complémentaires ! J'ai été informé qu'il nous faudrait attendre jusqu'au 31 octobre. En attendant, les Préfets en Chefs voudront-ils bien vous accueillir dans leurs propres appartements. » demanda t-il à Lise et à son homologue serpentard.

Lise approuva énergiquement de la tête. Tom, quant à lui, me dévisagea de nouveau, et dit d'une voix assurée :

« C'est d'accord. »

C'est ainsi que j'atterris dans les appartements luxueux des deux Préfets.

L'appartement comprenait en fait deux grandes chambres, une Salle commune spacieuse et richement décorée, et d'une immense salle de Bains.

Je rompis le silence, qui régnait depuis déjà quelques minutes:

« Ou vais-je dormir ?

-Tu n'as qu'à venir dans ma chambre ! Euh… tu sais faire apparaître un matelas, toi ?

-Dormata, murmura Tom.

Après une lumière bleutée, j'aperçus un sac de couchage moelleux qui s'étendait à mes pieds.

« Ça te fera au moins la nuit, me dit-il.

Il s'avança ensuite vers la cheminée et s'installa sur un des deux sofas de tout son long.

Je lançai :

« Je vais m'installer, Lise.

-D'accord ! Vas-y ! Je te rejoins !

Je poussai la porte de la chambre. Quel confort ! Un mélange de gothique, avec une cheminée au fond, une grande bibliothèque et un grand lit à baldaquin en bois verni. Mais en même temps, tout cela n'était pas dépassé… Il y avait une sorte de présent… et même d'avenir, dans toutes ces vieilleries. Comme ci leurs heures n'étaient pas arrivées, et qu'elles avaient encore beaucoup à nous offrir… Seul un écusson rouge accroché au-dessus de la porte trahissait la personne qui logerait provisoirement ici.

Je déballai ma valise, que quelqu'un –je supposais que cela ne soit l'œuvre des elfes de maisons- avait monté jusqu'ici.

Soudain, j'entendis un cri terrifié, et aussitôt déboula une Lise paniquée. Du mascara coulait sur ses joues. Je grimaçais… La beauté naturelle ne lui suffisait donc pas ! Mais ses hurlements me rappelèrent à la réalité.

« Va lui parler, toi. Moi, je n'en peux plus. C'est un monstre. Un monstre qui ne nous attirera que des ennuis ! »

Intriguée, je demandai plus de détails. Soudain, Lise se calma et me dit, mal à l'aise.

« Je ne voulais pas le mettre en colère ! Je voulais juste savoir si tu lui plaisais ! »

Je virai rapidement au rouge pivoine. Elle avait fait ça ! La s…… ! Non, rien. Je retournai dans la salle commune, après avoir installé presque de force, Lise sur son lit.

Le spectacle qui se présenta à moi me plongea dans une stupeur : Tom avait fait apparaître une dizaine de serpents, qui le servaient avec zèle. Il leur donnait des ordres, et les reptiles se précipitaient à la tâche ! Ils se seraient presque battus pour le servir !

Quelques-uns montaient la valise du jeune homme, en se servant de leurs corps comme rondins de bois ! Et ils glissaient, emportant le bagage avec eux.

« Eh bah ! Comment tu fais pour les dresser comme ça ? »

Il ne me regarda même pas, et lança aux animaux d'une vois sifflante :

« Chassez-la. Je ne veux voir personne. »

Immédiatement, dix têtes de vipères haineusement fixèrent, en crachant dangereusement. Paralysée par la peur, je hurlai bêtement :

« Laissez-moi tranquille ! »

Tom se retourna lentement, me fixa, et murmura au bout de quelques secondes « Vipera Ivanesca » en sortilège de groupe.

« Tu sais parler Fourchelang, toi aussi ? Décidément, je vais finir par croire que ce don n'est plus aussi rare qu'avant ! me dit-il d'une voix tranquille.

-Quoi ?

-Tu viens de parler aux serpents, insista-il.

-Oui, répondis-je en haussant les épaules. Mais je ne suis pas sûre que qu'ils m'aient vraiment comprise.

-Ils t'ont comprise, me coupa t-il durement. Tu as parlé Fourchelang, pas anglais. »

À vrai dire, je m'en fichai royalement. Tout ce qui comptait, c'était que j'étais toujours vivante, et que ces maudites bestioles n'avaient pas exécuté les ordres de… Mais attendez ! J'avais dû être vraiment choquée pour ne pas réagir plus tôt !

« Au fait, Je venais juste pour te parler ! Pourquoi tu leur as dit de me chasser ?

-Je ne voulais voir personne, me dit-il d'un ton neutre.

-Et c'est tout ? Tu ne voulais voir personne…

Tom s'éloigna de moi, et ne répondis pas.

« En plus, tu as fait peur à Lise avec tes idioties…

-Tiens ! L'agence matrimoniale a un nom ?

Je rougis de nouveau, mais repris :

« C'est tout ce que tu trouves à dire ? Tu viens de terroriser ta colocataire, et de me virer comme un domestique, et c'est tout ce que ça te fait…

Il me fit face, et, plongeant son regard pénétrant dans le mien :

« Oui. Maintenant, si ça ne te dérange pas, je vais me coucher. Demain, j'ai du travail. »

J'avais un rire nerveux :

« Et quel genre de travail ? Demain, c'est samedi. Tu vas apprivoiser un python, peut-être ? »

Brusquement, je me sentis soulevée, et projetée contre un mur. Je levai la tête : Tom avait sortis sa baguette.

« Mais t'es malade, ou quoi ?

-Eh bien, me dit-il sarcastiquement. Moi qui croyais que les Griffondors étaient courageux… Tu me déçois !

-Jedusor ! (je remarquai qu'il grimaça à son nom, mais ne m'attardais pas là- dessus davantage) Tu apprendras que ce sont les Serpentards, qui sont orgueilleux. Pas les Griffondors. Alors tes remarques, tu te les gardes pour toi, merci. Et ne refais plus jamais ça ! »

Il sourit, d'un sourire sans joie, s'approcha de moi, si près qu'un moment, je crus qu'il allait m'embrasser, et chuchota sensuellement :

« Il ne faut jamais dire jamais ! »

Puis il se releva, s'éloigna de quelques pas et finalement, me regarda de nouveau pour me lancer :

« Au fait, tout à l'heure, tu m'as demandé comment je faisais pour dresser les serpents comme ça. Je vais te faire une faveur en te répondant : ils m'obéissent par peur. Comme tout le monde. »

Il s'apprêtait à quitter la pièce, quand je l'interpellais :

« Tom ! Je peux t'appeler Tom ? Merci, ajoutais-je sans attendre la réponse. Tom, dis-moi, tu te comportes souvent comme ça avec les filles ?

-À vrai dire, non. Juste avec ma future épouse, répondit-il avec un air légèrement amusé.

Non, mais vraiment… Quel culot ! Et pourtant, un frisson m'avait parcouru l'échine quand il avait prononcé le mot « épouse ».

« Et aussi avec les mystérieuses inconnues qui ne dévoilent pas leur véritable nom au grand Dumbledore, lui-même. Bonne nuit ! » termina t-il avec un sourire aux lèvres, avant de se retirer dans l'obscurité.

Mon sourire était vite retombé. Puis, sans rien ajouter, je retournai rapidement d'où j'étais venue.

Je remontai dans la chambre aux couleurs rouge et or. J'étais perdue dans mes pensées. C'est pourquoi je ne remarquai presque pas Lise, encore en état de choc. Elle entreprit de me faire passer un interrogatoire approfondi, auquel je répondis évasivement. Je me couchai directement, prétextant la fatigue.

Mais au fond de moi, j'étais bien trop anxieuse pour pouvoir ne serai ce que somnoler, alors dormir !

Comment… Comment avait-il pu deviner que je n'étais pas réellement qui je prétendais être ? Seul Dippet était au courant, et j'avais une confiance sans borne à son égard… Alors que penser ? Si Tom avait pu deviner aussi vite, peut-être quelqu'un d'autre pourrait le faire… Je devais aller parler au directeur le plus vite possible. Dés le lendemain.

Voilà… Alors ?

Je continues ? Ou je me trouve une autre fic ?

Merci pour vos REVIEWS !lol

Bisous