Titre : Au Putois Hirsute, salon de coiffure.
Auteur : Stupid Axolotl, l'urodèle néoténique dépigmenté
Disclaimer : Je ne possède absolument rien. Voyez vous-même, mes poches sont vides. Et bien sûr, je ne gagne pas d'argent là-dessus. Qui voudrait acheter cela, voyons... :)
Genre : débile. Vraiment débile. De plus en plus débile.
Couple : Harry/Draco
Résumé : Draco travaille le samedi dans un salon de coiffure d'Hogsmeade déguisé en fille. Mais pour quoi faire ? Slash HP/DM
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RAR :
Galouz : j'aime beaucoup Ron aussi, et j'aime bien faire sortir les personnages de leur canon « fanfictionnel », même si parfois ça peut me faire plonger dans le OOC, c'est un risque, mais après tout je crois que je préfère encore un personnage OOC (enfin, dans la limite du raisonnable!), à un personnage toujours décrit de la même manière et qui tend donc inéluctablement vers le stéréotype avec le temps.
Selann Yui : T'as vraiment hâte de voir la réaction de Harry? T'es courageuse, hein, parce que je pense qu'il va être tellement furax qu'il ne se contentera pas de tuer l'auteur, il s'en prendra aussi aux reviewers! ;o)
Onarluca : Je ne pense pas que Ron fera de conneries. Je suis supportrice des Rons - relativement – raisonnables. Pis sinon, fais confiance à Hermione pour le calmer, elle a du caractère lol!
Shinia Marina : Oui, tu vas avoir le droit à la crise de Harry dans le prochain chapitre (11). Sinon, je me demande ce qu'on pourrait faire pour décider nos xénopes à copuler. Tu crois qu'il y a des sexologues pour amphibiens? Ou peut-être qu'un psy ferait l'affaire (et tu pourrais aussi l'utiliser pour trouver quel mal-être souterrain a pu te pousser à faire de la chimie )
Voilà, une suite est servie pour Miss Slydawn:)
Vanilly : Merci beaucoup :) J'attends ta fic à chapitres avec impatience. T'es étudiante en quoi? (pure curiosité que tu n'es pas obligée de contenter hehe)
Pourquoi me trouves-tu si méchante, Britany LovArt? Parce que je n'ai pas mis la seconde partie, c'est ça? Sèche tes larmes la voilà!
« Soudain vous m'êtes apparue, Malvinaaaaaaaaaaaaaaaaa » : Arf. Voici la suite.
Jessy : au chapitre prochain (11), la révélation que tout le monde attend lol
DooMbY : Sorry, pas encore de confrontation, il va falloir attendre un peu :)
Her-mio-neu : Oh, s'il te plait, publie tes fics! On manque tellement de fics avec sous-entendus de scientifiques tarés! lol
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Chapitre 10 (Concert, partie 2/3)
Rq 1 : Désolée pour le délai, je suis partie une semaine à Newcastle faire du shopping (eh oui, faut être un peu tordu, mais bon, de ma part cela ne devrait pas trop vous étonner).
Rq 2 : Dans ce chapitre, je n'ai pas pu m'empêcher de m'amuser avec les deux identités de Draco/Borrélia, de le faire changer de sexe dans la même phrase et autres joyeusetés de ce genre. J'espère que vous ne serai pas trop perdus, mais je pense qu'au bout de 9 chapitres, on sait à quoi s'en tenir ;o)
Rq 3 : Je pense que je suis plus douée pour le nonsense que pour la romance. Je galère! Lol Tellement que j'ai coupé le chapitre en deux, pour pouvoir vous en soumettre la première partie. Sinon, il aurait fallu attendre encore plus longtemps.
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Au moment où Harry entra dans le théâtre accompagnée de sa charmante amie, on eut pu lui voir un petit sourire : il avait en effet eu le temps de repérer un certain nombre de Gryffindors étrangement entassés derrière la porte. Il reporta néanmoins rapidement son attention sur Borrélia.
'Elle est vraiment éblouissante' se disait-il 'tout à fait le genre de beauté qui me touche. J'ai attendu si impatiemment de voir son visage, et je me suis souvent dit que j'allais peut-être être déçu. Mais non, son charme dépasse toutes mes espérances.'
Elle s'était arrêtée, et regardait autour d'elle avec beaucoup d'intérêt. Ses yeux passèrent du parterre, où s'alignaient des fauteuils de velours rouge, au plafond en coupole, entièrement doré à l'exception d'une petite frise qui dépassait sur les murs, en passant par les balcons qui superposaient leurs tentures cramoisies. Harry se dit que c'était certainement la première fois que Borrélia pénétrait dans ce genre de salle. La réalité était quelque peu différente.
'Mouais', se disait Draco, 'ils se sont inspirés de ce qu'avaient fait Sigrin & Doobhioos pour l'Opéra de Londres il y a trois ans... C'est étonnant qu'on puisse encore faire ça. Tout le monde sait que c'était la plus minable disposition qu'on pouvait imaginer, que le son était pourri et les trois-quarts des gens ne pouvaient pas voir la scène en entier. Espérons au moins qu'ils aient corrigé l'erreur de conception qui avait abouti à l'effondrement du second balcon. Finalement, avoir accepté l'invitation de Potter me permettra peut-être d'échapper au ridicule de m'effondrer avec ma loge décrépite' ajouta-t-il en voyant Harry le guider devant l'orchestre, 'même si ça m'oblige à suivre le concert depuis une place franchement excentrée...'
A vrai dire, à cet instant précis, le problème principal de Draco n'était pas la position de sa place, mais plutôt le fait que Harry, pour permettre à Borrélia d'aller s'installer dans son fauteuil tout au bout de la rangée, venait de ramasser sa jupe à l'arrière en en attrapant les plis sur le côté. Draco, très gêné, se retourna et lui lança un regard mortifié.
« Oh! Je suis désolé Borrélia, je voulais juste t'aider. Je ne pensais pas que tu allais trouver cela inconvenant, ou... »
« Mais pas du tout » tempéra Draco, « j'ai juste été surprise ».
Harry avait toujours les mains sur les plis latéraux. Draco les repoussa doucement et ramena tout le tissu vers le devant. Ainsi, il put enfin atteindre son fauteuil. Harry s'assit à côté d'elle, après avoir débarrassé son siège de la robe qui y dépassait, cette fois en prenant extrêmement garde à ne pas choquer Borrélia.
« C'est la première fois que tu vas à ce genre de concert? » finit par demander Harry.
Draco faillit se récrier, mais il se dit qu'il serait peut-être plus pertinent en tant que jeune fille d'un petit village paumé comme Hogsmeade de ne pas avouer 63 concerts de grande musique.
« Heu, oui... Tu sais, ici à Hogsmeade, on a rarement l'occasion... L'été, je vais bien quelques fois à Londres (quelques fois par semaine, ajouta mentalement Draco), mais je dois avouer que c'est plutôt pour y faire du shopping (au moins, ça c'est vrai)... »
« Moi aussi, je n'ai jamais eu l'occasion avant. Mais je regarde souvent des concerts au visiothéâtre (1) »
« Oh! J'aime beaucoup les visiothéatres! J'en ai ... (une collection à faire pâlir un conservateur de musée) ... vu un chez les parents de Listéria! On a écouté les 'Lamentations pour violonistes cataleptiques' de Sir Ghoulmood, c'était impressionnant! »
« La dernière est particulièrement réussie. 'Le chant mortuaire du campagnol décapode boréal' retranscrit la douleur du rongeur avec beaucoup de pudeur, mais aussi de fidélité. »
« Je dois dire que ma préférée reste l'étonnante n°34, 'Les bois résonnent encore des cris du cloporte blessé'' »
« Un chef d'oeuvre! L'idée d'un morceau totalement composé de pauses – les cloportes n'émettant aucun bruit – est révolutionnaire! »
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Harry et Borrélia continuèrent ainsi à parler musique avec passion. Harry était extrêmement heureux de réaliser que Borrélia partageait son intérêt. De plus, cela lui avait permis de ne pas trop se poser de questions sur ce qu'il été censé faire ou dire, et de ce fait, lui avait évité d'avoir l'air trop gauche.
Ils parlèrent du concert de la soirée, à savoir plusieurs oeuvres pour 17 pianos et 9 mains – qui demandaient à l'unique pianiste dextérité, rapidité et abondance de mains ; et aux spectateurs une incroyable résistance au stress sonore.
Puis la conversation s'était tassée, non pas par manque d'intérêt, mais parce qu'une certaine impatience commençait à se faire sentir. Borrélia, particulièrement, semblait fixer le rideau cramoisi avec une respectueuse attention, comme si elle s'attendait à ce qu'il s'ouvre d'une seconde à l'autre sur quelque chose d'exceptionnel et d'inespéré.
'Normal, c'est son premier concert' pensait Harry.
'Je me demande si Ashby de La Zouch jouera sur des pianos Bwlch comme l'année dernière au Festival de Rhosllanerchrugog (2)' se demandait en fait Draco.
Harry regarda sa montre. Bien que le théâtre avait fini de se remplir depuis déjà un certain temps, il n'était pas encore l'heure. Le concert ne commencerait que dans quelques dix minutes ; entre temps, Harry aurait voulu pouvoir rattraper la conversation qu'ils avaient eu précédemment, ou au moins arracher Borrélia de sa contemplation du rideau.
« Borrélia? »
Elle posa les yeux sur Harry, qui la regardait avec des yeux tendres mais légèrement anxieux. S'appuyant des mains sur le bras du fauteuil, elle se tourna vers lui.
« Oui? »
Le regard de Harry passa du beau visage de Borrélia, paisible mais légèrement interrogatif, au corsage de sa robe de velours, puis descendit le long des amples manches pour enfin se poser sur les deux fines mains gantées de noir qui se découpaient en tranchant sur le rouge des fauteuils. Sans même en avoir pleinement conscience, il approcha sa main de celle de Borrélia qui se trouvait à sa portée et en entoura doucement le poignet. Borrélia eut un petit mouvement presque imperceptible, mais ne retira pas sa main. Levant ses yeux vers son visage, Harry n'arriva rien à y lire. Il était un peu déçu par son manque de réaction, mais du moins ne l'avait-elle pas repoussé. Après quelque secondes d'hésitation, il souleva la main de Borrélia du fauteuil, la prit dans la sienne et se pencha pour y déposer un baiser très léger.
Borrélia retira prestement sa main, tandis que Harry, mortifié et gêné, restait les yeux fixés sur l'accoudoir.
« Harry? » L'appel de Borrélia était caressant et peut-être un peu anxieux ; cela suffit à le décider à lever les yeux vers elle.
Elle était toute rougissante et ses yeux brillaient.
« Pardon.. » souffla Harry.
« Ce n'est rien » répondit-elle en prenant elle même les poignets de Harry, « mais.. on ne devrait pas.. »
« Pourquoi? » demanda Harry, en plongeant son regard dans le sien.
« Eh bien... » Borrélia ne savait que dire, et laissa faire Harry quand il lui reprit la main et entreprit de lui enlever son gant en le faisant lentement glisser du coude au poignet. Le dessous de celui-ci lui apparu, blanc et fragile, parcouru de pâles veines bleutées que laissait entrevoir par transparence la finesse de la peau. Harry arrêta là sa tâche, et, laissant le reste de la main couvert, il approcha le frêle poignet et le caressa avec son pouce. Le bras de Borrélia tout entier pesait mollement en travers de la poitrine de Harry ; il sentait qu'elle n'était plus du tout crispée. Quand la cloche retentit, il l'attira plus près de lui.
Au moment où le concert commença, Borrélia s'était appuyée sur Harry et sa tête reposait contre la sienne.
Hmm.. Ce n'est qu'un apaisement momentané. Attention au chapitre 11 héhé
(1) Visiothéâtre : sorte de théâtrophone avec image 3D lol
(2) Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Ashby-de-la-Zouch, Bwlch et Rhosllanerchrugog sont des bleds du Northumberland. Ils sont fous ces Anglais! ;o) (et ils font des scones fichuement bons lol!)