Coucou tout le monde !

Bon, pendant ma semaine de vacances annuelle (oui, vous avez le droit de me plaindre), j'ai décidé de me remettre à cette fic que j'ai un peu beaucoup délaissée…

Donc j'ai tout relu histoire de me souvenir… de l'histoire (siffle d'un air innocent) et j'ai constaté quelques incohérences…

Parfois, je mélange un peu les périodes de temps, un mois, deux... Je ne fais pas trop la différence… Mais bon vous me comprenez, je vous fais confiance, vous êtes des lecteurs intelligents !

Le précepteur de Severus s'appelle une fois Brooke, une fois Blake… On n'a qu'à dire qu'il s'appelle Blake de son prénom et Brooke de son nom ! Blake Brooke, c'est pas mignon ? Mais si, mais si, lol …

Chapitre 8 : Premiers pas chez les Serpents

Nous pénétrons à la queue leu leu dans la Grande Salle de Poudlard. Les élèves des années supérieures sont réunis dans leurs plus belles robes, répartis autour des quatre grandes tables qui correspondent aux quatre Maison.

Sur ma gauche, j'aperçois la table de Serpentard, presque certainement ma future Maison, et au milieu de celle-ci, le jeune Malfoy à qui j'ai tenu compagnie pendant le trajet et qui m'adresse un bref regard.

À voir la tête désespérée des nombreuses jeunes filles qui ne quittent pas des yeux son visage de dieu grec, je comprends qu'attirer son attention n'est pas chose facile, et je me félicite intérieurement d'avoir réussi à l'acquérir. Je lui réponds d'un signe de tête respectueux (j'ai été très bien dressé à cet exercice par Grand-Père) et me concentre sur la scène qui se déroule devant mes yeux.

Le professeur qui nous a introduits dans la Salle dépose sur un tabouret un vieux chapeau rapiécé que je reconnais sans l'avoir jamais vu : le Choipeau Magique. Je me souviens avoir lu avec curiosité le chapitre le concernant dans « L'histoire de Poudlard », mon livre de chevet depuis ma première visite au Chemin de Traverse.

Je suis tiré de mes pensées par le grand silence qui s'abat tout à coup sur l'assemblée. Le Professeur Dumbledore, que j'aime déjà puisque Grand-Père le hait, s'est levé pour son classique discours d'inauguration.

- Chers élèves, je vous souhaite à tous une bonne arrivée ou un bon retour à Poudlard. Bienvenue! J'espère que cette année sera pour nous tous l'occasion d'approfondir nos connaissances et de renforcer les liens entre les élèves, tâche que vous aurez tous à cœur de mener à bien, j'en suis sûr.

Quelques ricanements fusent du côté des Serpentard. Un bruissement de robes attire mon regard vers la droite. Les Gryffondor se sont retournés d'un seul bloc, et fusillent du regard leurs camarades vert et argent. Dumbledore, apparemment peu ravi de voir sa dernière phrase démentie aussi rapidement, reprend la parole d'une voix assurée.

- Allons, allons… Avant de commencer le repas, je tiens à vous présenter plusieurs nouveaux professeurs.

Le jeune Directeur a de nouveau droit à toute notre attention.

- Tout d'abord le professeur Grumming, qui occupera cette année le poste de professeur de Botanique, le professeur Del Platro étant -comme vous le savez peut-être- en congé maternité.

À entendre les murmures de curiosité et d'enthousiasme qui se propagent dans la salle, le Professeur Del Truc ne représente pas une grande perte. Et puis le jeune homme à l'allure sympathique qui se lève un court instant, une mèche de cheveux châtains couvrant à demi de grands yeux… Bleus… Ou non plutôt…. Violets ? Inspire tout de suite confiance. Tant mieux, avec les Potions, je pense que la Botanique est la matière qui me plaira le plus… Ou du moins dans laquelle je serai le plus doué.

-Le professeur Mac Gonagall m'a également fait l'honneur d'accepter le poste de professeur de Métamorphose qui était vacant depuis plusieurs années, et que j'avais moi-même un peu de mal à assurer en plus de mes fonctions de Directeur.

Une jeune femme se lève. La première pensée qui me vient à l'esprit est que je n'aurais pas aimé qu'elle soit ma mère. La deuxième est que Grand-Père aurait été ravi que ça soit le cas. La jeune femme brune qui se tient devant nous a un visage sévère, renforcé par un chignon serré et de petites lunettes métalliques qui la vieillissent quelque peu.

Quand elle se rassoit, l'enthousiasme des élèves est un peu retombé. La Métamorphose est une matière essentielle, et la jeune femme n'a pas l'air commode.

- Mais avant toute chose, je vous propose de commencer la Répartition proprement dite.

Un professeur se lève alors et s'avance vers le Choipeau. Les élèves, même les plus vieux, lui adressent des regards plus ou moins craintifs (la peur allant d'un ordre croissant des Pouffsouffle aux Serpentard qui affichent tout au plus une neutralité polie).

J'entends une voix féminine qui chuchote à sa voisine « c'est le Odguy, le prof de Potions. Il paraît qu'il est génial mais très sévère ». Et bien, entre Mac Gonagall et lui, l'année promet d'être joyeuse…. Impression confirmée quand s'élève la voix de l'homme, grave et intimidante :

- À l'appel de votre nom, avancez-vous jusqu'au tabouret et asseyez-vous. Je poserai le Choipeau sur votre tête et vous serez répartis.

Du coin de l'œil, j'aperçois Mary qui se ronge les ongles avec appréhension, à côté de Paola qui essaie, sans grand succès, d'afficher un air détendu.

- Black, Sirius !

Un jeune garçon à l'air assuré s'avance, encouragé par deux autre première année, un grand aux cheveux noir corbeau et un petit brun à l'air maladif. Je connais la famille Black de réputation… Qui est à peu près la même que celle des Snape. Trois-quarts de Mangemorts ou de « collaborateurs » mais il n'y a pas encore eu de « traître » dans sa famille.

- Gryffondor !

Le traître ne va peut-être pas être si long à venir, finalement. Les Serpentard au grand complet affichent un air dégoutté que le jeune Black ne semble pas remarquer. J'observe la suite de la cérémonie sans grand intérêt, intégrant machinalement toutes les informations que je peux, question d'habitude. Quand tout d'un coup, je remarque le brun maladif de tout à l'heure (« Lupin, Remus ») qui est envoyé à Gryffondor.

Jamais deux sans trois, dit le proverbe. Et effectivement, quelques minutes plus tard, « Potter, James », rejoint les deux autres chez les rouge et or. Je situe également « Penny, Paola » qui rejoint les Serdaigle.

- Snape, Severus !

Ah, c'est à moi. Allons-y, il faut bien y passer. Malgré mon air impassible qui a l'air d'en impressionner plus d'un, j'ai un peu peur. D'autant plus que le silence a de nouveau envahi la salle. Tous les enfants de sorciers ont entendu parler de mon père, et je sais qu'ils se demandent tous « Serpentard, pas Serpentard ? ».

Bon, le fait d'y être n'a pas empêché mon père d'être un héros, mais je devine que les rouge et or aimeraient bien me compter parmi eux. Je sens que le Choipeau est posé sur ma tête, et j'entends sa voix qui murmure.

- Hum… Toi, tu n'es pas un cas facile, mon garçon… Tu es très intelligent, oui, au moins autant que ton père… Tu es aussi courageux, très courageux… Mais où te mettre ? tu agis par intérêt, n'est-ce pas ? Pourtant, je te mettrais bien à Gry…

- Pas Gryffondor, s'il vous plaît…

- Ah non ?

- Mon grand-père me tuerait. Aucun Snape n'a échappé à Serpentard depuis des dizaines et des dizaines de générations…

- Très bien. Tes qualités peuvent servir l'une ou l'autre des maisons rivales et si tu préfères...

- Serpentard !

Je ressens un grand soulagement. Je ne m'étais pas rendu compte que j'étais aussi tendu avant ce moment. Je descends du tabouret et tends le Choipeau à Odguy qui me regarde avec un intérêt non dissimulé dans les yeux…

La tête haute, je rejoins la table de Serpentard, où un regard approbateur de Lucius m'accueille. Deux dans la même journée, décidément, j'en ai de la chance… Résumons. Grand-Père ne va pas me faire assassiner cette nuit, puisque je suis à Serpentard.

- Victor, Mary !

Je tourne la tête un instant, juste à temps pour voir la jolie petite brune se faire affecter à Gryffondor. Pour elle comme pour moi, l'hérédité ne ment pas. Elle me jette un regard plein de regrets et va rejoindre les Gryffondor, où le trio, comme je les appelle déjà, l'applaudit avec ferveur….

- Que la fête commence !

Obéissant à l'invitation du Directeur, des plats appétissants couvrent la table. Les élèves des autres maisons se jettent sur la nourriture. Mais chez les Serpentard, tout a l'air codifié. Je jette un coup d'œil aux autre première année qui, comme moi, jettent des regards perçants autour d'eux.

Je me penche par-dessus mon assiette et regarde les septième année se servir, puis les sixième année, et ainsi de suite… Quand les plats arrivent notre hauteur, nous avons juste le temps de nous servir et de grignoter quelques morceaux avant que tous les restes ne disparaissent… Par magie.

Les autres élèves semblent un peu déçus, mais personne n'ose discuter. Aucun d'entre nous n'est d'origine moldue, peu de sang-mêlé, la plupart issus d'erreurs de jeunesse de leurs parents, lesquelles erreurs ont d'ailleurs pratiquement toutes été éliminées par Voldemort et ses acolytes. Bref, nous sommes tous des Sang Purs ou presque, et tous élevés dans la vénération de Serpentard….

Pour moi qui n'ai jamais vraiment eu le droit de manger à ma faim, cela ne change pas grand-chose, de toute façon. Le même cérémonial recommence pour le dessert, et je vois clairement une lueur de regret dans les yeux de ma voisine, qui n'a eu le temps d'avaler qu'un petit morceau de tarte à la mélasse.

- Je demande aux préfets de bien vouloir conduire les première année dans leurs dortoirs respectifs. Bonne nuit à tous !

Je commence à trouver Dumbledore un peu pompeux… Enfin, cela change du style de Grand-Père….

Une fille et un garçon se sont levés de table et nous regardent avec insistance. Je me lève, bientôt suivis par les autres 1ère année, et nous rejoignons le couple. Quand nous passons près des élèves plus âgés, nous entendons leurs moqueries à l'égard des première année des autre maisons qui se déplacent en troupeaux dans le plus grand désordre.

Nous gagnons docilement les cachots, et après quelques minutes de marche, nous arrivons devant notre Salle Commune. Le tableau qui monte la garde est peu appétissant. On y voit un vieux sorcier au regard cruel en train de torturer un sorcier plus jeune qui n'a pas l'air ravi.

Certains de mes camardes ont l'air au bord de la nausée et je me sens moi-même un peu ml à l'aise, mais ce n'est pas ce que nous avons mangé qui risque de nous peser sur l'estomac. Sous le regard scrutateur des deux préfets, nous affichons donc un air indifférent et après le mot de passe rituel « Mandragore », nous les suivons dans la salle commune de Serpentard.

La pièce est magnifique, quoique froide, mais, il faut dire que les couleurs de la Maison ne sont pas particulièrement chaleureuses. L'endroit pourrait me plaire si on n'y voyait pas partout des… Serpents. Gravés sur les meubles, peints dans les tableaux, il y en a partout….

- Votre attention, s'il vous plaît.

Le jeune préfet a une voix bien timbrée, et une certaine autorité se dégage de lui.

- Je m'appelle Augustus Rookwood, et voici Amelia Davis. Nous sommes tous les deux préfets et en cinquième année. Vous trouverez vos emplois du temps sur votre lit. Les garçons, vos dortoirs sont à gauche, les filles, à droite. Bonne nuit à tous.

Je me dirige à gauche, comme mes camarades de 1ère année. La chambre que nous allons partager est circulaire, et les lits à baldaquins sont disposés en cercle autour de la pièce. La première chose qui nous frappe est le désordre qui règne dans la pièce.

Les lits ont apparemment été défaits avant notre arrivée, et matelas, draps et couvertures jonchent le sol. Nos bagages ont été défaits et leur contenu répandu pêle-mêle. Nous apercevons nos malles à côté des nos lits et, sur chacune d'entre elles, un petit mot.

Habitué à faire face à des situations nouvelles, je suis le premier à m'avancer vers ma malle et à m'emparer de mon message.

Cseesropi ernmtianrudiste

Super, une énigme ! Je me sens comme un poisson dans l'eau…Mon enthousiasme ne semble pas faire l'unanimité, cependant... Mes camarades de chambre semblent perplexes…

- Quelqu'un est expert en devinettes ? Demande l'un d'eux, un blond aux cheveux bouclés, légèrement plus grand que la plupart d'entre nous.

- Moi.

Il se retourne vers moi et m'interroge :

- Tu t'appelles ?

- Severus Rogue. Et tu es ?

- Evan Rosier, répond-il en me tendant la main.

Nous échangeons une brève poignée de main et il me tend son papier.

- Alors, ça te dit quelque chose ?

Je remarque avec étonnement que son papier ne comporte pas la même chose que le mien. Sur son morceau de parchemin, on peut lire

drapnesnltaaSra dlsleerCpoemnmtua

- Il faudrait déjà que j'aie tous les papiers.

Je me tourne vers les autres et je leur dis :

- Vous vous joignez à nous ?

Mon ton calme et assuré l'air de les convaincre. De plus ils ont remarqué tout comme moi que Rosier nous dépasse tous d'au moins une tête et que quitte à choisir un allié, mieux vaut que ce soit lui.

Un garçon roux s'approche de nous

- Ryan Nott. Enchanté.

Nous lui serrons la main et je récupère son morceau de parchemin

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Les deux derniers garçons se consultent du regard, et d'un commun accord, font quelques pas dans notre direction. Les plus grand, un brun aux étranges yeux couleur miel, prend la parole

- Je suis Antonin Dolohov. Et voici mon ami Mark Jugson.

Le brun aux yeux noirs qu'il vient de désigner nous adresse un petit signe de tête. Leurs deux parchemins réunis donnent:

vrepneinrt…Aa urgduss etrupsee nttAam redlsie ar.

Conscient d'être désormais au centre de tous les regards, j'affiche un air neutre et lance négligemment un « Lumos » qui illumine la pièce. On n'y voit rien, dans ces cachots. Je m'assieds par terre et les autres m'imitent. Je réunis les cinq morceaux selon les déchirures et j'obtiens :

Cseesropi ernmtianrudiste drapnesnltaaSra dlsleerCpoemnmtua nredLsiebrrpeeànvto aursddsee vrepneinrt…Aa urgduss etrupsee nttAam redlsie ar.

A l'évidence, on a écrit le message original avant d'intercaler des lettres parasite, puis on a tout séparé de façon aléatoire. Classique. Je sors de ma malle un morceau de parchemin et une plume et je recopie toutes les lettres sans interruption. Je tente de me mettre à la place de la personne qui a écrit, et je me pose la question… Quel mot intercaler ?

- Dites-moi un mot. Le premier qui vous vient à l'esprit.

- Poudlard, me répond Rosier.

- Dortoir, ajoute Nott.

- Dumbledore, dit Jugson, qui a manifestement été marqué par le Directeur.

- Serpentard, conclut Dolohov.

J'essaie tour à tour les différents mots qu'on me propose. Et arrivé à Serpentard, je retiens une exclamation, c'est le bon code ! J'élimine une lettre sur deux qui composent le mot « Serpentard » et obtiens :

CesoirminuitdanslaSalleCommune.Libreàvousdevenir…AugustusetAmelia.

Séparer les mots est un jeu d'enfant et je lis à haute voix

- Ce soir minuit dans la Salle Commune. Libre à vous de venir… Augustus et Amelia.

Nous nous regardons en silence. Chacun de nous sait que ne pas y aller serait considéré comme une marque de lâcheté. C'est Nott qui prend la parole le premier :

- Je mets le réveil à quelle heure ?

- Onze heure, propose Dolohov

Nous acquiesçons en silence. Nous irons tous.

- Qu'est-ce qu'on fait pour le ménage? Dolohov reste pragmatique.

Jugson se lève et, brandissant sa baguette, prononce avec détermination

- Salomenara.

Matelas, draps et couvertures et nos affaires personnelles reprennent aussitôt leur place initiale sous nos regards admiratifs. Sans ajouter un mot, nous nous changeons et nous couchons immédiatement. La nuit sera courte.

Je réfléchis un instant sur la leçon qu'on a tenté de nous inculquer par cet exercice. L'esprit d'équipe. Rosier a fait le premier pas de l'association, Dolohov a trouvé le code, j'ai déchiffré le message, Nott a pris la décision pour nous tous et Jugson nous a permis de nous coucher sans passer une heure à tout ranger. Nous formons une équipe efficace…

J'ai un instant d'interrogation sur le déroulement de la soirée avant de sombrer dans un profond sommeil.

Voilà ! J'espère que ça vous a plus…Dans le chapitre suivant (déjà écrit, si, si), les filles débarquent… Hum..

Pour me récompenser de ma promptitude à poster ;), ce serait gentil de me laisser une petit review... Histoire que je sache s'il me reste des lecteurs sur cette planète !