Titre : Au Putois Hirsute, salon de coiffure.
Auteur : Stupid Axolotl, l'urodèle néoténique dépigmenté
Disclaimer : Je ne possède absolument rien. Voyez vous-même, mes poches sont vides. Et bien sûr, je ne gagne pas d'argent là-dessus. Qui voudrait acheter cela, voyons... :)
Genre : débile. Vraiment débile. De plus en plus débile.
Couple : Harry/Draco
Résumé : Draco travaille le samedi dans un salon de coiffure d'Hogsmeade déguisé en fille. Mais pour quoi faire ? Slash HP/DM
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RAR :
Lulu : Je suis bien contente que ça te plaise. Les deux chapitres suivants sont (à peine) plus sérieux, mais après, le délire reprendra!
Vanilly : Je m'y connais un peu en musique, mais en amateur. En tout cas je suis une accro aux concerts. Le théâtre décrit dans les chapitres précédents est l'Opéra de Rennes. Tout petit mais tout mignon, c'est un de mes préférés! Sinon, eh bien il y a à la fois du vrai et du faux dans ce que j'écris ; bien sûr, il n'existe aucune oeuvre appelée 'Lamentations pour violonistes cataleptiques' lol. C'est Harry prend l'initiative parce que Draco n'a absolument pas envie qu'il se passe quelque chose! (Enfin, il est en train de changer d'avis... héhé). J'attends ton OS avec impatience!
Merci, Artémis
Her-mio-neu : Je pourrais peut-être lire tes fics et te donner mon avis dessus ;o) Demande innocente de la fille qui veut ABSOLUMENT lire les fics lol Je plaisante. Je ne te harcellerai plus :)Vert émeraude : Ca y est! Le chapitre des révélations! Et ça continue sur le prochain!
Selann Yui : Pas facile hein, les changements d'identité! Surtout que je voudrais faire quelque chose d'amusant mais sans rendre Draco grotesque (ça me semblerait totalement OOC! Et totalement nul de toute façon)
Slydawn : Je vais essayer de refaire du 'mignon' au dernier chapitre, mais c'est vraiment pas mon truc, arghhh! Héhé
Galouz : Tiens, je n'ai encore jamais eu de problème de nez sanguinolent sur le PC. En général, ça m'arrive toujours à la fac quand je suis en train de prendre mes cours. Surtout quand je me suis appliquée en écrivant, pour pouvoir relire mes notes plus tard (avec moi, c'est pas gagné lol). Sinon, si tu m'avais vue lire la liste des patelins du Northumberland dans les 'yellow pages'! Rire hystérique pendant toute la durée de la lecture!
Lyna-Shy : J'ai failli ne pas mettre cette blague qui fait trop 'private joke' de biologistes/medics, mais en fait j'ai fait rire plusieurs personnes avec, donc j'en suis contente:)
Marine Malfoy : V'là la suite!
Jessy : Tu vas voir, dans ce chapitre et le prochain, nos deux amis (nos deux débiles de service ;oD) vont beaucoup moins bien se débrouiller!
CHAPITRE 11
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Tout en écoutant d'une oreille somme toute assez distraite le concert – ce qui traduisait chez lui un certain trouble, sachant qu'habituellement il disséquait les interprétations comme on dissèque des rats de laboratoire - , Draco commençait à se demander sérieusement ce qui lui arrivait.
D'abord, pourquoi n'avait-il pas rejeté Harry quand celui-ci lui avait pris la main, ensuite, pourquoi avait-il trouvé cela plutôt agréable ; enfin et surtout pourquoi il éprouvait un tel bien-être à être ainsi tout contre lui. Il essayait de se persuader de se tenir bien droit dans son siège, de façon à faire cesser cette adorable – non, attendez – détestable proximité. Mais cela ne marchait pas, car il est bien connu que tout corps renâcle à quitter un coin chaud, sympathique et incitant à la paresse pour un endroit froid où il faut se tenir droit. C'est pourquoi plus d'une heure après le début du concert, Draco était toujours appuyé sur Harry, mais de plus en plus inquiet quant à sa propre santé mentale.
Quand les lumières se rallumèrent, à l'entr'acte, Draco garda par sécurité les yeux fixés vers la scène. Il redoutait particulièrement cette demi-heure à passer avec Harry. Il était partagé entre l'envie de s'éclipser (avant ou après lui avoir révélé la vérité) et l'envie de ne rien faire et de profiter de ses attentions.
Comment cela, profiter de ses attentions? Se dit Draco juste après avoir osé avoir cette pensée absolument déplacée et stupide.
Enervé après lui même, il s'apprêtait à opter pour la première solution, quand il sentit la main de Harry sur son bras. Se retournant par réflexe, il se trouva en face d'un Harry qui l'observait avec un regard énamouré des plus ridicules.
Bon, ça simplifiait les choses : ne surtout pas prendre le temps de remarquer combien il était attendrissant, il fallait fuir.
Il se leva donc aussi rapidement que lui permettait les dix kilos de tissu qu'il portait sur le dos, bien décidé à disparaître sans donner la moindre explication.
Seulement, son mouvement fut plutôt mal interprété par Harry. Voyant sa chère Borrélia s'approcher furtivement de lui, Harry prit cela comme une invitation et n'hésita plus à l'entourer de ses deux bras pour la presser sur son coeur, et, alors que Draco, effaré et étouffé, ouvrait la bouche pour protester, Harry posa sur ses lèvres un rapide baiser.
Cette fois-ci, plus d'atermoiement. Partir! Partir au plus vite et essayer d'oublier cette soirée surréaliste! Partir!
... Hmm.. Ou bien rester.
Harry avait repris ses lèvres et il se sentait fondre de secondes en secondes.
Minute! Essaya-t-il encore une fois de se dire, Harry, lui, pense que je suis Borrélia : son comportement est normal. Mais moi, je SAIS que je ne suis pas Borrélia, alors que fais-je donc dans les bras de Harry?
Oui, ce n'était vraiment pas normal, mais Harry l'embrassait avec tant de fièvre et pourtant tant de tendresse que Draco se dit qu'après tout, ça n'avait aucun sens de se poser autant de questions. Il s'abîma donc complètement dans le baiser sans velléité de faire remarcher son cerveau avant un certain temps.
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Puis Harry le repoussa doucement, rompant le baiser mais gardant sa tête très près de la sienne. Ses lumineux yeux verts étaient devenus quasi-phosphorescent. Draco vit ses lèvres épeler quelque chose avec lenteur, mais il ne put comprendre de quoi il s'agissait.
« Comment? » demanda-t-il.
Les yeux de Harry s'obombrèrent puis luisirent à nouveau.
Cette fois, il chuchota plus intelligiblement :
« Je t'aime. »
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Draco se laissa tomber dans son fauteuil, en proie à une incoercible panique.
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« Borrélia! Borrélia! Je suis désolé! Je n'aurais pas du! Borrélia, regarde moi! »
Justement, si Draco redoutait quelque chose, c'était bien de devoir regarder Harry dans les yeux.
Mais sachant qu'il lui faudrait bien en arriver là tôt ou tard, il prit son courage à deux mains et se tourna vers lui.
« Non, c'est moi qui n'aurait pas du... »
« Pas du quoi? » demanda Harry d'une voix douce.
« Je... Tout de suite.. Je n'aurais pas du te laisser faire.. Je ne suis pas Borrélia.. »
Après un moment de stupeur, Harry demanda d'une voix rauque :
« Quoi? Qu'est ce que tu racontes? »
« Je suis désolée. Je voulais juste t'approcher.. Je n'aurais pas du.. »
« NON! Et qu'as-tu fait de Borrélia? » demanda Harry d'une voix furieuse, et on voyait bien que s'il ne frappait pas, c'est parce qu'il était en face d'une fille. Draco s'en rendit bien compte et imagina très bien ce qui risquait de lui arriver s'il dévoilait tout. Mais il devait bien en dévoiler une partie..
« Rien, je, euh, j'ai.. j'ai toujours été Borrélia, mais, ah, je suis quelqu'un d'autre. J'ai, comment dire, fabriqué Borrélia pour pouvoir t'approcher. »
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Harry était rouge de colère et ses doigts crispés sur l'accoudoir avaient commencé à menacer l'intégrité physique du fauteuil.
« Comment as tu pu faire cela, qui que tu sois? C'est stupide et cruel! N'as tu pas penser à ce que je pouvais ressentir, moi? Et qui es-tu? »
« Harry, je suis désolée. Je te jure, crois-moi, que je n'avais pas de mauvaises intentions. Les choses n'ont juste pas tourné comme je le pensais. Je n'avais pas l'intention de te blesser. »
« Dans ce cas, pourquoi avoir fait cela? Ne pouvais-tu pas venir me voir comme tu es? » demanda Harry presque en criant, ce qui fit se retourner quelques spectateurs.
« J'aurais eu beaucoup moins de chances de pouvoir t'approcher... » tenta Draco sans en vouloir trop dire.
Harry, excédé, prit un certain plaisir à insinuer perfidement :
« Je crois que j'ai compris. Tu dois être une jeune fille particulièrement hideuse – et sans morale – et tu t'es donné le droit de me tromper sur ton aspect.. »
Draco commençait à en avoir assez. Il soupira et lâcha :
« Non, pas vraiment. Ce n'est pas ça du tout. »
Sous le regard noir de Harry, il ajouta :
« Ecoute, je suis désolée, c'était stupide, je l'avoue ; et comme je ne peux rien faire pour réparer ça, il vaut mieux ne pas continuer à se disputer comme ça... »
D'autant plus que de plus en plus de personnes les regardait de travers.
« Ne pas se disputer? Je me fais scandaleusement tromper par quelqu'un qui prend une identité fausse pour essayer de me séduire, et je devrais.. »
« Non » coupa Draco « Je n'ai absolument pas fait cela dans le but de sortir avec toi ou quoique ce soit de ce genre. Je voulais juste mieux de connaître. Presque.. dans le sens scientifique du terme. »
Harry était toujours très fâché, mais à présent aussi quelque peu intrigué.
« Mais... tu m'as laissé t'embrasser et... tu n'avais pas vraiment l'air de détester! »
Draco rougit et baissa la tête.
« J'ai adoré. Mais c'est insensé! »
« Pourquoi? »
« Je.. Non.. »
Harry la regardait d'un air découragé.
« C'est vraiment dommage. Si tu ne m'avais pas fait ce coup là, je t'aurais sans doute aussi aimé.. Je n'aimais pas Borrélia que pour son beau visage.. Maintenant, tout est gâché... »
Sur ce constat désabusé, les lumières s'éteignirent pour la seconde partie. Borrélia se leva et commença à se faufiler vers la sortie.
« Attends! Où vas-tu? » demanda Harry en la retenant par le bras.
« Je m'en vais. Je ne peux pas rester là, vraiment. J'espère que tu me pardonneras un jour.. »
« Mais je ne sais même pas qui tu es! » fit remarquer Harry tandis qu'un spectateur agacé lui disait de se taire.
Borrélia hésita un instant puis répondit.
« D'accord. Retrouve-moi après le concert sous le poirier au fond du verger d'Hogwarts. »
Les yeux d'Harry s'ouvrirent dangereusement.
« QUOI? Tu es d'Hogwarts? »
« Oui », souffla-t-elle. « A toute à l'heure. »
Harry la lâcha.
Quand Borrélia passa devant une place éclairée, Harry aperçu l'ombre de son visage sur les tentures rouges. Une ombre qui lui rappelait indubitablement les traits de quelqu'un d'autre.
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Niark. To be continued ;o)