Titre : Je ne veux plus te voir

Auteur : Vici Black

Disclaimer : « Pourquoi j'y ai pas pensé avant ? » En gros, ça veut dire que tout ce qui a un rapport avec le livre ou les films de HP ne m'appartient pas, tout st à J K Rowling.

Note de l'auteur : j'ai pas mis G comme Rating, car je pense qu'il pourra y avoir des scènes de violence plus tard dans l'histoire, vu que la vie du petit Snape n'est pas toujours rose, et qu'en plus il est censé devenir un mangemort.

Comme j'ai reçu plusieurs reviews, cette fic va avoir une suite (et peut- être même une fin, on peut toujours rêver, ^__^ ) Merci à tous ceux qui ont lu le premier chapitre, pour les R aux R, allez à la fin de ce chapitre. Vici Black.

Chapitre 2 : Le Salon des Snape

Un sifflement de serpent me réveille en sursaut. Un quart de seconde, mon cœur bat la chamade, puis je me rappelle que c'est juste le réveil, et que je suis dans ma chambre, au manoir.

Comme tous les objets non-sorciers, Grand-Père déteste les réveils. Et comme je ne me lève jamais à l'heure, il a bien fallu trouver un moyen de me réveiller. Alors, quand ma nourrice est partie le jour de mes six ans, il a enchanté le pied de ma lampe de chevet pour qu'il siffle à une heure prévue d'avance.

Je déteste les serpents, non, je les hais. D'ailleurs, je pense que c'est pour cela que Grand-Père a choisi cet animal pour orner ma chambre. A moins que ce ne soit parce qu'il aime particulièrement les serpents. Car un Snape ne fait jamais quelque chose en vain. Jamais.

Il faut que je me dépêche, Grand-Père m'attend dans le Salon. A cette pensée, un frisson me parcourt l'échine. Mais je n'ai pas le temps d'avoir peur, il ne me reste que quelques minutes pour me rendre dans l'aile Ouest. Rapidement, je trace une raie au milieu de mes cheveux emmêlés et j'accroche sur ma poitrine l'écusson des Snape : deux serpents enlacés qui se menacent mutuellement de leurs gueules ouvertes. Je hais les serpents.

Quelques minutes plus tard, je frappe à la porte du Salon pour prévenir de mon arrivée et sans attendre la réponse, j'entre. La pièce est construite tout en longueur, ses murs sont de pierre et le sol de parquet impeccablement ciré.

Tout au bout de la grande table de Chêne, j'aperçois mon grand-père. Ses cheveux et ses sourcils sont gris, et une large cicatrice zèbre sa joue gauche. Il ne m'a jamais dit d'où elle provenait, et je n'ai bien sûr jamais osé le lui demander. Jusqu'à ce que je puisse lui adresser la parole comme un égal, c'est à dire que je sois un mangemort et un sorcier diplômé, c'est lui et lui seul qui pose les questions.

-Approche, mon garçon.

Je m'exécute sans un murmure. Il me fait peur, et j'en ai honte Il n'avait pas peur de lui. Mauvaise idée ! Je ne devrai montrer aucune faiblesse quand Grand-Père plongera son regard anthracite dans le mien.

Je suis arrivé à sa hauteur. Je relève la tête et soutiens son regard sans ciller. Comme à contrecœur, il m'autorise à prendre place à la table.

-Assieds-toi, et sers-toi.

Pendant que je me sers modérément, pour ne pas montrer que j'ai faim, il commence à parler, énonçant un petit discours qu'il a sûrement préparé à l'avance. Il n'a jamais été un très bon orateur.

- Severus, me dit-il. Cela fait maintenant cinq ans que je t'élève dans ma maison, comme mon propre fils. Tu recevras bientôt ta convocation à Poudlard et je suis obligé de t'y envoyer, ce vieux... Dumbledore m'y contraindrait de toute façon...

Je sais que cet aveu lui coûte. Il n'aime pas reconnaître qu'il existe plus fort que lui.

- ... D'ailleurs, il vaut mieux que ce soit les professeurs qui essaient de t'apprendre quelque chose plutôt que moi. Car à part les potions, tu n'as hérité d'aucun des talents familiaux.

Je plie la tête sous le reproche, comme on l'attend de moi. Mais au fond, je m'en moque. Au moins, ce n'est pas moi qui changeais les cheveux de ma mère en serpents à l'âge de huit ans, comme il s'en montre si fier.

- Bref, tu iras faire tes achats aujourd'hui avec Johnson. Parlons d'autre chose. Qu'as-tu pensé du parcours de cette nuit ?

C'est un piège et je le sais. Du ton le plus neutre possible, je réponds.

- L'énigme était facile.

Grand-Père hausse les épaules en signe de dédain. Selon lui, il n'y a aucun intérêt à être « devin », comme il le dit. Mais je suis assez content de moi. J'ai donné ma réponse, et comme il ne peut pas me demander directement si j'ai eu peur, il ne lui reste plus qu'à ma congédier. Ce qu'il fait.

- Bien, va te préparer. Johnson et toi partez dans une heure.

Je me lève, le salue d'un mouvement de tête pieusement exécuté, et regagne mes appartements. Je sais que désormais, je n'aurai plus beaucoup de temps libre. Il ne reste que deux mois avant la rentrée des classes, et Grand-Père veut que je sache tout le programme à l'avance. Car bien sûr, un Snape ne saurait occuper une autre place que celui de premier de sa classe. Et je compte bien ne pas le décevoir. La punition serait trop pénible...

Je chasse ces sombres pensées d'un mouvement de tête. Et j'esquisse un sourire. Bientôt, je serai sur le Chemin de Traverse...

Voilà ! J'espère que ça vous a plu ! Je ne planifie jamais mes chapitres à l'avance, j'écris comme ça vient, et je les poste avant de me dire que c'est trop nul et de tout effacer. Bref, je parle, je parle, et je ne réponds pas à vos reviews...

Roxanna de Bormelia : Tu as été ma première revieweuse, merci bcp ! J'aime de plus en plus Snape au fur et à mesure que j'écris sur lui, rassure-toi ! Bisous.

Jujudlf : C'est sympa de me soutenir, mais je t'ai déjà dis tout ça de vive voix.

Lily Evans 2004 : Merci, ma co-auteur ! J'ai hâte de lire ta propre fic solo ! Je suis contente que tu supportes Snape, même si on peut rajouter à la liste des gens qui ne l'aiment pas un certain jeune homme dont le nom commence par « S » et finit par « irius ». Vivent les Maraudeurs ! Bisous.

Vici Black.