TITRE : HARRY POTTER FACE A SON DESTIN AUTEUR : Speedy E-MAIL :

SPOILER : j'ai fait cette histoire après la sortie du quatrième tome

DISCLAMER : rien à moi, tout à Rowling ( sauf les idées)

RESUME : ce qui menace Harry cette fois, c'est lui-même…

NOTE DE L'AUTEUR : Bon alors, je sais que je m'y prends un peu tard pour diffuser cette histoire, mais avant, j'avais pas d'adresse e-mail. Bon, c'est vrai, c'est pas une bonne excuse, mais j'ai que ça, dsl…En tout cas, ne jugez pas trop vite mais n'hésitez pas à me reviewer qd même ! Ah oui, autre chose, ne me frappez pas mais, j'ai arrêté d'écrire l'histoire à cause du cinquième tome…pardon…mais si mon histoire vous plaît, j'essaierais de la continuer, promis. D'accord ? D'ici là, bonne lecture !

3)L'hôpital St Mangouste

« - Tu veux peut-être que je te prépare un coussin pour ton confort personnel ! Entendit Harry comme une voix lointaine faisant partie d'un rêve.

Hein ? Donna-t-il pour réponse.

HEIN ! Répéta la voix. C'est une façon de répondre à ton oncle ça !

Le visage de l'oncle Vernon était devenu plus violacé que jamais. Tout le monde avait le regard fixé sur Harry qui s'aperçut alors de sa position indécente.

Pardon… Est-ce que je peux sortir de table ? Demanda–t-il après un moment de réflexion.

Oui oui, murmura Vernon en l'accompagnant d'un geste que l'on fait en général pour se débarrasser de quelque chose de désagréable. De cette façon, ça nous fera des vacances et un peu moins de nourriture gaspillée. »

Mais avant que celui-ci ait terminé sa phrase, le jeune sorcier s'était précipité vers l'escalier et montait quatre à quatre les marches. Arrivé à la chambre, il se mit immédiatement à écrire une lettre à Ron :

Cher Ron,

As-tu vu les nouvelles ? Hermione s'est faite attaquer avec sa famille dans une rue par des sorciers au service de Voldemort. Ils n'ont pas précisé quel sort lui avait été jeté ou de quelle couleur il était aux informations des moldus. Je t'en prie, dis-moi que ce n'était pas le sortilège de mort. Peux-tu leur rendre visite rapidement ? Donne-moi au plus vite des nouvelles.

Harry.

Il s'approcha de la cage d'Hedwidge et lui attacha le message à la patte en lui murmurant :

S'il te plaît, Hedwidge, trouve Ron rapidement et transmets-lui ce message.

Comme si la chouette avait compris la détresse de Harry, elle le pinça affectueusement pour le rassurer et s'envola aussitôt. Le jeune garçon la regarda s'éloigner, redoutant autant à présent, son retard que son retour.

Harry passa la journée à tourner en rond dans sa chambre, ne pouvant plus se concentrer sur quoi que se soit. Il ne dû attendre que jusqu'en fin de journée pour avoir une réponse. La curiosité, associée à la peur, le firent hésiter un long moment avant que celui-ci se décide enfin à dérouler le parchemin. Le message inscrit avait sûrement été vite griffonné car les lettres y étaient irrégulières et penchaient dans tous les sens. Après avoir pris une grande inspiration, Harry commença la lecture du petit texte :

Harry,

Bien sûr que j'ai vu les nouvelles. L'agression qu'a subie Hermione était en première page, ce matin, dans « La Gazette du Sorcier » comme tous les attentats depuis le retour de Voldemort. Mais, rassure-toi, ce n'est pas '' Avada Kedavra'' qui a été lancé. C'est un sortilège Doloris. Ce qui est d'ailleurs bizarre, vu qu'en général, Tu-sais-qui attaque pour tuer. Ma mère était toute bouleversée.

Je te propose de venir chez moi à partir de demain, ainsi nous leur rendrons tous visite. Nous viendrons te chercher vers deux heures de l'après-midi, que tes moldus acceptent ou pas.

Ron.

Harry remercia Hedwidge en complétant sa mangeoire de nourriture, puis, se tourna vers la fenêtre, plongé dans ses pensées. Comment allait-il annoncer à son oncle et à sa tante que les Weasley, des sorciers qu'ils avaient déjà rencontrés, allaient venir chez eux ? Car, il savait bien que la magie était taboue dans cette maison. Il décida de ne leur en parler qu'en fin de matinée, ainsi, ils seraient contraints d'acquiescer.

Le lendemain s'avéra assez tranquille. Après que l'oncle Vernon soit parti au travail, Pétunia obligea Harry a faire le ménage dans toute la maison pendant qu'elle préparait le déjeuner de son petit « Dudlychou à sa maman ». En entendant ses mots, Harry eut beaucoup de mal à retenir son fou rire. A midi et demi, ils se mirent tous à table. Seul les bruits des couverts dans les assiettes rompaient le silence. Harry fixait son plat de brocolis en faisant la grimace et il n'était pas le seul. Dudley, depuis qu'il faisait un régime forcé, boudait dans son coin. Le jeune sorcier décida finalement de leur annoncer la nouvelle le plus tard possible, ne sachant toujours pas comment s'y prendre. Cette décision lui apporta d'ailleurs un avantage qu'il n'avait pas prévu : Vernon avait une réunion à une heure et serait donc absent.

A deux heures moins cinq, il se décida enfin de révéler son secret.

QUOI ! Des sor… des mag… ces gens vont venir chez nous ! Ceux qui nous avaient détruit le salon la dernière fois !

La tante Pétunia, les yeux exorbités par la colère et la peur, tenait son fils serré contre elle. Ce dernier se tenait la bouche, se souvenant que trop bien de la blague des jumeaux Weasley, l'année précédente.

Harry monta rapidement dans les escaliers pour chercher ses affaires, puis redescendit les poser devant la porte, ne sachant si Ron arriverait par l'extérieur ou par la cheminée.

Je resterai jusqu'à la fin de l'été là-bas et j'irai tout seul au train, leur dit-il.

Mais aucune réaction ne se dessina sur leurs visages qui semblaient pétrifiés par la surprise et la terreur. A deux heures cinq, Harry entendit une voiture se garer devant la maison. Puis l'on frappa à la porte. Le jeune apprenti ouvrit et vit un garçon, grand, au cheveux carotte et rempli de taches de rousseur.

Salut Harry ! Lui dit-il avec un grand sourire.

Salut Ron !

Ils se serrèrent chaleureusement la main, puis Ron entra, mais s'arrêta en chemin, étonné par quelque chose.

Dis Harry, qu'est-ce qu'ils ont tes moldus ? Qu'est ce que tu leur as fait ?

Ron s'approcha un peu plus d'eux et ils se plaquèrent au mur.

Oh, rien. Je n'ai fait que leur dire que vous arriviez.

Ils se mirent tous les deux à rire, puis, sortirent de la maison, chargés des valises.

Fred était au volant et Georges à côté de lui.

Salut Harry, comment vas-tu ? Dirent-ils à l'unisson.

Quand Harry et Ron montèrent dans la voiture, Fred appuya sur la pédale d'accélération. Le jeune sorcier était de retour au Terrier.

Parvenus devant la demeure de Ron, Harry fut surpris de constater que Ginny et sa mère les attendaient dans la cour, prêtes à partir. Molly étouffa immédiatement dans ses bras le jeune garçon, comme l'aurait fait sa propre mère en signe de bienvenue, après une longue absence.

Oh, Harry ! Que c'est horrible ce qui est arrivé à la famille d'Hermione ! Les garçons, amenez ses affaires à l'intérieur. Si ça ne te dérange pas, nous allons leur rendre visite dès maintenant.

Non, non, ça ne me dérange pas. Merci.

Une fois Fred et Georges revenus, ils démarrèrent en direction de l'hôpital St Mangouste, seul lieu où l'on soigne les blessures magiques. La route était longue et Harry était impatient d'être à destination. Il se demanda s'il n'aurait pas mieux valu utiliser la voiture volante que Mr Weasley avait bricolé. Mais il se souvint que celle-ci était retournée à l'état sauvage il y a de cela trois ans, après un accident. Comme toutes les voitures utilisées par des sorciers, elle était beaucoup plus spacieuse à l'intérieur, grâce à la magie, que ce qu'il paraissait vu de l'extérieur. Harry était installé sur la banquette arrière entre Ron, qui regardait par la fenêtre, et Ginny qui ne pouvait s'empêcher de bouger constamment les mains en fixant son siège avec intensité. Harry connaissait très bien la raison de son comportement : depuis le début, Ginny avait un faible pour lui et se sentait toujours mal à l'aise en sa présence. Lui, essayait de ne pas faire attention à ses maladresses pour ne pas la gêner encore plus. A l'autre fenêtre se trouvait Mme Weasley qui semblait inquiète.

Enfin, ils arrivèrent devant un grand bâtiment, loin de la ville. A l'intérieur, de nombreux sorciers-soigneurs, vêtus d'une robe jaunâtre, allaient de droite à gauche. D'autres personnes attendaient, assises, souvent blessées ou malades, avec leur famille. Harry remarqua que ce lieu ressemblait sous plusieurs aspects au hôpitaux des moldus.

Mme Weasley s'approcha alors d'un comptoir, où Harry découvrit avec stupéfaction un gobelin.

Pourriez-vous m'indiquer la chambre de la famille Granger s'il vous plaît ?

Etes-vous de la famille ?

Non, nous sommes des amis.

Très bien….

Le gobelin fit alors apparaître à l'aide de sa baguette magique une liste de personnes et lut les chambres correspondantes.

Chambre 402, au quatrième étage. Bonne journée.

Mme Weasley dirigeait le groupe. Ils se placèrent alors devant une cheminée et Harry comprit tout de suite.

Allez, toi d'abord Harry. Prends un peu de poudre de cheminette et annonce la chambre d'Hermione. Nous te suivrons.

Harry ôta ses lunettes. Plusieurs fois déjà il avait employé ce moyen de transport. Il s'avança vers l'âtre et passa les flammes tièdes et vertes qui ne firent que le chatouiller.

Chambre 402 !Cria-t-il.

Il sentit alors un mouvement au niveau de son nombril. Il plaqua immédiatement ses bras contre son corps et ferma les yeux. Il sentit le courant d'air que provoquait son déplacement puis, atterrit assez doucement sur le sol. Un tapis avait amorti sa chute. Un peu abasourdi, il ouvrit les yeux et remit ses lunettes. Devant lui se trouvait trois lits séparés par des rideaux pour l'instant ouverts. Il s'avança alors vers le premier, la gorge nouée. Mais juste à cet instant sortit de la cheminée Georges qui le fit sursauter. Puis, ce fut le tour de Fred, Ginny, Ron et enfin Mme Weasley. Ils avancèrent, d'un même mouvement, vers le lit. Là, se trouvait étendue Hermione, des coupures sur le visage accompagnées de quelques petits bleus. Elle était endormie. Harry s'en voulait. Quelque part, son ennemi l'avait mis au courant grâce à la lettre.

Et c'est à cet instant que Harry réalisa ce que cherchait à faire Voldemort. Il ne voulait pas le tuer directement. Non !Ce qu'il voulait, c'était le faire souffrir au travers de ses proches. Hermione n'était sûrement que le début. Mais il savait que celui-ci ne s'arrêterait certainement pas là. Et peut-être que le prochain subirait le sortilège de mort…

A ce moment, Hermione ouvrit doucement les yeux.

Hermione? Ca va mieux ? Tu ne souffres pas trop ?Dit doucement Ron qui s'était penché aussitôt, l'air inquiet.

Mme Weasley ne put alors s'empêcher de sangloter.

Non, ça peut aller, répondit-elle d'une petite voix à peine perceptible accompagnée d'un petit sourire.

Harry y répondit par le même geste. Il se sentait en cet instant si coupable. Elle tourna son regard vers lui et le fixa comme pour lui dire :

Ne t'en fait pas ! Ce n'est pas ta faute !

Ils se regardèrent intensément. Tout ce qui les entourait ne comptait plus. Ils étaient seuls. Puis, il détourna les yeux quand il entendit la porte de la chambre s'ouvrir. Un gobelin-infirmier demanda à la jeune fille de prendre deux potions : une pour l'aider à ressouder ses os et l'autre pour un sommeil sans rêve. Elle les avala sans mot dire et ferma les paupières.

Harry regardait son amie se rendormir, là, allongée sur ce lit d'hôpital avec son père et sa mère à quelques mètres. C'était un endroit où elle n'aurait jamais dû être, pas plus que ses parents. Mais, par sa faute et celle de Voldemort, elle s'y trouvait. Voldemort… Harry ne supportait plus ce nom. Sa haine la plus profonde refaisait surface. Il serra tant ses poings de toutes ses forces que son bras en tremblait. Ron, qui avait remarqué son comportement, le regardait avec des yeux ronds.

Viens Harry, sortons.

Je vais le tuer ! S'écria Harry d'une voix grave, à peine sorti de la chambre.

De qui tu parles ? Qu'est-ce qu'il y a, ça va pas ?

De quel droit il s'en est pris à elle ! Je vais te réduire en miettes Voldemort !

La haine d'Harry s'était littéralement transformée en rage.

Calme-toi ! Lui cria Ron en l'attrapant par les épaules. Tout le monde nous regarde !

Le jeune garçon regarda alors autour de lui. Patients et professeurs étaient tournés dans sa direction, choqués par son attitude et le nom de Voldemort. Il se décontracta peu à peu et les gens continuèrent alors leurs activités restées en suspens, en murmurant.

Je.. Je suis désolé. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. C'est comme si je ne contrôlais plus ma colère.

J'ai vu ça. Moi aussi j'en veux à Tu-sais-qui pour ce qu'il a fait… Allez viens, on rentre.

Toute la famille retourna à la voiture et ils rentrèrent tous au Terrier.