itre : Au Putois Hirsute, salon de coiffure.
Auteur : Stupid Axolotl, l'urodèle néoténique dépigmenté
Disclaimer : Je ne possède absolument rien. Voyez vous-même, mes poches sont vides. Et bien sûr, je ne gagne pas d'argent là-dessus. Qui voudrait acheter cela, voyons... :)
Genre : débile
Couple : Harry/Draco
J'utilise les noms anglais pour les personnages, mais pas forcément pour les objets et lieux.
Résumé : Draco travaille le samedi dans un salon de coiffure d'Hogsmeade déguisé en fille. Mais pour quoi faire ? Slash HP/DM
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Encore un nouveau chapitre! Et promis, le prochain, c'est le concert!
(Enfin, il y aura un prochain si je survis au fait de m'être fait souffler un 78 tours (que je cherchais depuis longtemps et qui est assez rare, snif) sur E-bay à 1 ou 2 secondes près. Vous avez de la chance que ce soit arrivé après l'écriture de ce chap parce que sinon, il n'y en aurait pas eu. Je suis malheureuse, boohoo (bon, demain je vais à l'opéra pour der fliegende Hollander, espérons que ça me remonte le moral – d'un autre côté, quand on ne compte plus que sur wagner pour se remonter le moral, c'est que c'est une grave déprime, non? héhé
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RAR :
Chap 7 : merci à onarluca, jessy, britany lovArt, vert emeraude, crazysnape
Clôtho : En fait, j'ai fini par penser aux Parques, mais après, bien après. Priorité à l'araignée lol. C'est vrai qu'on les nomme rarement les 3 indépendamment, mais plutôt toujours 'les trois Parques', mais j'ai du apprendre ça en cours de grec, en tout cas, je l'ai su, mais la biolo passe toujours en premier plan dans mon esprit, déformation professionnelle, qu'est ce que tu veux ;o)
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Chapitre 8
Le samedi suivant, en fin d'après midi, Draco et Pansy allèrent donc rejoindre Brucella, Yersinie et Listéria au Putois Hirsute.
Ils portaient tous deux leurs habits d'école, mais Pansy tenait sur son bras des étoffes protégées d'une housse. Tout en sortant d'Hogwarts, Draco regardait suspicieusement le paquet.
« C'est donc avec ça que tu as décidé de me rendre ridicule? »
« Non, non, ça, c'est la robe que je vais porter moi, puisque tu as eu la gentillesse de m'offrir ta place. La tienne, c'est les filles du Putois qui s'en occupent. Si j'étais toi, je commencerais déjà à paniquer » lui répondit Pansy.
En effet, il y avait eu une correspondance régulière et abondante pendant toute la semaine entre Pansy et les trois autres filles, et Pansy avait une idée assez précise de ce qui attendait son ami.
« De toute façon, elles ne peuvent pas faire pire que l'épisode de la nuisette », remarqua Draco tandis que Pansy éclatait de rire – c'était la partie de l'histoire qu'elle préférait, mais elle était persuadée que d'autres incidents au moins aussi amusants allaient bientôt avoir lieu - « au moins, le fait qu'on aille à un concert me garanti qu'elles m'habillent décemment. »
« Ne t'inquiète pas, ce qu'elles t'ont préparé est tout à fait raffiné, et il y a beaucoup de tissu.. »
« Ah! Au moins! »
« Nan, vraiment beaucoup de tissu.. »
« J'ai compris » gromella Draco « Je vais me faire remarquer dans toute la salle en renversant des rangées entières de fauteuils avec ma robe. Brillante idée! »
« Quand je pense que je verrais cela depuis les meilleures places! » gloussa Pansy.
Draco ne répondit pas et accéléra le pas. En vérité, il commençait vraiment à s'inquiéter. Il ne dit rien pendant le reste du chemin et Pansy ne l'ennuya pas.
Ils arrivèrent enfin au Putois Hirsute, où ils furent accueillis particulièrement chaleureusement, voire hystériquement, par les trois petites coiffeuses.
« Ah! Salut Draco! Tu as bien amené Pansy ! » s'exclama Yersinie en ouvrant la porte. « A quatre, on sera plus fortes! » ajouta-t-elle pour Pansy avec un clin d'oeil complice.
« Pansy, voilà Yersinie, Brucella et Listéria » dit Draco d'un ton fatigué en montrant successivement de la main ses trois amies. »
« Mais regardez ces gestes gracieux! » pouffa Listéria « On n'aura même pas besoin de lui donner de leçons! »
Le regard de Draco à cet instant disait explicitement comment ses petites mains délicates pourraient passer rapidement du 'geste gracieux' au coup de poing massif à la prochaine provocation. Les quatre filles renoncèrent donc momentanément à leur moqueries, mais elles se regardèrent et éclatèrent de rire : cela ne faisait pas cinq minutes que les coiffeuses connaissaient Pansy et elles étaient déjà les meilleures amies du monde, et cela simplement parce qu'il y avait un Draco à ennuyer gentillement.
« Tu veux voir ta robe? » proposa Listéria.
« Je crains devoir passer par là » répondit Draco d'un ton fataliste.
« Oui, c'est ton devoir » lui répondit-elle sérieusement avant de s'échapper dans l'autre pièce.
Les filles restantes avaient du mal à garder leur calme tandis qu'elles observaient Draco qui fixait avec insistance la porte derrière laquelle la première avait disparu.
« Hé les filles ! Venez m'aider! »
C'était la voix de Listéria.
« Je te préviens », fit Draco, si tu ne peux pas la transporter seule, moi je ne peux pas non plus la porter! »
« Ne t'inquiète pas, ce n'est pas une robe de mariage avec une traîne de 15 mètres. C'est juste que ce serait dommage de la froisser » expliqua Brucella avant de partir en courant aider son amie.
Elles ressortirent quelques secondes après les bras chargés de tissus.
Draco s'approcha, intrigué. C'était manifestement de beaux tissus, mais il ne voyait pas trop comment cela pouvait se porter.
Listéria commença à présenter chaque pièce comme si elle devait vendre des centaines de copies de ce modèle à un gros client.
« Les jupons sont en soie crème, plissés, mais ils ont quand même une certaine ampleur grâce aux nombreuses épaisseurs de tissu « expliqua-t-elle en lissant le tissu. « Il faudra les ajuster pour que l'ourlet – élégamment rehaussé d'une fine bande de fourrure pour reprendre le thème du manteau, que je te montrerai plus tard – tombe juste au niveau du sol. »
Elle passa la pièce à Pansy qui la regarda d'un air de connaisseur.
« Beau tissu. Il vous a donné un budget monstrueux, n'est-ce-pas? »
« C'est pas le moment de parler de ça » répliqua Draco, gêné à la fois par l'histoire du budget et par ce qu'il allait être obligé de porter.
« Continuons. La jupe, qui laisse voir les jupons sur le devant, tout en enveloppent harmonieusement le corps en arrière, est en épais velours noir bouffant, pour amplifier encore, et donner une tournure majestueuse. »
Laissant Draco grommeler qu'il n'avait pas besoin de ça pour avoir l'air majestueux, Listéria passa au corsage.
« Le corsage, dans le même velours, est assez simple. Pour des raisons évidentes, j'ai évité un décolleté bas et droit.. » Ici, tout le monde éclata de rire, sauf Draco qui commençait à être sérieusement épouvanté. « Les manches sont longues et amples. Il faudra probablement faire de petits ajustements, mais ceci, ainsi que les accessoires, on verra après. On va déjà t'habiller! »
« VOUS allez déjà m'habiller? C'est hors de question! » hurla-t-il.
« Voyons, Draco, tu ne sauras pas le faire toi même! Je ne suis même sûre de retrouver moi-même où les différentes pièces se boutonnent. Allez hop, déshabille-toi! »
C'est un Draco très très gêné qui commença par enlever son pull puis tira sur sa cravate pour la retirer.
« Au moins, arrêtez de me regarder comme ça! » éclata-t-il.
« C'est nécessaire pour qu'on puisse savoir quels ajustements faire » tenta hypocritement Brucella.
« Vous verrez ça mieux quand je porterai la robe, bande de perverses! » répliqua-t-il tout en continuant à se déshabiller.
« Je pense que tu peux garder tes sous-vêtements » annonça Yersinie magnanimement.
« J'espère bien! » cria Draco, scandalisé.
« Ah non, ça n'est pas possible! » protesta Listéria simultanément.
« Enfin Listéria, tu abuses! » fit remarquer Pansy qui se rappelait soudain son devoir de protection envers son petit Draco.
« Mais je lui avais trouvé un panty a-do-ra-ble avec des dentelles du Puy faites à la main en soie d'épeires élevées en plein air » pleurnicha Listéria
« Montre ça! » demanda Draco chez qui le snobisme constitutif parvenait à supplanter la gêne. « Belle qualité, en effet ».
Il s'éclipsa dans l'autre pièce avec ses dentelles, laissant les quatre filles à leur amusement.
« Et bien voilà, tout le monde est content » conclut Brucella.
« Je pensais que cela allait être plus difficile » avoua Yersinie.
« J'étais sûre de le séduire avec mes dentelles hors de prix » jubila Listéria.
« Je.. » Pansy n'alla pas plus loin car Draco venait d'apparaître dans son petit panty et, après un silence total de quelques secondes, elles furent prises d'un fou rire inextinguible.
« Je suis à ce point là affreux? » demanda Draco de fort méchante humeur.
« Nan!! tu es adorable, mais bon... »
« Un peu.. ridicule? » finit Pansy, hilare.
« Bon, cette robe? » demanda Draco, qui était impatient de mettre n'importe que vêtement, du moment qu'il pouvait se couvrir.
« Bien. Reste là. Garde les bras le long du corps. Voilà. »
Listéria entreprit de lui enfiler les jupons sans l'étouffer, ce qui fut plus ou moins raté, puisque c'est seulement après quelques minutes de lutte qu'on vit apparaître la tête essoufflée de Draco dans le tas de tissu qui fini par glisser et s'installer sur ses hanches. Listéria accrocha les agrafes et corrigea un peu la longueur, puis prit un peu de recul.
« Impeccable! C'est un vrai bonheur de t'habiller, Draco! »
« Ah oui? Et bien fait vite » maugréa-t-il.
Après avoir ajusté la jupe et le corsage – ce qui posa quelques problèmes, mais rien qu'une coiffeuse sorcière ne puisse arranger – Listéria confia Draco à Yersinie et Brucellia pour qu'elles le coiffent.
Pendant ce temps là, Pansy alla s'habiller, aidée par Listéria qui aimait bien donner des conseils. Sa robe était simple mais élégante, coupée dans un lourd tissu bleu barbeau qui produisait de larges plis flexueux.
Quand elle fut prête, elles allèrent voir où en étaient les autres dans leur transformation de Draco en jeune fille.
« Woww... Que dire?.. Vous êtes vraiment douées, les filles! » s'extasia Pansy.
« Ce n'est pas elles qui sont douées, c'est moi qui suis naturellement beau! » répliqua Draco.
« Belle, tu veux dire, chère Borrélia » plaisanta Pansy en lui attrapant la main pour regarder la splendide opale montée en bague qu'elle arborait. « Tu es superbe! Mais » dit-elle après réflexion, « tu ressembles toujours à Draco. Harry risque de se douter de quelque chose... »
« Je sais. C'est un risque à prendre. Je ne veux pas changer mes traits. Et puis crois-tu vraiment que Harry puisse penser que ça puisse vraiment être moi? Habillé comme ça? » fit-il en faisant une demi-pirouette. « PERSONNE ne peut croire que c'est bien moi. Surtout pas moi-même », ajouta-t-il plus bas.
« Bon, maintenant », dit Listéria en regardant sa pendule, « reste immobile pendant les trente prochaines minutes! »
« Hein!? »
« Bon, à la rigueur, assieds-toi dans ce fauteuil, mais prend garde à ne pas te froisser. »
« Ce n'est pas ça! Seulement 30 minutes? AAAAAhhhhh! Qu'est ce que je vais devenir? »
« Bon, on va prendre un thé en attendant », proposa Yersinie.
Ils s'installèrent confortablement dans le salon qui a cette heure-ci était fermé – de toute façon, tout client qui aurait eu le culot de les déranger un jour pareil aurait été plutôt mal accueilli – sauf Draco qui insista pour rester paniquer dans son coin.
A peine étaient-ils installés que Harry apparu à la porte, rayonnant dans un habit sombre très fashionable, et portant à la main un bouquet de roses mousseuses d'un carmin pâle lavé de vert.
« Harry!!! » s'écrièrent ensemble les trois coiffeuses, tandis que Pansy jouait la cliente dérangée pendant son brushing.
« Tu connais Pansy, n'est-ce-pas? Elle est dans ton école, non? » demanda hypocritement Yersinie.
« Euh, oui... » dit Harry sans plus de commentaires.
« Allez, on sait tous ce que tu attends Harry », dit Listéria « Va rejoindre Borrélia, elle est dans la pièce de fond! »
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Harry marcha jusqu'à la porte et l'ouvrait doucement. Surprise par le bruit, Borrélia tourna les yeux vers lui et se leva lentement dans un bruissement d'étoffes. Harry, interdit, la regardait, émerveillé.
« Borrélia! Oh, Borrélia!! »
To be continued...