Me voici avec la suite de mon fic! J'espère que vous allez aimer!
Petitraziel : Merci pour ta review et j'espère que tu vas aimer ce chapitre aussi.
Electranab : Voici la suite et je suis contente de voir que ça te plaît!
Sinkha : Merci. Justement, l'idée de cette fic m'est venue après la manifestation à Sherbrooke. J'ai pas pu aller à celle de Montréal parce que la grève à pas passer dans mon cégep, mais je supporte à 100 la cause! Et pour la cause de la manif, il fallait que je trouve une raison plus universelle et surtout, qui s'apprêtais bien avec mes idées.
Sonomi fit une entrée fracassante dans le bureau de la direction de la Li's wear. Derrière elle, courait une secrétaire qui lui criait qu'elle ne pouvait pas entré dans ce bureau.
Sonomi s'installa en face du bureau de Mme Li et déposa son attaché-case. Yelan la regarda puis fit un signe à sa secrétaire de partir. Elle défia du regard la femme en complet rouge devant elle. Elle lui fit signe de s'asseoir.
Yelan : Que puis-je faire pour vous, madame?
Sonomi : Daidouji. Maître Daidouji. Je suis ici suite à des plaintes de manifestants.
Yelan leva un sourcil agacée. Décidément, ils n'avaient pas dit leur derniers mots.
Sonomi : Suite à de la brutalité de la part de vos gardes, certains jeunes ont été blessé.
Yelan : Ce sont eux qui avaient commencé. Mes gardes n'étaient là que pour protéger les lieux.
Sonomi : Et bien, c'est là que vous faites erreur. J'ai des preuves vidéo comme quoi ces jeunes manifestaient pacifiquement jusqu'à l'attaque de vos gardiens de sécurité.
Yelan leva les yeux vers le ciel. Ces jeunes l'agaçaient de plus en plus.
Yelan : Qu'est-ce que vous voulez?
Sonomi : Je suis venue prendre un entente avec vous afin de régler cette affaire.
Yelan : Nous ne négocions pas avec ce genre de personne. Vous pouvez partir maintenant.
Sonomi se leva, tâchant de cacher sa rage. Cette femme faisait vraiment tout pour être la plus détestable possible.
Sonomi : Très bien. Mais je serais obligée de vous intenter un procès. Vous savez que cela peut entacher votre compagnie. Déjà qu'elle n'a plus une très bonne image.
Yelan fut piquée au vif par la dernière réplique de cette avocate.
Yelan : Je crois qu'on s'est mal comprise Maître Daidouji. Veillez vous asseoir afin que l'on puisse discuter.
Sonomi : Voici l'entente, lors de manifestation futures, vous ne devrez en aucun cas faire appel à vos gardes de sécurité. De plus, vous renoncerez à toutes poursuites de manifestants, quel qu'en soit les raisons. Finalement, vous verserez une indemnité compensatoire aux personnes qui ont été blessée.
Yelan serra les dents. Elle accepta à contrecœur. Elle devait faire tout en son possible pour redorer l'image de sa compagnie. Elle signa les contrats d'ententes que Sonomi avait apporté. Sonomi se leva et serra la main de Mme Li.
Sonomi : Ce fût un plaisir de négocier avec vous. Passer une bonne semaine.
Yelan : Oui c'est ça.
Sonomi sorti avec un sourire triomphant sur le visage. Syaoran entra dans le bureau de sa mère.
Syaoran : Qui était cette femme?
Yelan : Rien de bien important. Nous avions juste de petites choses à régler. Bon, si nous retournions à ta formation, jeune homme.
Syaoran soupira sachant très bien qu'il devrait assister toute la journée à des réunions toutes aussi ennuyantes les unes que les autres.
Chez Sakura
Sakura préparait le déjeuner. Toya était toujours enfermé dans sa chambre. Il sortait très rarement depuis qu'il était revenu de la Philippine. Son sommeil était agité et il ne voulait plus dormir. Sakura aurait bien voulu l'aider, mais elle ne savait plus trop quoi faire.
Elle apporta un plateau-repas à la chambre de son frère. Elle frappa à la porte, mais il ne voulait pas ouvrir.
Sakura : Toya, s'il te plaît, vient m'ouvrir la porte.
Toujours pas de réponse. Sakura commença à s'impatienter.
Sakura : Toya, tu dois manger. Sors un peu de ta chambre, ça va te faire du bien.
Toya se leva finalement de son lit et ouvrit la porte à sa petite sœur. Sakura eu un frisson en entrant dans la chambre de son grand frère. Il devenait de plus en plus méconnaissable. Les rideaux étaient tirés et l'odeur du renfermé vint lui chatouiller les narines. Sakura eu un pincement au cœur en voyant son frère dans un tel état.
Ses joues étaient creuses et il avait d'énormes cernes en dessous des yeux. Il était pâle et maigre. Après avoir ouvrit la porte, il retourna s'étendre dans son lit. Sakura déposa le plateau sur un bureau et alla trouver son frère.
Elle caressa les cheveux de son grand frère pour le réconforter. Il la regarda. Son regard avait perdu toute vitalité. Il n'était plus l'ombre de lui-même.
Sakura : Tu sais que tu peux tout me dire Toya. Tu es vraiment mal en point et ça me fait de la peine de te voir comme ça.
Toya ne répondit pas. Sakura le regarda avec des yeux tristes et se leva pour le laisser un peu seule.
Toya : Attend. Reste.
Sakura regarda son grand frère. Elle retourna s'asseoir auprès de lui et continua de lui jouer dans les cheveux. Il ne parlait toujours pas. Le silence était lourd. Sakura engagea la conversation pour changer l'ambiance. Elle savait que Toya ne parlerait pas, même elle trouvait ce silence vraiment étouffant.
Sakura : Maman me jouait toujours dans les cheveux pour me réconforter quand ça n'allait pas bien. Ça m'a toujours fait un bien fou.
Les yeux de Toya avaient changé. Ils s'embuaient maintenant de larmes. Sakura ne pouvait pas supporter de voir son frère pleurer. Elle décida de changer de sujet.
Sakura : Tu sais, hier nous somme allés manifester en face de la Li's wear. Mais ils ont envoyé leur chiens de gardes. Ils ne veulent sûrement pas que le publique sache qu'ils exploitent des enfants. Et ils le cachent plutôt bien. Si ça n'aurait pas été de toi, jamais je ne l'aurais sût.
Toya retourna la tête aux paroles de Sakura. Il fixa le mur.
Flash back
Yelan : Bon matin M. Kinomoto. Étant donné que vous êtes un bon employé, j'ai pensé à vous donner un nouveau poste, spécialement pour vous. Vous allez faire le tour de mes usines de sous-traitance voir si tout se passe bien.
Yelan : Je sais bien qu'on emploi des enfants! Vous m'appelez juste pour me dire ça! Retourner à votre travaille. Je vous ai demander de faire le tour de mes usines pour voir s'ils ne payaient pas trop cher la main d'œuvre!
Yelan : Démissionnez si vous voulez M. Kinomoto, mais soyez assuré d'une chose. Personne ne vous prendra aux sérieux lorsque vous direz que ma compagnie exploite des enfants.
Fin du flash back
Toya se souvenait des paroles de Yelan comme si c'était hier. Il serra les dents essayant de refouler les larmes qui lui montaient toujours aux yeux. Sakura aperçut la détresse de son frère.
Sakura : Toya! Qu'est-ce qu'il y a? Parle non de Dieu!
Il regarda sa sœur et ouvrit la bouche pour parler. Il allait enfin dire ce qu'il avait sur la conscience depuis tout ce temps.
Toya : Ça aurait pût être toi… tous ces jeunes que je n'ai pas pu aidé, ça aurait pût être toi.
Toya serra sa sœur dans ses bras, laissant échapper quelques larmes malgré son effort pour les retenir.
Toya : Tous ces enfants, mourant de faim et devant travailler plusieurs heures par jours. Tout ça pour avoir à peine assez d'argent pour se nourrir pour une journée. J'ai voulu les aider, mais… mais c'est trop dure de les voir comme ça.
Toya laissa échapper un sanglot. Sakura continua à lui jouer dans les cheveux. Il serra son étreinte.
Toya : De si petits êtres derrières des machines immenses. Et le gardien qui fouettait les jeunes qui ne travaillaient pas assez vite. J'ai voulu m'interposer, mais il m'a écarté. Certains d'entre eux étaient si malades. Je n'ai pas pus leur venir en aide.
Sakura : Shhhh. Toya. Tu n'aurais rien pus faire à toi seul. Dors un peu, tu en as de besoin. Je vais rester ici à veiller sur toi.
Toya posa sa tête sur les genoux de Sakura et se laissa jouer dans les cheveux. Sakura avait vraiment été émue par tout ce que son grand frère venait de lui dire. Toya finit par s'endormir.
Sakura (à elle-même) : Ne t'en fait pas grand frère, ils vont payer ces salauds. Tu vas voir, je ne suis pas prêtes à baisser les bras.
Le téléphone cellulaire de Sakura sonna. Elle le sorti tant bien que mal de sa poche en essayant le mieux possible de ne pas réveiller son frère.
Sakura : Oui allô!
Tomoyo : Sakura! Bonne nouvelle. Ma mère arrive de la Li's Wear et nous avons obtenu absolument tout ce que nous avions demandé.
Sakura : Mais c'est super ça. Ta mère est vraiment une bonne avocate.
Tomoyo : Je sais. Alors, c'est quoi ton plan maintenant?
Sakura : Premièrement, on convoque une manifestation pour la semaine prochaine. Peux-tu faire les appels à tous les regroupements?
Tomoyo : D'accord! Autre chose?
Sakura : Oui, mais tu sauras en temps et lieux!
