Voila mon chapitre 2, j'espère qu'il vous plaira ! merci à tous pour vos review, je vous ai laissé un petit mot à la fin

Ils étaient arrivés au studio qui leur servirai de planque, lorsqu'ils entrèrent, ils furent surpris de trouver un logement meublé.

Durant toute la matinée, ils surveillèrent le domicile du suspect. Celui-ci ne quitta pas son domicile. Il ne se leva que tard dans la matinée, puis passa près d'une heure et demi dans sa salle de bain. Tony ne put s'empêcher de se comparer à lui:

- Ca m'arrive très souvent le week-end, je prends des bain d'une heure.

- Seulement toi Tony, souffla Kate, tu ne viens pas de passer des années en prison, à te laver dans des douches communes, sans aucune intimité.

- Mais dis moi Kate, on dirait que tu connais bien ça?

- Malheureusement oui, Tony, mes douze années dans un établissement catholique ne m'ont pas épargné. Les mœurs et la pudeur sont importante, seulement nous devions nous passer de ce confort. L'intimité et la pudeur n'ont rien en commun, pour eux.

- J'aurais adoré ça! voyant le regard de dégoût de sa collègue féminine, celui-ci continua, Oh, ne fais pas cette tête de petite fille farouche, toi aussi tu aurais aimé être dans les vestiaires de mon équipe de foot!

La jeune femme, au lieu d'être outrée comme d'habitude, ne put se retenir de rire, ce qui agaça fortement leur patron.

Ce comportement ne l'étonnait pas de la part du jeune Italien, c'était dans ses gènes, il avait toujours été comme ça. Il fallait souvent le remettre à sa place lorsqu'il était en compagnie de jeunes femmes. Il ne pouvait pas s'en empêcher, même avec la plus forte bonne volonté, parfois, son patron se demandait si c'était bien son cerveau qui contrôlait son corps et ses actions.

Mais là Kate qui s'y mettait. Lorsqu'il l'avait rencontré à bord d'Air Force One, il avait été surpris de ce caractère, il se souvenait même de ses paroles à propos d'elle:«elle a du répondant». Il se souvient qu'il avait été surpris, une femme avec un si fort caractère, qui assurait. Une jeune femme très mature, qui savait ce qu'elle faisait. Elle remettait très souvent Tony à sa place, ce qui le faisait souvent sourire, même si parfois leurs disputes l'énervait. Mais quand elle rigolait avec lui où l'encourageait à dire des débilitées, c'était pire, ça l'exaspérait.

- Ca suffit! Les deux agents arrêtèrent de rire instantanément. Tony, tu vas à l'hôtel chercher toutes nos affaires, puis tu iras nous chercher à manger.

L'agent désigné se leva.

- Gibbs, on pourrait s'installer là, il y a un lit et un canapé, comme à l'hôtel et on serait sur place?

- Tu te sers de ta tête DiNozzo, c'est bien. Pourquoi crois-tu que tu vas chercher nos affaires!

Le jeune agent qui tentait de détendre l'atmosphère, se rendit compte qu'il ne faisait qu'empirer la chose.

- Désolé patron. Qu'est ce que je prends à manger?

- Je ne sais pas, tu passes au fast-food sur la route, tu me prends la même chose que toi. Kate, qu'est ce que tu veux?

- Hum, tu n'as qu'à me prendre une salade, Tony.

Un «c'est tout» lui vint à l'esprit, mais étant donné l'histoire de ce matin, il ne voulait pas jeter de l'huile sur le feu, de plus, il savait que Gibbs s'en chargerait.

- Bien, alors j'y vais, dit il.

- Fait donc ça.

Ce fut les seules paroles de son patron.

Une fois son agent sortit, Gibbs posa son regard insistant sur Kate. Celle-ci se sentit très mal, son regard était vraiment unique. Il pouvait tout faire passer par son regard, de la reconnaissance, de la gratitude, de la peine, de le déception, du trouble ou de la colère, comme c'était le cas en ce moment. Dans ces moments là, son regard était insoutenable, elle qui avait du caractère, avait du mal à ne pas baisser les yeux. Le sentiment de gêne ne faisait que s'amplifier. Lorsque son patron lui adressa la parole, son malaise se remarqua très vite.

- Kate, c'est ridicule…

- Pardon? dit elle sur un ton faussement surpris. Elle ne souhaitait qu'une chose, c'était éviter cette conversation.

- Si, tu suis un régime, tu dois me le dire. Tu peux avoir un malaise en pleine mission, ce peut être dangereux.

- Gibbs, je t'en prie, c'est toi qui est ridicule, tout ça car je viens de commander une salade, je mange juste équilibré, contrairement à vous! Et sache que toutes les femmes lisent ce genre de magasines. Je ne l'ai pas acheté pour les pages régimes, il y a d'autres articles mode ou déco!

Il ne voulait pas lui dire à propos de leur découverte, il voulait qu'elle se confesse à lui. Mais il se décida à lui avouer lorsqu'il vit qu'elle ne se rendrait pas. Il ne savait vraiment pas comment lui dire, il ne voulait pas qu'elle le prenne mal, ou qu'elle se braque. Mais en même temps, à mieux y réfléchir, comment pouvait elle le prendre bien. Ils avaient fouillé dans son sac, l'objet qui contient toute la vie d'une femme, tout ses petits secrets.

- Est-ce que toutes les femmes prennent des cachets pour maigrir?

La jeune femme pâlît très vite à l'annonce de cette nouvelle.

- Tu as fouillé dans mon sac! hurla t-elle en se levant brusquement. Comment peux-tu faire ça, ça ne te regarde pas, je comprend pourquoi tes ex-femmes ont essayé de te tuer!

Elle ne pensait pas ses paroles, jamais elle ne voudrait le blesser, mais la colère s'était emparée d'elle, il fallait qu'elle trouve un moyen pour le remettre à sa place, pour avoir le temps de reconstruire cette barrière qui la protégeait.

Il se leva à son tour, pour lui saisir les bras doucement:

- Kate, tu n'as pas besoin de ça, ni de ces comprimés, encore moins de perdre du poids. Qui est ce qui t'a mis ça dans la tête?

Elle s'écarta de lui, toujours aussi énervée malgré le ton rassurant qu'avait employé son patron:

- Lâche moi, je sais mieux que toi ce dont j'ai besoin, tu n'as pas à te mêler de ma vie privée, ça ne te regarde pas!

- Kate, je sais une chose, c'est que tu es très bien, tu n'as pas besoin de maigrir, tu dois arrêter de prendre ces trucs, et tu va manger plus qu'une salade, on a pas déjeuner ce matin, tu as besoin de plus qu'une salade.

- Gibbs, je ne veux pas parler de ça, c'est ma décision, ma vie, mon corps, j'en fais ce que je veux, que ça te plaise ou non.

- J'arrêterai de te sermonner quand tu m'auras donné tout tes médicaments.

- C'est bas Gibbs, je ne marche pas au chantage…

Elle ne put finir sa phrase que celui-ci se dirigea vers son sac.

- Très bien, si tu ne veux pas le faire ce sera moi qui le ferai.

Il saisit la boite de comprimés et les jeta dans les toilettes puis tira la chasse avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir.

- Mais tu es complètement fou, mon pauvre Gibbs.

Elle le regardait d'un air perplexe, pour qui se prenait il?

Celui-ci perdit son calme devant sa collègue, il n'arrivait pas à rester passif devant ce qui était en train de se passer. Il la saisit par les bras, cette fois en la tenant fermement:

- Tu ne vois donc pas que tu es en train de gâcher ta santé, tu bousilles ton corps avec toutes ces saloperies.

Il la secouait violement, les seules fois où elle avait vu son patron dans cet état là, était lors d'interrogation de meurtriers. Elle était apeurée, elle ne s'était pas rendu compte à quel point cela le touchait.

- Gibbs arrête tu me fais mal, lui dit elle sur un ton très mal assuré.

- Non, Kate, il faut que tu voies ce que tu es en train de faire, tu dois arrêter cette connerie, avant que ce ne soit trop tard.

Caitlin était là, entre ses bras, la bouche entre ouverte à la fois de peur et d'incompréhension. Elle tremblait comme une feuille, la façon dont il lui hurlait dessus et la secouait l'effrayait. Des larmes qu'elle ne put retenir lui vinrent aux yeux et coulèrent sur ses joues pâles.

Ce sont ces larmes qui le firent revenir à la réalité. Il s'aperçu de son comportement violent et relâcha sa prise très rapidement. Voyant l'état dans lequel il avait mit sa collègue, il la prit dans ses bras se sentant coupable. Elle n'arriva pas à s'abandonner à lui, à cet homme qui venait de la faire pleurer, elle n'y arrivait pas, pourtant, elle en avait rêvé plus d'une fois. Elle voulait que cet homme soit fier d'elle, mais elle ne pouvait plus s'arrêter. Décidément qu'ils soient pour un homme où à propos d'elle-même, ses sentiments étaient plus forts qu'elle, elle ne pouvait pas les empêcher.

Alors? Bon encore une fois, j'espère de ne pas être tombé dans le cliché, si vous pensez que c'est trop stéréotypé, lol dites le moi, ce ne serait qu'un service,

Alors que vous aimiez ou non, dites le moi, et laissez moi des reviews

Nymphadora15 toujours au rendez vous lol, ça me fait super plaisir que tu apprécie mes histoires, c'est sympa de me dire à chaque fois ce que tu en penses merci beaucoup et ne t'arrête pas surtout!; )

Kibbs, bon j'espère que tu as remarqué que j'ai fait sortir Tony lol, cette scène devait se dérouler sans lui! Bon pour l'histoire des catégories, je n'ai pas mis Romance, car ce ne sera qu'un fond, je ne pense pas que ce soit le principal, alors je ne voulais que les lecteurs se fassent des films, mais OUI, il y aura un peu de shipperisme lol, voilà bon dis moi si ça t'a plût!

Merci à tous pour vos reviews, continuez; )