Ah enfin ! Un grand merci pour vos review, ça m'a remonter le morale, et je vais donc mettre la suite.
ZAKATH NATH : Oui je sais, les chapitres sont cours, mais je n'arrive pas a en faire de très long. Par contre il y en a énormément. (pour compenser)
XYRAE : Merci pour ton conseil, je viens de m'inscrire sur et j'était un peur perdue.
CHAPITRE VI : TIENS TIENS !
Au matin, le sifflement était
toujours la, ce qui signifiait simplement que le vent soufflait
toujours dans la même direction.
Harry n'eut pas très
peur en pénétrant dans le grenier. Serait-il plus
courageux qu'il ne le pensait ? Il resta un moment immobile pour
écouter. Le sifflement venait de la droite de Harry, plus
loin, du côté de la lucarne. Il s'approcha sur la pointe
des pieds, comme pour ne pas déranger le vent, et tendit
l'oreille. C'était par là ... Il avança encore
un petit peu, LA !
Entre le montant de la lucarne et la solive du
toit, il y avait quelque chose... Un morceau de carton. Harry tenta
de le retirer mais n'y arriva pas. Il employa alors les grands
moyens, c'est à dire qu'il sortit sa baguette magique et
prononça :
- wingardium leviosa !
Le morceau de carton
s'envola dans les airs et atterrit dans sa main.
Ce n'était
pas un morceau de carton ordinaire, c'était une photo. Elle
était bien abîmée par les intempéries,
parce qu'elle devait être coincée là depuis des
années. On arrivait tout de même à distinguer
difficilement un homme, plutôt jeune.
Harry avait
l'impression de l'avoir déjà vu quelque part, il avait
l'impression de le connaître sans pour autant dire de qui il
s'agissait. Il était mince et avait un air assez sévère.
la photos devait avoir été prise avec un appareil moldu
car le personnage ne bougeait pas.
Harry la regarda longuement
essayant de se représenter la tête qu'il pourrait avoir
aujourd'hui, plus âgé, et pour savoir aussi si c'était
quelqu'un de la famille.
Avoir trouvé la photos d'un
"inconnu" coincée dans le montant d'une lucarne
l'intrigua.
- Parce que, se dit Harry, à lui même,
qu'on ne me raconte pas d'histoire , elle n'est sûrement pas
arrivée la toute seule ! NON ! Quelqu'un la cachée
soigneusement.
Et Harry aurait parié que c'était
une fille.
Alors ... c'était l'amoureux de qui ? A part
Anna, Harry ne voyait personne d'autre.
Pris d'une pensée
subite, Harry se précipita dans la chambre de Sirius, pour
fouiller dans les vieilles photos qu'il avait déjà vu.
Peut-être pourrait-il retrouver ce garçon parmi les
photos des membres de l'ordres, et cela l'aiderait alors à le
reconnaître.
Harry passa l'heure suivante à étudier
les photos, sans jamais voir le type. Après des recherches
désastreuse, Harry rangea la photos dans sa poche.
Puis,
il songea soudain au vieux fermier. Est ce que ça pourrait
être lui ? Il examina de nouveau le portrait : le jeune homme
ne ressemblait pas à un fermier. A moins qu'on puisse vraiment
changer beaucoup. Le vieux fermier, il était... NON ! Ce
n'était pas lui ! Le fermier avait un regard un peu bizarre,
il louchait à moitié ... Pas le jeune homme de la
photo. Celui-ci, avait un regard que HArry connaissait, il en était
sur. C'était un regard sombre et triste à la fois. Mais
HArry avait beau se creusé la tête il ne trouvait pas de
nom à mettre sur ce visage.
Il repensa au vieux. Est-ce
qu'il avait pu être tellement démoralisé, ce soi
là, tout seul, qu'il aurait appelé Anna ? Quelqu'un
d'autre peut-être, aurait pu appelé au secours . Est-ce
que le ministère avait bien interrogé chacun ?
Harry
en repensant au cri qu'avait poussé Anna eu mal au cœur.
Il
fallait à tout pris qu'il aille aussi parler à l'autre
voisine, plus haut sur la route. Il paraissait que c'était une
vieille ronchon.
Harry partit donc chez cette voisine.
Avant
d'apercevoir la voisine, Harry entendit son pas traînant dans
le couloir, puis les serrures qu'on tire avec méfiance, et
enfin le porte qu'on entrebâille prudemment.
Harry était
dans ses petits souliers. Parfois, on a peur sans savoir pourquoi.
Son cœur battait et pourtant, il ne voyait pas ce qu'il pourrait
craindre d'elle.
Celle-ci justement dut juger qu'Harry ne
paraissait pas franchement dangereux, car elle finit par ouvrir la
porte. Harry se présenta
- Bonjour madame je m'appelle
Harry Potter et je suis le neveu d'Anna, la femme qui est morte près
de chez vous.
Elle l'observa un long moment en plissant du nez.
- Oui, vous devez l'être, vous ressemblé un peu à
Anna.
- Oh ? Vous la connaissiez ?
- Bien sur, dit-elle d'un
ton sec.
- Avez vous entendu crier cette nuit la ?
- Non, je
n'ai rien entendu.
Ce qui était normal, puisqu'elle était
un peu sourde.
- Même pas un grand cri ?
- Jeune homme
je vous ai dit non.
Harry n'insista pas. Visiblement, elle
n'était pas au courant qu'il y avait eu un cri, alors comment
aurait-elle pu entendre un éventuel appel au secours avant le
cri ?
Non sans quelque remords, Harry se décida à
sortir la fameuse photo qui se cachait dans son blouson.
La
vieille portait de grosse lunette. Elle n'entendait guère,
mais ne voyait certainement pas beaucoup plus. Pour l'examiner, elle
dut rapprocher la photo de son visage, tout en exécutant
d'affreuse grimaces dans le but de remonter ses lunettes sur son nez.
Enfin elle décréta :
- Bien sûr que je le
connais, c'te sale engeance.
Harry ne comprenait pas trop ce
qu'elle voulait dire par là. Et ne la trouvait pas très
sympathique. Il l'interrogea prudemment :
- C'est quelqu'un de ma
famille ?
Elle secoua la tête avec véhémence,
comme si Harry avait prononcé une énormité, et
enfin elle grommela :
- OH ! Je le voyait bien fricoter avec la
fille Ringwood. Près du ruisseau, qu'ils allaient. à
l'ancien lavoir. Moi, je m'en fichais, c'étais pas mes
oignons. Ils croyaient qu'on ne les voyaient pas, mais moi, je les
voyais très bien.
Un peu honteux de sa curiosité,
Harry demanda :
- Quelle fille Ringwood ?
-
Eh ben, An...
Elle s'arrêta
net en prenant conscience de ce qu'elle était en train de
dire, puis elle finit tout de même d'une voix un peu gênée
:
- Anna. Mais enfin, tout ça, c'est des vieilles
histoires.
Harry était sidéré. Anna avait eu
un amant ?
- Mais c'était ..., demanda t'il, avant de
rencontrer mon parrain ...
Il hésitait à prononcer
le nom de Sirius, sachant que tous le monde croyait qu'il était
un criminel en fuite. Mais cette vieille femme était bizarre,
elle en savait trop pour une moldue. Harry aurait même parié
qu'elle était une sorcière.
- Ah ben oui, bien sûr.
répondit-elle, elle a eu de la chance de le rencontrer
celui-là, pour se faire épouser. En voila une qui a
fait un beau mariage !
Harry ne dit rien. Ce vocabulaire lui
paraissait hors du temps, un temps où les filles se "faisaient
épouser", "faisaient des beaux mariages".
Mais
pas bien sur de ce que Harry entendait par la, il se renseigna :
-
C'était un beau mariage ?
- Dame, le gars ... enfin ton
parrain, il avait du bien, et pas qu'un peu. Riche beau, gentil, ça
se trouve pas souvent. On a du mal à croire qu'un si gentil
garçon soit devenu un meurtrier.
Harry ne préférait
pas qu'on parle de Sirius comme étant le criminel, ce qui
l'intéressait maintenant c'était son passé.
De
plus, pour Harry, un "beau mariage" ne semblait pas vouloir
dire un mariage heureux : et cela signifiait apparemment un mariage
avec quelqu'un de riche. C'était vraiment bizarre.
- Eh
ben, ajouta-t-elle, la Anna, elle a bien eu raison de choisir
finalement l'autre, Sirius, parce qu'avec c'te malfaisant...
Elle
jeta de nouveau un regard dégoûté sur la photo.
- Et il habitait près d'ici ? demanda Harry
- Je ne
sais pas. Personne ne le connaissait vraiment.
- Et il
connaissait mon parrain ?
- Bien sûr qu'ils se
connaissaient, ils avaient fais leurs études ensemble, et ils
se détestaient. Et cela n'a fait qu'empirer.
Il avait fait
donc fait ses études à Poudlard. Décidément
tout devenait clair tout en étant de plus en plus bizarre.
Cette personne connaissait donc Sirius à Poudlard, donc il
connaissait les maraudeurs et ils se détestaient. Harry ne
connaissait qu'un personne que son parrain haïssait. Mais cela
ne pouvait pas être lui. C'était impossible.
La
vielle voisine interrompis les pensées d'Harry.
- Ramasse
ça, va, dit-elle en montrant la photo, et jette-la donc. Je ne
supporte pas de le voir, c'est lui qui a tué mon mari.
Harry
en fut suffoqué. Cet homme ne pouvait alors qu'avoir été
tué par un disciple de Voldemort, un mangemort. Donc cette
femme était sûrement une sorcière.
- Mais
alors demanda Harry, vous n'êtes pas une m...
Harry
hésitait à le dire.
- Un moldue, mais non, allez
va-t-en maintenant.
Elle allait refermé la porte quand
elle regarda soudain étrangement Harry.
- Ca ma fait
penser, dit-elle, Anna ... Elle est morte exactement là où
ils se donnaient rendez-vous, Sévérus et elle.
Cette
fois si, plus de doute, Harry était sur qu'il s'agissait de
Rogue. Il n'arrivait même plus à parler tellement il
était choqué. Tout tournait autour de lui. Tout
devenait clair.
La vieille, elle, continuait son monologue :
-
Oui, au même endroit. On ne va pas dire que c'est un hasard...
Ah non ! CE N'EST PAS UN HASARD !
Harry ne savait plus que
penser. Rogue était revenu au service de Dumbledore avant sa
naissance, avant la chute de voldemort, donc fin des années
septante. en 1974 Anna se mariait avec Sirius, donc ils avaient du
être ensemble un peu avant. Etait-il déjà un
mangemort ? Ou allait-il seulement le devenir. Il avait tué le
mari de cette femme. Et maintenant était-il vraiment du côté
de Dumbledore ? Après tout il avait le meurtre dans le sang.
Et si il avait jeté un sort à Anna pour se venger
d'avoir épousé son pire ennemis ?
Harry était
terrifié il retourna à toute jambe à Square
Grimmaurd. Plus il avançait dans son enquête plus tout
cela lui paraissait fou.
Qu'allait-il faire maintenant ?
