Bonjour!

Après une longue absence, me voici pour la suite. En fait, j'attendais de suivre une conférence portant justement sur l'exploitation des enfants et une autre sur les droits de la personne bafoués dans le monde. Donc, maintenant, je suis encore mieux informée qu'avant concernant le sujet.

MimiNat : Merci pour ton commentaire!

akane-shan : L'évolution continue, mais les sentiments entre les deux vont-ils éclores? Je ne suis même pas sûre encore du résultat.

Sacham Dragon Priestess : Ummm… Aurais-tu mis la main sur mon synopsis? Parce qu'il y a des bouts de ce que tu as dit qui ressemble étrangement à ce que je planifiais… Mais bon, tu le sauras quand je serais rendue à les écrire. Merci pour ton commentaire sur mon style d'écriture aussi


La nuit avait été courte pour le jeune héritier Li. Il ne pouvait pas dire exactement combien de temps il avait passé à l'extérieur, mais dû au changement dans la couleur du ciel, il devait bien s'être écouler au moins 2 heures.

Plusieurs choses l'embêtaient. L'idée d'un futur qui ne lui ressemblait pas ne l'enchantait guère. C'est à reculons qu'il avait appris la nouvelle qu'il serait le nouveau PDG de la Li's wear. Maintenant, tout ce qu'il voulait, s'était se sauver le plus loin possible. Mais, ce n'était pas vraiment une façon mature de régler ses problèmes que de fuir. De plus, il voulait aider Toya, mais que pouvait-il faire exactement? Même si toute son histoire s'avérait être vrai, pouvait-il vraiment aider ces enfants?

Syaoran : Ils s'imaginent que parce que je suis PDG, je peux changer le monde… mais si au moins c'était moi qui prenais les décisions. En réalité, je ne fais pas grand chose…

Après avoir contempler de fond en comble son inaction, il décida qu'il était meilleur pour lui d'aller dormir. Pourtant, le sommeil n'avait pas été aussi réparateur que ce qu'il pensait. Incapable de se rendormir, il décida qu'il était meilleur pour lui de se lever.

Sakura dormait toujours. Toya semblait un peu plus de bonne humeur qu'auparavant. Syaoran regarda sa montre. Déjà 9h. Ils devaient partir vite s'ils voulaient aller visiter l'usine avant la fin de la journée. Syaoran se leva et alla en direction de la jeune fille pour la réveiller.

Toya : Fait attention, elle n'est pas du genre à être de bonne humeur en se réveillant.

Syaoran remarqua à ce moment qu'un œil de la jeune fille s'était ouvert. Elle était éveillée mais elle voulait faire la grâce matinée… Syaoran savait quoi faire pour la sortir du lit.

Syaoran : Premièrement, je n'avais pas l'intention d'y aller doucement avec elle. Ensuite, comme si elle était le genre de fille à être tout simplement de bonne humeur. D'après moi, tout ce qu'elle doit faire c'est critiquer.

Sur ce, la jeune fille se leva, et visiblement, elle était de mauvaise humeur. Elle lança un regard vers le jeune Li. Celui-ci ne remarqua rien, ou du moins, il faisait comme si de rien n'était. Le regard fût arrêter par un rire sonore dans la pièce. Sakura se retourna pour voir son grand frère qui trouvait la situation bien drôle.

Toya : À ce que je vois, le petit monstre est prêt à faire des siennes ce matin!

Sakura paru encore plus fâchée sur le moment. Puis, son regard s'adoucit s'apercevant que son frère avait l'air d'aller mieux. Ça faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas entendu l'appeler petit monstre. Elle reprit un air sérieux avant de se retourné vers l'intrus qui voulait la tirer du lit.

Sakura : Qu'est-ce que je peux faire pour vous de si bon matin, monsieur Li?

Syaoran : Oh… Mais il fallait bien tirer la princesse de ce sommeil éternel. Dire que j'étais prêt à faire un prince charmant de moi et à vous réveiller d'un baiser comme dans tous ces contes.

Sakura : Mais rassurez-vous, mon cher monsieur Li, il n'y a absolument rien de charmant chez vous.

Syaoran : Vous m'en voyez navré.

Sakura leva les yeux vers le ciel, exaspérée par la conduite de celui qui devait l'accompagner pendant ce périple. Le voyage s'annonçait vraiment long.

Syaoran : Sérieusement, si nous ne partons pas dans une demi-heure, nous ne pourrons pas aller à l'usine en question aujourd'hui.

Sur ce, Sakura se leva en tout hâte et se prépara. Une brosse à dent dans la bouche, une main tenant un peigne et l'autre une paire de bas, elle courait partout dans la chambre d'hôtel.

Toya : Tu vois maintenant pourquoi je disais qu'elle n'était pas une personne du matin.

Syaoran : Oui, je comprends même pourquoi tu disais qu'elle était un monstre.

Si les yeux de Sakura pouvaient lancer des couteaux, Syaoran aurait probablement été mort à la minutes où il se retourna pour voir la jeune fille. Elle ne semblait pas trouver la blague drôle.

Syaoran : Non, franchement, je me demande bien ce que j'ai pu lui trouver. Elle est beaucoup trop susceptible.

Quelques minutes plus tard et le groupe était prêt à partir. En fait, il s'agissait de prendre un petit autobus de campagne pour se rendre dans la ville de Cebu. Ensuite, il fallait marcher environ une demi-heure dans un sol boueux pour enfin arriver à cet atelier de misère. Le trajet à lui seul constituait un enfer.

La bâtisse était enfin à portée de vue. Bientôt, Syaoran allait savoir si la famille Kinomoto avait été honnête avec lui, où bien si tout cela faisait parti d'un plan visant à avoir des vacances payées.

La tension venait d'augmenté d'un cran dans le groupe. Chacun attendait avec impatience le moment d'entrer dans cette usine. Chacun appréhendait ce moment. Toya à cause de ses vieux souvenirs et les deux autres s'imaginaient qu'ils avaient été piégé. Enfin, la porte se tenait devant eux. Tous retenaient leur souffle. Syaoran poussa la porte et les trois pénétrèrent à l'intérieur.

Au début, personne n'y vît grand chose. L'éclairage ambiant étant plus faible que la lumière du soleil, les trois ne voyaient absolument rien à l'intérieur. Quelqu'un s'approchait d'eux, plusieurs personnes chuchotaient, quelqu'un leur criait après… Les yeux des visiteurs commençaient à s'acclimater à la noirceur de la pièce. Ce qu'ils virent les laissèrent sans voix.

Des machines à coudre industrielles vieilles d'environ 50 ans. Il devait y en avoir une centaine. Elles fonctionnaient toutes, mais on ne voyait personne les opérer. Puis, une petite tête fît son apparition. L'enfant trottinait entre chaque machine, ramassant les précieux morceaux de vêtements cousus dans un panier visiblement trop grand et trop lourd pour lui.

Homme : Qu'est-ce que vous faites ici? C'est un terrain privé. Ce n'est pas un endroit pour des touristes.

Syaoran : Oh, mais nous ne sommes pas des touristes. Je suis venu m'assurer que tout allait bien dans mes usines.

Homme : Dans vos usines?

Syaoran : Ah, désolé. Je ne me suis même pas présenté. Je suis Li Syaoran, le nouveau PDG de la Li's Wear.

L'homme se recula un peu. Il semblait être très nerveux maintenant.

Homme : Um… Et bien, vous pouvez vous promener, Monsieur Li.

Il fit signe aux deux autres de le suivre. Il marcha le plus calmement qu'il put entre les rangés. Ses yeux se posèrent sur chaques travailleurs. Pas un travailleur ne devait avoir plus de douze ans. Les plus jeunes servaient à désobstruer les machines, parce qu'ils avaient des petites mains. Les plus vieux étaient maigres, avaient l'air malades et surtout, ils avaient de multiples cicatrices. Elles provenaient probablement d'accident de travail.

Syaoran serrait ses poings. La rage montait en lui de voir des enfants dans un tel état. Les deux Kinomotos aussi sentaient ce sentiment. Le jeune homme se retourna et alla trouver le superviseur.

Syaoran : Je crois qu'il serait temps que vos employés prennent une petite pause.

Homme : Je crois qu'ils sont parfaitement bien comme ils sont.

Syaoran : Vous ne m'avez pas bien compris. Je crois qu'il est temps que vos employés prennent une pause.

Le garçon faisait attention pour bien mettre de l'emphase sur chaque mot qu'il disait. Le superviseur sembla tout à coup très nerveux. Il ne se fît pas prier et cria à tous qu'il était temps de prendre un 15 minutes de pause.

Les enfants semblaient très surpris au début. Jamais auparavant on ne leur avait permis de prendre une pause pendant le travail. C'était assez inhabituel comme traitement. Mais ils en profitèrent tous pour aussitôt aller dehors. C'était encore des enfants. Même si le travail les avaient fait murir un peu plus tôt, ils voulaient jouer. Tous dévisagèrent les étrangers. Ils voyaient peu de personnes à l'usine. Un garçon s'arrêta. Il avait l'air d'être un des plus agés parmi le groupe. Il regarda attentivement le visage de Toya avant de parler.

Garçon : Monsieur Toya? C'est bien vous?

Toya : Mais bien sûr que c'est moi. Toi, tu dois être Norihiro?

Norihiro : Oui, c'est bien ça. Vous vous souvenez de moi!

Le sourire sur le visage du garçon était radieux. Il prit son ancien superviseur par la main et l'entraîna dehors.

Norihiro : Je savais que vous alliez tenir votre promesse.

Toya : Bien sûr. Tu sais bien que j'aurais tout fait pour revenir vous voir un peu.

Syaoran les suivi à l'extérieur. Sakura était déjà avec les enfants. Elle jouait à la marelle avec eux. Tous les enfants semblaient être attirés par celle-ci. Elle souriait, donnait des bonbons aux enfants et s'occupaient de chacun d'eux. Le sourire qu'elle avait à ce moment était certainement une des plus belles choses que Syaoran avait vu depuis bien des années.

Syaoran : Tu as bien raison, ta sœur est vraiment quelqu'un d'exceptionnelle.

Toya : Oui. Elle a vraiment un don avec les enfants.

Les enfants retournèrent à leur travail plus souriant que jamais. Ils avaient un peu plus d'espoir que la vie leur réservait un sort meilleur. Sakura se retourna pour voir que les deux autres la regardaient.

Sakura : Vous avez bientôt fini de me regarder comme ça? Quoi? J'ai un bouton sur le front?

Les yeux chocolats se levèrent vers le ciel. Elle était redevenue elle-même. Vraiment insupportable cette fille!

Syaoran : Bon, je crois qu'il est temps de retourner à l'hôtel. Nous reviendrons faire un tour demain.

Le visage de Sakura s'illumina à la pensée qu'elle allait encore revoir les enfants. Elle pensait déjà à ce qu'elle allait leur apporter.