Coucou à tous ! Voilà un nouveau chapitre un peu plus long que les autres (je progresse !). Il est un peu glauque vers la fin (beaucoup même), j'en ai presque les larmes aux yeux... Sinon, je voulais vous dire que le Bac approche pour moi (plus que trois semaines de révision argh !!!) Et comme je n'ai pas encore fait grand-chose, je vais peut-être commencer à bosser. Alors ce n'est pas sûr que je posterai tous les lundis pendant la fin du mois de mai, et sûrement pas en juin jusqu'au 16 (date de la délivrance). Voilà, c'était pour que vous ne vous inquiétez pas (s'il y a quelqu'un pour s'inquiéter).
Pour les R aux R, allez à la fin du chapitre, comme d'hab' !
Merci à El Rio, ma bêta-readeuse, qui va pouvoir corriger ce joli petit chapitre (je pense pas qu'il y ait trop de fautes quand même...).
Bisous. Vici Black.
Chapitre 4 : La violence est la force des faibles
La porte du bureau se referme avec un claquement sec qui me fait froid dans le dos. Grand-Père fait le tour de son bureau puis s'appuie des deux mains sur le bois de chêne. Ses mains fines et anguleuses tremblent de rage. J'essaie de ne pas faire comme elle. Je ne dois pas faire comme elle.
Je me souviens encore des derniers mots de mon père. Il avait été transporté à l'hôpital Ste Mangouste pendant la bataille. Grand-Père ne voulait pas me laisser aller le voir, il voulait déjà prendre pouvoir sur moi. Mais Dumbledore l'y a obligé, et depuis, il lui voue une haine sans pitié.
Je Le revois encore allongé sur son lit d'hôpital, après qu'un gentil docteur ait dit que de toute façon Il ne pouvait plus parler. Grand-Père avait alors décidé que ce serait une bonne leçon pour moi de Le voir mourir. Il m'avait laissé seul avec lui quelques minutes.
Et alors que je sentais qu'Il allait mourir et que je refoulais mes larmes, Il s'est penché vers moi et m'a dit :
-Ne plie jamais devant lui. Jamais.
A cette époque, je n'avais pas compris ce que cela voulait dire. De Son vivant, Grand-Père était juste sévère, sans plus. La maison était pleine de membres de l'Ordre qui venait d'être créé, et il y avait toujours un air de fête au manoir.
Mais depuis, tout est devenu sombre. Sombre comme ces yeux qui me fixent avec rage de l'autre côté de la table. Je ne prendrai pas la parole. Même si je meurs d'envie de lui demander pourquoi je suis là, pourquoi il me hait, pourquoi il veut me faire souffrir.
Du coin de l'œil, j'aperçois un de mes cahiers de leçon. Rien d'inhabituel à cela, Grand-Père vérifie toujours mes devoirs. Mais ce cahier n'est pas un cahier habituel. Alors que mes yeux s'agrandissent d'horreur, je le reconnais.
C'est mon « cahier secret », celui dans lequel je note toutes les choses que j'apprends...et que je ne devrais pas.
Non, ce n'est pas possible, il ne peut pas lu avoir dit. Il me l'avait juré. J'avais confiance en lui. Comme s'il avait lu dans mes pensées, Grand- Père prend la parole à ce moment.
- Il ne faut jamais trop faire confiance aux autres, Severus.
Je sens tout le dégoût qu'il met à prononcer mon nom. C'est celui que ma mère avait choisi pour moi, avant de mourir à ma naissance. Ma mère... une moldue. Ce fut la première erreur de mon père.
- Brooke est peut-être ton précepteur, mais il n'en est pas moins mon employé, poursuit le vieil homme. Il me doit obéissance, tout comme toi.
Je me raidis à ces mots. Jamais. S'il croit que je lui obéis ! Bien sûr, j'exécute ses ordres, mais au fond de moi, je me révolte. Et me révolterai toujours. - Ce petit cahier vert est très intéressant, on y trouve beaucoup de choses...intéressantes.
Il se répète. C'est sa principale faiblesse. Il ne sait pas s'imposer par la parole. Il ne le peut que pas les actes. D'ailleurs, je doute fortement que Brooke lui obéisse de plein gré. Le sortilège Doloris a dû passer par là.
Grand-Père doit se rendre compte de mon mépris, car sa main se resserre autour du fouet. Ne dit-on pas que la violence est la force des faibles ? Si je n'avais pas si peur, j'en sourirais presque.
-Je l'ai feuilleté, espérant y trouver des leçons de Métamorphose ou de... potions. Il met tout ce qu'il peut de dédain dans sa voix, mais il sait que cela n'a aucune emprise sur moi. Cela impressionne Johnson, tout au plus.
-Mais j'y ai trouvé des légendes, des absurdités, des, des...calomnies ! Sa voix résonne dans toute la pièce. Je me recroqueville sur moi-même.
-Comment ose-tu demander à ton professeur de te parler de l'Ordre ? Combien de fois t'ai-je répété que cet ordre n'existait que dans l'imagination malade de ton père ?
En moi, la peur laisse peu à peu place à la fureur.
- Depuis longtemps, je savais qu'il était fou ! D'abord épouser cette sang- de-bourbe...
Il n'aurait pas dû. Il n'aurait vraiment, vraiment pas dû. Toute prudence semble m'abandonner alors qu'à mon tour je hurle à pleins poumons :
-Ma mère valait cent fois mieux que vous ! Et au moins mon père ne se laissait pas embrigader par un vieux fou qui a autant de pouvoir qu'un hibou !
-Lord Voldemort n'est pas fou ! Rugit mon aïeul qui a oublié qu'il parlait à un enfant de onze ans. J'ai touché son point fable.
- Lord Voldemort ? Depuis quand est-il Lord ? Lui aussi est un sang-mêlé, à ce que je sache, et vous le respectez bien, lui, sale mangemort !
Le visage de mon grand-père devient blême. Je n'aurais pas dû. Je n'aurais vraiment, vraiment pas dû.
-Tu sais ce qu'il te dit, le mangemort ?
La dernière petite parcelle de mon cerveau qui n'est pas paralysé par la terreur trouve encore la force de le railler. Il se défend comme un enfant de cinq ans.
Deux mains me saisissent et m'écrasent contre le bureau, la tête sur la surface vernie. J'essaie de me libérer, mais Johnson resserre sa prise. Grand-Père arrache mes vêtements, et j'attends, dans un silence de mort.
J'attends.
J'attends.
Puis il frappe. Du sang coule dans ma bouche alors que je me mords les lèvres pour ne pas crier. Un deuxième coup. Puis un troisième. Tout mon être se révolte contre la douleur, mille voix hurlent dans ma tête.
Dix coups. Vingt. Mes pensées sont toutes concentrées sur une seule chose. Ne pas crier, ne pas pleurer, ne pas supplier. Je ne sens même plus les coups. Mes nerfs à vif refusent un nouvel afflux de douleur.
Je perds connaissance, mais mes dents restent serrées. Ne pas crier.
R aux R :
El Rio : Coucou ! Merci pour les compliments ! En ce qui concerne les fautes d'orthographe (qui, au passage, n'en étaient pas), tu as gagné un poste de bêta-readeuse ! Pour l'intrigue, je sais que ça tarde à venir, mais découvrir la psychologie de Snape est TRES important. Et ceux qui n'aiment pas ça, qu'ils aillent voir ailleurs (pour rester polie). Bisous.
Lily Evans 2004 : Je suis d'accord pour les baguettes, je me suis aussi posé la question, mais je me suis dit que puisque je l'avais décidé, c'était possible !!! Continue de me reviewer avec autant d'enthousiasme, ça fait plaisir !!! Gros bisous.
HB : Euh... j'ai l'impression que tu en sais plus sur Snape que moi, lol !!! En fait, je sais quoi écrire à propos de lui au moment où je le fais, mais j'avais pas envisagé sa personnalité de façon préconçue. Mais ça fait plaisir, au moins mon perso a de la profondeur !! Au fait, je savais pas qui se cachait sous ton pseudo, désolée de pas avoir « tilt » plus tôt. Bisous.
Céleste : Maintenant que tu as l'adresse, j'espère que tu vas continuer de me reviewer. Et pourquoi tu n'écrirais pas quelque chose, toi aussi ? A lundi.
Auto-idole !?: Je vais avoir du mal à répondre à tout ce que tu m'as écrit, en tout cas ta longue review m'a beaucoup touchée. C'est gentil de me consacrer un peu de ton temps, c'est El Rio qu'il faut remercier pour m'avoir fait continuer. Merci pour la longueur des chapitres, enfin quelqu'un de compréhensif (t'es pas mon auto-idole pour rien, lol). J'ai toujours honte de ma faute de vocabulaire impardonnable (et j'espère donc comme toi que je suis la seule à avoir lu ta review). Je suis pas sûre d'être plus fine que Kant, mais j'avoue que ça doit être plus facile à capter au premier coup d'œil. Bref, mille fois merci et continue de me lire, ton avis compte bcp pour moi. Bisous et ondes puissance 50 000.
Brunette : Coucou ! Maintenant que tu sais comment faire, j'espère que tu vas me reviewer souvent et me donner des idées (je sais que tu en as plein). Bisous.
Pour les R aux R, allez à la fin du chapitre, comme d'hab' !
Merci à El Rio, ma bêta-readeuse, qui va pouvoir corriger ce joli petit chapitre (je pense pas qu'il y ait trop de fautes quand même...).
Bisous. Vici Black.
Chapitre 4 : La violence est la force des faibles
La porte du bureau se referme avec un claquement sec qui me fait froid dans le dos. Grand-Père fait le tour de son bureau puis s'appuie des deux mains sur le bois de chêne. Ses mains fines et anguleuses tremblent de rage. J'essaie de ne pas faire comme elle. Je ne dois pas faire comme elle.
Je me souviens encore des derniers mots de mon père. Il avait été transporté à l'hôpital Ste Mangouste pendant la bataille. Grand-Père ne voulait pas me laisser aller le voir, il voulait déjà prendre pouvoir sur moi. Mais Dumbledore l'y a obligé, et depuis, il lui voue une haine sans pitié.
Je Le revois encore allongé sur son lit d'hôpital, après qu'un gentil docteur ait dit que de toute façon Il ne pouvait plus parler. Grand-Père avait alors décidé que ce serait une bonne leçon pour moi de Le voir mourir. Il m'avait laissé seul avec lui quelques minutes.
Et alors que je sentais qu'Il allait mourir et que je refoulais mes larmes, Il s'est penché vers moi et m'a dit :
-Ne plie jamais devant lui. Jamais.
A cette époque, je n'avais pas compris ce que cela voulait dire. De Son vivant, Grand-Père était juste sévère, sans plus. La maison était pleine de membres de l'Ordre qui venait d'être créé, et il y avait toujours un air de fête au manoir.
Mais depuis, tout est devenu sombre. Sombre comme ces yeux qui me fixent avec rage de l'autre côté de la table. Je ne prendrai pas la parole. Même si je meurs d'envie de lui demander pourquoi je suis là, pourquoi il me hait, pourquoi il veut me faire souffrir.
Du coin de l'œil, j'aperçois un de mes cahiers de leçon. Rien d'inhabituel à cela, Grand-Père vérifie toujours mes devoirs. Mais ce cahier n'est pas un cahier habituel. Alors que mes yeux s'agrandissent d'horreur, je le reconnais.
C'est mon « cahier secret », celui dans lequel je note toutes les choses que j'apprends...et que je ne devrais pas.
Non, ce n'est pas possible, il ne peut pas lu avoir dit. Il me l'avait juré. J'avais confiance en lui. Comme s'il avait lu dans mes pensées, Grand- Père prend la parole à ce moment.
- Il ne faut jamais trop faire confiance aux autres, Severus.
Je sens tout le dégoût qu'il met à prononcer mon nom. C'est celui que ma mère avait choisi pour moi, avant de mourir à ma naissance. Ma mère... une moldue. Ce fut la première erreur de mon père.
- Brooke est peut-être ton précepteur, mais il n'en est pas moins mon employé, poursuit le vieil homme. Il me doit obéissance, tout comme toi.
Je me raidis à ces mots. Jamais. S'il croit que je lui obéis ! Bien sûr, j'exécute ses ordres, mais au fond de moi, je me révolte. Et me révolterai toujours. - Ce petit cahier vert est très intéressant, on y trouve beaucoup de choses...intéressantes.
Il se répète. C'est sa principale faiblesse. Il ne sait pas s'imposer par la parole. Il ne le peut que pas les actes. D'ailleurs, je doute fortement que Brooke lui obéisse de plein gré. Le sortilège Doloris a dû passer par là.
Grand-Père doit se rendre compte de mon mépris, car sa main se resserre autour du fouet. Ne dit-on pas que la violence est la force des faibles ? Si je n'avais pas si peur, j'en sourirais presque.
-Je l'ai feuilleté, espérant y trouver des leçons de Métamorphose ou de... potions. Il met tout ce qu'il peut de dédain dans sa voix, mais il sait que cela n'a aucune emprise sur moi. Cela impressionne Johnson, tout au plus.
-Mais j'y ai trouvé des légendes, des absurdités, des, des...calomnies ! Sa voix résonne dans toute la pièce. Je me recroqueville sur moi-même.
-Comment ose-tu demander à ton professeur de te parler de l'Ordre ? Combien de fois t'ai-je répété que cet ordre n'existait que dans l'imagination malade de ton père ?
En moi, la peur laisse peu à peu place à la fureur.
- Depuis longtemps, je savais qu'il était fou ! D'abord épouser cette sang- de-bourbe...
Il n'aurait pas dû. Il n'aurait vraiment, vraiment pas dû. Toute prudence semble m'abandonner alors qu'à mon tour je hurle à pleins poumons :
-Ma mère valait cent fois mieux que vous ! Et au moins mon père ne se laissait pas embrigader par un vieux fou qui a autant de pouvoir qu'un hibou !
-Lord Voldemort n'est pas fou ! Rugit mon aïeul qui a oublié qu'il parlait à un enfant de onze ans. J'ai touché son point fable.
- Lord Voldemort ? Depuis quand est-il Lord ? Lui aussi est un sang-mêlé, à ce que je sache, et vous le respectez bien, lui, sale mangemort !
Le visage de mon grand-père devient blême. Je n'aurais pas dû. Je n'aurais vraiment, vraiment pas dû.
-Tu sais ce qu'il te dit, le mangemort ?
La dernière petite parcelle de mon cerveau qui n'est pas paralysé par la terreur trouve encore la force de le railler. Il se défend comme un enfant de cinq ans.
Deux mains me saisissent et m'écrasent contre le bureau, la tête sur la surface vernie. J'essaie de me libérer, mais Johnson resserre sa prise. Grand-Père arrache mes vêtements, et j'attends, dans un silence de mort.
J'attends.
J'attends.
Puis il frappe. Du sang coule dans ma bouche alors que je me mords les lèvres pour ne pas crier. Un deuxième coup. Puis un troisième. Tout mon être se révolte contre la douleur, mille voix hurlent dans ma tête.
Dix coups. Vingt. Mes pensées sont toutes concentrées sur une seule chose. Ne pas crier, ne pas pleurer, ne pas supplier. Je ne sens même plus les coups. Mes nerfs à vif refusent un nouvel afflux de douleur.
Je perds connaissance, mais mes dents restent serrées. Ne pas crier.
R aux R :
El Rio : Coucou ! Merci pour les compliments ! En ce qui concerne les fautes d'orthographe (qui, au passage, n'en étaient pas), tu as gagné un poste de bêta-readeuse ! Pour l'intrigue, je sais que ça tarde à venir, mais découvrir la psychologie de Snape est TRES important. Et ceux qui n'aiment pas ça, qu'ils aillent voir ailleurs (pour rester polie). Bisous.
Lily Evans 2004 : Je suis d'accord pour les baguettes, je me suis aussi posé la question, mais je me suis dit que puisque je l'avais décidé, c'était possible !!! Continue de me reviewer avec autant d'enthousiasme, ça fait plaisir !!! Gros bisous.
HB : Euh... j'ai l'impression que tu en sais plus sur Snape que moi, lol !!! En fait, je sais quoi écrire à propos de lui au moment où je le fais, mais j'avais pas envisagé sa personnalité de façon préconçue. Mais ça fait plaisir, au moins mon perso a de la profondeur !! Au fait, je savais pas qui se cachait sous ton pseudo, désolée de pas avoir « tilt » plus tôt. Bisous.
Céleste : Maintenant que tu as l'adresse, j'espère que tu vas continuer de me reviewer. Et pourquoi tu n'écrirais pas quelque chose, toi aussi ? A lundi.
Auto-idole !?: Je vais avoir du mal à répondre à tout ce que tu m'as écrit, en tout cas ta longue review m'a beaucoup touchée. C'est gentil de me consacrer un peu de ton temps, c'est El Rio qu'il faut remercier pour m'avoir fait continuer. Merci pour la longueur des chapitres, enfin quelqu'un de compréhensif (t'es pas mon auto-idole pour rien, lol). J'ai toujours honte de ma faute de vocabulaire impardonnable (et j'espère donc comme toi que je suis la seule à avoir lu ta review). Je suis pas sûre d'être plus fine que Kant, mais j'avoue que ça doit être plus facile à capter au premier coup d'œil. Bref, mille fois merci et continue de me lire, ton avis compte bcp pour moi. Bisous et ondes puissance 50 000.
Brunette : Coucou ! Maintenant que tu sais comment faire, j'espère que tu vas me reviewer souvent et me donner des idées (je sais que tu en as plein). Bisous.
