Titre : Au Putois Hirsute, salon de coiffure.
Auteur : Stupid Axolotl, l'urodèle néoténique dépigmenté
Disclaimer : Je ne possède absolument rien. Voyez vous-même, mes poches sont vides. Et bien sûr, je ne gagne pas d'argent là-dessus. Qui voudrait acheter cela, voyons... :)
Genre : débile. Vraiment débile. De plus en plus débile.
Couple : Harry/Draco
Résumé : Draco travaille le samedi dans un salon de coiffure d'Hogsmeade déguisé en fille. Mais pour quoi faire ? Slash HP/DM
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Me voilà de retour! Avec un chapitre et, dans ma bio, des liens pour trois dessins (très mal scannés, les parties claires ne passent pas, les contrastes sont exagérés (arghh, les nez, les nez, quelle catastrophe! Lol) mais j'avais rien d'autre à ma disposition). Les dessins étaient prêts depuis longtemps, mais je n'ai plus de connexion internet (ah, ces déménagements, ces lignes téléphoniques à remettre en marche... J'habite Angers maintenant – Lyon puis Rennes puis Angers, ça rapetisse! Si je continue comme ça, dans quelques années j'habiterais à la campagne ;op ). Sinon, j'ai fini mes partiels (ça a été moyen je pense, mais je suis TRES mauvaise pour faire des prédictions pour les notes. Au premier semestre, j'ai eu 3 points de plus que ce que j'attendais! Espérons que ce soit la même chose pour ce semestre...). Et j'ai commencé mon stage en phytopathologie, mais bon, pour le moment j'ai surtout fait de la biologie moléculaire – beurk! En tout cas, si vous avez des champs de haricots malades, ça m'intéresse ;oD
PS : La réponse aux reviews sera dans le chapitre suivant.
CHAPITRE 14 :
Les légumineuses, sources importantes de protéines, mais aussi de vitamines, jouent un rôle essentiel dans l'alimentation humaine. C'est le cas en particulier du haricot commun (Phaseolus vulgaris), l'un des légumes les plus importants dans le monde de par sa valeur commerciale et l'étendue des surfaces dédiées à sa culture, qui s'ajoutent à sa valeur nutritive élevée. Oops c'est vrai, c'est pas mon rapport de stage sur le harrycot que vous voulez, mais le chapitre 14... le voilà!
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« Non, Pansy ne délire pas... »
Harry resta sans voix pendant quelques secondes.
« Je ne sais pas quoi te dire... » finit-il par murmurer, très gêné et ne savant comment réagir.
Draco leva finalement les yeux vers lui et lui lança un regard décidément reconnaissant. Il s'attendait probablement à plus de difficultés. Puis il se décolla brusquement de son arbre rassurant et s'éloigna rapidement sans se retourner.
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Harry le regarda s'éloigner. Puis il alla s'asseoir contre l'arbre que Draco venait de quitter. Il faisait frais. Le verger, abondamment éclairé par la lune, s'obombrait parfois lorsqu'un nuage passait devant celle-ci. Tout était calme et Harry se sentait bien. Oui, il était serein, malgré tout ce qui s'était passé pendant cette soirée surréaliste.
Tout en écoutant un hibou périodique lancer ses yiiaaaarkkk! nonchalants toutes les 12 080 522 000 002 picosecondes, Harry profitait de la fraîcheur délassante de la nuit.
S'il s'était posé la question, il aurait trouvé cela bien étrange d'être aussi calme, aussi reposé. La nuit avançait, il était à présent une heure où habituellement, il aurait commencé à être somnolent.
De plus, il avait assisté à ce concert, été surpris par des révélations particulièrement désagréables, bref, ce n'était pas vraiment, a priori, les conditions rêvées pour passer une fin de soirée calme. Mais la nature était tellement apaisante, dans ce verger! Le dos incrusté dans l'écorce du poirier, la tête rejetée en arrière, il observait les étoiles qu'il pouvait apercevoir, affaiblies dans leur éclat par la pleine lune, à travers les branchages dichotomiques de l'arbre qui s'élançaient dans le ciel tout autour de lui.
Le hibou se tut quelques secondes, pour reprendre de plus belle à une fréquence plus élevée, qu'Harry évalua très grossièrement à un cri toutes les 7 291 663 100 674 ps. Le rapace avait aperçu un campagnol décapode boréal et prit son envol lourdement, dans un vaste bruit de plumes feutré par l'obscurité. Harry put voir le rongeur s'enfuir de toute la force de ses dix pattes. Sans résultat. Le tas de plumes fondit sur lui et le saisit dans ses serres, lui faisant pousser un cri indigné suraigu. Harry fut soulagé d'être trop loin pour apercevoir le rongeur disparaître dans le bec de l'oiseau.
Le ciel découvert rendait la nuit froide. Harry commençait à frissonner. Il décida, non sans regret, à rentrer à Hogwarts. Il regarda sa montre. Il était presque une heure du matin. Il n'avait pas imaginé avoir passé autant de temps dans ce verger. Il se sentait léger, presque heureux, et pas le moins du monde fatigué.
Il rentra néanmoins, conscient qu'il ne pouvait rester toute la nuit dehors.
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A peine arrivé dans le dortoir, il fut interpellé par un Ron vaguement inquiet et surtout très curieux.
« Te voilà! Mais qu'est ce que tu as fait pendant tout ce temps? Je commençais à me le demander! J'étais sur le point d'en avertir Hermione! »
« Tu sais, tu n'as pas besoin de ce genre de prétexte pour aller voir Hermione en pleine nuit.. » plaisanta Harry.
Ron leva un sourcil ennuyé.
« Tu t'es disputé tout ce temps avec Malfoy? »
« Non. Je rêvassais dans le jardin. Et je ne me suis pas disputé avec Malfoy. »
« Comment? Tu n'as pas essayé de lui faire payer ce qu'il t'a fait? »
Harry poussa un soupir désabusé.
« Non. Ca n'en valait pas la peine. Je préfère oublier tout cela. »
Ron ne comprenait pas, et cela se voyait : il arborait une mimique perplexe particulièrement amusante.
« Bah, tu fais comme tu veux.. » finit par estimer Ron, « mais quand même, je ne comprends pas pourquoi tu laisses passer cela. »
« Tout à l'heure, tu disais des choses délirantes du genre que Malfoy et moi pourrions être amis » ricana Harry.
« Oui, parce qu'il y avait Hermione » admit Ron timidement.
Harry sourit largement.
« Je te rappelle que je suis à présent hors-jeu pour le concours du Gryffindor le plus gauche dans ses relations amoureuses, alors tu ferais bien de prendre un peu plus d'initiatives avec Hermione.. »
« Je préférerais avoir ta concurrence, et pas seulement pour le concours. Je suis désolé Harry.. Pour tout ce qui est arrivé.. Même si tu as choisi de ne pas te venger de Malfoy, tu dois être attristé d'avoir perdu Borrélia.. »
Harry resta muet pendant quelque secondes.
« Pour l'instant, je ne sais pas. Je n'ai pas encore vraiment réalisé. Ce qui m'est arrivé est tellement étrange.. Apprendre que quelqu'un qu'on connaît depuis des semaines n'existe pas.. Apprendre que Malfoy m'aime.. »
« Il te l'a dit? »
« Oui. »
Ron n'en revenait pas! Il avait pensé jusqu'à là que c'était une idée débile de filles en manque de distractions. Il se rendit compte qu'il devait faire une drôle de tête car Harry arborait un petit sourire moqueur.
« Et bien, ça n'a pas l'air de te traumatiser! » fit remarquer Ron à son ami. « Il y aurait pourtant de quoi! »
« Il ne faut pas exagérer, ça n'est pas si terrible. Gênant, ça, oui. Flatteur, aussi.. »
« FLATTEUR? » s'étrangla Ron.
« Bien sûr. Malfoy est intelligent, populaire... et plutôt séduisant » ajouta Harry surtout parce que Ron avait déjà commencé à pâlir à l'énoncé des deux premiers adjectifs.
« Tu ne vas quand même pas me dire qu'il te plaît? » demanda Ron d'un ton inquiet.
Harry éclata de rire.
« Non! Ne t'inquiète pas! Même si j'aurai aimé à te le faire croire pour voir ta tête! »
Ron s'enfonça dans son lit et fit mine de bouder. Harry lui sourit affectueusement et se leva pour aller rejoindre son propre lit.
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Le lendemain, Harry allait nettement moins bien. C'était dimanche, il était tard, et au réveil, il était seul dans son dortoir. Il n'avait pas entendu les autres sortir. Ses souvenirs de la veille étaient confus, mais lui laissaient une impression vaguement déprimante. Puis tout lui revint, des révélations de Malfoy à la soirée passée dans le verger. A présent, il lui semblait presque impossible d'avoir pu être si serein la veille au soir.
Il était fatigué, déprimé et incrédule.
Il se leva en traînant les pieds et sans prendre la peine d'ouvrir tout à fait les yeux.
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Un quart d'heure plus tard, un Harry guère plus combatif entrait dans la grande salle en cherchant des yeux ses amis. Ils n'y étaient pas, ce à quoi il s'attendait étant donnée l'heure. Il les suspectait plutôt d'être dehors à cueillir des champignons, la mycologie étant la nouvelle coqueluche d'Hermione. Ron trouvait cela beaucoup plus intéressant que sa passion précédente pour l'art sorcier lusitano-slave, et il l'accompagnait volontiers dans ses cueillettes.
Il s'apprêtait à sortir pour vérifier son intuition quand il fut harponné par Pansy qui entrait.
« Harry, je peux te parler? »
Harry soupira d'exaspération.
« Vraiment, Pansy, ça n'est pas le moment. Plus tard s'il-te-plaît. »
Sans attendre sa réponse, il sortit, lui fermant la porte au nez.
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Dehors, Harry repéra rapidement ses amis accroupis au pied d'un chêne-sapin, qui commençait à perdre ses feuilles lobées au profit d'aiguilles persistantes. Ils examinaient un groupe de champignons dont le bleu-vert chimique et l'aspect gluant et élastique lui rappelait certains bonbons moldus.
« Comment s'appelle t-il? » demanda-t-il en s'approchant.
« Ah! Salut Harry! » s'exclama Hermione, tandis que Ron lui faisait écho, « ce sont des Mucoglauca viride! Il paraît qu'on les utilise comme colorant » ajouta-t-elle en remuant la chose abjecte sous le nez de Harry qui se promit de ne plus jamais manger de bonbons.
« Imagine une bataille avec ça.. » rêvait Ron qui venait de voir que les doigts d'Hermione qui tenaient le champignon étaient devenus tous bleus. « J'ai bien envie d'en envoyer un à la figure de Malfoy! »
« Ron! » protesta Hermione en lui lançant un regard indigné.
« Ben quoi? C'est pas bien méchant quand même! » répliqua Ron, qui ne put s'empêcher de joindre à sa parole une démonstration, mais n'osant atteindre Hermione, ce fut Harry qui fut la cible du lancer de champignons visqueux. Ruisselant de spumosité azurine, il prépara ses représailles en attrapant à pleines mains plusieurs autres cryptogames gluants. Hermione, qui avait tenté de s'interposer, les reçut en plein visage. Le champignons s'écrasèrent copieusement et commencèrent à couler le long de son menton. Elle se demandait si elle devait protester contre l'immaturité de ses amis ou bien plutôt les imiter, mais ce fut rapidement tranché lorsque Ron s'y mis également et lui envoya quelques Mucoglauca bien mûres. Sans réfléchir, elle arracha des champignons à tour de bras, en remplit le bas de son pull retroussé, se rua sur Ron et l'atteint sur le côté de la tête avec le premier champignon. Celui-ci essaya de la maîtriser et surtout, de lui faire perdre ses munitions en tirant sur le pull. Hermione protesta vivement et en profita pour lui écraser un champignon sur la joue, puis elle éclata de rire.
« Si tu te voyais, mon pauvre Ron! »
« Tu n'es pas mal non plus, tu as des mèches bleues et tes cheveux dégoulinent! »
Alors qu'Hermione puisait dans sa réserve de champignon pour se venger, Ron l'en empêcha en lui attrapant les poignets. Ils se retrouvèrent les doigts entrecroisés, doigts bleuâtres entre lesquels de fines membranes muqueuses se formaient au moindre mouvement. Ils se regardaient, et à ce moment, faisaient complètement abstraction de la couleur bleue qui marbrait leurs visages.
Le côté comique de la situation – les gouttelettes bleues qui laissaient de longues traînées colorées sur le visage d'Hermione, leurs mains enlacées collées l'une à l'autre par la glu fongique – tout cela détendit Ron qui eut ainsi le courage de faire un geste vers Hermione. Oui, mais lequel? Il était en train de se demander ce que l'on pouvait bien faire d'une fille intégralement couverte de substances repoussantes lorsqu'il s'aperçut qu'il restait un petit coin de peau propre en haut de la joue droite. Son amie intercepta son regard et lui sourit. Il ne lui resta plus qu'a s'approcher doucement et a déposer un timide baiser sur la joue indemne de champignon.
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Un peu plus loin, Harry les regardait en souriant. Il était content pour eux, et, comble de la félicité, il avait échappé aux questions d'Hermione sur son rendez-vous nocturne.
To be continued... N'oubliez pas d'aller voir les dessins dans ma bio!
Ps : bon, c'était un chapitre un peu bizarre mais il fallait que je me remette dans le bain (le bain de viscosités fongiques, bien sûr! Lol)