Titre : Je ne veux plus te voir

Auteur : Vici Black

Disclaimer : « Pourquoi j'y ai pas pensé avant ? » En gros, ça veut dire que tout ce qui a un rapport avec le livre ou les films de HP ne m'appartient pas, tout st à J K Rowling.

Nte de l'auteur : j'ai pas mis G comme Rating, car je pense qu'il pourra y avoir des scènes de violence plus tard dans l'histoire, vu que la vie du petit Snape n'est pas toujours rose, et qu'en plus il est censé devenir un mangemort.

Coucou ! Voilà, c'est reparti pour un nouveau chapitre ! Normalement, je poste tous les lundis, mais avec le virus qui circulait en ce moment, j'étais interdite d'ordi (bouh...). Mas bon, normalement, le prochain chapitre arrive quand même lundi prochain ! Sinon, je fais de la pub pour la fic d'un auteur , El Rio, elle écrit trop bien. Sa fic s'appelle « Le journal intime de Peter Petitgrow », prenez la peine de lire les trois chapitres, c'est de mieux en mieux ! Voilà , bonne lecture, et surtout, des reviews !!!

Chapitre 3 : Le Chemin de Traverse

Le tourbillonnement cesse et nous atterrissons sur un sol de pierre. Je trébuche sous le choc et Johnson me lance un regard chargé de mépris. Sans accorder d'attention aux consommateurs du bar, nous traversons le Chaudron Baveur et nous ressortons dans la petite cour que je connais bien.

Lorsque je n'étais encore qu'un enfant, nous venions quelquefois sur le Chemin de Traverse avec mon père. Je m'en souviens parce que c'est ici que j'ai vu un gobelin pour la première fois. Mon père devait aller chercher de l'argent à Gringotts et je l'avais accompagné. Nous étions bien dans le petit wagon, Il me serrait contre lui pour que je n'aie pas froid...

A ce souvenir, je sens des pleurs me monter aux yeux.... Pourquoi faut-il que je pense à ça alors qu'aujourd'hui est le seul jour que je peux passer au grand air, sans Grand-Père ! Je lève les yeux vers le soleil qui illumine l'allée. Au moins, comme ça, si Johnson remarque que mes yeux sont humides, il croira que c'est dû à la lumière vive.

Rassuré, je jette un regard furtif autour de moi. Les passants sont vêtus de couleurs chaudes, et tous discutent avec entrain en ce début d'été. Johnson me tire de ma rêverie d'un « Par ici, Monsieur », prononcé d'un ton poli mais froid.

Je sais qu'il ne m'aime pas. Mais au fond, comment pourrais-je lui en vouloir ? Il obéit toute la journée aux ordres de Grand-Père, me sert alors que je ne suis qu'un sang-mêlé, et en plus, je suis sûr que c'est lui qui doit me porter la nuit, dans les recoins sombres du château. Je ne pèse pas lourd, mais quand même...

Je suis docilement le vieux majordome qui vient d'entrer dans une librairie. Les livres couvrent des étagères jusqu'au plafond, mais cela ne m'impressionne pas. La bibliothèque du manoir contient au moins autant de livres que celle-là, et beaucoup plus intéressants... Je remarque quelques ouvrages que j'ai déjà lus : « Les potions et le cycle des saisons », « Ingrédients magiques et potions classiques »... presque tous ceux que je connais parlent de potions.

J'adore les Potions. La précision des gestes, des mesures... Et le liquide qui réagit soudain, change de couleur, bouillonne, s'évapore... Et, plus que tout, j'admire le pouvoir des Potions. Transformer l'apparence, la voix, les rêves... Toutes ces possibilités m'attirent et s'ajoutent aux nombreuses raisons qui font que j'attends avec impatience de rentrer à Poudlard.

Johnson parle avec le libraire. Celui-ci ne connaît pas encore avec précision la liste des livres de cette année, mais certains ouvrages se retrouvent tous les ans, d'après ce que je peux en entendre : « Le livre des sorts et enchantements niveau 1 est un classique », dit-il au majordome. Je me désintéresse de la conversation aussi rapidement que je m'y étais intéressé.

A travers la vitre, j'observe les gens qui passent. Les enfants sont rares, car la sortie des classes n'est que dans une semaine. En plus, les parents de petits sorciers préfèrent souvent les laisser chez eux plutôt que sur le Chemin où ils pourraient si facilement se perdre ou faire de mauvaises rencontres...

C'est dans ces moments-là que je me rends compte des bons côtés de l'éducation que me donne Grand-Père... Au moins, avec mon expérience, j'ai appris à ne pas être désemparé devant une situation nouvelle. Je ne sais pas bien me défendre, mais avec tous les livres que j'ai lus, dès que j'aurai ma propre baguette, cela devrait ne poser aucun problème..

Enfin, l'éducation qu'il me donne, qu'il me fait donner plutôt... Seules les sorties nocturnes sont supervisées par lui. Pour le reste, un précepteur vient au manoir tous les jours de la semaine pour surveiller mon niveau de magie et m'apprendre tout ce que je veux... Avant de faire un rapport au maître de maison, bien sûr. Alors, forcément, mes « envies d'apprendre » sont un peu influencées...

Johnson me pousse hors de la librairie et nous nous dirigeons vers le seul magasin de la rue qui mérite mon attention Ollivanders, le marchand de baguettes... La porte tinte alors que nous entrons dans la petite boutique. Un homme dans la force de l'âge s'approche de nous et me demande d'une voix doucereuse :

-Bonjour, mon garçon, tu viens pour chercher une baguette ?

Je n'aime pas du tout son ton. Chez moi, tous les domestiques me parlent avec déférence, même feinte, et le seul qui se permette de me parler avec familiarité, c'est Gand-Père... Jusqu'à ce que je devienne plus puissant que lui... Je m'aperçois soudain que je n'ai toujours pas répondu à Mr Ollivanders. Je prends un ton froid pour répondre :

-Oui, c'est bien ce que vous vendez ?

La question pourrait paraître innocente mais le vendeur ne s'y trompe pas. Son regard montre un instant de surprise, puis de méfiance. Après quelques secondes, il s'adresse à Johnson :

-Comment est la baguette du père de ce jeune monsieur ? Demande-t-il. Les antécédents familiaux peuvent avoir uns certaine importance. Plus j'aurais de renseignements, moins vous perdrez de temps à attendre.

Son ton mi-obséquieux, mi-agacé sonne faux. En fait, il veut seulement apprendre qui je suis, pour savoir s'il doit me montrer des égards, ou s'il peut se permettre de me moucher comme il le ferait avec n'importe quel enfant de onze ans. Johnson ne peut pas lui répondre. Grand- Père l'a engagé quand ma nourrice est partie pour l'aider à s'occuper du fardeau que je suis. Et bien sûr, au manoir, on ne parle jamais de Lui. Je réponds à sa place.

-Sa baguette était en bois d'ébène, dix-huit centimètres, et il y avait une griffe de dragon à l'intérieur.

Je vois les yeux de Mr Ollivanders s'agrandir sous l'effet de la surprise. Je suis le fils de William Snape, Son fils. Sa bouche forme un « oh » muet, mais il se garde bien de répondre quoi que ce soit. Sans un mot, il se retourne et va chercher dans l'arrière-boutique une pile de boîtes poussiéreuses.

- Essayez celle-ci.

Je prends dans ma main une petite baguette en bois de houx, comme me le précise inutilement le marchand. Ni les bois, ni les plantes n'ont de secret pour moi. Je l'agite et une sensation de picotement me traverse tout le corps. Je sens une force invisible affluer à travers ma main jusqu'à l'extrémité de l'instrument.

Une fumée argentée s'échappe de l'extrémité de la baguette, et peu à peu, elle prend une forme plus précise. Comme les deux autres, j'attends. Je ne sais pas ce qui va apparaître, parce que je n'ai rien fait intentionnellement. Une tête de serpent apparaît, puis deux, la gueule ouverte... deux reptiles se menacent, la bouche ouverte. L'écusson des Snape.

Pour un peu, j'en hurlerais de dépit. Même ma magie est teintée de cette hérédité que je hais ! Comme tout garçon de onze ans qui ne devrait pas avoir de telles idées, je prends un air étonné et émerveillé.

Mr Ollivanders me regarde, et annonce : « Bois de houx, dix-neuf centimètres, écaille de Magyar à pointes. Elle est à vous.». Un élément de dragon, comme Lui ! Cela me rassure et me calme un peu.

Après divers autres achats, Johnson et moi reprenons la cheminée pour rentrer au manoir. Nous arrivons et je trébuche, comme à chaque fois. Sous le poids des paquets, que Johnson m'a évidemment laissé porter, je m'étale sur le parquet. Mon visage s'écrase sur le sol à côté d'une paire de chaussures cirées que je ne connais que trop bien.

Je me relève avec difficulté et j'aperçois un visage sévère, aquilin, aux yeux anthracite. Il me fixe avec un regard plein de venin, qui distille petit à petit une peur glacée dans tout mon corps. Je déglutis avec difficulté.

- Dans mon bureau, immédiatement. Johnson, venez avec nous.

Il se retourne, et dans sa main, j'aperçois le fouet qu'il utilise pour me châtier. La peur me tord l'estomac mais j'essaye de n'en rien laisser transparaître. Après tout, je suis un Snape.

R aux R :

El Rio : Merci pour ta review du premier chapitre, c'est elle qui m'a décidé à continuer ! Sinon, je sais que c'est un peu court, mais je préfère faire des chapitres pas très longs et réguliers que le contraire. Comme tu me l'as demandé, j'ai fait de la pub pour ta fic (cf. plus haut.). Vivent le FC et le CFCQPRG. Bisous.

Lily Evans 2004 : Oui, tu as été la première à reviewer le deuxième chapitre ! Je suis hyper vexée que tu aies dormi pendant le premier chapitre, mais bon, tu t'es rattrapé sur celui-là. Avec tous ces compliments, je vais finir par avoir la grosse tête... bref... Pour la longueur des chapitre, cf. la R à la R d'El Rio. Oui, quand Snape pense à « Il » ou « Lui », il pense à son père, je croyais que c'était clair, mais c'est vrai que ma notion des choses claires et pas claires est apparemment un peu décalée... (Si El Rio fait une remarque sur cette phrase, je la tue !!!). Bref, je suis d'accord, rien ne vaut Sirius. Bisous.

Erika3 : Désolée, mais il faut bien expliquer pourquoi Snape a été si méchant (mangemort) à une époque de sa vie, et en même temps fidèle à Dumbledore et au bon côté... J'avais pas pensé qu'il aurait autant de concurrence, je crois bien qu'il va avoir à souffrir les réprimandes de son Grand-Père...

m.choute : Que de questions !!! Et auxquelles je ne peux pas toujours apporter de réponses ! Mais bon, je vais essayer... Est-ce que je vais descendre Snape ou le prendre en pitié ? Les premiers chapitres pencheraient plutôt en faveur de la pitié, non ? Mais comme je n'ai rien programmé... Enfin, comme tout le monde, le petit Severus a des défauts et des qualités, et je ne cacherai ni l'un ni l'autre... Par contre, je te prierai de ne pas insulter mon perso principal, et « c » me semble peu approprié au petit garçon fragile que je décris... Ouais, c'est vrai qu'il va y avoir de la violence, mais pour l'amour, je ne sais pas encore... Par contre, pour es chapitres plus longs, je te promets rien... Voilà, j'espère que tes réponses sont satisfaisantes, et prends pas mes protestations au sérieux, j'adore qu'on me pose des questions, au moins on voit que tu es intéressée... Bisous.

Céleste : Coucou Céleste ! C'est cool que t'aies réussi à trouver ma fic, continue à laisser des reviews, c'est trop sympa !