SPOILER : j'ai fait cette histoire après la sortie du quatrième tome
DISCLAMER : rien à moi, tout à Rowling ( sauf les idées)
RESUME : ce qui menace Harry cette fois, c'est lui-même…
NOTE DE L'AUTEUR : Bon alors, je sais que je m'y prends un peu tard pour diffuser cette histoire, mais avant, j'avais pas d'adresse e-mail. Bon, c'est vrai, c'est pas une bonne excuse, mais j'ai que ça, dsl…En tout cas, ne jugez pas trop vite mais n'hésitez pas à me reviewer qd même ! Ah oui, autre chose, ne me frappez pas mais, j'ai arrêté d'écrire l'histoire à cause du cinquième tome…pardon…mais si mon histoire vous plaît, j'essaierais de la continuer, promis. D'accord ? D'ici là, bonne lecture !
2) Le cadeau de VoldemortLa douleur s'estompait peu à peu de sa blessure. Le doute était à son comble dans l'esprit de Harry. Comment avait-il pu ressentir de la sympathie pour son plus grand ennemi ? Cette pensée lui donnait des nausées. Il se leva et alla se regarder dans la glace. Sa cicatrice était aussi rouge que le sang. Etait-ce un simple cauchemar ou une vision ? Plusieurs fois l'année d'avant, ses rêves s'avérèrent exacts. Celui-ci semblait si réel. Mais Harry savait que cela faisait moins de deux mois qu'à chaque nuit, il faisait de mauvais rêves. Le retour de Voldemort, la rencontre avec les sortes de fantômes de ses parents, la mort de Cédric… Diggory hantait ses nuits. Il ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable du décès de ce dernier, même en se débarrassant des dix milles Gallions que Cédric aurait du posséder à sa place en récompense de sa victoire au Tournoi des Trois Sorciers. Après tout, c'était à cause de lui si Diggory avait pris le Port-au-loin en même temps que lui et qu'il s'était retrouvé face à Voldemort. C'était également sa faute si celui-ci était de retour. Cette pensée le fit rire jaune car il y a de cela quatorze ans, c'était grâce à lui si Voldemort avait disparu et maintenant…
Il se rendit compte tout à coup que depuis deux heures à présent, il avait quinze ans. Il regarda à la fenêtre et s'aperçut que plusieurs hiboux attendaient, dont un tout excité qui voletait dans tous les sens et hululait joyeusement. Harry reconnut immédiatement Coquesigrue, le hibou de son meilleur ami Ronald Weasley. Après de nombreux efforts pour l'attraper et détacher le cadeau, il se mit à lire la lettre envoyée par Ron :
Salut Harry !
Joyeux anniversaire ! J'espère que tu vas mieux et que tu t'es remis de l'année dernière. Je sais que tu t'en veux pour ce qu'il s'est passé. Dis-toi que s'est parti sur une bonne intention au départ…
Bon parlons de choses plus gaies. Fred et Georges vont avoir un stage au magasin Zonko, Farces et attrapes.
C'est génial ! Ma mère n'est pas trop contente mais, vu la situation actuelle, elle a autre chose en tête. Mon père et Percy aussi. On ne les voit presque plus. Il y a tout de même quelque chose de bizarre avec mes deux frères. Le jour où l'on est rentré du Poudlard Express, ils ont tout de suite voulu passer au Chemin de Traverse et m'acheter (d'ailleurs je ne sais avec quel argent) une robe de soirée. Ce n'est pas leur genre pourtant ! En attendant, elle est très belle ! Je te la montrerai quand tu viendras à la maison. Dumbledore a accepté. Alors, à très bientôt !
Ron
P.S. :Tu n'aurais pas eu des nouvelles d'Hermione ? Ca va faire quelques temps que je n'ai pas reçu de lettres. Remarque, il n'y a pas de quoi s'inquiéter ! Elle doit être trop occupée avec son «Vicky » en Bulgarie ! .
C'était vrai, Harry non plus n'avait pas reçu de nouvelles depuis qu'elle était partie en Bulgarie. Il se rendit compte qu'aucun paquet ni parchemin n'avait été ramené par Hedwidge, sa chouette blanche, de la part d'Hermione, comme d'ordinaire. Ca ne lui ressemblait pas. Mais comme Ron l'avait dit, peut être que Viktor Krum monopolisait tout son temps pour se rappeler de son anniversaire, pensa avec amertume le jeune homme. Il ouvrit son cadeau : c'était un livre intitulé «Milles et une tactiques de Quidditch ». Harry remercia chaleureusement Ron dans sa tête.
Puis, il prit un autre paquet déposé par un hibou qu'il reconnu comme celui de Hagrid. Une certaine appréhension l'envahit car il savait que Hagrid avait une forte tendance à lui offrir des choses dangereuses. Mais cette fois, il avait tord. Lorsqu'il ouvrit son cadeau, il découvrit une petite flûte d'ébène. Il déplia la lettre et lu :
Joyeux Anniversaire Harry !
Comme je ne pouvais pas t'offrir d'animaux car tu a ta chouette et parce que vous dites que ça pourrait être dangereux, je t'ai acheté une flûte permettant d'envoûter les bêtes. Je t'ai joint une partition pour charmer les rongeurs. Entraînes-toi bien !
Avec toute mon affection,
Hagrid.La troisième lettre venait de Sirius Black, son parrain. Celui-ci lui expliquait qu'il n'avait pas eu le temps de lui offrir un cadeau à cause du travail que lui avait donné Dumbledore mais qu'il lui souhaitait un très joyeux anniversaire en espérant ne pas trop l'avoir déçu.
Il restait encore deux lettres. Il en déduit que l'une provenait de Poudlard et l'autre peut être d'Hermione qui avait trouvé un autre hibou pour le transport, à la place d'Hedwidge.
Pour la première, il avait vu juste. En plus de la liste des fournitures scolaires, il y avait un autre parchemin. Celui-ci venait de Mc Gonagall et lui annonçait que, vu que l'équipe de quidditch était toute à refaire et vu ses compétences, celle-ci lui proposait de devenir le capitaine à la place de Dubois. Harry était fou de joie. Il n'en revenait pas. Il ressentait une si grande jubilation qu'il en avait oublié la dernière lettre. Pour lui, rien ne pouvait plus le sortir de son petit nuage. Pourtant, il se trompait.
Lorsqu'il finit par dérouler le dernier parchemin, il découvrit avec horreur qu'il provenait de Voldemort. Il prit alors la lettre entre ses mains tremblantes et commença la lecture :
Cher Harry,
Je te souhaite un Affreux Anniversaire Lut-il en découvrant pour la première fois, l'écriture de Voldemort. Elle était petite et très anguleuse.
Au fait, tu n'as pas rêvé. J'ai communiqué avec toi à travers ce cauchemar que tu as fait, cette nuit. Ce que j'ai dit est la vérité et pourtant ce n'est pas mon genre. Mais rassure-toi, ce n'est pas avec de bonnes intentions que je t'écris. Maintenant, tu es un jeune homme de 15 ans et qui n'atteindra sûrement pas sa 17²e année ! Mais tu vas souffrir. Oh oui ! Je te le promets. D'ailleurs, avec cette lettre, je t'offre un petit cadeau. Tu le découvriras sûrement ce matin et je te jure que tu en seras très attristé. Tu ne l'oublieras jamais…
Avec toute ma haine,
Voldemort.
Harry était pétrifié. Son ennemi venait de lui écrire une lettre pour son anniversaire pour lui annoncer sa perte. Comment osait-il ? Harry pris le parchemin et le déchira de toutes ses forces comme s'il voulait se venger dessus. Il tourna ensuite la tête dans tous les sens, à la recherche d'un présent qu'il n'aurait pas remarqué. Mais rien. Que voulait dire Voldemort lorsqu'il écrivait «tu le découvrira sûrement ce matin » ? Quel horrible cadeau pouvait-il lui offrir ? Une bombe ? Du poison ? Même chez les moldus, il n'était plus en sécurité. Et si Voldemort s'en prenait à un de ses amis ? Cette idée lui était apparue telle une prémonition. Mais, il finit par s'assoupir et plongea dans un sommeil agité.
Le lendemain, il descendit prendre son petit déjeuné à la cuisine, l'air décomposé. Il se méfiait de tout ce qui l'entourait. Comme d'habitude, l'oncle Vernon était à la table et écoutait les nouvelles à la télévision en attendant les préparations en guise de nourriture de la tante Pétunia. Dudley, une cuillère à la main, ressemblait toujours à un porc, mais avec dix kilos de plus que l'année précédente. Ce qui était d'ailleurs un mystère : en effet la tante Pétunia continuait à le nourrir essentiellement de fruits et légumes.
Personne ne daigna lever les yeux vers Harry lorsque celui-ci s'assit à la table. Endormi mais assez réveillé pour surveiller tout ce qu'il se passait, il entendit alors aux informations une nouvelle qui résonna dans sa tête tel un écho, sans jamais atteindre son cerveau. Un accident s'était produit à Londres :
« Hier, dans la soirée, dans une rue de notre capitale, une jeune fille prénommée Hermione Granger avait été projetée contre le mur par un éclair dont aucun enquêteur ne semble trouver d'origine. Son père et sa mère, qui l'accompagnaient, voulurent la ranimer et la protéger de quelque chose qui reste encore inconnu, mais avaient été à leur tour touchés par deux éclairs.
''Je marchais dans la rue et je regardais dans la vitrine d'un magasin, quand tout à coup, il y eu comme un flash provenant d'une ruelle.'' Témoignait une jeune femme présente sur les lieux.
La famille Granger était en piteux état lorsqu'ils furent transportés par une ambulance. Mais, à peine arrivés à la clinique, des personnes vêtus de façons étranges, mais semblant savoir parfaitement quoi faire, les emportèrent dans un hôpital qu'ils refusèrent de nommer. L'enquête se poursuit malgré le peu d'indice mis à disposition et le manque de témoignages. »
Harry, couché pratiquement sur la table pour être plus près de l'écran, restait interloqué. Les yeux grands ouverts, il ne put qu'articuler ces mots :
« - Hermione… Pas toi…. »
