(S'éclaircit la voix) Hello !
Allez vous tous bien ! On termine aujourd'hui la deuxième partie de l'histoire. Afin de satisfaire votre curiosité croissante, on apprends le passé de plusieurs personnes : Remus, Narcissa, Odyss et Drago. Le prochain chapitre entamera la troisième et dernière partie de l'histoire. J'espère que ça vous plait toujours.
Les RUM
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Alinemcb54 : Non Harry n'est pas le jumeau de Dray, l'idée ne m'a d'ailleurs même pas effleuré l'esprit qu'il puisse l'être. Mon but c'est de faire un happy end, enfin avec des morts mais dans l'ensemble je ne veux pas séparer Drago et Harry. Hors, si l'un est le jumeau de l'autre, la malédiction continue. Quelque part, Odyss a sans doute peur de Remus c'est vrai, mais c'est surtout son passé qui remonte quand il voit le loup devant lui. C'est un personnage très torturé. Lol. Et mumus, ben t'as raison, il est dément. Oui, la vérité est même loin d'être belle si tu veux mon avis. Et même si c'est tes parents et qu'on idéalise tous un peu sa famille, il va avoir un choc. Lol, Harry n'est pas dans les bras de Drago pour le moment. Merci beaucoup mais tu n'as pas mit la réponse à la dernière question, tu me pardonnes le retard de parution ? Bisous
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onarluca : Merci artemis. Toujours contente de te lire partout, c'est un vrai plaisir. Bises.
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momo13 : Sorry, qu'est ce que tu ne comprends pas ? Je te plains seulement si tu ne me dis pas depuis combien de temps t'es perdu, je vais avoir un peu de mal à te venir en aide. A vrai dire que Remus soit ridé ou pas, je crois que je m'en fous. Pour moi il est dément, et le rire lui convient donc parfaitement.
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lapieuvredudesert : Hello ! Pardonne moi pitié de te faire attendre comme ça ! Lol, c'est pas grave si tu sais pas répondre, c'est juste pour vous faire réfléchir que je met ces questions à la fin du chapitre. Maintenant le fais que tu sois obligé d'attendre la suite c'est bien, au moins j'aurais encore de tes nouvelles lol. Sorry je m'en veux de plus te lire mais les derniers mois on été véritablement des courses. Entre le bac à réviser quand même un peu (si tu savais mes notes, tu tomberait carrément à la renverse même moi j'en suis pas revenue ! Heureusement j'étais assise lol), les week end que je passais pas chez moi et toutes les autres choses qui venaient ce mettre au milieu, j'ai pas eut beaucoup de temps pour taper des chapitres. Alors pour lire c'était encore pire. Il faut vraiment que je prenne un peu de temps pour aller lire ta fic. Kiss
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BoB Chiri : Oui oui je sais, je suis extrêmement longue à paraître, j'ai honte je file me cacher ! Lol. Mais si je fais ça t'auras jamais la suite… C'est peut être pas une bonne idée. Pour le résumé des chapitres passés, le jumeau de Drago est donc en vie et une mystérieuse silhouette est arrivée dans le château. Odyss entendant un soir Remus rire, prends peur et repense au passé. En gros c'est à peu près ça. La personne en question est très contente que cette dédicace vous ai plus (même si elle pensait pas que j'oserais publié cette partie lol. C'est mal me connaître). Bise et à bientôt !
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satya : Tout ce que tu as marqué n'est pas complètement faux. Harry est bien derrière la vitre, ce n'était pas le plus sorcier à deviner. Ensuite effectivement ce pauvre mumus est taré, c'est la vie. Et Odyss est un trouillard, c'est aussi la vie. Chacun a sa croix à porter. Je vais racourcir les délais de parution j'espère durant ces vacances. Après on verra à la rentrée, vu que je rentre en Bts et que j'aurais sûrement encore moins de temps qu'avant à consacrer à l'écriture. (vive les vacances !). Bisous
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Lululle ! Alors c'est bon t'as put suivre le fil ? Parce que t'avais quand même loupé les premiers chapitre toi ! Le problème étant que j'adore Narcissa, donc je ne vais pas marquer qu'elle sent pas bon sinon ça collerait pas au personnage. Je crois que Narcissa est un personnage que tout le monde aime bien en fait. Vivement le tome 6, il paraît qu'elle prends dedans un rôle plus important. Enfin entre les rumeurs et la vérité il y a de la marge. Je suis fière que ça te plaise, moi qui aime tellement ce que tu écris ! C'est presque un honneur… Non en fait s'en est un, merci infiniment.
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farahon : Lol. C'est pas grave pour l'éco, de toute manière c'était surtout pour satisfaire ma curiosité un peu trop vive ces derniers temps ! Quand au jumeau… Je répondrais pas lol. Kiss
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Yogane : Merci beaucoup, régale toi ! Bises.
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Bonne lecture !
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¤ L'aube du commencement ¤
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Une fois de plus, la nuit laissait place au jour. Lentement, l'aube s'installerait éloignant la nuit comme la lumière dans une chambre d'enfant, éloigne les mauvais rêves.
Figé devant les images qui brûlaient ses pupilles, Drago était inconscient du défilement du temps. Perdu dans les souvenirs passés de sa mère, il ignorait la faim et la fatigue qui tenaillaient son corps, se contentant de regarder droit devant lui.
Dans l'obscurité d'un sordide cachot, Remus et Narcissa étaient assis. Elle pleurait dans ses bras, mouillant sa chemise, ses cheveux blonds brillants dans la pénombre. Il la tapotait délicatement, la suppliant de se calmer. Les yeux emplis de cristal liquide, elle leva les yeux vers lui et vrilla son regard dans celui de Remus.
Leurs lèvres se rapprochèrent au ralenti, se touchèrent, les mains s'égarèrent sous sa robe fine. Il caressa son dos, mordilla la chair tendre du cou, la faisant frissonner sous l'assaut délicieusement brûlant de ses lèvres sanguines. Les yeux fermés, elle s'abandonna. Et le long de ses joues, les larmes continuèrent silencieusement leur descente sur ses joues pâles et creusées. La langue s'attaqua à sa clavicule droite et elle gémit doucement, ouvrant les yeux instantanément.
La bretelle tomba sur l'épaule. Elle leva ses mains et les posa sur le torse de Remus pour le repousser. Il grogna, obligé d'arrêter son occupation passionnante pour la questionner du regard.
- Remus, s'il te plaît… non.
Elle tremblait et sa voix chevrotait. Une leur démente apparut dans les yeux de Remus et elle recula contre le mur, ne reconnaissant plus l'homme qu'elle considérait comme un ami. Il l'attrapa durement, la plaqua férocement sur le sol, emprisonnant d'une main, ses bras fins. De l'autre, il saisit sa baguette et fit apparaître des chaînes qui griffèrent ses bras et ses chevilles. Il jeta un sort de silence à la pièce.
- Non…
Mais déjà, une langue puissante pénétra sa cavité buccale, noyant un sanglot de stupeur. D'une main, il arracha la robe fine et apposa des dents, une longue marque rouge d'une extrémité à l'autre du cou, laissant un sillon translucide sur sa peau vierge.
Il empoigna ses seins subitement et enfoui sa tête entre eux, léchant, suçant et mordillant, la peau sensible. Il s'enivra de son odeur et de la peur qui suintait d'elle. Il la mordit, la faisant saigner, tandis que des mains expertes forçaient brusquement le barrage foisonnant de ses poils pubiens pour pénétrer dans son vagin sans douceur, griffant les parois. Elle hurla et pleura de plus belle, déchirée par la douleur, tandis qu'il se débarrassait de ses vêtements et se dressait devant elle, nu comme un ver.
Que ressent-on quand on va se faire violer ? Que ressent-on à l'idée de donner son corps et son âme à un monstre en sachant que c'est la première fois, qu'on ne pourra rien y faire ? Qu'hurler ou bouger ne sert à rien à part à accentuer la douleur ? Que ressent-on quand impuissante, on assiste à sa propre destruction ?
La verge s'enfonça violemment en elle, détruisant son cœur. Par vagues successives, il se coula à l'intérieur, brisant tous les barrages. Il malmena sa chair, déchira les tissus et lorsque enfin, au bout d'une éternité de souffrance, il lâcha sa semence, les larmes coulaient toujours sur le visage de Narcissa. Il se retira pour revenir avec ses doigts et recueillir le liquide brûlant. Lui ouvrant la bouche, il la força à avaler et à lécher consciencieusement, alors qu'il se frottait lascivement contre elle. Elle sentit la queue se gorger une nouvelle fois de sang contre son corps. Et quand il lui releva les jambes et la pénétra par l'arrière, elle ferma juste les yeux, trop fatiguée pour pleurer encore.
Lorsqu'il la viola pour la troisième fois, elle s'évanouit, les jambes sanglantes…
Le soleil de l'aube la réveilla. Elle gisait nue dans une mare de sang. Elle se releva, retomba et se releva une fois de plus. Ses jambes tremblaient et atteindre la porte lui prit plusieurs heures. La flaque de sang coagulé s'étalait sur le sol, marécage morbide, souvenir de la nuit innommable qu'elle avait vécue. Sur la table près de la porte, un mot.
« Je suis tellement désolé. Puisses-tu un jour me pardonner. Remus. »
Elle jeta le parchemin par la fenêtre et quitta la pièce en titubant, le corps marqué de plaies sanguinolentes. Elle s'enferma dans sa chambre et pleura des heures et des jours durant. Milles fois elle se doucha, griffant son corps pour faire disparaître l'atroce sensation de d'horreur et de dégoût qui la submergeait. Mais toujours le sentiment revenait, malgré les blessures qu'elle s'infligeait, malgré le temps qui s'écoulait…
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Longtemps après que les images et la vitre eurent disparues, à genoux sur le sol de pierre, Drago pleura.
Tellement concentré par la douleur qui le submergeait, il sentit à peine les deux bras qui l'encerclèrent.
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Harry tremblait encore, secoué par les révélations qu'il avait appris les derniers jours. Lorsque la vitre s'effaça, il resta un moment debout à regarder droit devant lui, sans vraiment voir, son cerveau à milles lieues de là. C'était étrange, savoir tout cela sur Remus. Toute cette enfance maltraitée et voir le monstre qu'il était devenu après… La bestialité avec laquelle il avait violé Narcissa, plusieurs fois… En détail en plus ! Toute cette tristesse.
Il se sentait à la fois déçu, en colère mais surtout profondément dégoûté. L'homme que son parrain et ses parents considéraient comme un gentil loup inoffensif, celui que tout le monde aimait, n'était en fait qu'un individu calculateur, masochiste et foncièrement mauvais. L'envie de vomir se fit plus présente en lui mais il la ravala.
Amèrement, Harry pensa que finalement, ce n'était pas la première fois qu'il se faisait berner par un être qu'il appréciait. L'épisode Maugrey avait été un joli exemple de sa naïveté. Mais savoir que Remus avait réussit à berner Sirius et ses parents ! C'était le comble. Et malgré la prise d'habitude, il ne réussit pas à éviter que de lourdes larmes tombent sur le sol.
Quand son égaux fut enfin revenu à la normale, il cligna des yeux, essayant de se rappeler quel était l'endroit où il se trouvait. Puis son regard descendit sur le sol et il aperçut Drago, à moins d'un mètre devant lui, et visiblement en train de pleurer.
« Pleurer ? »
Le cerveau d'Harry fit la connexion. Si lui avait vu l'enfance de Remus puis le viol de Narcissa, Drago avait du voir l'enfance de sa mère et son viol !
Il se précipita vers le blond et tomba à genoux sur le sol, encerclant le jeune homme de ses bras. Ce dernier ne réagit pas immédiatement, inquiétant Harry un peu plus. Il sentait les sanglots secouaient le corps frêle de l'homme qui l'aimait et devinait la douleur qu'il devait ressentir.
Drago n'était pas aussi préparé que lui à voir sa vie changer radicalement de vue. Enfin, au bout d'une éternité de sanglots et de larmes, Drago bougea légèrement leva un regard embué vers Harry. Ce dernier senti automatiquement son cœur se serrer.
Une grosse boule lui obstrua la gorge et avaler lui sembla soudain demander une force considérable. Toutefois, il y arriva finalement et leva la main vers le blond qui parut un instant apeuré, mais ce laissa finalement toucher. Harry essuya les larmes qui coulaient silencieusement sur le visage maintenant pâle de Drago. Les sanglots avaient cessé cependant, la douleur du jeune homme paraissait encore plus visible qu'auparavant.
Lentement, Harry baissa son regard sur Drago. Ils se croisèrent, océan tourmenté s'engouffrant dans une prairie sécurisante. Harry aurait voulu parler. Trouver les mots pour consoler l'autre, lui rendre le sourire si précieux qu'il avait perdu. Mais certaine choses demandent du temps, beaucoup de temps…Et tous les mots du dictionnaire n'auraient pas suffit à alléger la peine de Drago.
Alors, il resserra la prise autour de la taille de Malefoy et enfoui son visage dans son cou. Les mèches du blond chatouillèrent son nez et il respira à pleins poumons le parfum de vanille.
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Drago hésita un instant puis fit de même. Il monta ses bras et les noua autour des épaules du brun. Ensuite, il se perdit dans l'odeur boisée qu'Harry dégageait.
Il oublia un temps sa douleur. Il oublia l'horreur que les images avaient éveillées dans son esprit, les heures de torture enfantine qu'il avait vécu, seul, enfermé dans un cachot solitaire, prisonnier de lui même et de sa marraine, Bellatrix. Il oublia les coups de pieds, de poings, les doloris et les supplices chinois qu'elle prenait plaisir à expérimenter sur lui quand il désobéissait aux principes, au combien aimés et vénérés, qu'elle lui imposait. Il oublia aussi l'endroit où il se trouvait. En bref, plus rien ne compta à part ce souffle doux sur la peau, ses battements calmes contre sa peau, ces bras entourant sa taille…
Et le temps passa ainsi. Peut être une heure, peut être deux, peut être plus, il ne savait pas vraiment. D'ailleurs il s'en moquait. Quelques heures de paix et de plénitude dans une vie de douleurs était-ce trop demander ?
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et bientôt, un toussotement les sépara. Ils étaient revenus dans la chambre et tapant du pied sur le sol, Odyss les regardaient, un air contrit sur le visage. Dans sa robe noire, contrastant singulièrement avec son teint pâle et sa respiration précipitée, il ressemblait à un prêtre assistant à un enterrement.
Un prêtre aux allures de bourreau, pensa amèrement Drago.
Inhaler l'air renfermé de la pièce lui donnait mal au ventre. Que n'aurait-il pas donner pour rester dans les bras du brun ! Une seconde ou deux, il repensa à tout ce qu'il venait d'apprendre, à tout ce qu'il venait de voir. Il se rendit compte qu'il aimait sa mère plus encore. Et il aima plus fort encore son père, d'avoir sauvé Narcissa.
Un sentiment étrange monta en lui, mélange de colère, de pitié, de dégoût et de haine. Il savait qu'Harry était au courant et il le remerciait de ne pas en avoir parlé. de toute manière, qu'aurait-il put dire ? Seulement que pensait le brun actuellement du dernier homme représentant une famille qu'il n'avait jamais eue ? Jamais connue ?
Il ne put s'empêcher de trouver la situation risible. Au départ tout cela ne devait pas arriver. Harry et lui auraient échangé leurs corps durant un mois, avec un peu de chance, il serait tomber amoureux de lui, réalisant ainsi son plus grand rêve depuis plus de 6 ans, et tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes.
' Putain de Pangloss ! '
Puis il se dit que finalement, puisque tout effet entraîne sa cause, alors il devait simplement être maudit. Il ignorait à quel point ces pensées étaient vraies…
Harry se releva et lui prit la main pour l'aider. Une fois remit sur deux pattes, il ne lâchèrent pas la main de l'autre. D'un mouvement égal, ils avancèrent vers leur geôlier.
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Dehors le soleil brillait, apportant chaleur et force aux arbres, faisant s'évaporer les gouttes de rosée qui s'envolaient, légères, en spirales de vapeur…
Assis sur un banc, la silhouette contemplait les rayons du soleil qui, en touchant les feuilles, éclatait en une myriade de parcelles éclatantes jouant avec les couleurs environnantes, créant des reflets miroitants.
La beauté du monde n'avait jamais cesser de l'émerveiller. Aujourd'hui encore, en voyant le vent ondulant les branches, faisant tomber les fleurs délicates en un tourbillon coloré, il se demandait où était sa place dans l'univers.
Il aimait observer la vie s'éveiller autour de lui. Souvent, dans le jardin du manoir, il restait des heures à fixer une famille d'écureuils vivre paisiblement. Il trouvait que les animaux, valaient mille fois mieux que les hommes. Ils ne convoitaient pas le bien des autres, ils ne souhaitaient pas avoir plus de nourriture, plus de brindilles pour faire un cocon plus doux que celui du voisin.
Les animaux n'étaient pas envieux.
Contrairement aux hommes.
Les animaux ne cherchaient qu'à satisfaire leurs besoins primaires. Se nourrire, manger, boire, dormir. Les besoins secondaires, dit aussi de plaisir ou de confort, n'existaient pas. Pour eux, il juste survivre et reproduire la petite famille.
Si après le cocon était doux et la nourriture abondante, c'était juste un plus. Mais ils s'en passaient très bien. Et si la femelle était soumise et très imaginative, ils s'en foutaient royalement.
Il aimait aussi simplement respirer l'air et la brise légère qu'amenait le vent, pleine de graines et d'odeurs grisantes. Son rêve aurait été de vivre reclus dans une grotte au fin fond d'une forêt profonde. Enfin ça, c'était avant.
Maintenant, ces envies et ces besoins avaient changés.
Il soupira et inspira longuement. L'air ainsi avalé se précipita dans sa paroi nasale puis descendit dans ses poumons et passa dans le sang. De là, il revint plusieurs battements plus tard, chargé de gaz carbonique et ressorti, par là ou il était entré.
Une heure passa. Finalement, la silhouette se leva et, après un dernier regard, s'éloigna en direction de la demeure de pierre, le pas lent.
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Lucius émergeait sereinement. Les souvenirs de la veille lui apparaissaient lointains et flous, comme vu aux travers d'un voile opaque.
Il sentait encore la haine envers Odyss qui courait dans ses veines. Il se rappelait où l'homme avait osé envoyer son fils et Potter.. et il frémissait à la seule idée de ce qu'ils avaient vus.
Quand, des années plus tôt, Narcissa était venue lui expliquer la vérité, il aurait put tuer Remus. Mais la puissance sourde qui suintait de tous les pores du loup-garou l'en avait empêché. En fait, la malédiction n'en était pas à proprement parler une. Il s'agissait simplement d'expliquer la lâcheté des gens à se rebeller contre leur bourreau. La preuve était là, depuis des années, il laissait Remus le prendre toutes les nuits, dans toutes les positions, de toutes les manières existantes et même quelques unes inédites, juste par peur des représailles.
La vérité c'était qu'il était lâche, affreusement lâche, terriblement lâche. Il aimait Narcissa mais il avait trop peur de Remus pour tenter quelque chose. Il aurait pu lui jeter des sorts bien sur, seulement ça n'aurait pas suffit. Quand vous avez le diable en face de vous, l'espoir s'enfuit en courant et la peur sinueuse, s'insinue en vous comme un poison.
Au début vous ne vous rendez compte de rien. Vous vous dites, ça passera. Et chaque nuit, quand il entre vous, vous fermez les yeux et vous partez ailleurs. Vous vous concentrez uniquement sur les souvenirs heureux, sur les moments passés avec les êtres que vous aimez et que vous chérissez. Vous oubliez cette verge qui vous transperce. C'est à la fois un acte lâche, et courageux. Parce que vous les protégez, sans le faire vraiment.
Et petit à petit vos gestes changent. Vous l'homme fier de lui, commencez à trembler, à être nerveux. Vous fumez, vous buvez, vous sombrez. C'est un sentiment délicieusement diabolique.
Un jour, vous ne pouvez plus vous regardez dans le miroir. C'est là je crois, que l'on s'aperçoit qu'on est plus rien. La peur nous a envahit complètement et elle vit en nous, contrôlant nos gestes et nos mouvements.
Commence alors un combat difficile, celui de reconquérir votre propre corps, votre propre cerveau. Parce que vous réalisez enfin ce que vous êtes devenus. Vous êtes un animal aux abois, traqué sans cesse, obligé de se réfugier au confins de vous même. Vous avez la trouille, et vous êtes tout seul.
Alors, jour après jour, avec la lenteur d'une tortue, vous essayez de contrôler cette peur, de la canaliser. En fait, le courage c'est juste ça, de la peur maîtrisée. Les héros ne sont pas des gens qui ignorent la peur, ce sont au contraire des gens qui en sont envahis, jusqu'au plus profond d'eux. Mais ils font fasse à cette peur et ils l'affrontent en eux même. Les plus grand combats ne sont pas toujours ceux qu'on mène face aux autres. Ceux sont ceux que nous menont face à nous même.
C'est ce qui rend Remus si puissant. Lui n'a pas peur de lui-même, il affronte ces propres démons. Ou plutôt il les laisse l'envahir. Ce qui ne le rend pas courageux, mais le rends plus fort.
C'est le principe fondamental : Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort
Vu que ni lui ni Narcissa ne sont morts, ils devraient être aussi fort que Voldemort à l'heure actuelle.
Lucius se gifla mentalement en se traitant d'imbécile. Si Voldemort était plus faible que lui, il le saurait depuis longtemps !
Il pencha un peu la tête vers son épaule droite et soupira. Il ferma les yeux, tenta vainement de mettre de l'ordre dans ses pensées. Soudain, une main se posa sur sa cuisse. Il sursauta et tourna la tête vers lui. Narcissa, le regardait, un discret sourire installé sur le visage.
Lucius savait ce que ce geste signifiait. Pas besoin de s'en vouloir, ce n'était pas sa faute. Il changea de position pour poser sa longue main sur la joue de sa femme. Celle-ci le regarda faire sans rien dire. Et sans la quitter des yeux, il se pencha vers elle pour l'embrasser. Il passa sa seconde main derrière la nuque de Narcissa et la rapprocha de lui. Elle se plaqua contre son corps, passa au-dessus de lui et le bloqua contre le matelas. Heureux pour une fois d'être dominé, il la laissa mener la danse.
Langoureusement, en continuant à l'embrasser, elle retira sa chemise de nuit et s'attaqua ensuite à son torse.
Précautionneusement, elle descendit tout le long de cette chair fraîche et blanche, ou les années avaient laissées des cicatrices. Des sillons humides restèrent, comme des empreintes de souvenirs. Elle mordilla amoureusement ses mamelons et s'attarda sur chaque entaille faite par Remus. Ses cheveux blonds chatouillaient les hanches de Lucius quand elle caressa son entrejambe à travers le boxer, l'emmenant au septième ciel.
Et puis, la porte s'ouvrit.
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Elle senti monter en elle se sentiment si bien connu et les battements de son cœur s'accélérèrent. Tout en elle grondait comme le tonnerre. Chaque parcelle de son corps tremblait, son poil se hérissait et elle avait l'impression que son corps se vidait lentement de son sang. (Avant d'aller plus loin, vous pensez à quoi ?). Alors, furtivement, elle sortie les griffes et se prépara mentalement au terrible combat. Et le ventre noyé dans un sentiment d'angoisse grandissant, la pauvre bête sentait s'approcher la fin et elle savait qu'elle ne pouvait rien y faire.
Déjà les yeux dorés apparaissaient à quelques centimètres de son corps. Que pourraient faire ses petits crocs et ses minuscules griffes contre ce monstre ? L'attente était pire que le combat. Elle voulait mourir vite, dignement. Surmontant sa frayeur, elle attaqua. Mais l'autre attendait et déviant le coup, envoya d'une patte, valser le rat qui s'écrasa contre le mur dans un bruit mat. Gisant à côté des ossements, le sang s'écoulait par la plaie béante, doucement. Et cette fois l'animal savait que ce n'était pas qu'une simple impression. L'issue fatale lui apparue déchirante ; il allait mourir.
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Remus chopa le rat et l'avala, encore vivant.
Petit à petit, comme l'oiseau faisant son nid, il reprenait des forces. Après s'être enfui de sa prison grise, il s'était réfugié ici, dans cette petite maison de briques rouges. Ce n'était pas le palais des milles et une nuit bien sur, mais ça suffisait. La maison se composait de trois pièces. Une presque vide à droite de l'entrée, où seule une paillasse putride demeurait, emplie d'une vie grouillante. Il devait d'ailleurs songer à la changer, les piqûres l'empêchant de dormir. A gauche, une étroite pièce lui servait de cuisine. Pour l'instant elle était vide, mais il ne s'en formalisait pas. Le reste était occupé par une pièce principale, de taille moyenne lui servant de salon. Pour l'instant il dormait là. une cheminée lui apportant la chaleur et le feu nécessaire pour cuire ses aliments. Même si ces maigres forces ne lui permettaient pas encore de se nourrir autrement que de chair crue.
La malchance le poursuivait depuis sa fuite. D'abord il y ait eut ces plaies qui l'avait considérablement ralenti, ensuite, alors qu'il ralentissait son rythme, un sanglier au galop était sorti d'un fourré et avait foncé droit sur lui, lui déchirant la hanche droite. Aveuglé par la douleur, il s'était traîné des heures pour arriver jusqu'à cette maison. A peine, la porte s'était-elle ouverte, qu'il s'était effondré sur le seuil, évanouit.
Les deux jours qui s'étaient écoulés après lui parvenaient par le biais de rêves bizarres peuplés de cris et de sang. Il avait déliré et la fièvre empirant, il avait été sujet à de longues illusions cauchemardesques où des hommes au visage masqués de monstres abominables couraient autour de lui dans une farandole animée, hurlant et psalmodiant des litanies incessantes.
Enfin, tout avait cessé. Et à l'aube du troisième jour, il s'était éveillé calme et avait pu visiter la maison. En plusieurs étapes toutefois, sa blessure suintante, le lançant douloureusement.
L'énergie causée par l'engloutissement du petit rongeur affluait dans ses veines, apportant un regain de vitalité. Il pencha alors sa tête pour juger de l'état exact de sa blessure.
Longue de 35 cm, elle partait de la cuisse pour remonter sur la hanche et se perdre dans le bas de son dos. Par endroits, des croûtes de sang séché mêlées à un mélange de poussière et de brindilles, avaient recouverts la plaie. A d'autres endroit, le sang s'écoulait, additionné d'une substance verdâtre apparenté à du pus.
Il grimaça, conscient que ce n'était pas très joli à voir. Puisant dans ses faibles forces, il se leva en titubant pour sortir du refuge. Derrière, à quelques mètres, il entendit et sentit l'eau qui s'écoulait. Tremblant, il s'effondra sur le sol boueux, à quelques millimètres de la source.
En rampant, il réussit à mettre sa tête dans l'eau claire et avala de grandes gorgées fraîches et revitalisantes. La source n'était pas très large, ni très importante, mais elle lui suffirait pour boire. Elle coulait doucement sur la pente quasi inexistante et serpentait, formant des méandres de cristal, pour aller se perdre plus loin, disparaissant sous des buissons épineux.
Vaguement, il regarda les rayons du soleil frapper cette petite étendue vive avant de sombrer une fois de plus.
Quand, il se réveilla, le soleil amorçait sa descente, embrasant les feuilles des arbres dans un feu flamboyant qui l'éblouit. Arrachant un morceau de sa chemise maintenant en lambeaux, il trempa le tissu dans l'eau et entreprit patiemment de nettoyer ses plaies. Les croûtes minces partirent et il se remit à saigner. Enlevant totalement sa chemise, il l'engloutit dans l'eau et en la déchirant, réussit à en faire des bandes de 5 à 7 cm de large. Repérant rapidement près de lui, un acacia, il en détacha avec les ongles, un bout d'écorce qu'il broya consciencieusement. Additionné d'eau, l'écorce broyée forma une pâte à laquelle il ajouta, quelques tiges de chèvrefeuilles, broyées elles aussi. La texture faite, il l'appliqua en couche épaisse sur sa blessure. Le pouvoir cicatrisant de l'acacia commença à agir sur les plaies.
Satisfait, il se traîna près d'un arbre et s'endormit.
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Odyss sursauta en voyant l'air mauvais qu'affichait ses deux pensionnaires. Comprenant clairement la menace, il pivota de 180° en direction de la porte et sortit dans un doux bruissement de robe.
- Suivez moi.
Les bruits de pas qui emboîtèrent le sien confirmèrent sa pensée. Les jeunes avaient décidés de le suivre. Il sourit et parti à l'assaut des couloirs étroits qui transformaient la demeure en gruyère.
Bientôt, il trouva l'ambiance carrément lugubre. Les tableaux les regardaient passer, l'œil sévère et solennel. Il trouva cela étrange. Ces tableaux avaient toujours été de vraies pipelettes ! De plus, les couloirs dans lesquels ils passaient avait subi a dégradation lente du temps et de nombreuses tapisseries tombaient en lambeau de poussière sur le sol. Le moment approchait.
Bref, comme disait Pépin l'inventeur du petit parapluie (nda : laissez tomber c'est une expression à ma mère), quand il faut, il faut. Il respira donc un grand coup et installa un sourire dentifrice sur ses lèvres. Ses zygomatiques émirent une douleur de protestation, pensant déjà à enclencher un mouvement de grève pour déclenchement abusif en dehors des horaires de travail (jours ouvrables le samedi midi à 12h01 durant 15 secondes une fois par mois), mais laissèrent finalement tomber. De toute manière, personne ne les écoutait jamais.
Les minutes s'écoulèrent donc dans le silence et la tension jusqu'à ce qu'ils parviennent à une ancienne porte, au bout d'un couloir tout aussi ancien. L'enduit de plâtre tombait en lambeau, rompant l'harmonie tranquille des fresques colorées. Les mosaïques avaient perdues leurs couleurs pour laisser place à des teintes fissurées et jaunies. La splendeur de jadis avait disparu, noyée par les années et les siècles d'abandon.
Odyss détestait venir dans ces lieux. Il les avait connu personnellement et à chaque fois, espérait ne jamais y revenir. Enfin, vu qu'il n'était pas le chef, il n'avait pas trop le choix. Devant eux, venant de l'opposé, un moine encapuchonné s'avancer, flottant sur le sol carrelé. Près de lui, une autre silhouette cachée le suivait, toute de noire vêtue.
Lorsqu'ils atteignirent ensemble la porte, le moine et Odyss se fixèrent, puis le moine repartit. Odyss enleva son sourire, au grand soulagement de ses zygomatiques exténuées, et ouvrit la porte. Ils entrèrent dans l'ombre et s'y fondirent.
La porte claqua dans un bruit sourd. Il tapa dans ses mains et la lumière se fit. La salle était vaste et circulaire. Soutenue par 13 colonnes de marbres noires, elles abritaient des loges où siégeaient douze moines. De lourdes tentures aux scènes macabres animaient les murs de marbre noir veiné de blanc. Cette salle, Odyss l'appelait la salle des horreurs. Tout simplement parce qu'il y avait été torturé des jours avant de mourir, épuisé. Et de revivre, exactement au même endroit quelques minutes après réanimait par un moine. Sa vie s'était terminée là, et avait commencé là. Il était mort dans son propre sang, et son propre sang l'avait ramené à la vie. Au centre, une série de fauteuil en velours rouge semblaient les attendre. Après un discret regard, Drago et Harry s'avancèrent et prirent place. La silhouette les rejoint vite.
Odyss sentit le malaise atteindre un cran de plus. Nerveusement, il passa une main dans ses cheveux en se demandant ce que pouvait bien faire Narcissa et Lucius. Le temps passait et ils n'arrivaient toujours pas. Pensant à la fuite de Remus, trois ou quatre jours plus tôt, il trembla. Et si ce monstre les avait kidnappé ? La peur le prit à la gorge. Connaissant Remus, Narcissa et Lucius devaient hurler de terreur sous les tortures toutes plus ignobles de l'homme.
Il réfléchit un peu sur sa vie. Il s'était éveillé dans cette salle après qu'on l'eu miraculeusement sauvé de l'incendie. Là, il avait apprit al mort de sa femme, dont le corps calciné avait put être dégagé des décombres.
Les moines l'avaient ensuite installé sur une chaise et l'avaient nourris. Cachés par ces manteaux bruns, ils étaient restés muets à ces questions. Puis, IL était arrivé. Odyss l'appelait, le Tueur. C'était un homme sans âge, sans barbe et sans cheveux, aux mains ridées. Il l'avait frappé à la joue tellement fort qu'une veine avait explosé sous la puissance.
Le sang coulait le long de sa joue mais il refusa de se laisser dominer et fixa fièrement l'homme qu'il haïrait jusqu'à la fin de sa première et seconde vie.
Les tortures avaient commencées. Subtilement, l'homme avait passé toutes ses barrières de protection, pour le laisser à nu. Sa douleur suite à la mort d'Ana avait été démantelée patiemment par des milliers de couteaux s'enfonçant dans sa chair. Durant des heures, il avait été incapable de penser à autre chose qu'à son propre corps meurtri et saignant de toutes parts.
On avait brûlait son dos, lui laissant une peau tuméfié et fragile. Aujourd'hui encore, après 500 ans, il en gardait encore la cicatrice. Ensuite, alors qu'il menaçait de s'évanouir, on l'avait installé sur une vulgaire chaise en osier et on avait placé en dessous de la chaise, un bac contenant un rat. Heures après heures, pour s'enfuir, le rat avait mangé l'osier, puis s'était attaqué à son postérieur.
Les hurlements qu'il avait alors poussé le poursuivaient encore dans ses cauchemars.
Finalement, on l'avait posé sur le sol et il était mort là, son cœur n'ayant plus de sang à pomper… Et tout ça juste pour qu'il sache ce qui attendait ces futures descendants et descendantes !
Merci, il s'en serait bien passé. Bon lui au moins n'était pas mort décapité, ni empalé, ni battu, ni des suites d'une chute de 150 m de haut au bord d'une falaise à pic avec rochers pointus à la réception.
Mais sa mort n'avait pas non plus été des plus douces !
Ce qui à son goût, justifiait amplement sa peur de la pièce et son malaise grandissant. Le bruit de la porte le sorti de ses pensées, oh combien joyeuses et il se redressa. Le visage rouge et les yeux fuyants, le couple s'installa près des autres prisonniers. Le silence s'installa.
« # »
'Je me demande pourquoi ils sont rouges comme ça ?
'Papa maman, que faisiez vous avant de venir ?'
'Que peuvent bien faire un homme et une femme dans un lit ?'
Image mentale effrayante de sa mère et son père en train de faire l'amour. Leurs corps nus entremêlés, mêlant leurs salives… Nausée grandissante dans le corps de Drago.
'Ne me demande plus jamais d'imaginer des trucs pareils !'
'D'accord, imagine alors de ce que tu pourrais faire toi, dans une chambre, dans un lit, avec Harry à ta merci…'
Drago eut soudainement, très très chaud. Il tira sur le col de sa chemise et déboutonna les trois premiers boutons s'attirant le regard perplexe d'Harry.
Des images continuaient d'envahir son esprit, dans un flot ininterrompu. Refusant de penser plus longtemps à ce que donnerait un Harry nu dans son lit et à portée de main, Drago détourna les yeux, rougissant.
« # »
« Mais qu'est-ce qu'il a ? »
Harry posa sa main sur le bras de Drago mais celui le retira vivement, comme brûlé.
« J'ai fait quelque chose de mal ? »
Le blond lui jeta un coup d'œil et Harry saisit une expression de souffrance additionné à un désir mal dissimulé. Il réprima un sourire amusé.
« Alors c'est ça le problème ? »
Et il défit distraitement les boutons de sa chemise, en se passant rêveusement la langue sur les lèvres. A côté de lui, Drago fut saisi d'un petit hoquet de surprise.
Une voix s'éleva de l'ombre, arrêtant là ses pensées lubriques, toutes tournées vers une idée principale, à savoir, comment sortir d'ici rapidement afin de satisfaire l'envie absolument naturelle d'embrasser le petit blond jusqu'à l'assoiffer et l'emmener dans une chambre pour le libérer de ses vêtements qui visiblement, le gênait beaucoup. Et que personne ne s'y trompe, c'était pour une raison totalement chaste et pure !
- Où est Remus, Odyss ?
« # »
Il se recroquevilla à la mention de son nom. IL était là. Il rassembla son courage trouillard et s'installa à son tour dans un fauteuil. Ensuite, il lissa angéliquement sa robe noire en se demandant si il était prudent de répondre. Réfléchissant, il admit que non, mais aussi qu'il n'avait pas le choix. Et emmerder le Tueur était limite jouissant.
- Notre cher prisonnier s'est enfui messieurs.
Un oh ! exclamatif suivit sa phrase. Ravit de son petit effet, Odyss s'enfonça dans le fauteuil et ferma les yeux. Le temps qu'ils se remettent, il pouvait bien dormir un peu.
Un bruissement de cape près de lui aurait du éveiller sa prudence. Mais il somnolait déjà rêvant à des plages de sables fin ou il courait après un hypothétique ballon lorsqu'une voix parla, brisant le silence.
- Peut-on enfin me dire ce que je fais ici ?
La voix aristocratique et hautaine fut suivie du cri de quatre personnes qui s'exclamèrent d'une même voix :
- BLAISE ?
« - »
« # » ¤ Fin du chapitre 12 ¤ « # »
« - »
Et voilà ! J'attend vos commentaires avec joie !
Alfa
