TITRE : HARRY POTTER FACE A SON DESTIN AUTEUR : Speedy E-MAIL :

SPOILER : j'ai fait cette histoire après la sortie du quatrième tome

DISCLAMER : rien à moi, tout à Rowling ( sauf les idées)

RESUME : ce qui menace Harry cette fois, c'est lui-même…

NOTE DE L'AUTEUR : Bon alors, je sais que je m'y prends un peu tard pour diffuser cette histoire, mais avant, j'avais pas d'adresse e-mail. Bon, c'est vrai, c'est pas une bonne excuse, mais j'ai que ça, dsl…En tout cas, ne jugez pas trop vite mais n'hésitez pas à me reviewer qd même ! Ah oui, autre chose, ne me frappez pas mais, j'ai arrêté d'écrire l'histoire à cause du cinquième tome…pardon…mais si mon histoire vous plaît, j'essaierais de la continuer, promis. D'accord ? D'ici là, bonne lecture !

4) La fin d'un amour.

Le reste des vacances se passa sans surprise. Comme lui avait dit Ron, Percy et Mr Weasley étaient restés absents. Quand à Hermione et ses parents, ils se rétablirent rapidement grâce aux potions prescrites et elle aussi s'installa provisoirement au Terrier. Mais Harry ne pouvait se regarder en face. Sa culpabilité ne l'avait toujours pas quitté. De plus, il restait aux aguets de peur que Voldemort s'en prenne à présent à la famille de Ron. Les deux amis avaient bien remarqué le comportement distant de Harry et avaient tenté de le raisonner :

Harry, ce n'est pas ta faute. Comment pouvais-tu prévoir ce qu'allait faire Tu-sais-qui contre moi ? Lui avait expliqué Hermione.

L'adolescent ne leur avait jamais parlé de la lettre de Voldemort. Celui-ci l'avait prévenu d'une certaine façon. Il était au courant de ses projets. De plus, l'idée qu'il arriverait quelque chose à l'un de ses amis lui était apparut telle une prémonition. Il avait tous les éléments en main et n'avait rien tenté pour aider ces derniers. Et ça, personne ne lui ferait oublier.

Au fait Hermione, ton « Vicky » ne t'a pas écrit de lettres pour te demander de tes nouvelles depuis ton accident, je me trompe ?Demanda Ron , les mains dans les poches.

Bien sûr que non, il n'est pas au courant , répondit Hermione comme si de rien n'était. Ah, au fait, Mc Gonagall m'a écrit pour m'annoncer que…

tu avais été nommée préfète !Continua Ron.

Harry et Hermione le regardèrent avec de grands yeux ronds et celui-ci se rendit compte de son erreur.

- Puis-je savoir comment tu es au courant ? Le questionna-t-elle avec un regard assassin.

Je veux dire que…euh… enfin je me doute que, vu tes notes…

Ron, ne me prends pas pour une idiote !

Bon d'accord ! J'avoue. C'est un jour où Ginny voulait me montrer quelque chose dans sa chambre. Elle est sortie quelques minutes et j'en ait profiter pour jeter un œil sur tes affaires innocemment, voilà… Tu sais que je suis curieux…

Mais à cet instant, Hermione s'en fichait éperdument de savoir s'il était curieux ou pas. Harry la voyait serrer les poings et il s'écarta connaissant les ravages de ses gifles. Ron jetait au jeune homme des regards d'appels au secours, mais, en une fraction de seconde, à une vitesse vertigineuse qui souleva la mèche de Harry vu le courant d'air, la main de la jeune fille atteignit la joue du rouquin qui ne sut pas réellement ce qu'il venait de se passer.

COMMENT OSES-TU FOUILLER DANS MES AFFAIRES ! J'AURAIS DU M'EN DOUTER MAIS JE NE PENSAIS PAS QUE TA JALOUSIE T'AMENERAIT A FAIRE CA !

Ma jalousie ? Répliqua Ron d'un air innocent. Il se tenait la joue. MA JALOUSIE ? TU CROIS QUE JE SUIS JALOUX PARCE QUE TU ES PREFETE !

NON ! JE CROIS QUE TU ES JALOUX PARCE QUE J'ENTRETIENS UNE CERTAINE RELATION AVEC VIKTOR !

QUOI ! Questionna Ron, d'un air faussement étonné. QUEL EST LE RAPPORT !

DEPUIS QUE JE SUIS ALLEE AU BAL DE NOEL AVEC LUI ET QUE NOUS NOUS SOMMES RAPPROCHES, TU TE COMPORTES BIZARREMENT !

AH ! ALORS TU AVOUES ! TU ENTENDS CA HARRY, ILS SE SONT « RAPPROCHES » ! Ron était devenu écarlate.

JE N'AVOUE RIEN DU TOUT ! ET PUIS, QU'EST CE QUE CA PEUT BIEN TE FAIRE ! C'EST BIEN CE QUE JE DIS, TU ES JALOUX !

DIS TOUT DE SUITE QUE JE SUIS AMOUREUX DE TOI !

Il y eut un moment d'hésitation et de silence. Harry se tourna vers Hermione, ce qui fut une erreur fatale.

Harry, pour qui prends-tu parti ? Reprit-elle pour changer de sujet.

Ce que Harry détestait par-dessus tout, c'était bien de prendre parti pour quelqu'un car ça lui retomberait forcément sur le nez.

Je… Je vais vous laisser régler vos différends tous seuls. Il vaut m…

Non non, tu restes ici. Allons, Harry, je suis ton ami, ne me laisse pas tomber, lui dit Ron, doucement.

Tu insinues que moi je ne suis pas son amie peut-être ? Mais pour qui tu te prends !

Harry réussit à s'échapper de la pièce discrètement. Ron et Hermione étaient rouges de colère. Ce manège se prolongea encore une heure, puis, ils se calmèrent peu à peu. Heureusement, Harry, aidé de Ginny, des jumeaux Weasley et de leur mère, réussit à les réconcilier au bout de deux jours, non sans difficulté.

Ca va, excuse-moi Hermione.

Pardon Ron.

Vous voyez, ce n'était pas si dur les enfants, leur dit Mme Weasley avec un grand sourire.

Ron se dirigea alors vers Harry et lui murmura quelques mots avant d'aller dans sa chambre :

Elle sort avec Krum, j'en suis persuadé !

Puis Hermione s'approcha à son tour lorsque Harry discutait avec Fred et Georges :

Il est amoureux de moi ou en tous cas jaloux.

Juste après qu'elle se soit éloignée de quelques pas, Fred se pencha vers le jeune homme :

- Hermione est aussi sérieuse que Percy en temps normal, mais quand elle se dispute avec notre frère, c'est comme si elle retournait à l'âge de six ans !

Quoi ? Demanda Hermione qui s'était retournée, les sourcils froncés.

Non, rien ! Puis il se repencha. Une vraie tigresse cette fille !

Harry était d'accord avec Hermione et Fred mais se garda bien de donner son opinions, de peur de déclencher une autre dispute.

La fin des vacances était désormais qu'une question de jours et l'excitation qu'elle produisait chez Harry lui faisait perdre ses pensées obscures. Toutes les fournitures avaient été déjà achetées par Mme Weasley. Harry languissait bien sûr parce qu'il aimait beaucoup Poudlard, mais surtout parce qu'il était impatient de répondre à Mc Gonagall au sujet du quidditch. Ron et Hermione l'avait féliciter pour sa nomination.

Le jour tant attendu arriva enfin. Le train écarlate était là, comme toujours, après avoir passé la barrière du quai 9 ¾. Harry y rencontra de nombreuses connaissances et songea que le voyage serait bien triste sans les jumeaux Weasley qui avaient désormais terminé leur scolarité. Tout à coup, il aperçut Cho Chang, montant dans un compartiment. Harry remarqua tout de suite que ses sentiments envers elle n'avaient pas changé. Mais, malgré ceci, le jeune homme, accompagné de ses deux amis, tourna immédiatement la tête lorsque celle-ci croisa son regard, comme par peur de l'affronter. L'estomac noué, il entra dans le wagon en face de lui. Cette vision lui avait rappelé le douloureux souvenir de Cédric. Il s'installa à son tour dans un compartiment vide avec Ron et Hermione qui l'observaient avec inquiétude :

Ca va Harry, tu tiens le coup ? Lui avait demandé Ron.

Oui, mentit-il, c'est juste que j'ai vu… Mais il s'interrompit.

Hermione se leva tout à coup, sans mot dire et sortit en fermant la porte derrière elle.

Où est-ce qu'elle va ? S'étonna Ron.

Aucune idée, répondit distraitement Harry, plongé dans ses souvenirs, la tête tournée vers la fenêtre.

La jeune fille revint assez rapidement. Elle semblait à la fois inquiète et satisfaite d'elle-même.

Alors, qu'y avait-il de si important à faire pour que tu nous laisses en plan tous les deux ? La questionna Ron.

Rien qui ne puisse t'intéresser, lui avait-elle affirmé, agacée.

Pendant une heure, on entendit seulement le bruit du train sur les rails dans le compartiment. Le jeune rouquin finit par prendre la parole et posa une question qui sortit Harry de sa léthargie intellectuelle :

Hermione, qu'est-ce que tu as fait de Rita Skeeter ?

Rita Skeeter ? Et bien, une fois rentrée chez moi, je suis allée dans ma chambre. Et comme je lui avais promis, j'ai ouvert le bocal. Le cafard en est sorti et s'est métamorphosé en cette femme. Je lui ai fait promettre ensuite de ne plus utiliser son aspect d'insecte pour espionner les gens à leur insu et de ne plus écrire de mensonges à leur sujet ou alors je la dénoncerais. Puis je l'ai relâchée dehors sous sa forme animale. Voilà.

Et tu crois qu'elle tiendra sa promesse ?

Ron était sceptique et Harry le comprenait, vu l'attitude que la journaliste avait eu l'année précédente avec eux.

Pour le moment, c'est ce qu'elle fait. Je suis toujours abonnée à « La Gazette du Sorcier » et j'ai vérifié ce que j'avance.

A cet instant, la porte s'ouvrit et les trois jeunes gens reconnurent Cho.

Harry, je peux te parler seul à seul ?

Oui, bien sûr, murmura-t-il en la suivant à l'extérieur.

Ils entrèrent dans un compartiment resté inoccupé puis s'assirent. Harry s'obstinait à fixer le sol.

Ecoutes Harry, je sais que tu t'en veux énormément du décès de Cédric. On m'a également appris que tu tenais beaucoup à moi.

L'adolescent releva la tête qui arborait à présent une teinte rougeâtre. Cho le regardait intensément. Il se sentait très mal à l'aise.

Ah oui ? Euh… je veux dire, qui t'a dit ça ?

Elle sourit. Harry devint encore plus rouge et en était bien conscient.

Je m'attendais à cette question. C'est une personne qui est énormément attachée à toi et tu as beaucoup de chance de la connaître.

Ca ne répond pas vraiment à ma question… Cho, je ne comprends toujours pas pourquoi tu voulais me parler ? Lui demanda-t-il après un moment de réflexion.

Elle prit une grande inspiration et reprit :

Harry, je veux simplement que tu saches que, même si ça me touche beaucoup ce que tu ressens pour moi…

Le jeune homme se dit immédiatement que cette phrase n'annonçait rien de bon pour la suite.

je ne t'aime pas.

Cette nouvelle frappa le sorcier telle une gifle donnée par Hermione.

Je ne veux pas dire que tu n'es pas un garçon formidable, exceptionnel et très gentil…

Cho tentait en cet instant de se rattraper.

mais je n'éprouve que de l'amitié pour toi, rien de plus. Tu comprends n'est-ce pas ?

Oui…mentit Harry qui ne réalisait pas ce qui lui arrivait.

Si tu veux savoir, j'aimais et j'aime encore Cédric… Je suis autant attristée que toi à propos de sa mort… Sa voix s'était mise à trembler. Nous pourrions rester amis et nous soutenir mutuellement pour affronter cette épreuve…

Harry leva le visage vers Cho et s'aperçut que des larmes coulaient sur ses joues. Il réalisa alors que ce n'était plus la peine de se faire d'illusions à propos des sentiments de la jeune femme. Mais ce n'était pas une raison pour couper les ponts.

Bien sûr, lui murmura-t-il en la prenant dans ses bras. Elle se mit à sangloter pendant quelques minutes, puis reprit la parole :

Tu sais, j'ai remarqué que tu ne me regardais plus en face. Il n'y a pas de raison, je ne t'en veux pas pour la mort de Cédric. Au contraire, je pense que c'est très courageux de ta part d'avoir ramené son corps auprès de ses parents. Peu de personnes en ont la capacité.

Harry fut stupéfait par ses paroles. C'était comme si la jeune fille avait lu dans ses pensées.

Je n'ai aucun mérite… Ce n'est pas moi qui ait pris seul cette initiative, c'était sa dernière volonté… Je n'ai fait qu'obéir, révéla-t-il en baissant la tête

Non tu as beaucoup de mérite, je t'assure. Il existe une grande distance entre l'acquiescement et l'action proprement dite. Peu de gens sont capables de franchir le pas…

Ils s'observèrent pendant quelques secondes. Puis la conversation porta sur leur propre vie et c'est de cette façon que le jeune homme en apprit plus sur elle. Peut-être était-ce mieux ainsi, finalement. En tous cas, c'est l'idée dont il tenta de se persuader une fois de retour avec ses amis qui, heureusement, ne lui posèrent aucune question.

A suivre…