Héhé, j'ai réussi à updater plus vite qu'à mon habitude '. J'essaie de me faire pardonner pour les dernières fois.
MiwakoSOma : Merci beaucoup de ta reviews. J'espère que tu aimera ce chapitre-ci
Daffy ze hinti : Merci de ta review, collègue ;) Moi aussi j'adore l'ambiance des manifs. Dans ce chapitre, je m'éloigne un peu du sujet, mais t'inquiète pas, il va y en avoir d'autres manifs!Sakura arriva chez elle épuisée. Lorsqu'elle alla dans la cuisine, elle vît que la table était déjà mise et qu'un repas l'attendait. Il y avait une petite note de la part de Yukito à côté de son assiette.
« Tu n'auras besoin que de faire réchauffer ton repas. Je suis présentement avec Toya dans sa chambre. Tu pourras venir nous rejoindre lorsque tu auras fini de manger.
Yuki»
Elle sourit et mangea tranquillement son repas. Tout de suite après, elle monta vers la chambre de son frère. Elle entra en faisant le moins de bruit possible. Elle se doutait bien que son frère devait dormir après avoir eu une journée si épuisante niveau émotionnel.
Elle s'approcha du lit et caressa les cheveux de Toya. Il avait l'air si paisible comme ça. Yukito se leva et sorti de la chambre pour leur laisser un peu d'intimité.
Sakura : Tu sais grand frère, je vais faire tout ce que je peux pour t'aider. Je te le promet!
Elle déposa un baiser sur le front de Toya et partie rejoindre Yukito. Elle s'assit à côté de lui en soupirant. Elle était vraiment exténuée.
Yukito : J'ai enregistré les nouvelles de ce soir. Tu assurais vraiment lorsque tu répondais aux questions. Tu veux regarder?
Sakura : Oui, d'accord, si ça peut te faire plaisir. Mais à condition que tu avances les bouts où je parle aux journalistes. Je déteste me voir à la télé.
Yukito rie et alluma la télévision. Il y avait une petite rétrospective des événements de la journée, puis les entrevues. Yukito laissa aller la cassette alors qu'on voyait Sakura devant les caméras. La jeune fille émit un grognement et sauta sur Yukito pour essayer d'attraper la télécommande. Yukito esquiva son attaque et la chatouilla pour qu'elle le laisse tranquille. Cependant, Sakura ne capitula pas et réussit tant bien que mal à rattraper la manette.
Elle afficha son plus beau sourire à Yukito. Lorsqu'elle se retourna vers la télévision, elle avait déjà fini de parler. Sakura fît une moue déçue en s'apercevant qu'elle avait fait tout cela pour rien. On vît apparaître le visage de Li. Sakura ouvrit grande ses oreilles afin d'être bien attentive à ce qu'il allait dire.
Journaliste : Mr. Li, que pensez-vous des gestes commis aujourd'hui?
Syaoran : Je trouve que c'était des gestes commis inutilement. Ces manifestants sont des extrémistes et pour la Li's wear, il est hors de question de négocier avec des auteurs d'actes violents.
Journaliste : Comptez-vous poursuivre les auteurs de cette occupation?
Syaoran : Non. Nous croyons que tout le monde a le droit à une autre chance et surtout, nous tenons à montrer notre bonne volonté dans cette affaire.
Journaliste : Une dernière question, Mlle Kinomoto a dit plus tôt que votre compagnie exploitait des enfants. Qu'avez vous à répondre à cette allégation.
Syaoran : C'est tout à fait faux. Ceci n'a pour but que de salir notre entreprise alors que je peux vous assurer que toutes nos manufactures emploient des gens en âges de travailler.
Sakura arrêta le vidéo. On pouvait lire la rage dans ses yeux. Il osait la traiter de menteuse? Comment osait-il cet ingrat!
Yukito : Désolé, je n'avais pas vu cette partie. Il a l'air vraiment d'être fendant.
Sakura : Comme tous les gosses de multimilliardaires.
Sakura serra les poings et ruminais sa rage. Elle s'excusa auprès de Yukito et monta à sa chambre. Elle s'installa à son bureau et commença à élaborer un plan pour prendre sa revanche de Li. Il fallait qu'il paye et qu'il comprenne enfin qu'elle avait raison. Elle n'allait pas se laisser abattre comme ça.
Elle passa une partie de la nuit à penser à divers stratagèmes pour le piéger et l'amener à voir la vérité. Puis, une idée lui vint à l'esprit. Certes, c'était plutôt extrémiste comme idée, mais ne l'avait-il dont pas qualifié de ce nom?
Le lendemain, elle appela sa gang afin qu'ils puissent prendre connaissance de son plan. Ils étaient tous assis dans la cuisine. Yukito avait amener Toya prendre de l'air pour que Sakura puisse être tranquille et qu'elle soit sûre qu'il ne viendrait écouter ce qu'elle faisait. Elle savait qu'ils s'inquiéteraient et il risquait de faire une autre crise.
Elle regarda ses amis tous assis à la table. Ils parlaient de tout et de rien. Comment allaient-ils prendre son nouveau plan. C'était plutôt risqué et elle tenait absolument à avoir leur accord avant de faire quoi que ce soit.
Sakura : J'ai quelque chose de très important à vous dire. J'ai eu une nouvelle idée pour un plan, mais c'est plutôt risqué. Si vous ne voulez pas embarquer, je vais comprendre.
Tomoyo : Vas-y. Parle ma petite Sakura.
Sakura prit un grand respire. Elle stressait vraiment à l'idée de voir leur réaction. Elle hésitait à mettre son plan à exécution maintenant.
Sakura : Avant d'émettre quel commentaire que ce soit, attendez que j'ai fini de tout dire.
Ses amis lui sourirent. Elle savait qu'ils lui faisaient une confiance quasi aveugle.
Sakura : J'ai pensé qu'on pourrait kidnapper Li.
Les yeux de ses amis s'agrandirent par la surprise. Ils ne s'attendaient pas à quelque chose d'aussi inusité de la part de Sakura. Elle avait beau être activiste, elle n'avait jamais été hors des sentiers battus. Une occupation… c'était le pire qu'elle avait fait de toute sa vie. Cette cause devait vraiment lui tenir à cœur.
Sakura : Ce ne serait que pour quelques jours, une semaine au plus. Ce ne serait que pour le convaincre qu'on a raison… lui faire comprendre à lui ce que son entreprise fait subir aux jeunes enfants. Et en même temps, cela pourra peut-être faire changer les dirigeants d'opinion.
Takashi : Je ne m'avais vraiment pas attendu à ça. Mais malgré tous les dangers, je suis de ton côté. Tu n'auras qu'à me dire quoi faire.
Tomoyo : Je ne te laisserais pas tomber. On peut se servir de ma deuxième résidence pour l'amener et aussi, prendre une de mes limousines pour le kidnapper, comme ça, ça fera plus subtile.
Eriol secoua la tête. Pendant quelques secondes, elle était sûre qu'il allait dire non. Il soupira et releva les yeux vers une Sakura nerveuse.
Eriol : Tu sais à quel point c'est fou ce que tu nous demande, Sakura?
Sakura : Oui, je sais. Et peut importe ta décision, je vais l'accepter.
Eriol : C'est bien parce que c'est toi… C'est d'accord!
Sakura lui sauta dans les bras. Elle était vraiment heureuse qu'ils aient tous accepté.
Tomoyo : Pas de violence, hein? Promis?
Sakura : Promis! On verra comment on va arranger sa chambre de détention, désolé du mot, plus tard. Mais jamais un traitement violent ne sera accepter. J'avais aussi pensé faire venir mon frère pour lui parler. Je sais que par la suite, je vais en avoir pour des semaines à le ramasser à la petite cuillère, mais c'est le seul moyen que je vois pour l'instant.
Tomoyo : Je propose que nous mettions notre plan en marche mardi prochain. Comme ça, nous avons encore quelques jours pour tout préparer et aussi, je vais être seule à la maison. Dites à vos parents que vous venez passer la semaine dans ma maison de campagne pour célébrer les vacances.
Lorsque ses amis partirent, Sakura se sentait plus légère. Elle n'avait plus ce poids si pesant qu'est le doute dans un moment crucial comme celui-ci. Elle pouvait maintenant souffler et attendre avec impatience la journée décisive.
La porte d'entré se fit entendre. Ce devait être Yuki avec Toya.
Sakura : Oh non… J'ai oublié d'en parler avec Yuki pour savoir ce qu'il en pensait. Trop tard maintenant que la date est déjà déterminée.
Yukito : Salut Sakura!
Toya : Salut, Kajiuu!
Sakura : Je ne suis pas un monstre!
Elle se leva pour aller frapper son frère, mais elle arrêta en chemin et le regarda. Il avait finalement l'air de son grand frère, celui qu'elle avait connu quelques années auparavant. Elle était vraiment heureuse de le voir dans cet état.
Toya alla se coucher rapidement. Il laissa Sakura et Yukito seuls dans le salon.
Sakura : Je suis contente de voir Toya comme ça. Ça fait du bien de le voir sourire une fois de temps en temps.
Yukito n'avait pourtant pas l'air du même avis que la jeune fille. Il avait l'air plutôt triste.
Yukito : Ne te réjouit pas trop vite, Sakura. Je crains malheureusement que ce ne soit que le calme avant la tempête. Ce n'est pas normal qu'il se soit remis aussi bien et aussi vite de sa dernière crise. Nous devons nous préparer au pire.
Sakura : Ah… (soupire) J'espère que mon plan pourra l'aider.
Yukito : Ton plan? Quel plan?
Sakura : Oh, c'est vrai, je ne t'en ai pas encore parlé.
Sakura expliqua son idée de fond en comble à Yukito qui la regardait très surpris.
Yukito : C'est vraiment dangereux ce que tu vas faire. Je ne voudrais surtout pas qu'il t'arrive quoi que ce soit.
Sakura : Ne t'en fait pas avec moi. D'ailleurs, j'ai même pensé à un moyen pour que Toya puisse exorciser ses démons. Si tu es d'accord, j'aimerais qu'il raconte son expérience à Li.
Yukito : C'est dangereux, mais je te fais confiance. S'il arrive quoi que ce soit, je veux que tu m'appelles. N'hésite surtout pas à me demander de l'aide. Je suis sûr que tu pourras faire avancer ta cause, même si c'est risqué.
Sakura fit une bise à Yukito avant de le remercier de son support.
Bon, je sais que ce chapitre peut vous paraître un peu extrême et que très peu de manifestants font cela. Mais aussi, ce ne sont pas que des extrémistes qui font des enlèvements, parfois, ça peut être des gens normaux qui sont juste exaspéré d'une situation.
J'ai eu l'idée d'écrire une suite comme celle-là après avoir vu le film Octobre 70 par Pierre Falardeau. Je doit dire que ce doit être un des meilleurs film québécois que j'ai vu. Ça m'a touché de voir que derrière les événements de la crise d'octobre se trouvait des gens ordinaires qui n'ont qu'été dépassé par les événements. C'est pour ça que j'ai eu l'idée de m'en inspirer pour écrire la suite.
Alors, ne me dites pas que je pousse trop, je le sais déjà!
