Titre Je ne veux plus te voir
Auteur Moi.
Disclaimer: Non non rien n'est à moi, je ne touche aucun argent (à mon plus grand désespoir) etc, etc…
Résumé : Severus Snape n'est qu'un orphelin élevé par son grand-Père. Mais il va bientôt devoir rentrer à Poudlard et affronter les autres enfants… Alliances et rivalités en perspective…
Hello everybody !
Bon bah voilà le deuxième chapitre que j'ai écrit pendant mes vacances… J'espère qu'il vous plaira et qu'on s'y retrouve parmi les personnages…
Bon, et puis n'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez…
Bisous.
Vici Black.
Chapitre neuf : Quand les filles entrent en jeu
- Titititit, titititit, titititit
- Silencio
Nott a réagi le premier, habitué à son réveil. Moi qui suis habitué aux sifflements de serpents, je suis un peu désorienté. Mais très vite mes réflexes reprennent le dessus et je saute à bas de mon lit. Nous n'avons dormi qu'une heure ou deux mais j'en ai l'habitude et quand je rentre dans la salle de bain pour prendre une douche revigorante et m'habiller, les autres se lèvent à peine.
Un quart d'heure plus tard, nous sommes tous les cinq assis de nouveau en cercle sur le sol de notre chambre, en silence. Rosier ose enfin dire tout haut ce que tous pensent tout bas :
- Qu'est-ce qui nous attend, d'après vous ?
- Sûrement pas quelque chose dans le château, on se ferait trop vite remarquer par les professeurs, lance Donohov
- Dans le Parc ? propose Jugson, qui n'a pas l'air enchanté par cette perspective.
Quelques regards se tournent vers moi. Je ne réponds rien. Je préfère ne pas trop me mêler aux pronostics. Je ne connais pas assez bien le château, n'ayant aucun cousin, grand frère ou proche parent m'ayant raconté tout ce qu'un élève doit savoir avant de rentrer à Poudlard.
Je me contente de prendre mon livre de sorts pour en relire quelques-uns qui pourront être utiles. La plupart des sorts ne valent pas une bonne potion, mais comme pour le moment je n'en ai pas sous la main…
À minuit moins le quart, bien réveillés, nous descendons dans la Salle Commune où une petite surprise nous attend. Les cinq filles de première année sont déjà en bas. Elles non plus n'ont pas l'air de nous attendre.
- Qu'est-ce que vous faites ici ? Me demande une jolie brune aux cheveux bouclés qui tient sa baguette d'un air menaçant.
Je réponds sans me démonter :
- La même chose que vous, sûrement.
J'ajoute un sourire timide. Pas la peine de se faire des ennemis le premier jour de classe.
- Pas faux. Elle me rend mon sourire. Je m'appelle Clara Wilkes.
Elle me désigne d'un geste du menton une petite blonde aux yeux verts assise dans un fauteuil
- Mon amie Lola Martin, Martha Rookwood (nous nous tournons vers une brune au regard au moins aussi froid que le mien), Tania Rolini (de type italienne, au moins autant que son nom, nous fait un sourire timide) et enfin Alexia Raven(je remarque qu'elle a de très jolis yeux bleus… hum)
Je fais à mon tour les présentations puis Rosier, à qui le rôle de leader sied à merveille, prend l'initiative de la discussion :
- Dis-moi, Martha, tu es la sœur du préfet ?
- Je ne t'ai pas autorisée à m'appeler par mon prénom. Et oui, je suis sa petite sœur. Pourquoi ?
- Et bien parce que, Rookwood, je pensais que tu pourrais peut-être nous éclairer sur la suite des évènements.
- Nan, désolée, je ne sais rien de plus que vous. Chez les Serpentard, on n'est pas très famille en général.
Elle me jette un regard en coin. Je sens mes joues chauffer. Elle ne perd rien pour attendre, celle-là… Dès que je le pourrai, je ne me gênerai pas pour lui rendre l'insulte. L'idée m'effleure un instant que de s'en prendre à la sœur du préfet n'est pas forcément une bonne idée, mais puisque apparemment ils ne sont « pas très famille »…
Je n'ai pas le temps d'approfondir mes réflexions sur le sujet car le frère dudit sujet vient d'entrer dans la pièce, accompagné d'Amélia. Augustus jette un regard circulaire, puis, apparemment satisfait de nous trouver tous là, sort de sa poche une fiole remplie d'un liquide verdâtre et la tend à la première personne qui se trouve devant lui, c'est-à-dire Donohov
- Bois.
Antonin n'a pas l'air convaincu, mais maintenant que nous avons accepté de venir, il faut bien leur obéir. C'est d'ailleurs ce qu'a l'air de penser Augustus. Avec un petit sourire en coin, il ajoute
- Ce n'est pas une suggestion.
À contrecoeur, Donohov avale une gorgée de la potion et me la tend. Je la regarde un instant de plus près. Il ne me faut que quelques secondes pour l'identifier. Mais Amélia interprète mal mon observation
- Tu as peur, Snape ?
Je la regarde calmement avant de répondre :
- Non, je me demandais juste ce que c'était.
- Et ? Me demande Augustus, son sourire élargi à l'idée de m'humilier devant mes camarades
- Potion de camouflage classique.
Les deux préfets affichent tous les deux un air légèrement étonné, mais je ne leur donne pas l'occasion de répliquer. Je bois rapidement une gorgée de la fiole et la passe à Jugson. Quelques minutes plus tard, dûment camouflés, nous sortons sans bruit de la Salle Commune.
- Picott ne devait passer ici que dans dix minutes environ. Suivez-nous sans faire de bruit et ne parlez que quand nous vous en auront donné l'autorisation.
Nous acquiesçons en silence. C'est très bizarre de voir les autres alors que pour tous ceux qui n'ont pas bu la potion, nous sommes invisibles. Décidément, j'adore les Potions… nous traversons plusieurs couloirs, empruntons le grand escalier (qui bouge, mais j'étais au courant) et nous arrivons enfin au septième étage.
Les deux préfets s'arrêtent devant un mur nu. Amélia passe trois fois devant le mur, apparemment en proie à une intense concentration. Nous échangeons des regards intrigués, en proie à un léger doute en ce qui concerne la santé mentale de la jeune fille.
Mais quelques instants plus tard, à notre grande stupéfaction, une porte apparaît dans le mur. Amélia passe la tête dans l'ouverture, puis, satisfaite, nous fait signe d'entrer. Nous la suivons et le spectacle nous laisse bouche bée (au sens littéral du terme, ce qui n'est pas très classe).
Devant nous est apparue une grande pièce chaleureuse, dans laquelle un grand feu de bois brûle dans la cheminée. Devant l'âtre sont disposés douze fauteuils , dont les deux plus grands sont situés au centre du demi-cercle. Amélia et Augustus s'y assoient, et nous les imitons.
- Bien, dit Augustus. Nous vous avons réunis ici ce soir comme nos préfets l'avaient fait pour nous en cinquième année, et comme le feront ceux d'entre vous qui seront préfets après nous. Cette tradition remonte à la nuit des temps. Bien sûr, elle ne doit être révélée à quiconque, même les membres de votre famille. Suis-je clair ?
Nous approuvons d'un mouvement de tête. Martha a tout de même l'air vexée que son frère ne lui en ait pas parlé.
- Pour commencer, j'aimerais que chacun d'entre vous se présente, brièvement , lui et son histoire avant d'arriver à Poudlard.
Je retiens à peine un sourire moqueur. On se croirait à l'école primaire que j'ai fréquentée jusqu'à ce que je sache lire et écrire. Je me souviens de la maîtresse qui nous avait accueilli en nous disant, « alors maintenant chacun va dire comment il s'appelle et quel âge il a , d'accord ? ».
Trêve de plaisanteries. Augustus n'a pas l'air de rigoler et en plus il ne ressemble pas du tout à ma maîtresse. Bizarrement, pour une fois, Rosier n'a pas l'air de vouloir parler le premier. Je me lance. Après tout…
- Je m'appelle Severus Snape. Je suis le fils de William et Cathy Snape. Mon père était un sorcier, ma mère une moldue. Mon grand-père a fait assassiner ma mère peu après ma naissance. Mon père est mort … Au combat. J'ai été élevé par mon grand-père, Georges Snape, jusqu'à avant-hier.
Tous me regardent avec un intérêt non dissimulé. De toute façon, ils savent déjà tout ce que je leur ai dit. Je ne sais pas si la plupart d'entre eux connaissent l'Ordre du Phoenix, mais en tout cas ils savent bien que mon père ne se battait pas du côté de Voldemort.
Je note un regard méprisant de Martha qui, apparemment, n'a pas une sympathie folle pour les sang-mêlés. Rosier, Dolohov et Nott ont l'air de connaître mon grand-père de nom. Peut-être que leurs parents sont des Mangemorts. En tout cas, c'est à Antonin de se présenter maintenant.
- Je m'appelle Antonin Dolohov. Mes parents étaient élèves à Poudlard … A Serpentard. J'ai été élevé comme la plupart d'entre nous par un précepteur jusqu'à mon arrivée à Poudlard.
Les présentations se poursuivent sans fait marquant jusqu'au moment où nous arrivons à Mark. Il a l'air un peu nerveux.
- Je m'appelle Mark Jugson. Ma mère était une demi-vélane et mon père un sorcier. J'ai été élevé parmi les vélanes jusqu'à mon sixième anniversaire, puis par un précepteur sorcier jusqu'à aujourd'hui.
Ouah… Tiens, un autre sang-mêlé… Martha a l'air de plus en plus déçue… Elle serait un peu raciste que ça ne m'étonnerait pas. Contrairement à la mienne, les préfets n'avaient pas l'air d'être au courant de l'histoire de Mark. Mais je ne lis aucun dégoût sur leurs visages.
Ils savent très bien que, défavorisés au départ par notre ascendance, nous ferons tout pour leur prouver que nous valons aussi bien que des Sang-Pur. Et puis, si le Choipeau nous a envoyé ici, il doit bien y avoir une raison.
Je parierais bien que Martha a été envoyée à Serpentard uniquement à cause de sa famille. Elle n'a pas le tempérament de la Maison. On lit sur son visage comme dans un livre ouvert, elle dit tout ce qu'elle pense à tout le monde… Bref, pas une fine psychologue, quoi… Heureusement que son grand frère est là pour la protéger…
Nott et Rosier se présentent à leur tour sans grande surprise. Famille de sorciers depuis 80 générations, dont 79 de Serpentard, éducation aristocratique, etc, etc…
Puis les filles se présentent. Là non plus, pas de grosse surprise. Je note cependant que Clara, comme moi, a grandi sans sa mère, morte en lui donnant le jour. Mais pas d'assassinat en vue. Alexia, Martha, Lola et Tania sont toutes les quatre issues de famille sorcières et prédestinées à la serpentitude..
Nous nous tournons vers nos deux préfets qui ont l'air de bien s'amuser. Si c'est la suite qu'ils nous réservent qui les amuse autant, je ne sais pas si nous devons nous sentir rassurés. Je regarde autour de nous à la recherche d'un indice, et je m'aperçois que tout autour de la pièce sont disposées 5 portes.
- Bien, maintenant, passons aux choses sérieuses, nous annonce enfin Amélia. Vous allez vous mettre par équipe de deux. Tirées au sort. Et mixtes.
Martha me jette un regard anxieux mais je me contente d'afficher un air impassible.
- Chaque équipe devra passer dans l'une de ces portes. Quelques épreuves sans danger… mortel vous attendent derrière, continue Augustus. Etant bien entendu que vous n'être pas censés posséder de connaissance magiques, les seules armes dont vous avez besoin sont votre intelligence… Et votre sang-froid. La première équipe à revenir indemne aura droit à une petite récompense…
Amélia saisit un coussin et le métamorphose en chapeau. De son côté, Augustus sort un morceau de parchemin de sa poche et y inscrit les noms des garçons. Puis il s'avance vers les filles, auxquelles il tend le chapeau, non sans ajouter galamment :
- Mesdemoiselles, à vous l'honneur.
Clara pioche la première. Elle tire un morceau de parchemin et lit tout haut :
- Mark Jugson.
Celui-ci a l'air ravi, je le comprends, Clara est ravissante et elle n'a pas l'air méchante. De son côté, Clara, sans doute pas insensible ai charme vélane de mon camarade, lui adresse un sourire charmeur… Hum.
- Severus Snape.
Tout à mon observation, je n'ai pas vu qui tirait le morceau suivant. Je lève les yeux, anxieux, et pose les yeux sur… Alexia. La demoiselle aux yeux bleus. Je me retiens de justesse de pousser un soupir de soulagement et m'approche de ma partenaire.
Quelques minutes plus tard, Evan et Lola, Ryan et Tania et Martha et Antonin nous ont rejoints. J'adresse un message de compassion mental à Antonin, mais il semble ne pas en avoir besoin. Il ne se laissera pas faire.
- Attention… prêts… partez !
Obéissant à l'ordre du préfet, nous avons tous ouverts nos portes de concert. Alexia fait mine d'enrer mais je la retiend 'un geste. O ne sait pas ce qui nous attend de l'autre côté. Mieus vaut être méfiants. « lentement mais sûrement », telle doit être notre devise adns un moment pareil.
- Je vais passer en premier, dis-je en guise explication à ma partenaire.
Elle esquisse un sourire charmé… Euh… concentration. Je passe la tête dans l'embrasure de la porte et laisse échapper une exclamation étouffée. Devant nous, un chemin sombre s'enfonce dans ce qui semble être une profonde forêt. Pourtant la pièce ne doit pas être si grande… je me rappelle d'une anecdote que Brooke m'avait rapportée à propos de la Coupe du Monde de Quiditch et des tentes magiquement agrandies pour pouvoir loger tous les spectateurs…
Règle numéro un dans le monde magique : ne pas se fier aux apparences. Je m'engage sur le chemin et fais signe à Alexia de me suivre. La porte se referme derrière elle dans un craquement sinistre.
Nous avançons lentement et arrivons sans encombre à la lisière de la « forêt ». Quelques instants plus tard nous débouchons dans une petite clairière où se trouvent l'entrée de trois grottes. Je consulte Alexia du regard et nous disons en même temps
- A droite
- A gauche
Nous échangeons un sourire et je conclus :
- Très bien. Tout droit.
En guise de repère, je plante une branche d'arbre devant l'entrée de la grotte que nous avons choisi d'explorer. Alexia me jette un regard interrogateur
- Pourquoi tu fais ça ? Il suffit de se rappeler quelle entrée nous avons choisi.
- Nous sommes dans un endroit magique, Raven.
- Tu peux m'appeler Alexia.
Et sur cette bonne parole, elle s'engage d'un pas décidé dans l'antre sombre. Je la suis. Au bout de quelques mètres, nous débouchons sur... un mur nu. Même en cherchant à la lueur de nos baguettes dans les moindres recoins, nous n'arrivons pas à distinguer la moindre indication sur la pierre. Nous nous apprêtons à renoncer quand je me souviens d'une de mes expéditions nocturnes dans le manoir.
- Eteins ta baguette.
- Quoi ? Tu es malade ? Je n'ai aucune envie de me retrouver dans le noir !
- Tu as peur, Alexia ?
- Non mais…
- Fais-moi confiance.
Elle me dévisage un court instant puis obtempère. Le temps que nos yeux s'habituent à l'obscurité et nous lisons, en lettres fluorescentes que le mur, le massage suivant :
« Dans la nuit noire, il viendra vous chercher, vous emmener sur des rives inconnues et vous révéler vos désirs les plus fous. »
Encore une énigme !
Et voilà !
Je pense que ma co Lily Evans 2004 me permet de déformer ainsi une célèbre scène de sa fic… nan ?
