CHAPITRE 4
Tapotant nerveusement des doigts le volant de sa voiture, Haruka étouffa un juron devant son incapacité à retrouver la trace de sa fille. Elles n'étaient parties il y a tout juste quelques minutes, elles ne devaient pourtant pas être allé bien loin…D'autant que l'endroit ou elles s'étaient rendu ne devait pas être bien éloigné de la demeure d'Hotaru pour qu'elle puisse s'y rendre en bicyclette avec une passagère.
D'un seul coup comme en réponse à ses prières d'avoir le moindre indice pour les retrouver, le tintement lointain d'une sonnette retentit. Se penchant dans la direction d'ou semblait avoir retenti le bruit, elle aperçut une bicyclette conduite par quelqu'un semblant avoir un semblant de ressemblance à Hotaru même de loin et pédalant avec une gamine de l'âge de Chibi usa accroché à elle filer à toute vitesse dans la rue que le pont ou sur lequel elle était stationné enjambait. Au mépris de la prudence et des règles les plus élémentaires du code de la route, Haruka extirpa sa voiture hors de la fille de véhicules stationnant devant un feu encore rouge et batailla pour éviter les voitures qui manquaient de la percuter en arrivant en sens inverse.
Se moquant des coups de klaxons retentissant devant son passage, la jeune femme entreprît de rejoindre en un temps record la rue ou elle avait vu sa fille, violant au passage plusieurs priorités et sens interdit. Une fois arrivée à son but, elle regarda frénétiquement autour d'elle et eut tout juste le temps d'apercevoir celles qu'elle suivait tourner au coin d'une rue. Sans perdre un instant elle tourna à son tour au coin de la même rue à une vitesse comparable à celle avec laquelle elle parcourait les circuits automobiles lors des compétitions sportives auquel elle participait quotidiennement.
Elle frappa violement le tableau de bord de sa voiture de son poing en constatant que les deux jeunes filles avaient disparu comme par enchantement.
« Si elles ont eu le temps de sortir de cette rue, ma fille à des capacités physique plus que suffisantes pour me faire de l'ombre dans les années à venir…Leur destination doit se trouver là…Si je regarde attentivement, je devrait pouvoir les retrouver…Michiru et Setsuna peuvent penser ce qu'elles veulent mais vu la ressemblance troublantes entre les circonstances présentes et ce que j'ai vu dans ce maudit miroir, je préfère encore jouer les pères trop protecteurs plutôt que d'apprendre après coup un drame que j'aurait pu éviter si nous avions été plus prudentes… »
Parcourant la rue au ralenti en jetant de fréquent coup d'œil autour d'elle, l'objet de ses recherches finit par tomber sous son regard. La bicyclette était bien là, posée contre le mur d'un pavillon de banlieue en ruine protégé des intrusions en tout et pour tout par une grille en fer forgé défoncée et rongées par la rouille et les moisissures. Garant discrètement sa voitures quelques mètres plus loin, Haruka pénétra à son tour dans le jardin laissé à l'abandon depuis une période qui s'étalait probablement sur plusieurs années en faisant de son mieux pour être hors de vue des fenêtres aux vitres brisées qui hérissait les murs du pavillon comme autant d'oeils scrutant impitoyablement les alentours et prêt à signaler sa présence à celles qui visiblement s'était installé dans la demeure en l'absence de tout autres propriétaires. Accroupi dans les fougères entourant les murs la demeure, Haruka en faisant de son mieux pour n'émettre aucun son susceptible de trahir sa présence tout en restant à l'affût du moindre bruit lui révélant celle de sa fille et de son amie.
Entendant en provenance du pavillon le bruit d'un meubles d'un poids respectable que l'on faisait apparemment glisser sur le sol, Haruka leva doucement la tête pour jeter un coup d'œil à travers la fenêtre aux vitres encrassées se trouvant au dessus d'elle.
Assise sur un lit poussiéreux situé au centre de la pièce, Chibi usa observait d'un air impatient son amie en train d'installer ce qui semblait être un vieux phonographe sur la commode qu'elle venait de placer dans un coin de la pièce.
« Tu es vraiment sûre que tu arriveras à faire marcher cette antiquité ? » murmura la petite princesse en regardant son amie extirper de son étui un vieux disque avant de souffler dessus pour en faire disparaître toute trace de poussière.
Pour toute réponse une douce musique se répandit dans la pièce lorsque Hotaru plaça le bras de l'appareil sur le disque.
« On dirait bien que oui… »murmura l'adolescente en se rapprochant de son amie tout en secouant ses deux mains l'une contre l'autre pour se débarrasser de la poussière qui les imprégnait.
« Pourquoi donc est ce que tu tenait-tu tant à mettre de la musique ? »marmonna Chibi usa d'un air renfrognée par le fait que son amie avait fait tomber à plat toutes ses remarques sur l'impossibilité de rendre vie à ce vieux phonographe.
Hotaru se mit à sourire.
« Parce que s'il y a bien une chose que tu m'a apprises sur moi-même, Chibi usa chan c'est que je ne veut plus demeurer un seul instant dans le silence… »
« Le silence.. ? »
« Pendant toute mon existence avant que je ne te rencontre, le silence était la seule chose que je faisait naître sur mon passage et la seule chose qui demeurait lorsque je m'en allait…Maintenant je ne veut plus être celle qui fait naître le silence mais celle qui le fait disparaître…Je ne veut plus faire disparaître la joie à chacune de mes arrivées mais au contraire la susciter…Alors en attendant que je puisse offrir au monde entier cette musique que je garde au fond de moi…Cette musique qui était scellé par le silence et que tu as su délivrer de sa prison…Cette musique qui fera ressentir au monde entier ce que je ressent chaque fois que je suit avec toi et qui continuera de le faire lorsque nous ne seront plus là pour l'écouter…je veut écouter celles des autres… »
« Alors je suit la muse d'une future musicienne de talent ? Michiru sera contente quand elle l'apprendra…Est-ce que j'aurait au moins la chance d'être la première à entendre ce que tu composeras ? »
« Bien sûr que oui, ma petite égérie… »murmura Hotaru en s'asseyant à ses côtés.
« Et est ce que la petite égérie à déjà commencé à inspirer quelque chose à l'artiste qu'elle a choisi ? » demanda gentiment Chibi usa à son amie avant de sourire en voyant que la gène suscitée par sa question avait commencé a donner un teint rose délicat à la blancheur immaculée du visage de son amie.
« Oui… »murmura-t-elle en baissant les yeux.
« Et est ce que tu lui as déjà trouvé un titre ? » continua la petite Lady amusée.
« Oui… »
« Et tu ne voudrait pas me dire ce que c'est… »
Hotaru demeura silencieuse pendant quelques minutes avant de consentir à répondre d'une voix à peine audible.
-« Je l'ai intitulé «La dernière valse »… »
Chibi usa intrigué par la réponse de son amie décida d'exiger d'elle de plus ample précisions.
« Une valse ? Mais pourquoi lui donner ce titre ? »
Le visage d'Hotaru abandonna le teint rouge qu'il avait pris pour arborer une expression mélancolique.
« Parce que cette musique raconte l'histoire de la dernière histoire d'amour que connaîtra cette planète… »
Voyant au visage intrigué de Chibi usa qu'elle ne se contenterait pas d'une explication aussi énigmatique, Hotaru continua.
« Cette musique racontera notre histoire…Celle des deux dernières personnes à mourir lorsque ce monde s'achèvera…Celle d'une amoureuse qui se verra tuer par l'élue de son cœur…Celle de sa meurtrière dont la dernier chose qu'elle verra au monde sera le corps sans vie de celle qu'elle ne cessera jamais d'aimer…Ce sera une musique douce et mélancolique mais qui exprimera en même temps l'intensité de cet amour…Une intensité qui survivra au temps…Un message vibrant pour faire comprendre au monde entier que la mort n'est pas éternel, qu'elle ne fait qu'annoncer la résurrection et le retour de la vie…Enfin c'est en tout cas ce que je voudrait faire passer dans cette musique… »
« Hotaru chan… »murmura doucement Chibi usa en passant son doigt le long du sillon de larmes qui avait commencé à naître le long des joues de son amie.
« je sait que je ne devrait pas y penser…Que c'est morbide et que ça ne fera que prolonger un malheur qui me fera déjà bien assez souffrir mais je n'y peut rien, Chibi usa chan…Malgré tout mes efforts je n'arrive pas à oublier cette vision que j'ai eu dans le miroir et ce qu'elle signifie…Je suppose que c'est pour ça que je voudrait écrire une musique comme celle là…Pour ne plus avoir peur… »
« Hotaru chan…Setsuna et Michiru me l'ont dit quand je leur ait demandé…Ce miroir ne reflète pas uniquement l'avenir mais aussi ce qu'il y a dans notre cœur, tout ce qu'il nous montre n'arrivera pas forcement…Tu as peur de ce qui pourrait arriver mais cela ne veut pas forcement dire que cela doit arriver quoi que nous fassions…D'ailleurs quand nous regardons ce miroir ensemble, il ne nous montre rien d'effrayant, bien au contraire…Est-ce que ça ne prouve pas qu'ensemble, nous pouvons être heureuse ? Qu'ensemble nous pouvons changer notre avenir ? »
Hotaru, dont le visage devenait plus serein au fur et à mesure qu'elle entendait les paroles de la petite princesse, finit par essuyer ses larmes avant de se pencher en souriant vers celle qui lui avait redonné la joie qu'elle venait de perdre.
« Chibi usa…Depuis que je t'ai rencontré, tu as toujours su dissiper mes craintes, toujours su apaiser mes souffrances comme tu vient de le faire…Quelque fois j'en vient à me demander si tu n'es pas trop parfaite pour exister…Si tu n'existe pas uniquement dans mes rêves et qu'un triste jour je finirait par me réveiller… »
« Si c'est vraiment le cas…Embrasse-moi une dernière fois avant de te réveiller… »
Tout en murmurant ses paroles, la petite Lady leva la tête vers sa dulcinée et l'instant d'après leurs yeux se fermèrent tandis que leur lèvres se rencontrèrent pour s'unir en un baiser passionné.
Le temps sembla s'arrêter pendant un long moment, qui sembla se prolonger à l'infini avant que leurs lèvres se séparent à nouveaux et que le cours du temps reprenne enfin sa course.
« Cette musique dont tu me parlait tout à l'heure…Est-ce que tu as commencé à l'écrire ? »
Hotaru acquiesça.
« Est-ce que tu ne pourrait pas m'en jouer les premières mesures ? Puisque tu as emporté ton violon… »
« Navré mais de même qu'il faut deux personnes pour danser une valse, il faut au moins être deux personne pour jouer cette musique… Et si l'une d'entre elle doit effectivement avoir un violon, l'autre doit jouer d'un hautbois…Donc à moins que tu ne m'aies caché des talents de musicienne émérite, il faudra que tu attendes un peu… »
Chibi usa soupira pour marquer sa déception.
« Donc il y aura au moins quelqu'un qui entendra cette musique avant moi…Je suit déçu, tu m'avait pourtant dit que je serait la première… Tu ne voudrais pas m'apprendre à jouer du hautbois ? Comme ça nous pourrions la jouer ensemble… »
« C'est une bonne idée mais je ne pense pas que j'aurait la patience d'attendre que tu ait fini ton apprentissage…Je voudrait que tu entende cette musique, que j'ai écrite spécialement pour nous, le plus vite possible après que je l'ai terminé… Donc ce sera finalement maman Michiru qui la découvrira en premier, désolé… Mais si ça peut te consoler, nous finirons par la jouer ensemble un jour…Bien que je préférais que nous dansions sur cette musique ensemble plutôt que de la jouer ensemble... »
La petite Lady garda un air renfrogné jusqu'à ce que son visage s'illumine brusquement.
« Héhé…Mais il y a tout de même quelque chose qui me permettrait de l'entendre avant tout le monde… » murmura-t-elle d'un air effrontée en brandissant le miroir de Michiru, posé à côté d'elle.
« Chibi usa chan, non ! Tu attendras que je l'aie terminé… »
Hotaru tenta de reprendre le miroir de sa mère des mains de Chibi usa mais celle-ci parvint à le maintenir hors de sa portée. Les deux jeunes filles poursuivirent leur lutte, ponctué des hurlements de frustration d'Hotaru et des éclats de rire de Chibi usa, pendant plusieurs minutes jusqu'à Hotaru parvienne à maintenir les deux mains de la princesse serrées entre les siennes.
« Tu ferait mieux d'abandonner, je ne te laisserait pour rien au monde regarder dans ce miroir avant la grande première à laquelle tu assisteras… »
Chibi usa fit un sourire narquois à celle qui était affalée sur elle et la maintenait prisonnière, étendue sur le lit.
« Pour rien au monde ? Vraiment ? »
Avant même d'avoir le temps de répliquer quoi que ce soit au défi de la petite Lady, Hotaru fût réduit au silence par les lèvres de celle-ci s'appliquant sur les siennes, incapable de s'arracher au baiser langoureux que lui offrait son amoureuse, elle finit par relâcher la pression qu'elle exerçait sur ses poignées, pour finir par leur rendre leur liberté de mouvements pour caresser les cheveux de celle qui la maintenait captive de la plus tendre des façons… Profitant de la liberté qui lui avait été accordé, Chibi usa ouvrit les yeux et, tandis que son amie continuait de maintenir les siens fermés, tendit le miroir aux dessus d'elle pour l'avoir dans son champs de vision. Mais au moment où elle s'apprêta à regarder dedans, Hotaru, comprenant subitement la nature du piège dans lequel elle venait de tomber, s'en arracha à regret et parvint, en un seul geste, à reprendre le miroir des mains de sa dulcinée…
« Chibi usa…Tu es vraiment impossible… »pesta-t-elle d'un air boudeur en maintenant couché sur le lit de son autre mains celle qui tendait ses deux bras pour qui essayer de lui reprendre son bien.
« Hotaru chan…Laisse-moi regarder dans ce miroir, s'il te plait...Après tout que cela ait lieu maintenant ou lorsque tu me la joueras avec Michiru, tu pourra voir ma réaction quand j'entendrait ta mélodie pour la première fois… »
Hotaru resta silencieuse plusieurs minutes mais finit par capituler devant le regard implorant que ne cessait de lui adresser la petite Lady.
« D'accord, Chibi usa…Tu as gagné…Mais nous le regarderont ensemble…Et c'est moi qui décidera du moment ou nous arrêteront… »
Tout en laissant éclater sa joie d'avoir réussi à arracher ce caprice à son amie, Chibi usa s'installa sur ses genoux pour pouvoir regarder dans le miroir avec elle.
Alors que les couleurs et les contours du monde qui l'entourait commencèrent à se dissoudre tel une aquarelle fraîchement peinte sous l'effet d'un filet d'eau et que celui se reflétant dans le miroir commença à devenir de plus en plus réel au point de l'engloutir, la petite Lady commença à entendre le son doux et harmonieux d'un hautbois faire parvenir à ses oreilles la mélodie la plus mélancolique qu'elle ait jamais pu entendre…Chibi usa failli être au bord des larmes tant le regret et la tristesse exprimées par cette musique lui semblait immense ,mais très vite la musique tendre et douce d'un violon, puis de plusieurs autres, se joignit à la complainte émise par le hautbois avant de la submerger totalement en un moment de pure délice.
Des images se formèrent autour d'elle au fur et à mesure que la valse d'Hotaru égrenait ses notes, au départ Chibi usa se vit elle-même ,assise sur une chaise, en train d'écouter Setsuna et Hotaru lui jouer la mélodie, mais l'image disparut au bout de quelques instants pour laisser à une autres…Cette fois la petite Lady se vit en train de jouer la valse avec celle qui l'avait composé, elle-même soufflait dans le hautbois qui avait recommencé subitement à faire jaillir ses notes empreintes de tristesse tandis qu'Hotaru promenait son archet sur le violon qui répondait à son compagnon en reprenant ses plaintes et en les mêlant au siennes…L'instant d'après une autre images se superposa à celle-ci avant de la remplacer totalement…A présent Chibi usa et Hotaru ne jouait plus la valse mais dansait l'une dans les bras de l'autres en suivant son rythme mélancolique…A la tristesse éveillée en elle par la mélodie, la petite lady joignit celle de ne pas pouvoir déjà vivre la scène qui lui était montré car telle qu'elle se voyait, elle n'avait plus rien d'une princesse mais avait déjà atteint l'âge et la grâce d'une reine tandis qu'elle était entraîné par une Hotaru qui semblait à présent âgée de vingt ans…Le regard de Chibi usa se focalisa sur la magnifique robe de soie noire et violette dont était revêtu sa luciole…Au milieu de l'océan de soie aussi noire que la plus obscure des nuits se détachait le symbole de Saturne, tissé de soie violette…La scène se dissipa l'instant d'après pour faire place à une autres, si Hotaru y était encore présente, au grand regret de Chibi usa, elle n'était plus à ses bras mais était cette fois installé sur un pupitre au milieu d'une gigantesque estrade, dirigeant avec grâce et élégance un orchestre en train de jouer la fameuse valse…Regardant plus attentivement autour d'elle, la petite Lady fût choquée en voyant qu'elle connaissait parfaitement le décor qui les entourait puisqu'il s'agissait de Crystal Tokyo noyée dans la brume matinale…Brume qui sembla envahir la totalité du monde dans lequel la future reine de la ville qu'elle venait de voir avait été englouti puisqu'il commença à disparaître pour finir par s'évanouir totalement…
Regrettant que son séjour dans ce monde merveilleux qui s'était ouvert devant elle fût si court, chibi usa leva un regard réprobateur vers celle qui avait fait cessé la vision…
« Navré, Chibi usa chan, mais je n'ai pas encore écrit la suite, tu devras donc attendre pour la connaître… » lui murmura doucement à l'oreille celle à qui venait d'être adressé ce reproche silencieux.
Troublée par le spectacle auquel elle venait d'assister, Haruka décida de s'en aller et de redonner à sa fille et à la petite Lady un peu de l'intimité qu'elle venait de leur dérober à leur insu…Si elle se sentait un peu honteuse de l'avoir fait, elle ne pouvait s'empêcher malgré tout de ressentir un grand soulagement…A la lumière des révélations qui venait de lui être faites, les visions que lui avait offert le miroir lui paraissait moins énigmatiques et surtout moins inquiétantes…Néanmoins un reste d'incertitude continuait à lui peser sur le cœur quand à ce dernier point…La romance qu'elle venait de voir se dérouler sous ses yeux n'aurait-elle vraiment aucune conséquences funestes ?Elle ne pouvait s'empêcher d'avoir du mal à le croire, mais elle chassa bien vite ses inquiétudes… Une autre question lui occupait l'esprit pour l'instant, devait-elle révéler à Michiru ce qu'elle venait de voir ou attendre que les deux tourtereaux leur annoncent eux-mêmes la nouvelle ?
Après quelques instants de réflexion, elle se décida pour la seconde alternative et se mit à sourire en imaginant les réactions que ne manquerait pas de susciter cette révélations aux autres…Elle se demanda si elle aurait l'occasion de prendre une photo de ce moment grandiose lorsqu'il adviendrait…
Jetant un dernier regard attendri en direction de la demeure lorsqu'elle s'en éloigna aussi discrètement qu'elle s'en était approché, elle adressa au ciel une prière silencieuse en y mettant tout ses espoirs pour que sa fille et la princesse parviennent à trouver le bonheur auxquels elles aspiraient toutes deux..
