Les personnages et tout pis tout ne m'appartiennent pas.

Hello ! c'est ma première fic, donc soyez indulgents ok !

J'espère que vous prendrez du plaisir à la lire.

PROLOGUE : COMME UN PREDATEUR

Les refflets de la Lune teintait la crête des arbres d'une couleur argentée. Il y avait quelques nuages dans le ciel, mais cela ne m'empêchait pas de profiter de la belle nuit de pleine Lune qui s'offrait à moi.

Je sentis quelque chose monter en moi, quelque chose que je ne pensais jamais ressentir : l'envie de tuer par plaisir, pour la traque, pour le combat.

J'avais une irrésistible envie de jaillir devant les flammes et d'effrayer tous ses stupides mandaloriens. Un grondement involontairenaquit au fond de ma gorge. J'avais besoin de l'excitation, de la traque, d'entendre les hurlements d'effroi résonner vainement dans la forêt. La tentation était très difficile de dissiper.A quelques pas du petit groupe, je m'immobilisai, ombre parmis les ombres, totalement invisible. J'avais de la peine à réfréner ma nature. Puis, mon instinct abondonna la partie et je pouvais espionner en toute tranquilité.

Lorsque je me sentis observée.

Je m'avançais et sentis que c'était tout près. Encore plus près. Toujours plus près. Lorsque je fus suffisemment près, je put en sonder les pensées. Je ne m'étais pas trompé : toutes ses pensées étaient dirigées vers moi dans un but mortel. L'intru voulait me tuer.

Soudain, mon estomac se noua et mon instinct me dicta de faire demi-tour. Mais je n'y fis pas attention, à mes dépends !

Quelqu'un venait d'ouvrir le feu sur moi, et je n'avais pas été assez rapide pour esquiver. Avant de me rendre réellement compte de ce qui m'était arrivé, je me retrouvé avec une vilaine plaie à l'épaule, qui me faisait terriblement souffrir.

Je me retournai vivement pour me retrouver face à face avec un de ces maudits mandaloriens. Et d'autres arrivaient juste derrière lui.

Je réussis à m'enfuir et je m'enfermai dans ce qui devait être une base militaire improvisée, juste pour cacher les soldats, dans une pièce presque vide. Je fus soulagé un instant, l'instant d'après, je me maudissais d'avoir été aussi stupide : je m'était moi-même enfermé. Et je ne pourrais pas sortir : aucune fenêtre, aucune issue. La pièce n'était pas grande et j' avais beau l'observer sous toutes ses coutures, je ne trouvai ni passage secret, ni trappe, ni sortie de secours. Il y eut une détonnation près de la porte qui s'ouvrit à la volée. Là aussi, j' avait agi sans réfléchir et je m'en maudissais intérieurement.

Je m'élançai à la rencontre du mandalorien qui m'avais pris en chasse. Sous le coup de la surprise, il se laissa désarmer avec une rapidité déconsertante.

-Tuez-le, c'est dans votre nature !

Je me figeai sur place, avant de me tourner vers l'intru. Il était grand, un sabre laser à la main et il attendait. Il attendait quelque chose de moi.

La douleur me faisait délirer et j'avais de la peine à comprendre ce qu'il disait. Je savais que je l'avais déjà vu quelque part, avec ses vêtements sombres, une boucle à sa ceinture et un masque allongé qui lui recouvrait le visage.

Je baissai les yeux vers le mandalorien. Ma proie n'osait pas faire un seul geste et respirait difficilement.

Revan - car je venais de me rappeler de son nom - éteignit le sabre laser, qu'il me tendit. Mon sabre laser, que je croyais avoir perdu.

Dès que je l'enclenchai entre mes mains, je sentis la puissance de la Force, mais différente. Mon envie meurtrière pris le dessus et je décapitai le mandalorien avec le sabre.

Mes sens se remirent en place les uns après les autres et je constatai avec effroi que je venais de tuer un homme désarmé, et le pire : j'y avais pris goût.

Mes souvenirs revinrent les uns après les autres. J'étais sur Dxun. Je m'étais engagée auprès de Revan pour aider la République à lutter contre les mandaloriens. Je l'avais fait pour une noble cause, et voilà que je venais de prendre plaisir à tuer.