TITRE : HARRY POTTER FACE A SON DESTIN AUTEUR : Speedy E-MAIL :

SPOILER : j'ai fait cette histoire après la sortie du quatrième tome

DISCLAMER : rien à moi, tout à Rowling ( sauf les idées)

RESUME : ce qui menace Harry cette fois, c'est lui-même…

NOTE DE L'AUTEUR : Bon alors, je sais que je m'y prends un peu tard pour diffuser cette histoire, mais avant, j'avais pas d'adresse e-mail. Bon, c'est vrai, c'est pas une bonne excuse, mais j'ai que ça, dsl…En tout cas, ne jugez pas trop vite mais n'hésitez pas à me reviewer qd même ! Ah oui, autre chose, ne me frappez pas mais, j'ai arrêté d'écrire l'histoire à cause du cinquième tome…pardon…mais si mon histoire vous plaît, j'essaierais de la continuer, promis. D'accord ? D'ici là, bonne lecture !

PS : Petites ! Petite peeetites !….Et non, je ne suis pas devenue subitement cinglée ( bien que….) En fait, je cherche mais review, les commentaires que j'ai reçu…Voyez le genre…Et bizarrement j'en vois pas….

Alors, si tu passes, que tu lis cette fic et que tu aimes ou déteste, fais-le mois savoir !

5) Une rentrée pleine de surprises.

Le compartiment de Harry conserva le silence encore un long moment après son retour. Mais, en définitif, il décida de leur révéler ce qui venait de se dérouler :

De toutes façons, tu l'oublieras vite cette fille, lui assura Ron.

J'aimerais en être aussi persuadé que toi, soupira Harry. De toutes manières, c'est ainsi et ça ne changera pas.

Voilà qui est bien parlé ! Elle ne vaut sûrement pas la peine de se casser la tête pour elle. Je te jure, les filles, j'y ai jamais rien compris !

Pendant ce temps, Hermione restait silencieuse, l'air triste, ce qui étonna Harry vu qu'elle était assez féministe d'ordinaire. Mais elle n'ouvrit pas une seule fois la bouche pendant le long discours que Ron prononça à propos des femmes, inspiré disait-il par sa « grande expérience » à leur contact.

Hermione, qu'est-ce qui t'arrive ? En général tu n'hésites pas à remettre Ron à sa place ? le coupa Harry, en pleine théorie.

Ah, ben merci ! Ca fait plaisir de se sentir écouté et soutenu !s'exclama Ron.

Non, rien, ça va , c'est juste que je suis si désolée pour toi et Cho ! Je ne voulais pas te faire de peine…

Me faire de peine ? Pourquoi dis- tu cela ? Tu n'y est pour rien enfin ! Et puis je vais déjà mieux. Je t'assure, tu n'as rien à te reproché. En plus, Cho et moi, nous nous connaissons mieux à présent, et je suis persuadé que nous deviendrons très bon amis. Tu vois ?

J'espère seulement que tu as raison, répondit-elle.

Harry admirait l'amitié que lui montrait Hermione. Depuis l'année dernière, ils s'étaient en quelques sortes rapprochés, l'un de l'autre, à cause de la dispute qu'il avait eu avec Ron. Pendant cette période, elle avait tenté de les réconcilier et avait fait tout son possible pour l'aider à affronter la première tâche du tournoi. Il admirait également que, malgré le fait qu'elle soit devenue préfète, ce qui lui conférait avec les autres préfets l'avantage d'avoir un compartiment à eux seuls, elle avait insistait pour rester auprès d'eux.

Le voyage se poursuivit dans une bonne ambiance. Ils eurent la visite inattendue de Neville Londubat, un camarade de classe. Celui-ci semblait plus inquiet et triste que jamais. Harry savait ce qui le rendait si nerveux :c'était le retour de Voldemort. Il avait appris par hasard la raison pour laquelle il avait été élevé par sa grand-mère. Voldemort avait torturé ses parents à tel point qu'ils en étaient devenus fous. Harry avait gardé le secret à ce sujet par respect et compréhension.

Lorsque le train stoppa enfin sa course, il faisait déjà nuit. Le groupe d'amis descendit et entendit alors la voix de Hagrid qui incitait les premières années, peu rassurés, à le suivre :

Comment allez vous, tous les trois !

Très bien, lancèrent-ils au milieu de la foule.

Ils prirent comme d'habitude le chemin boueux menant jusqu'aux diligences, tirés, d'après Harry, par des chevaux invisibles.

Puis, arrivés devant le château, ils escaladèrent les marches pour assister à la cérémonie de répartition. La Grande salle était toujours aussi magnifique, avec ses décorations représentant le festin de début d'année. Les trois amis s'installèrent à la table des Gryffondor. Sur cette table se trouvait, comme sur les voisines, des assiettes et couverts d'or et d'argent. Malgré l'envie d'Harry d'assister à cette cérémonie, il languissait de commencer le dîner car il mourrait de faim. Pour se distraire, il se mit à observer les alentours et c'est à cet instant qu'il s'aperçut d'un phénomène qu'il n'avait pas remarqué auparavant:

Vous avez vu ?Il manque beaucoup de monde !

Tu n'avais pas remarqué ? S'étonna Ron. Il y avait de nombreux compartiments déserts dans le Poudlard Express. Ca se voyait pourt ….

Mais Hermione, avec un coup de coude, lui fit comprendre que Harry avait sûrement autre chose en tête à ce moment là. Mais Harry avait aperçu le geste :

Non, il a raison. Je n'ai même plus fait attention à ce qui m'entourait…A votre avis, à quoi sont dues toutes ces absences ? Avait-il demandé, après un instant de réflexion.

Sûrement au fait que Tu-sais-qui soit de retour. Certains parents sorciers n'ont certainement pas voulu faire prendre de risques à leurs enfants, étant conscients du danger. Dumbledore nous avait prévenu que ça risquerait d'arriver, en fin d'année, expliqua Hermione.

Eh, salut Harry !s'écrièrent alors deux voix familières à celui-ci mais qui n'annonçaient aucune réjouissance.

Salut Colin, salut Dennis, répondit-il machinalement.

Tu ne connais pas la nouvelle toi, hein, tu ne la connaît pas ?

Non Colin, mais je te fais confiance pour me la dire.

Oh Harry, ça me touche beaucoup que tu me fasses confiance...

Harry leva les yeux au ciel. Il se demandait si les deux garçons hésiteraient une seule seconde s'il leur demander de se pendre.

Abrège s'il te plaît !

Très bien. Alors voilà, Commença-t-il d'un ton surexcité, notre cousine vient d'apprendre qu'elle aussi est une sorcière. Elle est en première année. Je lui ait parlé de toi et elle est très impatiente de te rencontrer ! C'est génial non ! S'exclama-t-il.

Ah ! Colin ! S'énerva Harry, c'est pas la peine de crier, je ne suis pas sourd !

Excuse-moi Harry, murmura-t-il, en s'asseyant avec son frère à ses côtés.

Décidément, je n'ai vraiment pas de chance cette année, pensa-t-il. Encore une qui va me faire une réputation !

Harry se tourna du côté opposé à Colin et Dennis pour se changer les idées et c'est à ce moment là qu'il vit quelque chose qui lui remonta le moral :

Ron ! Hermione ! Regardez ! Rogue n'est pas là ! La place est libre !

C'est magnifique ! S'écria à son tour Ron, le visage tourné vers la table des professeurs, avec une expression d'extase.

De toutes façons, Rogue ne sera sûrement absent que jusqu'à ce qu'il termine sa mission !

Hermione ! S'écrièrent en même temps les deux garçons.

Harry se demanda alors qui allait bien pouvoir le remplacer. La réponse ne mit pas longtemps à venir d'elle-même :

Excuses-moi Harry, dit une voix de vielle femme qu'il reconnu mais ne se rappela plus de qui elle pouvait provenir.

Harry se retourna rapidement pour apercevoir la personne qui venait de s'adresser à lui. Il fut alors comme cloué sur sa chaise. La vision qu'il venait d'avoir, lui rappela les plus mauvais anniversaires de sa vie, ceux qu'il devait passer à regarder avec lassitude des photos de chats. Car, la personne qui venait de passer entre les tables n'était autre que :

Mrs Figg ! Vous ! Balbutia-t-il , l'air ahuri.

Oui Harry, moi ! Qu'est qu'il y a mon garçon ? Tu est tout pâle !

Mais… mais, bégaya-t-il, qu'est-ce que vous faîtes ici ?

Je suis ta nouvelle maîtresse des potions et chef de la maison Serpentard pendant la période où Severus sera en mission. Pour mon séjour, j'ai amené Patounette, la fille de Patounet avec moi, tu te souviens ? Tu pourras nous rendre visite. Je suis sûre qu'elle sera très heureuse de te revoir. Alors, à bientôt Harrynichou.

Ron et Hermione se mirent à rire aux éclats lorsque la vieille femme se fut éloignée. Harry, quand à lui, restait interloqué. Severus ? Patounette ? D'où connaissait-elle Rogue pour l'appeler par son prénom ? Et, qu'est-ce qui lui avait pris d'apporter sa « Patounette », une chatte complètement siphonnée, à Poudlard ?

Eh, Harrynichou ! T'es encore avec nous ? S'esclaffa Ron suivi d'Hermione.

Ouais, ça va, c'est très drôle ! S'énerva Harry.

Malheureusement pour lui, d'autres personnes avaient entendues la fin de la conversation :

Eh, Harrynichou ! C'est ta grand-mère cette vieille chouette avec son « Patounette »? Dit une voix désagréable aux oreilles de Harry.

Fiches le camp Malefoy ! Lui ordonna Ron.

Ah, Weasley ! Tu es encore vivant ? Tu n'as pas fini comme Diggory ?

A ce nom, Harry sentit la colère monter en lui. Comment osait-il manquer de respect à la mémoire de Cédric !

Tais-toi, Malefoy ! S'écria Hermione.

Et toi, la Sang-de-Bourbe ? Encore aussi encombrante ? J'ai vu que tu avais eu un accident ! Je suis désolé. Oui désolé que Tu-sais-qui t'ai raté ! Siffla-t-il.

FERMES-LA ! Vociféra Harry. JE TE JURE QUE….

Mais Ron et Hermione l'attrapèrent avant qu'il ne se jette sur lui, oubliant qu'il possédait une baguette magique.

A ta place, je ferais moins le malin !Dit Hermione d'un air supérieur. Je ne sais pas si tu es au courant , mais ce sera « cette vieille chouette » qui sera le chef de la maison des Serpentard pendant l'absence de Rogue. Comme tu as pu le voir par toi-même, elle a des affinités avec Harry et vu que je suis à présent préfète, je n'hésiterais pas à te dénoncer si tu viens encore le chercher ! Est-ce que c'est clair ?

Oh, la Sang-de-Bourbe se rebiffe pour soutenir son chevalier servant ! Répondit Malefoy d'un ton sarcastique. Comme c'est touchant ! Mais, je crois que « l'intelligente et autoritaire » Sang-de-Bourbe a oublier quelque chose dans son raisonnement.

Et qu'est-ce que c'est ? Demanda-t-elle d'un air dégoûté.

Et bien, c'est simple. Tu as des devoirs et des obligations en tant que préfète. Donc, si tes « amis » font les quatre cents coups, il faudra que tu les dénonces. Sinon, je me ferais un plaisir de le faire en t'incluant avec, puisque tu n'auras pas fait ton boulot et peut-être même, avec un peu de chance pour moi, tu y auras participé !

Malefoy s'éloigna avec un air de triomphe et d'arrogance, encadré par Crabbe et Goyle. Les trois amis se regardèrent pendant un instant. Ils n'avaient pas réfléchi à cette éventualité. Après un moment de silence, Hermione prit la parole :

Comment est-ce qu'on va faire ? Je ne veux pas vous dénoncer !

Ne t'inquiètes pas. On essaiera de ne pas te mêler à nos affaires. De toutes façons, pour le moment, on a aucune raison de faire des bêtises. N'est-ce pas Harry ? Harry !

Quoi ! Qu'est-ce que tu veux !Répondit-il d'un ton agressif.

Harry fixait intensément tous les faits et gestes de Malefoy. Sa colère ne l'avait pas quitté.

Eh, Harry, je ne suis pas Malefoy ! Je suis Ron, ton ami, tu te souviens ?

Excuses-moi, Ron… C'est juste que je ne le supporte plus et un de ces jours, je vais lui réserver le même sort que Cédric…

Il s'arrêta soudain, conscient de ce qu'il venait de dire. Ses deux amis l'observèrent avec inquiétude.

Harry…je sais que tu le détestes et nous aussi mais,…tu te rends compte de la menace que tu viens de formuler et de la comparaison que tu viens de faire ! Lui révéla Hermione, avec un ton de surprise et de reproche.

Oui, c'est vrai. Tu m'inquiètes de plus en plus moi aussi. Qu'est ce qui t'arrive ?

Mais, le jeune sorcier n'eut pas le temps de répondre car au même instant, la porte de la Grande salle s'ouvrit pour laisser entrer Mc Gonagall, suivie des élèves de première année. Après que le Choixpeau ait fini de chanter sa chanson, qui était d'ailleurs encore différente de celle de l'année dernière, elle les emmena vers la table des professeurs, puis, prit la parole :

Quand j'appellerai votre nom, vous mettrez le chapeau sur votre tête et vous vous assiérez sur le tabouret. Une fois votre maison annoncée, vous rejoindrez vos camarades à leur table. Je commence : Anikton, Manon !

Une petite fille aux cheveux châtains, peu rassurée comme nombreux de ses compagnons, s'avança d'un pas timide vers le tabouret. Elle prit le chapeau puis le fixa sur sa tête. Celui-ci mit quelques secondes, et cria enfin :

- SERDAIGLE !

Au bout d'un instant, Harry ne fit plus attention à ce qui se déroulé autour de lui car la question de Ron le travaillait. Effectivement, que lui arrivait-il ? Chaque fois que quelque chose ou quelqu'un le mettait en colère, il ne réussissait plus à contrôler ses émotions. C'était comme si cette haine ne provenait pas de lui. C'est alors que les paroles de Voldemort lui revinrent à l'esprit: « A chaque fois que tu me rencontreras ou que tu auras des pensées particulièrement mauvaises, alors…étant donné que j'ai retrouvé toute ma puissance, je pénétrerai au plus profond de ton âme et au fur et à mesure, récupérerai le peu de bonté qui te reste et ainsi, tu deviendras pareil à moi.». Harry n'en avait jamais parlé à Ron ou Hermione car il ne pouvait se résoudre à accepter l'éventualité que son ennemi ait raison. Ce n'était pas possible ! Pourtant, il se rappela que ce monstre avait réussit à lire en lui comme dans un livre ouvert car ce dernier avait découvert ses sentiments cachés au fin fond de son cœur. Harry ne supportait pas l'idée que Voldemort devine tout ce qu'il pense, et pire ! Qu'il fasse de plus en plus parti de lui . Il n'était pas comme lui ! C'est ce que lui avait affirmé Dumbledore, deux ans auparavant, après qu'il lui ai avoué l'hésitation du Choixpeau à l'envoyer à Serpentard ou Gryffondor : « Ce sont nos choix, Harry, qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos aptitudes » lui avait-il révélé. Car, lors de la cérémonie de répartition, Harry avait demandé au chapeau de l'envoyer à Gryffondor. De cela non plus, il n'en avait jamais parlé à ses amis, par honte ou peur de leur réaction, il ne savait pas trop. Il sortit tout à coup de ses pensées en entendant Dennis s'agiter.

Freeland, Kelly ! Venait d'appeler Mc Gonagall.

Une petite blonde au visage fin s'avança, regardant intensément quelque chose ou quelqu'un en face d'elle. Harry tourna la tête dans la même direction que son regard. Kelly observait un professeur que Harry n'avait même pas remarqué auparavant. Il s'agissait du nouveau professeur de défense contre les Forces du Mal qui ressemblait à quelqu'un que le jeune homme connaissait mais, il ne savait dire qui. Harry se pencha alors sur Colin :

Dis-moi Colin, pourquoi ta cousine fixe-t-elle de cette façon le nouveau prof de défense contre les Forces du Mal ?

C'est parce que c'est son frère c'est à dire mon cousin ! Je ne te l'avais pas dit ?

Ton cousin ! S'étonna Harry sans répondre à la question. Combien de personnes appartenant à sa famille allait-il encore y avoir dans ce collège ! Songea-t-il.

Harry observa alors d'un peu plus près l'enseignant et s'aperçut que c'était à Dennis que celui-ci ressemblait. Il fit part immédiatement à Colin de sa remarque :

Bien sûr ! C'est sûrement dû au fait que ma mère soit la jumelle de ma tante ! Dit-il avec enthousiasme.

Mais Kelly ne vous ressemble pas du tout !

C'est normal. Mon oncle et ma tante l'ont adopté ! Répliqua Colin en faisant de petits signes à sa cousine.

Celle-ci daigna à peine tourner la tête vers ses deux cousins. Elle continua à avancer d'un pas sûr vers le tabouret. Mais juste avant de mettre le chapeau sur sa tête, elle fixa Harry pendant quelques secondes puis lui destina un léger sourire. Ce sourire n'avait rien de courtois. C'était un sourire sournois. Ses yeux verts, comme ceux de Harry, pétillaient de malices et d'intelligence et une lueur spéciale les dominaient. Harry en conclue qu'il valait mieux s'en méfier. Le Choixpeau magique donna une réponse immédiate après qu'il ait été déposé sur la tête :

SERPENTARD !

Cette décision n'étonna pas Harry. Elle s'assit à sa table, à côté de Goyle, pendant que les Serpentard applaudissaient.

Une fois le dernier élève placé, Dumbledore se leva, avec un grand sourire, pour prononcer son discours. Le silence s'installa, tous attentifs au directeur :

Je vous souhaite à tous la bienvenue à Poudlard pour une nouvelle année qui, je l'espère, et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour cela, se terminera dans les meilleures conditions vues les circonstances ! En attendant, dit-il les bras ouverts, bon appétit !

A cet instant, les plats se remplirent de mets plus délicieux les uns que les autres. Ron et Harry se jetèrent mutuellement un coup d'œil et se précipitèrent ensemble sur la nourriture, comme s'ils n'avaient pas mangé depuis deux mois.

Et les bonnes manières, ça ne vous rappelle rien ! S'exclama Hermione le regard courroucé.

On ch'en fiche ! Lui répondit Ron, la bouche pleine de ragoût.

A la fin du repas, Dumbledore se remit debout et prit la parole une nouvelle fois :

Chers élèves ! Avant que nous allions tous nous coucher, j'aimerais vous présenter deux nouveaux professeurs que je vous demanderais de ne point maltraiter !

Dumbledore fit un clin d'œil à la foule avec un grand sourire et l'on entendit quelques rires venant à la fois des autres professeurs et des élèves. Il tourna alors son regard bleu et brillant vers le cousin des Crivey qui ne semblait pas très rassuré et dit doucement :

Ne vous inquiétez pas professeur, je ne faisais que plaisanter ! Voici donc le professeur Freeland Ulysse, qui enseignera la défense contre les forces du mal, qui sont malheureusement de plus en plus présentes, reprit-il, et le professeur Arabella Figg qui, pour sa part, vous apprendra les mystères de la fabrication des potions, à la place de notre bien aimé professeur Rogue…

Bien aimé ? Chuchota Ron. C'est vite dit…

Qui sera certainement absent toute cette année pour des raisons qui le concerne.

Pourquoi ne dit-il pas la véritable raison ? S'étonna Harry.

Réfléchi cinq minutes, lui répondit Hermione d'un ton impatient. Je te signale que Rogue joue sûrement l'espion avec Tu-sais-qui ! Si Dumbledore dit qu'il l'a investit d'une mission, les personnes comme Malefoy ne se gêneront pas pour le divulguer à qui de droit.

Pendant son explication, le directeur continuait son discours :

Pour ce qui est des sorties au Pré-au-Lard, elles seront annulées pour plus de sécurité, vu les circonstances actuelles.

Un grand « non » ce fit entendre dans toute la salle.

Je suis désolé mais je ne reviendrais pas sur ma décision… Comme vous vous en doutez certainement tous, le Seigneur des Ténèbres est bel et bien de retour…

Ces quelques paroles avaient déclenché dans la foule de nombreux bavardages qui laissaient paraître un sentiment de panique et d'anxiété.

Je vous en prie, un peu de calme…Poudlard est bien l'un des seuls endroits dans ce pays ou même sur cette Terre qui est à l'abri de notre ennemi. Malheureusement pour nous, il a de nombreux alliés puissants et pour une majorité méconnus…L'union de tous les sorciers et créatures pratiquant encore la magie blanche est plus que nécessaire. Nous avons déjà sur notre liste et grâce à notre ami ici présent Hagrid et sa semblable Mme Maxime, les géants de notre côté…

Des applaudissements retentirent dans la salle et Ron s'était mis à siffler. Hagrid s'était levé en saluant les élèves sous les acclamations quasi générales. Quasi générales, car Harry avait remarqué que de nombreux Serpentard n'avaient pas bougé d'un pouce. Mais Dumbledore sembla ignorer cette attitude :

Mais malheureusement, une mauvaise nouvelle nous est également parvenue ressemant … Son visage s'était durci …Les Détraqueurs se sont rangés du côté de Voldemort et ont libéré de nombreux Mangemorts et partisans du Mal enfermés dans la prison d'Azkaban…

De nombreuses exclamations se firent entendre, exprimant à la fois la terreur et la surprise. Harry n'aurait su dire si celles-ci étaient dues à la nouvelle ou au nom de Voldemort.

J'ai donc pris la décision de faire venir les écoles de Beauxbâtons et Dumstrang pour une compétition de quidditch où les meilleurs joueurs sélectionnés dans chaque maison de Poudlard affronteront les meilleurs joueurs des deux autres établissements. Ainsi nous aurons des renforts sur place.

A cet instant, une exclamation de joie retentit dans tout le collège. Un petit sourire se dessina sur le visage de Dumbledore. Il reprit tout de même la parole tout en essayant de couvrir les autres voix :

Les candidats devront s'inscrire avant Halloween ! A présent, nous allons nommer les capitaines des équipes de chaque maison. Professeur Mc Gonagall, dit-il accompagné d'un signe de main.

Bien sûr Albus…Pour l'équipe de Gryffondor, notre choix a été porté sur le jeune Harry Potter ! Mr Potter, acceptez-vous notre offre ?

Euh, oui…oui, j'accepte, acquiesça-t-il en rougissant, sentant tous les regards sur lui.

Il y eut alors une grande « ola » chez les Gryffondor.

Pour l'équipe Serpentard, nous avons choisi Drago Malefoy, annonça-t-elle, le visage fermé.

Quoi !S'exclamèrent une majorité des Gryffondor, dont Harry, Ron et Hermione.

Comment ça se fait ? C'est un joueur médiocre au quidditch ! S'écria Hermione

Son père a dû menacer tous les autres joueurs à qui on avait proposé la place !S'indigna Ron.

Mr Malefoy, acceptez-vous ?

Oui professeur. C'est un grand honneur pour moi de prendre la tête de cette équipe et grâce à moi mes amis, nous ridiculiserons Gryffondor et son nouveau capitaine, et nous remporterons la coupe !

Tous les Serpentards se levèrent et crièrent d'une même voix :

A Malefoy, notre nouveau capitaine !

Humm… Un peu de silence ! Je poursuis. Pour l'équipe de Poufsouffle, Lorrence Jonathan a été nommé.

Des applaudissements se firent entendre de Poufsouffle.

Enfin, pour l'équipe de Serdaigle, la place revient à Cho Chang !

Cho…murmura Harry, se tournant précipitamment pour l'apercevoir.

Au milieu des acclamations, la jeune fille fit un grand sourire à Harry, qui se sentit prendre des couleurs. Mais le sentiment qu'il éprouvait était déjà moins fort qu'avant. Celui-ci lui rendit par un petit geste timide de la main. Dumbledore reprit alors la parole :

Je suis heureux que nos candidats potentiels aient accepté. Bon, et bien, je pense que nous pouvons à présent nous coucher.

Il fit un pas mais se ravisa aussitôt.

Une dernière petite chose que j'avais oublié. L'utilisation de magie en dehors des cours et les sorties non autorisées dans les couloirs ou l'enceinte du château la nuit seront plus sévèrement réprimandés. Nous prenons des précautions non pas pour vous embêter mais pour votre sécurité.

Dumbledore lança un regard sévère à Harry.

Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit à tous ! Reprit-il avec son large sourire.

Elèves et professeurs se levèrent dans un boucan provoqué par le recul des chaises et chacun se dirigea vers la tour de sa maison, leur préfet à leur tête. En l'occurrence, le préfet ou plutôt la préfète de Gryffondor était Hermione. Celle-ci partit vers le devant et arrivée face au portrait de la Grosse Dame lança en direction des premières années :

Nous voici devant la tour des Gryffondor, le mot de passe pour franchir le tableau est pour l'instant « Godric ». Je vous informerais tous de son changement le jour venu.

A ces mots, la Grosse Dame laissa passer les nouveaux arrivants dans un encadrement débouchant sur la Salle Commune. Puis, chacun entreprit de grimper les escaliers menant selon, au dortoir des filles ou des garçons.

Hermione prend vraiment son rôle très au sérieux, fit remarquer Ron à Harry lorsqu'ils pénétrèrent enfin dans le dortoir des cinquièmes années. J'espère qu'elle ne nous fera pas d'ennuis !

Je ne pense pas, c'est notre amie, répondit Harry dans un bâillement.

Justement !Insista-t-il. Elle va peu être être encore pire avec nous !

Arrivé devant son lit de baldaquin rouge où l'on avait déjà déposé ses affaires, Harry se laissa tomber sans même lever ses chaussures, épuisé par cette journée éreintante et le poids du repas. Il se mit sur le côté et pensa avant de plonger dans un profond sommeil, que cette année allait sûrement être très spéciale et tout particulièrement agitée.