Titre: Poussières d'étoile.

Auteur: Fairy-Milk.

Base: Harry Potter. Les personnages ne m'appartiennent donc pas.

Genre: Romance, mystérieux, étoilé.

Note d'auteur: Il y a une phrase dans ce chapitre qui risquerait d'être mal interprétée donc je préfère faire une petite note pour préciser qu'Harry et Draco ne sont jamais sortis ensemble et qu'ils ne se sont jamais avoués leurs sentiments. D'ailleurs les sentiments de Draco sont assez nets: il hait Potter. Donc je suis consciente qu'une phrase dite par Harry risque de vous choquer, mais elle sera expliquée plus loin.

RAR: J'ai cru comprendre que les auteurs n'ont plus le droit de répondre aux reviews et donc je m'excuserai auprès des non-inscrits de mes non-réponses. Je tiens tout de même à remercier tout le monde pour tous ces encouragements et si vous voulez d'autres précisions, n'hésitez pas à m'en faire part! Si vous souhaitez des réponses, créez un compte ou alors laissez moi votre adresse e-mail, je vous répondrai avec joie.

Fréquence des mises à jour: Quelqu'un m'a demandé combien de chapitres cette fanfic contiendra. Pour le moment je n'en sait rien, mais elle n'en comptera pas tant que ça. Sinon, pour la fréquence des mises en ligne, je compte poster tous les samedis.

-Poussières d'étoile-

Chapitre 2

''Bordel! Potter qui me lègue ce foutu pendentif ! Pas à dire, c'est un truc empoisonné! Mais… comment s'est-il débrouillé pour l'amener jusqu'ici? Non, en fait, c'est une mauvaise question. Ce type se débrouille toujours pour faire maintes et maintes choses irrespectueuses et déplacées… Comme un crétin qu'il est. Non, la véritable question est…pourquoi moi?''

D'une main tremblante, le Serpentard rouvrit le pendentif. Il voulait entendre une nouvelle fois cette voix, tenter de comprendre le sens de ces mots et puis peut-être se résigner à l'abandonner au fond de son tiroir de chevet. Oui, mais… il n'arrivait pas à franchir le pas. Et puis… cette voix était toujours là.

''Je vois que tu as enfin ouvert mon étoile. Tu dois sûrement te demander pourquoi toi…je me trompe?

Parce que tu es dans la même situation que moi…

Tu es usé par la vie;

Par toutes ces règles que tu dois suivre sans rien dire;

Par cette vie toute programmée.

Et avec tout cela… Toi et moi, on en a oublié les bases…

On en a oublié qu'un jour on s'est aimé.''

Tout d'abord étonné de voir le contenu de l'étoile différé de la dernière fois puis furieux de ces nouvelles paroles, le Serpentard ouvrit brusquement le tiroir de sa table de nuit pour y balancer le bijou et le refermer aussi sec.

''Ce mec est taré. Nan mais sans déconner! Il a bien fait de partir sinon je me serai arrangé pour qu'il soit directement interné à Sainte Mangouste. Ou alors je lui aurai foutu mon poing dans la gueule. « Un jour on s'est aimé. » Mais oui, bien sur Potty, dans tes rêves!

La seule chose que j'espère depuis que je le connais c'est de le voir dans la souffrance… alors l'amour, je ne sais pas où il l'a vu. Je suis contrarié avec ses conneries…C'est malin.''

''Sa réponse à ma question n'en était pas une. Je ne sais toujours pas pourquoi il m'a choisi moi et pas Granger, tient! Je ne comprends rien à ce mec. Il n'est pas logique dans ce qu'il dit. Il n'est pas censé. Voilà, j'en ai conclu que ses mots n'étaient pas logiques et qu'il était devenu fou. D'où l'absurdité de son contenu. Nan mais sans rire… « Un jour on s'est aimé »… Il avait prit quoi, pour avoir osé penser ça!

Que cela ne tienne! Il pense peut-être que je vais avoir peur de son foutu pendentif… Toujours à me sous-estimer et à me mépriser! Pense-t-il seulement que là, je compte bien rouvrir son putain de bijou?''

Le jeune homme attrapa la chaîne en argent bien décidé à donner une leçon à ce Potter et ses foutues manies de le contrarier. D'un geste précis et énervé, le Serpentard fit à nouveau basculé le centre de l'étoile sur lui-même.

''Parce que tu sais faire briller ce pendentif…''

La même voix, encore et encore, avait une fois de plus laissé l'élève sans réaction, à part peut-être celle de rester la bouche ouverte quelques instants de plus.

''Et le pire… c'est qu'il arrive encore à se foutre de ma gueule…''

Toujours plus contrarié que jamais, la main du Serpentard ouvrit brusquement son petit tiroir pour ranger le fameux bijou…

''Il me perturbe. Je ne peux le nier. Cette histoire commence à trop monopoliser mon esprit et ça dépasse un stade qui ne me plait guère. Le pire dans tout ça? C'est de ne même pas avoir ce satané Potter sous la main pour passer mes nerfs. Ne même pas pouvoir l'insulter. Ne même pas pouvoir le rabaisser. Ça me manque. Sincèrement.

Obsessionnel et rageur. Voilà ce qu'il en est…

Et puis d'abord, pour qui il se prend de juger ma vie comme il le fait? Depuis quand mon futur est-il guidé? Il en connaît quelque chose, lui, à l'éducation Malfoy!

……………

Et puis merde, je l'aime bien comme elle est, moi, ma vie!''

''Se tenir droit…

N'agir que par pur intérêt.

Et ne pas oublier d'être présentable mais surtout hautain, méprisant.

Car mon rang me le permet…''

Plongé dans sa contemplation, le jeune homme restait allongé sur son lit, les yeux fixés sur le bijou. Cela se lisait dans ses yeux : il s'était habitué à ce contact froid qu'offrait la chaîne en argent entre ses doigts. Et il aimait observer des heures durant ce métal qui reflétait les rayons du soleil ou émettait une douce lumière en se rapprochant lentement de lui. Il caressait doucement le dessus de l'étoile, passant son doigt avec délicatesse sur ce cœur si mystérieux. Fait d'une substance transparente, comme un verre précieux, ce centre trônait majestueusement entre les cinq branches principales de l'étoile. Cette structure centrale était si petite en soit… et pourtant elle chamboulait tellement le jeune homme! Cette matière transparente possédait quelques bulles, comme si l'on avait insufflé de l'oxygène à ce cœur pour qu'il puisse respirer. Il semblait si réel. Si vivant.

Très fins, les bras principaux de l'étoile s'étalaient autour de ce centre si énigmatique. Présentant d'anciennes inscriptions incompréhensibles pour l'élève, elles offraient toute leur force à l'objet. Puis, pour donner un peu plus d'importance au cœur même de l'étoile, d'autres petites branches, cinq au total, s'intercalaient avec les bras principaux, entourant par la même occasion cet organe central. Organe rempli de questions. Organe de vie.

L'élève bâilla avant de jeter un coup d'œil à son réveil. L'heure tardive lui fit pousser un soupire de déception puis il referma ses doigts autour du bijou avant de se replier contre son oreiller, serrant par la même occasion son précieux présent contre lui.

''J'ai finalement passé cette chaîne autour de mon cou. Je ne sais pas pourquoi, mais j'en ai eut l'envie. Alors je l'ai fait. Je la laisse toujours sous ma robe, à l'abri des regards. Contre moi. Je ne veux pas que quelqu'un d'autre puisse la voir. Je ne sais pas pourquoi j'ai une telle réaction… peut-être parce que j'attends d'elle des explications et des réponses…

Je crois que c'est surtout… parce que…

Ce matin, j'ai reçut une lettre de Père. Aucune trace de sympathie ou de tendresse. Juste cette nouvelle formalité que je dois remplir au plus vite: lancer la rumeur comme quoi Potter est mort. Mesquinement, j'ai accepté. Enfin… sur le coup, j'ai cru que c'était dans ma nature d'avoir envie d'une telle chose…

Maintenant que j'ai enfin répandu le bruit qui court désormais avec grâce dans les couloirs de l'école, je me rends compte que j'ai toujours ce poids sur le cœur. Celui qui m'a poussé à accepter et à le faire avec un sourire sadique et ironique. Non… en fait, je viens de me rendre compte que je l'ai fait pour m'en persuader moi-même. Parce que si Potter était réellement mort, je n'aurai plus tous ces problèmes de pendentif parlant.

Je crois que dans le fond, j'essaie juste de m'égarer un peu plus des faits pour ne pas faire face à la réalité: je l'ai fait parce que j'en veux à Potter. Je lui en veux parce que son pendentif ne me dit plus rien. Et puis aussi parce qu'il ne m'en explique pas davantage. Maintenant qu'il m'a fait prendre conscience que ma vie était toute tracée, qu'il aille jusqu'au bout de ses intentions. Alors… oui, je garde cette étoile près de mon torse, attendant patiemment qu'elle me parle à nouveau.''

A suivre!

Une petite review pour m'encourager à continuer?

Amicalement, Fairy-milk.