Dernier bug en date de Ffnet: le site refuse mon titre Un Malfoy N'aime Pas, trop long peut être, je ne sais pas
Donc pour l'instant je ne peux mettre que les initiales : UMNP
Titre : Un Malfoy n'aime pas
Auteur : dark.setsuna
Base : Harry Potter (jusqu'au tome 4 car je n'ai pas lu le 5 même si je sais ce qui s'y passe)
Genre : Slash, lemons, amours contrariés et désillusions
Pairing : DracoxHarry
Avertissement Cette fic fait allusion à une relation de nature homosexuelle donc si ce genre de rapports vous déplait, passez votre chemin, cela vaut mieux …
Rating : R pour plusieurs scènes plus ou moins graphiques par la suite
Disclaimer Les personnages de cette fiction ne m'appartiennent pas (à mon grand désespoir) mais sont la propriété de JKR (inutile de retourner le couteau dans la plaie) Seule cette fiction est à moi.
Remerciements : J'ai décidé de publier ce chapitre aujourd'hui principalement parce que j'étais impatiente que vous lisiez XD mais également parce que demain (après l'épreuve de littérature) j'aimerais avancé un peu dans la rédaction des chapitres suivants alors voici le chapitre 23. Un GRAND merci encore et toujours pour vos reviews. Je n'ai pas le temps d'écrire des RAR digne de ce nom (révisions de dernières minutes obliges) je suis désolée. En tout cas, je voudrais vraiment remercier Amandaaa, Lily.B, Alinemcb54, Onarluca, Lolaboop, La Shinigamie, Vert Emeraude, Warriormeuh, Suzaku no miko, Black Mirror, Amy Keira (review coupée non ?), Sahada (il a compris), Skyblack4, Serpentis-Draco, Loryah (trente chapitres minimum, sûrement plus), Slydawn, MissBeatle, Goldhedwige, Farahon, Eilis, Miss Felton/Malfoy, Lovely A, Tanuki Lady, Vif d'or (je cherche), Etincelle Nocturne, Arwen94, Didinette207, Shima-chan, Marion-Moune, Morryghan, Buckwits, Clôtho, Leviathoune, Daiya et Miss Kourai Shinigami Malfoy (réponse dans ce chapitre)
Encore pardon pour la courtesse XD de ces remerciements, mais là c'est pas la bonne la période :(
Chapitre 22 : Se brûler les ailes à trop planer
Observant avec attention son professeur de Métamorphose, la jeune fille profita de l'inattention de Minerva McGonagall pour déplier le morceau de parchemin que Draco venait de glisser sous son livre. Pansy l'ouvrit discrètement et lut la question de son meilleur ami, qui tenait en une ligne :
#Est-ce que l'amour peut faire mal ?#
Surprise, l'adolescent tourna la tête vers son voisin tandis que celui-ci continuait de suivre le cours, dans une attitude tout à fait stoïque. Fronçant les sourcils, la jeune fille se pencha légèrement au dessus du morceau de parchemin et répondit à sa demande spontanément. Pansy s'arrangea alors pour glisser le mot sous la main de son ami, sans quitter des yeux leur professeur de Métamorphose en pleine démonstration. Le jeune homme déplia le mot sous le pupitre avant de baisser les yeux furtivement pour connaître la réponse de l'adolescente.
#Souvent, oui #
Se mordant l'intérieur de la joue, Draco se saisit discrètement de sa plume pour écrire quelques mots. Il referma ensuite le papier et le fit parvenir à sa meilleure amie sous le pupitre. Impatiente de connaître les raisons de son interrogation, Pansy ouvrit le morceau de parchemin d'une main, tout en écrivant le sortilège dicté par McGonagall, de l'autre. Elle s'empressa de lire la réponse du blond, une fois sa tâche accomplie.
#Je crois que je suis amoureux alors#
L'adolescente échappa une exclamation de surprise à cette nouvelle, attirant l'attention de l'ensemble de la classe sur elle.
« Mademoiselle Parkinson, quelque chose ne va pas ? » L'interrogea alors Minerva, étonnée
« Non non tout va bien, excusez moi » Répondit aussitôt la jeune fille, les joues empourprées
L'adolescente pouvait sentir le regard lourd de réprimande de Draco posé sur elle, lorsqu'elle rencontra celui du balafré à l'extrémité de la salle.
Celui-ci semblait la fixer avec insistance, entre suspicion et inquisition.
Qu'est-ce qu'il s'imagine encore celui-là ?
Baissant les yeux vers son parchemin, la jeune fille relut à deux fois la réponse de son ami, déconcertée. Elle ne put s'empêcher de répondre et cacha le papier sous le parchemin du préfet.
Se massant les tempes lentement, Draco déplia la réponse de son amie et ne prit même pas la peine de lire sa question, sachant pertinemment ce qu'elle lui demandait.
#Pourrais-je avoir l'infime honneur de connaître son nom ?#
Il griffonna quelques lignes avant de ranger ses affaires rapidement.
C'était l'heure de la pause déjeuner et il fallait qu'il passe chercher un livre dans sa chambre avant d'aller manger.
Pansy rassembla ses affaires à son tour et déplia le morceau de papier, une fois à l'extérieur.
#Pour que tu le cries dans toute la pièce ? Sans façon. Non, en fait, je ne suis pas prêt, je crois. Laisse moi encore un peu de temps pour … assimiler la chose. Je ne te dirais son prénom qu'une fois que je serais certain de mes sentiments pour lui. J'aimerais en attendant que l'on n'en parle plus, si tu le veux bien. Je vais chercher un bouquin dans ma chambre, on se rejoint dans dix minutes pour manger. Dray#
Pansy rangea le morceau de papier précieusement dans une poche de son sac, un sourire aux lèvres.
À peine sorti du cours de Métamorphose, Draco sentit brusquement une main se refermer autour de son poignet avant d'être entraîné dans un coin à l'abri des regards indiscrets. Le serpentard se vit alors brusquement plaqué contre un mur en pierre, rencontrant un regard émeraude de toute évidence furieux.
Un sourire insolent se dessina rapidement au creux de ses lèvres tandis qu'il détaillait la silhouette élancée, établie face à lui.
« Pourquoi Pansy a-t-elle crié en plein cours ? »
« La curiosité est un vilain défaut, mon cœur » Répondit Draco avec arrogance, sortant un paquet de cigarette de la poche de son pantalon
« Ne joue pas à ça avec moi » Le menaça Harry sans le quitter des yeux un seul instant
« Je ne lui ai pas parlé de nous si c'est ce que tu veux savoir. Ta réputation de vierge effarouché est sauve »
Agacé, Harry chassa d'un geste de la main le paquet de cigarette du jeune homme et le laissa tomber au sol. Il s'avança alors à quelques centimètres à peine du préfet et lui susurra de manière provocante, à l'oreille, bien résolu à effacer ce sourire hautain de son visage faussement angélique.
« Il n'y a pas de 'nous', Malefoy. Et puis, si je me souviens bien, ma réputation de 'vierge effarouché' n'était pas pour te déplaire au début, elle t'a même longuement tenu en haleine … »
Amusé par la remarque à double sens du brun, le jeune homme se redressa légèrement, plongeant son regard défiant dans celui de son amant. Il ne tarda pas alors à attirer le gryffondor contre lui, une main résolument posée sur sa hanche. Draco rétorqua aussitôt, dévorant du regard ce corps qui le faisait frémir :
« Si je me souviens bien, ce n'est pas moi qui gémissait des « Draco Draco Oh oui Draco ». Mima le blond de manière caricaturale. Je suis peut être narcissique mais pas à ce point » Acheva le jeune homme, baladant son souffle dans le cou du brun.
« J'espère que tu as les enregistrements car tu n'ais pas prêt de les réentendre » Déclara Harry en le repoussant brusquement
« Je commence à les connaître tes dernières fois. Je me demande même si tu ne me menaces pas uniquement pour provoquer la prochaine fois » Se moqua le serpentard, rapprochant son amant, à nouveau, pour l'embrasser dans le cou. « Comme maintenant »
Esquissant un sourire énigmatique, Harry s'empara brusquement des poignets du blond alors que celui-ci s'affairait à lui faire un suçon. Il commença à murmurer doucement à l'oreille de son amant, repensant aux blessures du sixième année la veille et à la nuit blanche qu'il avait passé à réfléchir à leur sujet :
« Je crois que tu n'as pas bien compris alors je vais te réexpliquer »
Draco releva la tête à ses mots, amusé par l'assurance du brun et la provocation contenue dans sa voix. Il n'avait vraiment plus aucun doute, il était vraiment dingue de lui, allant de son arrogance innée à son assurance naturelle.
« Je ne suis pas un vulgaire sixième année auquel tu fous la frousse quand bon te semble, je ne suis pas un petit septième année sachant à peine manier les sorts rudimentaires »
Draco sentit progressivement une chaleur envahir ses poignets alors qu'il ne pouvait détacher son regard de ses prunelles ardentes.
« Je ne suis pas une poupée gonflable avec laquelle tu assouvis tes pires vices et autres fantasmes lubriques. Je ne tolère pas que celui avec qui je couche, puisse tabasser un innocent simplement pour soulager son ego de mâle tourmenté ! J'ai voulu croire que tu étais mieux que ça, de toute évidence, tu es encore pire que je ne le pensais. »
Draco se sentit perdre pied, sous tant de colère de la part du brun, lui ressemblant si peu. Comme si tous les murs s'étaient donner le mot pour s'effondrer autour de lui.
« Tu n'es qu'une ordure, sans cœur et sans états d'âme. Tu me répugnes et je me sens sale quand tes mains me touchent. J'ai cru être amoureux de toi mais je ne peux décemment pas aimer un monstre. Ne m'approche plus, n'approche plus Colin ni aucun de mes amis, ou alors je te ferais comprendre une bonne fois pour toute que tu n'es rien de plus … qu'un beau parleur» Achevant là sa tirade, le jeune homme s'écarta de l'attrapeur sans que celui-ci n'essaye de le retenir.
Il récupéra alors ses affaires au sol avant de partir en direction de la Grande Salle, impassible.
Draco resta appuyé contre le mur de pierre durant au moins un quart d'heure, le regard perdu dans le vide.
Il se sentait mal, très mal.
S'il avait su que l'amour pouvait faire aussi mal, jamais il n'aurait brisé le cœur d'autant de personne.
Il se sentait vide, inutile.
Il se sentait incompris, triste.
Il se sentait amoureux, désespéré.
Jamais encore il n'avait ressenti une telle douleur, comme si on lui avait lancé les trois sortilèges Impardonnables l'un après l'autre.
Un Impero, le rendant esclave de son attirance pour le brun, esclave de ses sentiments pour lui et le conduisant même à lever la main sur un vulgaire sixième année par simple jalousie.
Un Doloris à mesure que les propos à doubles tranchants du survivant résonnaient dans sa tête, son corps s'engourdissait, son sang se glaçait et ses articulations se faisaient blessantes.
Pour finir par un Avada Kedavra, en quelque sorte, car maintenant qu'il l'aimait, il ne pouvait se résoudre à ce que ce ne soit pas réciproque.
« J'ai cru être amoureux de toi mais je ne peux décemment pas aimer un monstre »
Cela le conduirait très certainement à une mort, à petit feu.
Dire qu'il avait aimé et qu'il n'avait même pas été capable de s'en rendre compte, aveuglé par sa colère et sa méfiance. Il n'avait fait que profiter de son corps, ne s'interrogeant pas un instant sur les raisons qui l'avaient toujours poussé à accepter, bien assez accablé par ses propres tourments.
Harry avait raison, il n'était qu'un profiteur égoïste.
Seulement, le profiteur était tombé amoureux et il venait de se brûler les ailes à trop planer et à se croire invincible.
Le jeune homme se pencha de manière nonchalante pour récupérer ses affaires au sol. Il se dirigea d'un pas traînant vers la Grande Salle où Pansy devait très certainement l'attendre. Il en oublia même le livre qu'il devait récupérer dans sa chambre, ses préoccupations étant désormais ailleurs.
Le serpentard pénétra dans la salle, le visage baissé. S'il avait su comment pleurer, sans doute l'aurait-il fait à cet instant, au son des éclats de rire d'un blond usurpateur et d'un brun bourreau de son cœur. Seulement, lorsque l'on est un Malfoy, cela ne fait pas partie de votre apprentissage, on passe directement au chapitre « Comment faire pleurer autrui pour qu'il cède plus rapidement à vos intentions ».
Laissant échapper un soupir, ses pas s'orientèrent instinctivement vers la table affectée à ceux de sa maison, enjambant le banc pour s'asseoir à la place libre à côté de son amie. La jeune fille détourna aussitôt son regard de son petit ami pour le poser sur son meilleur ami, prête à le sermonner pour son retard. Elle s'abstint néanmoins de toute réprimande lorsqu'elle remarqua la mine déconfite de l'attrapeur, étrangement pâle.
« Draco, est-ce que tout va bien ? » Le questionna-t-elle aussitôt avec inquiétude
« Oui » Répond machinalement le préfet en dévisageant le contenu de son assiette tout en faisant tourner sa fourchette à l'intérieur
« Ça à un rapport avec … ? »
« J'ai dit qu'on n'en parlait plus » Rétorqua d'une voix glacée le préfet, ce qui déstabilisa un instant la jeune fille.
« Comme tu voudras. Tu sais que je suis là en tout cas … Et puis, tu n'as qu'un mot à me dire et je te promet que ce type ne sera plus qu'un lointain souvenir »
« Je suis assez grand pour régler mes problème tout seul » Répliqua le blond, clorant ici la discussion.
La manche de sa robe dévoila soudain le poignet gauche du jeune homme, révélant une brûlure à l'endroit des empreintes d'une main. Inquiète, Pansy s'empara aussitôt de l'autre poignet de son meilleur ami, malgré ses réclamations, pour constater la présence d'une marque similaire.
« Mais enfin, qu'est ce que tu fais ! »
« Et ça, tu peux me donner une explication ? »
Suivant le regard de la serpentarde, Draco baissa les yeux sur ses deux poignets, impassible. La douleur extérieure n'était rien comparée à celle qu'il ressentait à l'intérieure. Les blessures indélébiles d'un cœur écorché à vif supplantent celles d'une empreinte charnelle incommode. Il l'aimait d'un amour vrai et il était bien là son problème.
« Je ne connais qu'une personne capable de laisser de telles empreintes sans la moindre baguette … Voldemort »
Et il n'existait qu'une personne sur cette Terre qui avait su rivaliser avec la puissance magique du célèbre Mage Noir …
Harry Potter, le soleil de mes nuits sans étoiles
(À suivre)
Et j'ai vaincu ! On pourra dire qu'il m'aura donné du fil à retordre ce chapitre.
La toute dernière phrase est un spécial clin d'œil à Daiya, elle comprendra sûrement pourquoi.
Une atmosphère qui se dégrade au fil des lignes et une légère descente aux Enfers pour Dray
Je suis impatiente de connaître votre avis à son sujet
Review ?
