Titre : Au Putois Hirsute, salon de coiffure.
Auteur : Stupid Axolotl, l'urodèle néoténique dépigmenté
Disclaimer : Je ne possède absolument rien. Voyez vous-même, mes poches sont vides. Et bien sûr, je ne gagne pas d'argent là-dessus. Qui voudrait acheter cela, voyons... :)
Genre : débile
Couple : Harry/Draco
J'utilise les noms anglais pour les personnages, mais pas forcément pour les objets et lieux.
Résumé : Draco travaille le samedi dans un salon de coiffure d'Hogsmeade déguisé en fille. Mais pour quoi faire ? Slash HP/DM
Reviews : Merci à Onarluca, Zed Oras, galouz (ça va être dur de faire fluide, parce que j'ai tellement rarement de temps… je fais ça par petits quart d'heures que je vole à mes études héhé), drackyumi, dayle, gaellegriffondor (ça ne sert à rien de me pousser à écrire plus vite, ça marche pas héhé), jessy, soleeiila, omi et sarah weasley.
Note 1 : Ce chapitre est très court, désolée.. Je voulais juste écrire un petit quelque chose pour que vous sachiez que je n'abandonne pas ma fic. Mais j'ai si peu de temps… Avec la réforme LMD, j'ai tous mes exams avant les vacs, dont un la semaine prochaine, donc au lieu de faire des fics, je dois apprendre les différences qu'il y a entre un apport de fientes de volailles et un apport de lisier sur une parcelle dédiée à la culture du maïs. Passionnant lol
Note2 : C'était pas prévu, mais j'ai bien peur que le rating augmente drastiquement dans le dernier chapitre (probablement le 7 ou 8 ème). J'espère que ça ne vous embête pas, mais je suis sure que j'en connais que ça n'embêtera pas du tout ;oD
Chapitre 4
Harry arriva au Putois Hirsute avec dans la tête encore la conversation qu'il avait eu avec Ron et Hermione. Ceux-ci n'avaient d'ailleurs pas manqué de l'ennuyer avec cette affaire depuis deux jours ; mais pour être franc, cela ne le gênait pas beaucoup, il savait que ce n'était pas méchant, et c'était toujours agréable de pouvoir parler à quelqu'un de sa chère et mystérieuse Borrélia. Il fallait l'avouer : ce qui attirait avant tout Harry chez cette jeune fille, c'était le fait qu'elle soit si mystérieuse ; et quoi d'autre aurait pu l'attirer véritablement, puisqu'ils ne se parlaient presque pas et qu'il n'avait jamais vu son visage ?
Certes, il adorait sentir les mains de Borrélia dans ses cheveux, mais il était persuadé que si quelqu'un d'autre qu'elle avait ces gestes appuyés et presque tendres envers lui, il n'apprécierait pas tant, et serait même peut-être totalement gêné.
Non, il y avait quelque chose de particulier avec Borrélia, quelque chose d'énigmatique, d'insaisissable chez cette fille, quelque chose qui la rendait obscure malgré sa blondeur, et cela même, cet hermétisme qu'il ne parvenait pas à définir, cela l'attirait singulièrement.
Mais quand il arriva au salon, il faut désagréablement surpris : Borrélia n'était pas là, lui apprit Listéria, elle ne viendrait pas ce jour là.
Tout en laissant à contre-cœur Yersinie s'occuper de la fameuse séance de lavage de cheveux – qui revenait de droit à Borrélia, selon lui – il se lamentait intérieurement de son manque de chance. Enfin, il avait réussi à se décider à inviter Borrélia, et voila qu'elle n'était pas là ! Peut-être que la prochaine fois, il ne parviendrait pas à se contraindre à lui demander ! Il eut plusieurs fois l'envie d'en parler à Yersinie, mais ne pu s'y décider. Jusqu'à ce que Listéria ramène le sujet par plaisanterie :
« Yersinie, désolée d'avoir à te dire cela, mais Harry semble boudeur. Je suppose qu'il te trouve très inférieure à Borrélia » dit elle en souriant.
Alors que Harry ouvrait la bouche pour protester et que Yersinie et Brucella s'esclaffaient, elle continua :
« Mais si, Harry, n'objecte pas ! Nous savons que tu as le béguin pour Borrélia ! »
Harry n'essaya pas de contester mais resta muet quelques secondes.
« Oui, et bien, c'est vrai, ça va, vous êtes contentes ? » finit-il par répondre, un peu gêné tout de même, et son aveu fut accueilli par des cris de joies particulièrement perçants.
Ah la la, ces filles, c'est vraiment INSUPPORTABLE, pensa Harry, mais il se garda bien de le dire à voix haute. Il était assez amusé d'ailleurs, à les voir toutes excitées et avides d'en savoir plus sans oser toutefois poser de questions ; il les contenta néanmoins en leur confiant son intention d'inviter Borrélia et sa déception de ne l'avoir pas trouvée.
« Mais nous pouvons faire la commission » s'exclama Brucella, « elle viendra volontiers. »
« Enfin, on ne la laissera peut-être pas y aller » plaisanta Yersinie, « dans quel genre de lieu de perdition compte tu l'emmener ? »
« Et bien… Dites moi si c'est une bonne idée… Je pensais l'amener au concert exceptionnel de samedi prochain… L'Orchestre Philharmonique des Sorciers Britanniques venant jouer dans une petite ville comme Hogsmeade, c'est un événement.. Mais peut-être n'est ce pas une très bonne idée ? Borrélia risque de s'ennuyer… »
« Mais non, l'idée est excellente ! Je suis persuadée que Borrélia adore la musique classique. Et même si ça l'ennuyait, elle sera ravie quand même d'aller au concert, car entre nous, je crois qu'elle est un peu snob » ajouta Yersinie, faisant sourire ses amies et Harry.
Ayant laissé aux trois filles le soin de soumettre à Borrélia son invitation, Harry se sentit beaucoup plus serein. Quand ses cheveux horripilants eurent été un peu arrangés – Les meilleures coiffeuses elles-mêmes n'arriverait jamais à un résultat vraiment bon – et après quelques ultimes recommandations, preuve qu'il était quand même encore quelque peu tendu, il leur dit au revoir et sorti du Putois Hirsute pour aller rejoindre Hermione et Ron.
Des que Harry fut parti, et comme elles n'avaient à ce moment là aucun autre client, les trois filles retournèrent dans l'arrière-boutique où Borrélia les attendait de fort méchante humeur, enroulée dans un rideau qu'elle avait arraché à une fenêtre.
« Bon, à présent, qu'une de vous trois aille me chercher des vêtements avant que je frappe quelqu'un ! » fulmina-t-elle.
Sous le rideau, elle portait toujours la robe rose framboise ignominieuse avec laquelle elle avait refusé de se montrer dans le salon. La réaction des autres filles à sa violente sortie – un grand éclat de rire général – n'arrangea pas son humeur et elle semblait prête à mettre sa menace à exécution.
« Du calme Borrélia » dit posément Listéria « on a quelque chose à te dire qui va probablement te faire très plaisir. »
Borrélia leva un sourcil, incrédule mais intéressée.
« Oui, Harry…»
« …Harry t'invite au concert… » coupa Yersinie
« …au grand concert de samedi! » finit Brucella.
« Hein !!!??!! » s'exclama Borrélia, qui paraissait aussi étonnée que ce à quoi ses amies s'attendait, mais par contre beaucoup moins enthousiaste qu'elles ne l'avaient espéré.
Elles restèrent silencieuses, étonnées de voir Borrélia également muette.
« Mais qu'est ce que je vais faire, moi, maintenant ? » finit-elle par gémir.
« Mais quel est le problème exactement ? » demanda Brucella. « On avait pensé que cela te ferait plaisir, mais dans le cas contraire tu n'as qu'à refuser ! »
Borrélia s'était retournée et regardait au loin, par la fenêtre. Son rideau traînait à terre ayant donné à son mouvement un côté théâtral, cela fit sourire Listeria qui s'apprêtait à le faire remarquer pour essayer de détendre l'atmosphère, quand Borrélia se retourna précipitamment en abandonnant le rideau qui tomba mollement à ses pieds.
« Voila le problème » s'exclama-t-elle.
Ses amies ne dirent mot pendant un instant – trop occupées à regarder la nouvelle Borrélia dans sa petite robe – puis finalement, Listéria prit la parole :
« Et bien, qu'est ce qui ne va pas ? » Et puis, prise d'une intuition en détaillant Borrélia « Tu.. Tu nous fais quand même pas tout ce cinéma parce que tu trouves tes seins trop petits ? »
Borrélia eut une sorte de sourire – et elles ne savaient pas si elle allait effectivement éclater de rire ou frapper Listéria. Finalement, elle ne fit ni l'un ni l'autre :
« Oui, dans un sens, on peut dire que c'est un problème de seins… Je suis un homme. »
To be continued...