Tout d'abord, un grand merci à tous !

Vous avez été 5 à me reviewer, et c'est vraiment très gentil de votre part !

Alors, vous avez tous mérité votre chapitre II !

PETIT MESSAGE A MA LOULOU : Si tu veux un troisième chapitre ma chérie, va falloir mettre la main au clavier, et me laisser un commentaire ! Allez tout le monde, together ! Loulou ! loulou ! loulou ! (Na ! Si t'es toute rouge, c'est bien fait ! lol je sais, je suis méchante ! lol mais bon, les reviews, ça ne coûte que quelques secondes, et ça fait tellement plaisir !)

Merci ! lol

Bonne lecture !

Gimini

Bon, comme ma Badsoso préférée me l'as demandé, je lui «dédie » ce chapitre ! (ça fait tout drôle de dédicacer qqchose à qqun ! )

Chapitre 2 : Règles de vie, et question de survie :

Je me réveillais en sursaut… comme chaque matin. Un cauchemar.

Je commençais à être habituée. Depuis maintenant quelques mois, c'était toujours le même. J'essuyai rapidement une larme qui m'avait échappé : je ne devais pas être aussi émotive. C'était une faiblesse que l'on pouvait très bien utilisé contre moi. Ma seule arme fiable était l'indifférence. Affecter de ne pas se sentir concerné.

D'après la lumière du jour, il devait être six heures et demie. Habituellement, j'aurais réussi à me rendormir. Cette fois-ci, c'était impossible : la dernière phrase de Tom me trottait encore dans la tête… Comment avait-il pu savoir ? Ou bien qui lui avait dit ? Il y avait forcément une explication logique.

Au bout d'une dizaine de minutes à potasser tout ça, ne tenant plus en place, je me levai, en faisant le moins de bruit possible. À travers la pénombre, couchée sur le grand lit à baldaquin, j'aperçus Lise. Couchée sur le dos, on pouvait voir sa poitrine, qui montait et redescendait au rythme de sa respiration. Elle avait l'air calme et détendu. En tout cas, au moins, elle ne me criait plus dans les oreilles ! Je me surpris à penser qu'elle était presque plus avenante comme ça qu'éveillée. Comment j'avais réussi à m'en débarrasser la veille? Rien de plus simple. Lise est le genre de ventouses, qui vous lâche dès que vous l'ignorer. Elle avait dû parler encore environ dix minutes toute seule, je crois. Peut-être plus…

Je sortis de la chambre, et eus la surprise de trouver notre cher Préfet en chef, affairé à préparer une potion. La tâche devait être dure, ou bien il était passionné, car il ne me vit ni m'entendit. Ne voulant pas précipiter les choses, le provoquer, ou même attirer l'attention sur moi après notre petite « discussion » d'hier soir, je décidais de passer discrètement derrière lui, et d'aller directement prendre une bonne douche froide avant de rencontrer le directeur, histoire de me remettre les idées au clair.

Mais arrivée dans la salle de bains, j'oubliai rapidement mes bonnes résolutions, et me fixais plutôt sur le choix des parfums, et sur la température de l'eau. Le choix !... Ce n'était vraiment pas ce qui manquait : des dizaines de robinets s'alignaient les uns derrière les autres, et sur chacun était inscrit en gothique une couleur, une ambiance, un parfum et même, sur le plus petit d'entre tous, je crus déchiffrer « Eau de mer, directement importée des Caraïbes ».

Après m'être décidée, au bout de quelques minutes, je pris finalement « Tropique », et m'installais confortablement dans l'eau chaude, qui avait pris une teinte bleue turquoise.

Une heure passât, et je réalisais avec surprise, que j'étais encore plongée dans l'eau chaude réparatrice. Je sortis précipitamment et m'enroulais dans une serviette blanche, uniquement décorée du blason de Poudlard. Pour la première fois, je vis un emblème rassemblant les quatre maisons. Peut-être tous les espoirs n'étaient pas perdus. Qui sait… Ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ? Je sortis donc de la salle de bain, rassurée par ce qui semblait être un bon présage.

Lorsque je sortis de la salle de bains, la salle Commune était déserte : pas la moindre trace de mon arrogant colocataire. Tant mieux. Je n'avais pas vraiment envie de me retrouver de nouveau projetée au sol, avec pour seule pensée, le fait qu'il en savait sûrement plus long sur moi, que moi sur lui. Idée que je détestais : en général, c'était toujours moi qui en savais plus long que les autres.

Je poussai le portrait du centaure qui gardait l'entrée de nos appartements, et me dirigeais au hasard des couloirs, me remettant surtout à la chance pour me retrouver dans ce dédale.

Les couloirs, si sombres à cette heure-ci, donnaient une impression de froideur, que je reconnaissais un peu. Mon oncle, chez qui j'avais vécu quelque temps avant de venir ici, était un homme froid et peu hospitalier. Il vivait seul, dans un grand manoir en rase campagne, parlait peu, et ne m'avait autorisé à habité chez lui, que parce que le même sang coulait dans nos veines, et qu'il savait que je ne resterais pas longtemps. L'ambiance y avait été morbide. Surtout pour moi, qui avait été habituée à avoir toujours de l'amour autour de moi! Allons bon… Voilà que mes yeux s'humidifiaient… Bon. Première chose, arrêter de penser à ça… Ensuite, trouver d'urgence quelqu'un pour m'aider à trouver le directeur avant ce soir !

Soudain, comme pour réaliser mon souhait, une silhouette noire se dessina au loin, me tirant de mes sombres de mes pensées. Je courus vers elle, et me retrouvais nez à nez avec le vieil homme de la veille : Albus Dumbledore.

Pendant un instant, son visage, si calme et impassible d'ordinaire, trahit une certaine surprise. Visiblement, peu de ses élèves se levaient à cette heure, surtout un dimanche matin ! Mais son air sage reprit bien vite le dessus, et il me salua posément.

« Bonjour, Miss. Vous êtes matinale !

-Bonjour, Professeur, répondis-je, légèrement essoufflée. En fait, je cherche le bureau du Directeur. Je souhaiterais lui parler.

-Le Directeur ? Il n'est pas encore levé ! Mais si vous voulez, je peux vous indiquer le chemin, pour une prochaine fois… »

La déception m'envahit : c'était de Dippet dont j'avais besoin… La proposition de Dumbledore me trotta un instant dans la tête. J'hésitais un peu, mais acceptais finalement d'un signe de tête. Après tout, je n'avais rien d'autre à faire, et n'avais aucune envie de retourner dans ma salle Commune. Un sourire réconfortant échappa à l'homme, et il m'indiqua un petit couloir, coincé entre deux portes, que je n'aurais pas remarqué, s'il ne me l'avait indiqué.

Le Professeur tâcha d'entamer la discussion.

« J'ai remarqué que vous et Miss Barjow vous entendiez à merveille !

-Qui ?

-Miss Lise Barjow.

-Ah ! Oui… En effet ! Rien ne vous échappe, on dirait, ajoutais-je rêveusement, non contente d'éviter une discussion sans fin, pendant laquelle j'aurais déballé mes états d'âmes sur ma pauvre colocataire.

À vrai dire, je n'avais aucune envie de discuter, et en venais même à regretter le calme paisible de la salle commune. Non pas que le professeur m'ennuyât, non… Mais j'avais d'autres choses en tête, et avoir une conversation normale me semblait tout à fait hors de propos. Le vieil homme sembla s'en apercevoir, et me lança distraitement :

« Au fait, comment vous entendez vous avec le Préfet en Chef, Tom Elvis Jedusor ?

Le ton désintéressé qu'il pris en disant cette simple question me mit la puce à l'oreille, et je sentis que toute la discussion n'avait qu'un seul et unique but, cette phrase. Il s'agissait alors de répondre avec simplicité, dévoilant le moins possible de la soirée d'hier, tout en restant passive. Impossible ? j'adore l'impossible. Et c'est ce que j'entrepris de faire, d'un ton calme et posé, tel un enfant qui récite ses leçons à ses parents avant d'aller s'endormir, sûr de lui.

Je dus d'ailleurs très bien réussir ce tour de passe-passe, car le professeur de Métamorphose sembla déçu. Mais il n'en laissa rien paraître, et ralentit le pas avant de s'arrêter devant une superbe statue de phénix qui ouvrait ses ailes dans un majestueux mouvement, comme pour nous accueillir.

« C'est ici, dit-il simplement.

-Merci infiniment. »

Il sourit de nouveau, et s'éloigna rapidement, dans un bruissement de sa longue cape bleu nuit. Le seul ennui, c'est que je n'avais pas très bien retenu le chemin à prendre. Je mis donc plusieurs heures à retourner dans la Salle Commune. C'est donc en maugréant contre tout et n'importe quoi, que je poussai le portrait et pénétrais dans la pièce spacieuse.

Tom bouquinait, nonchalamment installé dans le canapé. Il ne leva même pas la tête à mon arrivée, ce qui eut le don de m'énerver encore plus que je ne l'étais déjà. Je me plantais debout devant lui. Aucune réaction. À croire qu'il ne m'avait pas vue. Je lui arrachais son livre des mains et lus le titre :

«Guide des Plantes Vénéneuses, par Helga Naves… Passionnant ! ajoutais-je avec ironie.

-En effet, mais je me demande pourquoi ils ne t'ont pas mis dedans… ajouta t-il avec une voix monocorde, sans même me regarder dans les yeux.

-Et tu te trouves drôle ? » répondis-je méchamment.

Il se contenta de hausser les épaules. Je lui balançai de nouveau son livre au visage. Il l'attrapa en vol, et le referma consciencieusement. Puis, il se leva, et me dépasser pour se diriger vers la porte de la salle de bain, en murmurant :

« Au fait, la prochaine fois, tu éviteras de chanter sous la douche ! Tu prends deux fois plus de temps que la normale !»

Exaspérée par sa nonchalance, je saisis l'occasion, et le relançais :

« Ça veut dire quoi, ça ! »

Cette fois, il plongea ses yeux froids teintés d'une lueur mauvaise. Un léger malaise me saisit. Je regrettais soudain amèrement d'avoir posée la question.

« Il se trouve, commença-il doucereusement, que j'ai eu besoin de quelque chose dans la salle de bain, pendant que tu y étais. Maintenant il faut que je le re-pose. » ajouta t-il en accentuant ses mots.

Mon cœur s'arrêta subitement de battre.

« Tu… tu as osé entrer…

-Ben… Oui, répondit-il d'un ton léger. D'ailleurs, si je me souviens bien, tu chantais… Ah oui, c'est vrai ! Tu chantais ces paroles Sweet dreams are made of these, who am I to disagree, traveled the world and the Seven Seas, everybody looking for something. C'était très beau, d'ailleurs…» me dit-il avec un petit sourire en coin.

Je restai bouche bée, incapable de faire un mouvement. Je n'arrivais toujours pas à accepter ce qu'il venait de me lancer au visage.

Fier du trouble qu'il avait jeté, il s'apprêta à me dépasser, comme si rien ne s'était passé, et posait déjà la main sur la poignée en argent, quand je le repoussai violemment vers le canapé. Étonné plus qu'autre chose, il s'assit sans poser de questions, et me regarda. Je soufflai un bon coup, puis :

« Ok. Je crois que c'est l'heure d'imposer quelques règles de vie, dis-je.

Puis, j'ajoutais à mon intention :

« Plutôt des règles de survie dans mon cas ! »

Cet espèce de serpent visqueux se mit à tousser tellement fort, qu'il faillit s'étouffer… « Ça n'aurait pas été un mal », pensais-je intérieurement. Il reprit difficilement son souffle, et murmura :

« Ben voyons… Tu te prends pour qui ? »

D'un air suffisant, je répliquai que je me prenais pour quelqu'un qui s'apprêtait à passer quelques mois ici, et que par conséquent, j'avais aussi mon mot à dire dans l'organisation de la vie quotidienne. Voyant qu'il perdrait son temps à essayer de me convaincre de m'arrêter, il posa son bras sur le rebord du canapé, et me lança un regard qui signifiait en quelque sorte « «Vas-y : plus vite tu commenceras, plus vite ce sera fini ! ».

« Très bien. Pour commencer, un sujet sensible : les douches ! Toi, tu l'auras le matin de huit à neuf heures. Nous, -par nous, j'entends Lise et moi- ce sera le soir de dix-huit à vingt et une heures. Le reste du temps, il est in-ter-dit de se doucher. Pas d'exhibitionnisme ! »

Il me regarda d'un air blasé :

« Tu ne crois pas que tu en fais trop, là ? »

Catégorique, je lui rétorquai un « non » sonore.

« Autre chose, pas de petites copines ici. Les câlins et autres, ce sera ailleurs !

Il haussa les épaules, et perdit son regard au loin.

« Ce n'est pas mon genre. Va dire ça à ta copine !

Je levai les yeux au ciel, et poursuivis.

« Et enfin, les affaires personnelles… »

Il m'interrompit :

«Ce sera rapide : j'en n'ai pas…

-Tu en as forcément, le coupais-je. Ne serait-ce que tes uniformes, ou tes affaires de cours… »

Il ne répondit pas, perdu dans des pensées qui, d'après l'expression de son visage, ne devaient pas être très joyeuses… Malgré tout, je continuais sur ma lancée. Par curiosité peut-être… Ou alors par vengeance. Après tout, lui, il ne s'était pas gêné.

« Ni même des souvenirs de ta famille ?

-J'en n'ai pas… dit-il, impassible.

-Pas un seul ?

-Non. » répondit-il sans tristesse.

Sa voix était désespérément neutre, et je me demandai si j'allai réussir à voler une once d'émotion à ce cœur de pierre. Je poursuivais donc.

« Et tes amis…

-Je n'en ai pas non plus. »

Cette fois, il releva la tête et rajouta d'un ton catégorique :

« Mais les amis, ça ne sert à rien ! »

À ces mots, et à mon incompréhension totale, mon cœur se mit à saigner. Je croisai son regard froid, et dit doucement.

« Et moi ? »

Surpris, il me fixa intensément, et ses yeux me passèrent en revue de la tête aux pieds.

« Quoi, grognais-je, ayant soudain l'impression d'être idiote. J'ai dit une bêtise ?

-Non, mais…

-Mais quoi ?

-Tu me considères comme un ami ?

-Oui. Pourquoi, c'est si étonnant que ça ?

-On s'est à peine parlé !

-Le peu de temps que j'ai passé avec toi me suffit pour t'apprécier.

-Je suis différent. Tu ne m'aimeras pas, dit-il froidement. Et je ne t'en voudrais pas, dit-il plus bas.

Sans me laisser démonter, je répliquais

« Eh bien, j'ai toute l'année pour te connaître ! Tu sais, tu as beau être bizarre, tu as un côté charmeur que j'aime beaucoup ! Et entre nous, c'est toi qui vas devoir me supporter toute l'année ! Je peux avoir un caractère de cochon parfois. »

Un murmure quasi-inaudible coupa le silence qui s'était installé dans la pièce.

« Seulement parfois ? »

Un coussin vola dans la pièce. Mais Tom fut plus prompt, et l'évita aisément.

Puis, après un léger sourire, je me levai, et sortis. Tout en me dirigeant vers ce que j'espérais être la Grande Salle, je me félicitais intérieurement d'avoir réussi à clouer le bec de ce stupide, mais si adorable serpent.

…………………………………………………….

NON, ce n'est pas la chanson de Pink (je tiens à le préciser !) : La chanteuse a seulement repris ce titre. Et c'est l'original, que notre héroïne chante…

Et enfin, -roulements de tambour-, les RAR !

J'ai vu qu'il était désormais interdit de répondre aux reviews… eh bah tant pis… Moi, j'aime bien qu'on me réponde ; alors je ne vois pas pourquoi moi je ne le ferai pas !

#Gin'Lupin : Ma première revieweuse ! Mirci beaucoup pour tes encouragements… Tu dis que ça change de d'habitude, c'est le plus beau compliment qu'on pouvait me faire… Je fais justement tout mon possible pour ne pas me caser ! Merci, et j'espère sincèrement que la suite te plaira… bsx !

#Ana : Merci beaucoup pour tes compliments. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça vous donne envie de continuer d'écrire ! J'espère que ce nouveau chapitre te plaira aussi… Dis-moi ce que tu en penses ! (non, non ! Faut pas croire ! Je n'essaye pas du tout de te pousser à envoyer une autre review !lol) bsx !

#Badsoso : Ma p'tite chérie ! T'as vu, je te l'ai dédicacé, le nouveau chapitre ! Ça vaut bien une autre petite review, non ? lol ! Dis oui, dis oui, dis oui ! Non, plutôt, ne dis rien et jette-toi sur ton clavier ! Gros bisous ma petite soeurette que j'adore ! (Ça se voit pas tous les jours, dis-tu ? Mais si mais si… De toute façon, si tu m'envoyais une review chaque jour… ça serait différent ! lol) jtm, ma puce !

bsx

#Gotika : Au moins, l'avantage avec toi, c'est qu'on voit si tu aimes ou pas ! Là, par exemple, tu m'as pas dit que j'avais écrit une bêtise sur mon profil… C'est tout toi, ça ! lol ! Merci ! J'ai pu corriger, me diras-tu ! lol

Nan, je déconne ! Merci beaucoup pour ta review, j'étais très très très très très très contente !

Mais ne te repose pas sur tes lauriers, j'ai posté le deuxième chapitre, ça veut dire une deuxième review ! lol ! Non, non, je t'entends Marinette, tu penses trop fort : ce n'est pas une review par fic ! lol ! Allez, tu peux bien faire ça pour ton cricket préféré, non ? Tu as déjà balancé ton badge… Continues sur ta lancée !

Bsx

#Riri : T'es à l'hosto ? Ma pauvre ! Chus trop désolée pour toi ! Tu me diras quand tu iras mieux, hein ? En tout cas, merci beaucoup pour ta review! C'est très gentil de ta part ! Vraiment, j'étais très HAPPY ! Humoristique ? Ça me fait trop plaisir, sincèrement. Pour mon style, ça te va ? Je précise à tooouuus les lecteurs assidus qui liront jusque-là : NOUS ALLONS CO-ECRIRE UNE FIC ! Donc, venez nombreux, et laissez des commentaires ! Pour en revenir à cette fic, viens lire le chapitre suivant, et tu connais la suite : des reviewsssss ! lol

bsx 

Bon bah voili ! Si vous avez des remarques à rajouter, des choses qui vous choquent ou autre, n'hésitez pas !

Bonne lecture ! Et n'oubliez pas le joli tout mignon petit bouton en bas à gauche ! Merci !

Bisous

The cricket, pour ne pas vous servir !

lol