Fureur de Sang
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4 mai 1999, Lieu inconnu,
Heure inconnue
Scully se réveilla lentement. Elle avait un bandeau sur les yeux et semblait assise sur un lit, mais elle ne savait pas où elle était.
Mulder ?
Elle voulu enlever le bandeau mais elle avait les poignets attachés.
Mulder ? A quoi tu joues ! Enlève-moi ça immédiatement !
Silence.
Mulder ?
Elle sentit une main se poser sur son cou et caresser lentement sa joue gauche. Scully pas du tout rassurée :
Mulder, qu'est-ce que tu fais ?
Elle sentit un doigt se poser sur ses lèvres, lui demandant de se taire.
Bon sang, qu'est-ce qu'il fait ? pensa-t-elle
Jordan s'approcha de Scully.
Cette femme est décidément très belle… pensa-t-il
Il posa ses lèvres sur celles de Scully et la jeune femme ne protesta pas, quoiqu'un peu surprise. Quand Jordan s'écarta d'elle, elle ne put s'empêcher de demander :
Mulder, pourquoi m'as-tu attachée ? (s'enquit-elle)
Afin que Scully ne reconnaisse pas sa voix, Jordan murmura :
Tu vas comprendre, Dana…
Une seconde, réfléchit Dana ! Depuis quand te ligote-t-il et te caresse-t-il sans te demander la permission (bien sûr je ne suis pas contre, mais il aurait quand même pu me demander mon avis !) et depuis quand m'appelle-t-il Dana ?
Cela fit TILT dans l'esprit de Scully : ce n'était pas Mulder.
J'aurais tant voulu qu'il m'embrasse ainsi !
Mais Scully se ressaisit et lança un 'Qui êtes-vous !' assez menaçant bien qu'elle soit totalement impuissante.
Peu importe qui je suis (cette fois, il ne murmura pas), je vais te donner ce que ton partenaire n'a pas osé te faire…
'L'homme' s'approcha à nouveau de Scully, mais cette fois, il du forcer la jeune femme à l'embrasser.
Lâcher-moi ! Non, non !
…
Même jour, salle d'examen d'échantillons,
San Francisco, 2H54 pm
Mulder était désespéré au début mais le seul moyen pour retrouver Scully était de faire quelque chose ! Il s'était alors rendu à la morgue et avait fait examiné le cadavre de Joanne Goy pour la deuxième fois. Scully ne l'avait pas remarqué, mais le meurtrier c'était apparemment amuser avant de tuer sa victime : il y avait des traces de spermes dans le corps de la victimes. Mulder les fît analyser et après un quart d'heure de test, on lui confirma que c'était bien Jordan Booker le meurtrier.
Mulder réagit au quart de tour : peut-être allait-il violer Scully !
Mulder sortit à toute vitesse de l'hôpital, non sans remercier le médecin qui l'avait aidé puis se rendit chez la famille Booker.
Lieu inconnu, Heure inconnue
Après une durée indéterminée, Scully se réveilla. Elle portait toujours le bandeau mais il était à présent souillé de ses larmes. Ce fou l'avait violée…
Ces poignets lui faisaient un mal de chien à force d'avoir tiré dessus pour se débattre.
Elle entendit une porte s'ouvrir. Vu le grincement, ce devait être une porte en bois, mais ce renseignement ne lui servait à rien !
Elle sentit 'l'homme' s'approcher d'elle.
Est-ce que tu as faim ma jolie ?
Allez vous faire foutre ! Sale psychopathe !
CLAC ! Elle se vit recevoir une claque.
Je répète ma question : as-tu faim ?
Grâce à vous, j'ai perdu l'appétit ! Je ne mangerai rien de ce que vous me donnerez !
Tu ne veux quand même pas mourir de faim ?
Je mangerai quand je serai rhabillée et que vous m'aurez détachée et enlevé ce satané bandeau !
Soit… Mais si tu essayes de t'enfuir et que je te rattrape, tu seras rattachée et battue ! C'est clair ?
Oui. (répondit-elle sur un ton insolent)
Résidense des Booker, San Francisco,
3H27 pm
Mulder fut inviter à s'asseoir dans le salon des Booker.
J'ai quelque chose à vous annoncez. (déclara sur un ton grave Mulder) Il semblerait, en fait, il est tout à fait sûr que votre fils ait commis deux meurtres.
C'est impossible ! (s'exclama Me Booker)
Notre fils est un rebelle mais il ne ferait jamais ça ! (s'écria M. Booker)
Pourtant, non avons retrouvé son sperme dans le corps d'une des victimes et ce matin, votre fils à enlevé ma collègue.
Oh mon dieu ! (hurla presque Me Booker au bord de l'évanouissement)
La dernière fois, vous m'avez dit que votre fils avait fait une fugue. Est-ce qu'il avait déjà fait ça avant ?
Me Booker était vraiment trop traumatisée pour répondre alors, M. Booker répondit en essayant d'adopter le ton le plus neutre possible, ce qu'il parvint difficilement à faire :
Oui…
Où l'aviez vous retrouvé ?
Il était revenu de son plein gré. (avoua M. Booker)
A-t-il dit où il était allé ou l'a-t-il laissé entendre ? (demanda Mulder qui espérait fortement un 'oui' car c'était sa dernière chance)
Eh bien… (M. Booker fit une pose et parut réfléchir) En fait… Oui… (les yeux de Mulder se mirent à briller d'excitation) Quand on lui a demandé où il avait logé, puisqu'il était absent depuis trois jours, il a dit : « Qu'est-ce que ça peut te faire ! Même si j'avais dormit dans un hôtel en fraudant, tu n'as pas à le savoir ! Je suis revenu un point c'est tout ! »
Me Booker se ressaisit à ce moment :
Oui et ses vêtements avaient des taches d'aliments très raffinés ! Du genres, je ne suis pas sûre mais, ça aurait pu être pour la plus part des taches du caviar !
Oui. (conclut Mulder) Et quel adolescent pourrait ce payer un hôtel où l'on sert du caviar !
Mulder remercia les Booker pour leur aide précieuse et sortit de leur maison en courant à toute vitesse à sa voiture.
Lieu Inconnu, Heure Inconnue
Après s'être habillée, enlevé le bandeau et détachée, Scully se massait à présent vigoureusement ses poignets qui avaient 'mortellement' souffert.
Qu'allez-vous faire de moi Jordan ?
Vous connaissez mon nom ?
Jordan Booker, oui…
Putain de merde ! Les cons, i' vont trouver où nous sommes !
S'il vous plaît, calmez-vous…
La ferme ! Comment veux-tu que je me calme ! Mon plan va foirer !
Jordan… Pourquoi faîtes vous ça ?
Parce que toutes les connasses comme vous mérites d'être punie…
Mais punie pour quoi ?
CLAC ! Deuxième gifle. Jordan leva un doigt menaçant devant le visage de Scully.
Arrête de poser des questions ou je te rattache !
D'accord…
Scully n'osait plu bouger, sa joue lui faisait terriblement mal et elle ne voulait pas qu'il s'énerve au point de la battre.
Mange !
Scully sursauta au ton féroce de la voix de Jordan. Elle s'exécuta.
Il faut que je sorte d'ici… pensa-t-elle
Elle remarqua son Smith&Wesson poser négligemment sur une table non loin du lit.
Maintenant qu'elle n'avait plus le bandeau sur les yeux et que Jordan ne se préoccupait pas d'elle puisqu'elle mangeait, elle détailla la pièce : elle devait être dans un hôtel assez chique vu le raffinement des meubles. Le lit était très confortable et la chambre munie d'un minibar, d'une télévision et même d'un ordinateur. La porte qu'elle avait entendue s'ouvrir et se refermer à l'arrivée de Jordan était bien en bois.
Jordan s'intéressa à elle car elle avait presque fini sont plateau et elle arrêta de scruter la pièce. Ce plateau était raffiné et ce n'était sûrement pas lui qui l'avait préparer ; ce point la rassura.
Il manquerait plus qu'il m'empoisonne ! pensa-t-elle C'est quand même bizarre que personne ne nous ait entendu tout à l'heure… Si nous sommes bien dans un hôtel…
Voiture de location des agents Mulder & Scully,
En direction du Milagro hôtel, San Francisco, 4H37 pm
Après des recherches par téléphone, on avait signalé à Mulder qu'au Milagro hôtel, un jeune homme s'était présenté et avait loué une chambre. Il avait expressément demandé qu'on ne le dérange sous aucun prétexte. Il était ressortit et n'était plus jamais entré, du moins, par la porte principale car on avait entendu beaucoup de bruit étrange dans sa chambre donc les cris d'une femme.
Mulder s'avait déjà le numéro de la chambre et fonçait en direction de l'hôtel.
Pourvu qu'elle n'ait rien… Pourvu qu'elle n'ait rien ! (murmurait-il)
Milagro Hotel, San Francisco, 4H42 pm
Mulder se gara 'a fond la caisse' devant l'hôtel où il entra à la volée. Montrant son badge au réceptionniste, il demanda quel était l'étage de la chambre 118. Le réceptionniste lui répondit tout de suite que c'était à l'étage numéro deux et Mulder courut à toute vitesse vers les escaliers (les ascenseurs ça prend trop de temps) en lançant un bref 'merci' au réceptionniste, un peu déconcerté.
Chambre 118, Milagro Hotel,
San Francisco, 4H47 pm
Malheureusement pour Scully, après plusieurs tentatives pour s'échapper, aucune n'avait réussi. Jordan l'avait rattachée et battue à plusieurs reprise. Elle avait la lèvre inférieure en sang, deux peut-être trois côtes cassées et saignait du nez.
Jordan avait fait une pose de trente seconde et s'apprêta à la frapper à nouveau quand la porte de la chambre voilà en éclat sous l'impacte d'un coup de pieds de Mulder. Celui-ci pointait sur arme sur Jordan et celui-ci pointa la sienne sur Scully. Le réflexe de Mulder fût imminent, il l'abattit de sang froid. Le jeune s'écroula par terre à deux mètre de Scully pendant que Mulder s'approchait de celle-ci. Il lui demanda, affolé :
Scully, ça va ?
Ca pourrait aller mieux. Je crois que j'ai des côtes cassées…
Ca va aller, je t'emmène à l'hôpital…
Scully se sachant enfin sauvée dans les bras de l'homme qu'elle aimait et épuisée par les évènements s'évanoui.
…
Hopital Principal de San Francisco,
12 heures plus tard
Scully émergea lentement du sommeil. Elle était allongée dans une chambre d'hôpital ; elle tourna la tête sur le côté et vit Mulder, assit sur une chaise à côté du lit, la regardant intensément.
Alors, bien dormi ? (demanda-t-il)
En vérité, j'ai fait un horrible cauchemar. Ca peut paraître bizarre mais il y avait un jeune type qui m'avait enlevée et attachée dans une chambre d'hôtel et il…
Soudain les yeux de Scully s'exorbitèrent, le souvenir lui revient, la ramenant à la réalité et lui rappelant que tout était bien réel. Elle tourna son visage de l'autre côté pour que Mulder ne voit pas les larmes couler en abondance sur son visage au souvenir de cet 'homme' qui…
Scully ?
Scully n'eut même pas le courage de répondre. Elle se contenta de respirer profondément en baissant la tête puis se tourna vers Mulder. Il y avait tant de souffrance dans le regard de Scully que Mulder en fût plus que troublé. Ce regard si pénétrant lui transperça le cœur. Il voulait savoir. Il devait savoir. Que lui avait-il fait ?
Scully… Qu'est-ce qu'il t'a fait ?
Scully baissa a nouveau le regard mais ne releva plus la tête. Mulder se leva alors de son siège et vient s'asseoir sur le bord du lit. Il regarda Scully quelques secondes, puis lui releva le menton. Il plongea son regard dans le sien.
Scully, je veux t'aider… Laisse-moi t'aider… (supplia-t-il)
Il…
Scully ne parvint qu'à prononcer 'il', le reste de sa phrase se coinça dans sa gorge lui donnant la nausée.
Il m'a battue.
Mulder regarda encore une fois Scully dans les yeux et il sut que ce n'était pas tout.
Quand tu seras prête, tu me le diras…
Il se leva mais ne put faire qu'un seul pas, car Scully le tenait fermement et avec insistance par la manche ; ses yeux le suppliaient.
Mulder… Ne part pas… Ne part pas, j'ai besoin de toi…
Mulder revient auprès de Scully et se rassit sur le bord du lit.
Ce que cet homme m'a fait me transperce le cœur… Il m'a fait du mal, aussi bien physiquement que mentalement…
Mulder ne dit rien, lui laissa le temps de parler, de s'exprimer. Elle prit une profonde inspiration et, le regard dans le vide lui répondit :
Au début, j'ai cru que j'étais toujours à l'hôtel, car il m'avait bandé les yeux. Ensuite, je t'ai appelé mais tu ne répondais pas. Il m'a embrassée puis…
Un sanglot s'éleva des méandres de son cœur.
Ca va, j'ai compris Scully…
Il posa sa main sur la sienne avec amour ; essayant de la réconforter. Scully se résolu à continuer.
Ensuite, il m'a détachée pour manger et j'ai essayé de m'échapper plusieurs fois. Il m'a rattachée et battue. Quand tu es arrivé, il allait encore me frapper et il a pointé mon arme sur moi. La suite, tu la connais… J'ai combien de côte cassée ?
Trois, c'est douloureux ; je me suis aussi déjà cassé des côtes.
En effet, ce n'est pas très agréable !
Elle esquissa un sourire, malgré la situation peux appropriée. Il essayait tant bien que mal de lui remonter le moral, de lui faire croire qu'il y avait pire. Pourtant, qu'y avait-il de pire que ça ?
Scully parla avec Mulder, ce confiant à lui ; ce qui était plutôt rare. Elle se sentit quelque peu soulagée en sentant la compassion de Mulder. Il était tellement attentionné… « Je l'aime tellement… »
Pardon ? (questionna Mulder)
Euh… rien d'important. (fit-elle gênée)
Scully, après tout ce que tu viens de me dire, après notre conversation… Tu sais que tu peux tout le dire.
Non, je…
Elle parut hésiter.
Je ne veux pas que ça brise le lien de confiance qui existe entre nous Mulder… Je…
Elle ne savait pas quoi dire. Elle aimait son partenaire de toujours et ne voulais pas briser leur amitié. Et si cela n'était pas réciproque ?
Mulder… J'aimerais me reposer…
D'accord, appelle-moi dès que tu as besoin de moi. Il s'approcha de sa partenaire et lui déposa un tendre baiser sur ça joue qui envoya une décharge dans tout le corps de Scully qui ne s'attendait pas du tout à ça.
Mulder sortit dans le couloir et se dirigea vers la sortie de l'hôpital. La confession que Scully lui avait faite l'avait troublé. Mais pourquoi s'était-elle subitement refermée sur elle-même ?
La semaine de Mulder fut chargée. Pour oublier se trouble qui persistait en lui, Mulder travailla sur des enquêtes 'banales' de terrain.
Sur l'une d'elle, on lui tira dans la jambe, alors qu'il n'était pas du tout concentré et perdu dans ses pensées.
Il ne put aller voir Scully car il ne pouvait conduire et devait rester chez lui le temps que la plaie se referme.
13 mai 1999, appartement de Fox Mulder,
Arlington, Virginie, 2h14 pm
N'ayant plus mal à sa jambe, Mulder décida d'aller voir Scully à l'hôpital. Il enfila un jean et un t-shirt blanc, attrapa sa veste en cuir et ouvrit la porte de son appartement. Il tomba nez à nez avec Scully qui avait son poing replier et lever, près à frapper à la porte. Elle laissa retomber son bras le long de son corps si délicat et si fin que Mulder appréciait beaucoup. Mulder prit le temps de la détaillé : un pantalon noir, un chandail vert olive avec un col en V, une veste de daim brune foncée, les cheveux légèrement décoiffés et quelques cernes de fatigue sur le visage. Mulder se ressaisit et la fit entrer en s'écartant ; il referma la porte derrière elle et, la débarrassant de son manteau lui demanda :
Tu es déjà sortie de l'hôpital ?
Depuis hier. Je commençais à m'inquiéter ! (Mulder revint vers elle) Que s'est-il passé ? Je n'ai plus eu de nouvelles de toi depuis mon réveil après mon agression.
Oh, c'est rien. Je me suis fait tirer dessus…
Mulder ! Tu trouves que ce n'est rien ! J'ai cru que tu étais mort ! Personne ne t'avait vu au travail depuis plusieurs jours et personne ne pouvait me dire où tu étais ! J'étais morte d'inquiétude ! Ne refait plus jamais ça Mulder !
Oui maman. (fit-il avec un sourire de petit garçon qui a fait une grosse bêtise)
Scully sourit. Il savait bien comment la faire rire.
Sérieusement Mulder… J'ai eu peur de ne pas pouvoir te parler…
Me parler de quoi ?
J'ai eu le temps de réfléchir cette semaine et… Je pense que c'était inévitable… On a vécu tant de chose ensemble et je pense que cette confiance nous rend en quelque sorte immortel… Après mon enlèvement, si tu n'avais pas été là, je crois que je serais dans l'autre monde… Mulder… J'ai besoin de toi… Sans toi, je crois que je mourrais…
De part sa propre émotion, les larmes commencèrent à couler sur le visage de Scully.
Et j'ai compris que ce lien que nous avons ne pourrais pas disparaître… Que nous saurions gérer ça… Que… Que…
Mulder détestait la voir pleurer. Scully semblait terriblement troublée. Il s'approcha d'elle et posa ses mains sur son visage et essuya tendrement ses larmes.
Scully, ne pleure plus s'il te plaît…
Scully verrouilla sur regard dans celui de Mulder. Le regard de Mulder reflétait malgré lui ce qu'il ressentait, tandis que Scully brillait d'un amour inavoué.
Ne dis plus rien Scully… Je le lis dans tes yeux… Dana…
Et moi dans les tiens… Fox…
Mulder caressa lentement la joue de Scully de son pouce et s'approcha d'elle. Lentement, très lentement, trop lentement… Scully était prête ; elle savait que c'était le moment, que maintenant, plus rien ne serait pareil. Les lèvres de Mulder s'assemblèrent avec celles de Scully. Tous ne voulaient s'arrêter là, tous deux voulaient aller plus loin… Comme par télépathie, lorsque la langue de Mulder s'immisça à la commissure des lèvres de Scully, celle-ci lui accorda le droit de passage immédiatement.
Quand leurs deux bouches se séparèrent, Scully s'approcha encore de Mulder jusqu'à se coller à son torse. Elle releva la tête et encore une fois, leur bouche s'assemblèrent. Ils étaient heureux, enfin heureux…
Rien n'aurait pu les interrompre sauf… la sonnerie du téléphone… Le fixe de Mulder continua de sonner. Il se détacha de Scully à regret et s'approcha du téléphone et décrocha.
Mulder.
Agent Mulder (la voix de Skinner se fit entendre), Je n'ai pas encore reçu votre rapport. Je le veux sur mon bureau dans une heure et demie.
Mais, Scully vient de sortir de l'hôpital et…
Ca ne peut pas attendre agent Mulder !
Mulder se tourna vers Scully qui l'interrogeait du regard. Puis, Mulder soupira et répondit :
Ca va, on arrive…
Il raccrocha sans même attendre la réponse de son supérieur. Il s'approcha alors de Scully et répondit avant qu'elle ne pose sa question :
C'était Skinner. Il veut notre rapport sur son bureau dans une heure et demie.
Il ne lui laissa même pas le temps de parler et l'embrassa.
Mulder ?
Oui, je sais, on y va.
Il s'approcha du portemanteau et prit la veste de Scully après avoir enfilé sa veste en cuir et lui mit sur le dos. Il ouvrit la porte, l'embrassa une dernière fois et la laissa sortir. Il sortit pensif.
C'est un nouveau départ, pensèrent-ils en même temps …
FINI … ou peut-être pas
J'espère que ça vous a plu et je tiens à ce qu'on m'envoie des reviews. Bonne ou mauvaise critique, j'accepte. Peut-être cela va-t-il m'inciter à écrire une suite ou nos agents seront ensemble…Qu'on soit clair : ce n'est pas du tout du chantage ! Vous n'êtes pas faché au moins ? C'est juste question de me donner des idées...
