Titre : Au Putois Hirsute, salon de coiffure.

Auteur : Stupid Axolotl, l'urodèle néoténique dépigmenté

Disclaimer : Je ne possède absolument rien. Voyez vous-même, mes poches sont vides. Et bien sûr, je ne gagne pas d'argent là-dessus. Qui voudrait acheter cela, voyons... :)

Genre : débile

Couple : Harry/Draco

J'utilise les noms anglais pour les personnages, mais pas forcément pour les objets et lieux.

Résumé : Draco travaille le samedi dans un salon de coiffure d'Hogsmeade déguisé en fille. Mais pour quoi faire ? Slash HP/DM

Note spéciale : je sais bien que je ne suis pas trop dans le bon fandom, mais est-ce que quelqu'un sait ce qui est organisé pour la convention japanim spirit de Rennes ? J'ai juste vu des affiches dans le (minuscule) métro et je ne trouve pas de docu...

Reviews : Merci à tous ceux (je pense qu'on peut tenter le seul 'toutes celles' lol) qui ont reviewé le chapitre 1 et que j'ai scandaleusement oubliés au chapitre 2. Je continue donc !

Reviews chapitre 2 :

Onarluca : voilà la suite qui arrive rapidement, mais je sais pas si ça sera toujours le cas héhé. J'ai un master de sciences végétales à préparer dans mes moments perdus ;oD

blurp3 : pour l'épisode 'salon de coiffure', ça sera seulement dans la chapitre 4.

Soleeiila : Draco va se faire remarquer petit à petit, sinon c'est pas marrant ;o)

piaff : Si Draco est homo ? Ben là, on dirait, lol

gaelle griffondor : contente que ça te plaise :)

Shinia Marina : Salut toi :) comment vas-tu, toi et tes crapauds ? Les miens vont très bien mais ils ne se décident toujours pas à faire des œufs... Sinon, je pense qu'il y a des trucs dans la suite de ma fic qui devraient te plaire ;o)

Zed Oras : Je n'ai pas encore écrit la partie où Harry découvre le pot aux roses, mais j'imagine qu'il va être légèrement outré ;o) Sinon, je dois dire que tu es un vrai scandale vivant, parce que non seulement tu dessines exquisément, mais en plus tu es très belle et tu as un joli prénom, c'est trop, je suis jalouse lol !

lyly : voilà, il suffit de demander ;o) Nan, ça suffit pas, mais ça fait quand même avancer plus vite !

Chapitre 3 :

Je passe pour Draco du 'il' au 'elle' en permanence à partir de ce chapitre, j'espère que ce ne sera pas trop dur à suivre. J'utilise 'il' quand Draco est seul ou avec quelqu'un qui sait qui il est, et 'elle' dans les autres cas.

A peine Draco était-il entré qu'il fut assailli par les autres filles du salon, Brucella, Listéria et Yersinie qui l'avaient, pour son plus grand malheur, pris en amitié dès le premier jour, et qui prétendaient s'ennuyer toute la semaine sans 'elle'.

- Ah, Borrélia, te voilà enfin !

- On t'a gardé des croissants et Yersy a fait du café !

Brucella et Listéria tirèrent chacune avec empressement un fauteuil pour Draco-Borrélia en un mouvement désordonné et brutal qui eu pour effet de lui faire perdre l'équilibre ; se rattrapant à la jupe d'Yersinie, il l'entraîna dans sa chute, de même que les croissants et le café

- ARGGGGHHHH hurla Borrélia ébouillantée, en un cri grave et rauque excessivement peu féminin qui aurait pu faire naître des soupçons chez ses collègues si Yersinie n'avait pas elle aussi poussé un cri suraigu qui avait complètement couvert celui de Borrélia. Elles se relevèrent, endolories et couvertes de taches. Yersinie avait surtout reçu le café sur le bras, mais les jambes de Borrélia avaient été copieusement arrosées jusqu'au milieu des cuisses, et sa robe blanche était complètement souillée, ce qui, il faut bien dire, fut son dernier souci pendant un certain temps. Mais le café n'était pas extrêmement chaud, et quand la douleur s'estompa, elle remarqua enfin ses trois amies qui l'entourait et qui examinaient ses brûlures avec sollicitude. Qui examinaient... QUOI ? Borrélia prit conscience de la situation et redescendit sa robe sur ses jambes en tirant au maximum, ce qui fait éclater de rire les filles.

- Qu'est ce que t'es prude Borrélia, c'est presque ridicule, se moqua Listéria

- Nous sommes quand même entre filles, ajouta Brucella

- Justement..., siffla Borrélia entre ses dents.

- Bien sûr, si c'était Harry qui relevait ta jupe, tu ne dirais pas non, n'est-ce pas ? insinua quelque peu perfidement la première.

Borrélia rougit violemment, intriguant grandement les deux autres filles, qui n'étaient pas au courant.

- Quoi ? demanda Yersinie.

- Et bien, expliqua Listéria, on dirait bien que notre Borrélia ici présente soit tombée amoureuse d'Harry Potter.

- Wow. On avait bien vu qu'elle était toute contente les samedis où il venait mais rien de plus... Où as-tu eu ces informations d'importance ? s'enquit-elle, alors que Borrélia se faisait toute petite et se demandait si c'était encore possible de changer de sujet de conversation.

- Ca n'intéresse personne, et puis je n'ai jamais dit que c'était vrai, coupa-t-elle, mais elle ne fut absolument pas écoutée. Même, à sa grande indignation, Brucella, qui était derrière elle, lui posa la main devant la bouche pour la faire taire. Elle voulu se dégager, mais Brucella avait passé son autre bras autour de sa taille et elle était complètement coincée. Les rires des autres redoublèrent.

Au bout d'un moment, Listéria s'essuya les yeux et reprit :

- Bon, alors, vous voulez vraiment savoir ?

- Bien sûr !!

Borrélia en profita pour s'éclipser, autant pour éviter d'avoir à entendre ce récit embarrassant que pour essayer de nettoyer sa robe avant l'ouverture du salon.

Un fois seul, porte fermée et éloigné des petites pestes, Draco pu tranquillement piquer sa crise. Avec ses collègues, il avait déjà en temps normal un mal fou à garder son calme, mais cette fois-ci, ç'en était trop ! Quand il avait eu cette idée de travailler ici, il pensait que le plus dur serait ce déguisement stupide de fille, mais il avait eu complètement tort. Après quelques jours où il avait été mal à l'aise et s'était senti ridicule, il s'y était fait. Mais ce à quoi il lui semblait impossible de s'habituer, c'était aux filles ! Il était bien ami avec Pansy, mais la plupart du temps il la voyait seule, et n'avait pas à supporter l'horreur suprême qu'est un groupe de filles, cette espèce d'entité indéfinissable dont les seules raisons de vivre semblent les gloussements et les ragots. Le pire, c'est qu'il ne pouvait même pas se dire qu'il ne les aimait pas. Elles étaient gentilles mais tout simplement insupportables.

Puis il abandonna ses réflexions peu agréables et reporta son attention sur sa robe tachée. Elle était trop sale pour qu'on puisse juste laver les taches, il décida donc d'utiliser un sort nettoyant. Mais juste au moment où il le prononçait, la porte s'entrouvrit et il poussa un petit cri. Il remarqua avec soulagement que la porte s'était ouverte toute seule et non pas poussée par un des trois petits monstres femelles, mais il fut moins content de voir l'effet qu'avait eu le sort non fini et affecté par le cri : sa robe n'avait en effet plus beaucoup de taches, mais plus beaucoup de tissu non plus ; l'étoffe douce et souple pendait mollement en haillons désespérants. Il ne voyait vraiment pas comment il pouvait arranger cela, alors il se résigna à aller retrouver ses collègues pour essayer de leur emprunter des habits. En tirant bien les lambeaux le long de ses jambes, il pouvait se hasarder à sortir de la pièce.

Pendant ce temps, dans l'autre pièce, Yersinie et Brucella prenaient connaissance de l'affaire.

- En fait, reprit Listéria, je m'en doutait depuis un certain temps, car j'avais vu comme vous la tête de Borrélia quand Harry venait. Mais il y a un mois...

- UN MOIS et tu ne nous avais encore parlé de rien ? interrompit Yersinie.

- Ca ne me semblait pas très sympathique de ma part de le divulguer, mais là, je n'ai pas pu m'en empêcher, expliqua Listéria. Donc, il y a un mois, Harry est venu juste après midi, quand vous étiez parties manger..

- Bon, la prochaine fois, décida Brucella, je te laisse aller manger avec Yersinie et je ne quitte pas Borrélia d'une semelle ! C'est scandaleux que ce soit toujours toi qui aies les scoops !

- Tu me laisses finir ? Donc, Harry est venu, et, comme d'habitude, Borrélia a été se planquer dans l'arrière magasin dès qu'elle l'a vu arriver. Déjà, cela, j'avais toujours trouvé cela bizarre. Enfin bref, elle est partie. J'ai bavardé quelque temps avec Harry en le faisant s'installer. Puis je suis allée chercher Borrélia pour qu'elle lave ses cheveux, puisque c'est la coutume depuis la première fois qu'il vient..

- Elle en a de la chance, Borrélia, remarqua Yersinie rêveusement.

- Mais tu arrêtes de m'interrompre ? s'impatienta la conteuse.

- C'est fini, promis !

- Donc, je les ai laissés ensemble et j'ai été finir le catalogue de modèles, tu sais, c'était juste quand on a reçu les nouveautés de la collection d'automne, avec ces superbes chauves-souris en floqué qui font cache-oreilles.

- J'avais promis de ne plus t'interrompre, mais vraiment, va au fait, ça on s'en fiche !

- D'accord, je vais au fait. Quand je suis retournée dans la salle, j'ai pu être témoin d'un spectacle, disons, étrange. Borrélia était toujours à son shampooing, ça devait faire un gros quart d'heure. Et enfin, surtout, elle avait sur le visage cette expression de sensuel contentement que.. Et bien, qu'est ce que vous avez ?

Ses deux amies avaient l'air très gênées, et elle compris pourquoi quand elle se rendit compte que Borrélia venait d'entrer.

- On va devoir attendre pour avoir la fin de l'histoire, soupira Yersinie.

Manifestement, Borrélia avait entendu les dernières phrases, mais elle ne fit pas de commentaires. Tirant toujours sur ce qui restait de la jupe de sa robe, elle attendit que les trois filles se tournent vers elle pour expliquer son problème :

- Voilà, j'ai eu un problème avec mon sort de nettoyage et ma robe est inutilisable. Auriez-vous quelque chose à me prêter ?

- Ici, non, expliqua Yersinie. Il faudrait que je retourne chez moi, mais on n'a sûrement pas le temps...

- Pas la peine, coupa Listéria, j'ai quelque chose qui fera très bien l'affaire !

Elle se leva précipitamment en disparu dans la seconde pièce.

- Si j'étais toi, j'aurai peur, dit Brucella à Borrélia.

- Mais je crois que j'ai peur ! Je n'ai juste pas le choix parce que... NON, NON et NON, cria-t-elle en voyant revenir Listéria avec une minuscule robe en satin framboise.

- Mais c'est très joli, objecta-t-elle. Et puis, dit-elle malicieusement, mon copain l'adore, peut-être qu'elle plaira aussi à Harry.

- Je ne dis pas que c'est laid, je dis juste que je ne porterai pas cela en public ! Ca ressemble plus à une nuisette qu'a une robe !

- On peut à la rigueur appeler ça une nuisette, admit Listéria uniquement pour embêter son amie, mais c'est quand même un peu plus long.. De toute façon, le salon est surchauffé...

- Ce n'est pas le problème !

- Allez, mets-là, tu n'as pas le choix de toute façon. Et si tu ne la mets pas toi même, c'est moi qui m'en chargerai !

Borrélia s'enfuit à toute vitesse avec la robe dans l'autre pièce, poursuivie par les rires de ses amies.

To be continued