Coucou ! Voilà le premier long chapitre (en comparaison avec les autres, évidemment) que je poste. Ca y est, le petit Snape rentre à Poudlard. A partir de ce chapitre, je vais introduire de nouveaux persos qui sont inspirés de personnes que je connais. Alors, si vous vous reconnaissez...

Merci beaucoup à ma bêta qui s'est à juste titre reconnue dans ce chapitre et à toutes les personnes qui ont accepté d'avoir un rôle dans cette fic. N'oubliez pas de me le rappeler si je vous oublie !

Bisous. Vici Black.

Chapitre sept : Départ pour Poudlard

Je suis en route pour King's Cross dans le « métro » avec Johnson. Grand-Père m'a dit au revoir ce matin sans m'embrasser ni même me serrer la main –d'ailleurs, ça m'aurait étonné- et m'a souhaité bonne chance d'un « tu ne reviendras ici pendant les vacances que si tes résultats sont assez bons » absolument charmant. Bref, l'ambiance est au beau fixe...

...Surtout que Johnson ne peut pas s'empêcher de critiquer tout ce qu'on voit ici ; « pas possible, ces wagons surchargés, avec des Portoloins, on aurait pas ce genre de problèmes », « ces arrêts, ça prend un temps fou, la Poudre de Cheminette, c'est quand même plus rapide », etc., etc....

Nous arrivons enfin au bon arrêt, et le vieux serviteur me fourgue un billet de train dans la main avant de faire demi-tour en maugréant. Encore un à qui je vais manquer... Bon, ce n'est pas le moment de déprimer, je dois trouver le moyen de me rendre sur le quai, la dernière attention de Grand-Père à mon égard : « tous les Snape ont trouvé seuls le moyen de se rendre à Poudlard », et gnagnagna, et gnagnagna...

Je rentre dans le hall principal de la Gare. Une foule de voyageurs s'y presse, cherchant les voies sur de grands panneaux d'affichage. Je jette un coup d'œil au cas où, mais évidemment, aucun train pour Poudlard n'est indiqué. La grande horloge m'annonce qu'il me reste vingt minutes avant le départ du train.

Je respire un grand coup et me concentre sur les conversations autour de moi. Peut-être pourrais-je apprendre quelque chose d'utile... Soudain, j'entends une voix fluette qui dit « Mais Maman, je serai sûrement à Gryffondor, comme Papa et toi ! » « Je ne sais pas, chérie, c'est possible ». J'ouvre les yeux et aperçois à quelques mètres devant moi, de dos, une petite fille brune qui marche en traînant une lourde malle et une cage contenant un superbe hibou au pelage mordoré.

Cette fois-ci, j'en suis sûr, j'ai affaire à une petite sorcière. Je lui emboîte le pas, et, quand elle passe soudain au travers d'un mur, je la suis sans hésiter. « L'hésitation est une marque de faiblesse, Severus, prends toujours rapidement des décisions. Et ne regrette jamais ton choix ... » J'ai beau avoir appris à maîtriser mes réactions, je marque un temps d'arrêt en arrivant sur le quai.

Devant moi se tient un superbe train, le « Poudlard Express », qui crache des volutes de vapeur par une cheminée rouge flamboyant, couleur du train tout entier. La maman de la jeune sorcière de tout à l'heure est en train de lui dire au revoir. « Et n'oublie pas, Mary, envoie-moi Snoopy toutes les semaines » « Oui, maman, c'est promis », répond la dénommée Mary avec une pointe d'exaspération.

Sur un dernier adieu, la mère passe de nouveau au travers de la barrière magique. Mary, qui de face, s'est révélée avoir de très jolis yeux chocolat, essaie de monter sa valise dans le train. Je crois qu'elle ne va pas y arriver toute seule.

Je m'approche d'elle est je demande timidement : « Tu veux que je t'aide ? ». Surprise, elle détourne la tête et me dévisage un instant avant de répondre

-Oui, merci, c'est sympa.

-Je m'appelle Severus, et toi c'est Mary, c'est ça ?

Elle hoche la tête en rigolant. Je ne sais pas si c'est mon prénom qui la fait rire ou le fait que je connaisse le sien, mais en tout cas, j'adore son rire. Je monte sa valise dans un wagon libre et je vais lui demander la permission de rester avec elle quand je me fais bousculer par quelqu'un qui hurle d'une voix stridente « Mary !!!!! ».

A priori, la nouvelle venue est une fille, vu qu'elle arbore une cascade de boucles blondes et que sa voix est, disons... féminine. Après s'être jetée sur Mary et avoir manqué de l'étrangler en la serrant dans ses bras, elle se retourne et m'adresse un « Salut, tu t'appelles comment ? Moi, c'est Paola. ». Mary nous présente et je bafouille une excuse avant de m'éloigner vers un autre compartiment.

Je trouve finalement un compartiment en bout de train, où se trouve un garçon blond qui doit avoir quelques années de plus que moi. Super, comme ça, je pourrais essayer d'en apprendre plus sur l'école. Je frappe au carreau et le garçon me fait signe d'entrer en hochant la tête.

- Je peux me mettre ici ?

- Oui, si tu ne fais pas trop de bruit.

- D'accord. Je m'appelle Severus Snape, je suis nouveau.

- Lucius Malfoy, quatrième année.

Je sens que le jeune homme attend que je lui pose des questions. Je regarde le livre qu'il tient entre les mains, « Les sorts d'attaque les plus douloureux », remarque le liseré vert de sa robe de sorcier et lui demande :

- Tu es à Serpentard ?

- Oui.

Il a formulé cette réplique d'un air approbateur, comme s'il venait de me faire passer un test que j'aurais réussi avec brio.

- Je pense que j'irai aussi. Toute ma famille y était.

- Je te le souhaite. C'est la meilleure maison.

Sur ce, il se replonge dans son livre et nous ne parlons plus pendant tout le reste du trajet. Quelques heures plus tard, une secousse nous annonce l'arrêt du train. Je descends ma malle et je me dirige vers un professeur qui, à l'autre bout du quai, appelle « Les première année, par ici ». Nous nous dirigeons vers le lac, et bientôt Poudlard apparaît devant mes yeux.

C'est magnifique. Les fenêtres brillent de mille feux et le château paraît gigantesque. Pendant le voyage en barque, personne ne parle, impressionnés par la beauté du spectacle. Arrivée sur la berge, on nous laisse dans une salle vide pendant quelques instants. Tout le monde se met alors à parler par petits groupes, tout le monde semble avoir des amis ici.

La porte se rouvre. Une jeune professeur commence à parler mais sa voix est couverte par le bruit des discussions.

- Mais taisez-vous !

Je crois savoir à qui appartient cette voix. Je me retourne et je vois effectivement Paola, toute rouge d'avoir crié, que jette un regard noir aux autres élèves.

- Laissez le professeur parler !

Complètement hystérique, celle-là. Enfin bon, le professeur a repris la parole.

-Merci, Mademoiselle. Je suis le professeur Mac Gonagall, professeur de métamorphose. Si vous voulez bien me suivre, la Répartition va commencer dans un instant.

R aux R :

Noriko : La suite n'est pas venue tout de suite, mais j'espère qu'elle te plaira !

Jwulee : le chapitre 7 (enfin, le sixième ch. Mais numéroté 7) est revenu, maintenant, et il y en a même un nouveau !

Des reviews, des reviews !!! Le prochain chapitre arrivera sans doute d'ici la fin de la semaine. Bisous. Vici Black.