Pardon pour les remerciements, je les posterai plus tard promis juré.
BONNE LECTURE !
Chapitre 5
Un rayon, à l'attidute d'une effronterie confinant au scandaleux, se permit l'outrageux comportement de venir perturber péniblement et fort discourtoisement le sommeil de Ron.
N'était-ce déjà pas une torture suffisante de vivre dans ce corps ridicule qu'en plus on l'arrache sans pitié aux doux rêves qui avaient délicieusement parsemé sa nuit de leur bien-fait salvateur ?
Oui.
La vie était décidément très cruelle.
Ouvrant lentement les yeux, la vision du plafond au-dessus de sa tête troubla insolemment un long et pénible moment le rouquin.
Le bougre avait osé changer de forme durant la nuit.
Ou plus exactement, ses dimensions s'étaient inexplicablement modifiées.
Il était beaucoup plus haut.
Et moins large aussi.
Passant une main plus que soucieuse et surprise sur sa joue droite, le grand rouquin commença à se gratter nonchalamment le léger début de barbe cuivré qui y était apparu.
-merlin, j'aurai vraiment besoin d'un bon coup de rasoir moi……constata-t-il, les millions de connections neurales parcourant son cerveau ayant manifestement décidé dans un excès de générosité tout à leur honneur de lui accordait quelques secondes de répit supplémentaire avant de déclencher le signal chimique lui faisant mettre le doigt sur le point précis qui avait changé chez lui en ce magnifique début de matinée ensoleillé.
Un désagréable courant vint soudain lui chatouiller les orteils et le bas de ses longues jambes.
-brrr……ça caille en plus ce matin…..
Un éclair déchira sa conscience.
Un flash limpide de pure information et de compréhension.
Il se souvenait de tout.
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Cette fois çi, Hermione n'en pouvait plus.
Tout était sinistrement et implacablement en train de lui filait entre les doigts comme de minuscules et insaisissables grains de sables.
Elle n'avait toujours eut aucune nouvelle de Ron.
Et comble du comble, même son nouvel ami à plume avait à présent mystérieusement disparu.
-et quoi ensuite ? Vais-je disparaître également à mon tour ? Sans laisser la moindre trace, comme un fantôme ? gemit-elle intérieurement en se dirigeant d'un pas lourd de tristesse vers la grande salle pour prendre le petit-déjeuner malgré son peu d'appétit.
En se réveillant ce matin, elle n'avait put que constater les faits.
Aucune trace de Vorace et de ses si marrantes et adorables plumes rousses.
Si Parvati avait eut la décence de se montrait compatissante, la belle, mais parfois insensible aux sentiments d'autrui, Lavande s'était gossé d'une façon si vulgaire que la brunette avait été à deux doigts de la stupéfixer sans pitié.
-la sale petite peste…….elle mériterait que son nez se transforme en bec jusqu'à la fin de ses misérables et pathétiques jours songea avec peu d'amabilité la si brillante sorcière.
Subitement, un son aussi inhabituel dans ses couloirs que foncièrement inquiétant parvint à ses oreilles.
Des pleurs.
Quelqu'un pleurait tout près d'ici à chaudes et sincères larmes.
Soucieuse, elle pressa le pas, se demandant ce qui avait encore bien put se passer, et prit prestement la direction de la source de tant de détresse.
Peine perdue.
En effet, la jeune premiere année, âgée à peine de 11 ans et appartenant à la maison de Pouffsoufle, victime de cet excès de bruyante contrariété courait à cet instant même droit vers elle.
Forte de son autorité de préfette, elle se permit donc d'attraper au vol la visiblement perturbée fillette et lui demanda gentiment de lui narrer sur-le-champ les raisons de son désappointement.
-je……je…….
-quoi ma chérie ? Raconte moi tout la pria-t-elle avec patience.
-un…..un……un homme……
-un homme t'a embêté ? C'est ça ?
-oui…..je….je marchais dans les couloirs et……et…..il a crié après moi !
-hein ? C'est tout ? Mais voyons, il ne faut pas se mettre dans des états pareils pour si peu !
Une réflexion aux accents quelque peu cynique venant d'une personne qui pratiquement après chaque dispute avec Ron s'enfermait un long moment dans sa chambre dans le but de convenablement ruminé tout cela.
-il….ensuite il a marché vers moi……il a marché vers moi avec un regard tout bizarre…….
Un nom apparu immédiatement tel une sombre loupiotte dans l'esprit d'Hermione.
Rogue.
Ce sauvage avait dut se passer les nerfs sur cette pauvre et innocente enfant dont le seul tord avait été au final d'être au mauvais endroit au mauvais moment.
-et…..et…….
-quoi d'autre chaton ?
-il etait tout nu !
-je te demande pardon
-tout nu !
Si elle pouvait certes imaginer Rogue faire preuve d'assez de cruauté pour molester une fillette, songer à lui se baladant à poil dans les couloirs du château était tout de même une autre affaire.
-tu peux me le décrire s'il te plait ?
-il était grand…..très grand……..et ses cheveux……….
-oui ? Qu'est-ce qu'ils avaient ses cheveux ?
-ils etaient roux !
Un grand rouquin.
A poil.
Vagabondant dans le château à l'image d'un Adam dans le jardin d'Eden.
Inquiétant en effet.
Un rouquin ?
-tu as dit qu'il était roux ?
-vous…….vous le connaissez ? demanda la jeune fille en s'éloignant un peu d'Hermione, les yeux plus que méfiants et soupçonneux.
-hein ? Ha je…….je……..enfin, peu importe, ne t'inquietes pas, je vais aller voir ce qu'il en est……dépêche-toi de rejoindre la grande salle d'accord ?
La petite, qui répondait au nom de Delphine et possédait une chevelure encore plus blonde que celle de Malefoy et Lavande réunis, était originaire d'une famille exclusivement composée de moldus.
Au debut, ses parents avaient cru à une farce lorsqu'ils avaient recu la lettre de Poudlard les informant que leur chère fille unique était inscrite dans une école pour sorcier et sorcières.
Alors si maintenant ils apprenaient que de tels comportements honteux avaient lieu impunément ici, ils ne manqueraient sûrement pas de se poser mille questions sur ce monde inconnu qu'était pour eux celui de la magie.
Toutefois, cet épineux problème ne tarabusta pas une seule seconde la jeune femme.
Un grand roux.
Dans les couloirs.
Étrangement dans la même zone que celle ou Ron avait disparu !
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Le front rouge de confusion, Ron porta immédiatement ses deux immenses mains au niveau de son entre-jambes, son sens de l'audition percevant encore au loin les pleurs éperdus de la pauvre gamine à laquelle il venait d'offrir la vision de toute sa glorieuse et brûlante virilité.
-et merde ! Si ça continue comme ça je vais finir par me faire lyncher par les femmes de ce château moi !
Pourquoi s'était-il réveillé à l'endroit même ou tout cet enfer avait commencé et non pas dans la chambre d'Hermione ?
Il ne le sut.
Mais en remercia malgré le tout secrètement le ciel, car se faire surprendre par une fillette, qui probablement des demain n'y penserait plus, et se réveiller dans une chambre remplit de jeunes demoiselles de son âge aux capacités destructrices monstrueuses étaient deux scenarii singulièrement différents.
-bon, commençons par le commencement, en premier lieu il me faut trouver au plus vite de quoi me couvrir…..ensuite on verra pour le reste !
Par chance, la tour Gryffondor ne se trouvait pas à plus d'une centaine de metres environs de là.
Mais cent mètres ça peut vite se révéler extrêmement long et périlleux à parcourir.
Surtout dans cette tenue.
Il choisit donc pour rejoindre sa destination un trajet quelque peu différent de celui qu'a l'accoutumé empruntaient ses camarades mais, l'espéra-t-il, beaucoup moins fréquenté en cette heure de la journée.
Son premier « checkpoint » se matérialisa en la forme d'un escalier conduisant à l'étage supérieur.
Il traversa ensuite le long corridor, bordé de chaque coté par de nombreuses salles de cours heureusement désertes, et repiqua finalement par un second escalier, celui-ci atterrissant à une poignée de mètres à peine de l'entrée de la tour.
Facile.
Mi-escalier, une surprise velue l'attendit toutefois.
Une surprise à laquelle il n'accorda qu'une limité mais malgré tout cuisante et douloureuse attention.
-dégage saloperie ! rugit-il l'air mauvais en décochant un furieux coup de pied à la malheureuse bête qui, après effectuait un rapide vole plané, alla lourdement s'écraser sans comprendre le pourquoi du comment quelques marches plus bas.
-ça s'était pour l'autre soir ! cria-t-il sans se retourner à la malheureuse chatte de rusard qui du reste se demanda longtemps ce qui venait de lui arriver avant de préférer aller chercher consolation dans les bras affectueux de son adoré maître.
Personne.
Mais le plus dangereux était encore à venir.
La salle commune.
-rouge passion ! lança Ron à la grosse dame.
-hmm, oui en effet……….fit alors remarquer cette dernière, fort étonné, mais pas vraiment déçue, de voir le jeune homme avoir l'insolence de se présenté ainsi sous ses chastes yeux.
-rouge passion ! répéta-t-il une nouvelle fois le mot de passe avec agacement, n'appréciant guère de se faire reluquer de la sorte.
-on n'aurait pas oublié quelque chose ce matin ?
-non mais vous allez m'ouvrir oui ou mer……?
-ça me rappelle un cauchemar que j'ai fait une fois…..je marchais tranquillement de tableau en tableau quant tout à coup je……….
-la porte bordel !
-hein ?……ha oui…….et les mots magiques ?……s'amusa à la faire bouillir l'aimable cerbère.
-ho bougre de sale………hmmm, ok……..s'il vous plait ?
-et ben voilà
Lorsque le tableau consentit enfin à lui ouvrir le passage, le rouquin ne put s'empecher de prendre une longue et profonde inspiration.
Il y avait tant de personne dans cette fichue tour.
Tellement de gens possiblement présent, là, maintenant, dans la salle commune.
On peut le comprende, Ron était quelque peu desorienté.
Car s'il avait gardé un compte studieux des jours passés, il se serait souvenu que ce matin là était le sixième de la semaine.
Soit, en résumé, samedi et que donc beaucoup de gens dormaient encore paisiblement du sommeil du juste.
Pas tous toutefois.
Le sort peut être aussi malveillant que bienveillant.
Il suffit juste d'être un peu chanceux lors du tirage à la grande roulette cosmique du destin.
Et Ron ayant pas mal usé récemment son stock de mauvaise chance, un véritable don du ciel lui tomba présentement dessus.
Elle.
Cette catin démoniaque de blondasse au rabais.
Miss Lavande Brown était là, se brossant avec une lenteur calculée, à l'aide d'une sorte de long peigne muni au moins d'une vingtaine de dents, sa magnifique toison dorée.
De plus, elle était de dos et ne l'avait pas entendu pénétrait en ces lieux.
Bingo.
-merci Merlin ! se réjouit-il, le cœur emplit d'une sourde et juste colère.
Telle un rapace fondant inexorablement sur sa proie, il s'approcha à pas feutrés d'elle, se moquant dorénavant bien que quelqu'un puisse le surprendre dans son superbe costume de complet naturiste.
Il se glissa silencieusement au plus près d'elle.
Et sensuellement entoura ses hanches de ses puissants bras et se permit même l'audace d'enfuire son visage tout au creux de sa douce nuque.
-bonjour Lavande…….murmura-t-il amoureusement, la voie plus grave de quelques octaves.
-Ron ! explosa la blonde de joie, essayant de se retourner pour le voir mais n'y parvenant pas du fait de la prise stricte du jeune homme sur sa taille. tu es revenu !
-comme tu vois……mais tu sais, je n'ai jamais était bien loin………
-co……comment ça ?
-je me baladais à droite à gauche, tu vois………
Quelque chose dans le ton de son cher « ronny » la désarçonna soudain fortement.
Il ne paraissait pas tout à fait dans son état normal.
-en fait…..j'étais même si près de toi que je sais tout ce que tu as fait hier ma belle
-ha…….ha oui ?
-oui, tout à fait…….vilaine fille !
-pou….pourquoi tu dis ça voyons ?
Oui, décidément son « ronny » n'était pas du tout le même.
Et elle commença à trouver cela fort désagréable et ennuyeux.
-pauvre bête…….tu imagines si Hermione n'était pas arrivée à temps……tssss, tu aurais à présent une mort terrible sur la conscience…….et c'est lourd à porté un truc pareil
-non mais je…..je n'ai pas voulut le……..
-oui, bien sur……..tu n'as pas voulut ouvrir la porte, laissé le chat entré et ensuite observer vicieusement la scène n'est-ce pas ? Un terrible concourt de circonstances en effet……..je comprends
-ça suffit ! cria-t-elle presque en se dégageant violemment de lui, passablement effrayée par le comportement si bizarre du rouquin.
Mais la brûlante repartie qu'elle s'apprêtait avec fureur à lui balancé dans sa sale trogne de donneur de leçons lui resta visiblement en travers de la gorge à la plutôt grande satisfaction de Ron.
-mais que……mais que……mais tu es à p………
-tu peux m'appeler Vorace si tu veux…..heuu en fait non, tu ne peux pas……..je préfère largement mon vrai prénom finalement
-c'était……c'était toi ?
-voui….à ce propos, il faut vraiment que je te dise quelque chose Lavande……
-qu….quoi ? s'enquit-elle timidement, son esprit fonctionnant pour une fois à toute vitesse.
-tu es réellement prodigieusement belle quant tu sors de la douche ! l'acheva-t-il en explosant de rire.
Un trait d'esprit que la charmante Lavande n'apprécia pas à sa juste valeur au vu de l'empressement avec lequel elle gravit quatre à quatre les marches conduisant jusqu'à sa chambre dans le but impérieux de se lamenter illico presto à sa douce, fidèle et toujours compatissante amie Parvati Patil.
-bon, assez rigolé Weasley……il y a plus important à faire maintenant……et surtout plus important à dire ! conclut Ron en se dirigeant lui aussi prestement en direction de ses propres quartiers.
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Si un grand roux galopant nu tel un capri dans les couloirs il y avait eut, et bien il n'y était plus du tout le vil mesquin.
Doutant fort que la fillette ait inventé toute l'histoire, Hermione se demanda un instant si elle devait en informer les autorités compétentes ou non.
S'imaginant toutefois assez mal entrait dans le bureau de Mac Gonagall avec un si rocambolesque recit comme seul preuve des faits, elle avait jugé au final de faire l'impasse sur le petit déjeuner et de retourner bien sagement à la tour pour y attendre patiement et avec espoir des nouvelles de l'élu de son cœur.
Loin de se douter que le dit élu de son cœur avait en moins de vingt minutes semait une belle pagaille dans au minimum trois cœurs féminins, elle murmura avec lassitude le mot de passe de la semaine à la grosse dame, elle toujours souriante au souvenir de l'adorable vision qu'un jeune homme lui avait offert quelque temps en arrière.
-rouge passion………
-ha, c'est beau la jeunesse !
-pardon ?
-ho, excusez-moi ma petite demoiselle, j'avais la tête ailleurs…..vous disiez ?
-rouge passion……vous pouvez m'ouvrir s'il vous plait ?
-bien sur, bien sur…….mais il semblerait que l'arrivé du week-end ait eut un effet assez étrange sur certains garçons de la tour, je vous préviens plaisanta-t-elle avec entrain, son imposant corps périodiquement secoué par le début de rire qu'elle tentait avec peine de retenir.
-heuu…….d'accord
Se demandant bien ce qu'avait voulut dire par-là la grosse dame, Hermione poursuivit son bout de chemin jusqu'à la plus proche table de la cheminé et s'y assis tranquillement autour sans pour une fois avoir la moindre intention de bouquiner quoi que ce soit.
Le feu était si agréable.
La salle si calme, si vide.
Fermant les yeux, elle laissa paisiblement la chaleur réconfortante des braises lui recouvrir les jambes et les mains.
Pattenrond l'évitait encore, se méfiant probablement d'un regain d'humeur chez sa douce mais peu oublieuse des fautes passées maîtresse.
Vorace s'était inexplicablement volatilisé.
Et Ron.
La perspective qu'il soit partit volontairement ne cessait de la tourmenter.
Peut-être n'avait-il pas le moindre sentiment pour elle finalement.
Peut-être que le fait de seulement la prevenir de son départ ne l'avait-il pas effleuré.
-il aurait au moins prevenu Harry lui souffla la partie logique de son cerveau.
Mais elle n'eut pas envie de l'écouter
Il lui était déjà arrivé par le passé de quasiment s'en vouloir d'aimer autant passionnément ce butor de rouquin.
Il n'est rien de pire à vivre qu'un amour sincère non retourné et surtout totalement incompris par la personne source de ces troubles.
La capacité émotionnelle de Ron, qu'elle avait un jour comparé à celle d'une petite culière, ne paraissait pas s'être beaucoup élargie au fil des mois et des années.
Et encore moins à son égard.
J'aimerai tant pouvoir lui parler maintenant……soupira-t-elle à haute voie, son regard toujours clos.
À quelques pas d'elle, un bruit retentit doucement.
Un bruit non pas d'objet, mais plutôt organique.
Oui.
Une personne venait bien à l'instant de légèrement soupiré.
Ni une ni deux, le sang monta brutalement à son visage désormais brûlant.
Ce n'était pas dans le genre d'Hermione Granger de se morfondre après un garçon.
Non.
Certainement pas.
Priant pour que l'importun ne l'ait pas entendu se morfondre, elle n'osa durant un long moment ne serait-ce qu'ouvrir les yeux.
Son âme balançant équitablement entre la gêne et l'agacement.
En fait, ce fut même l'inportun qui se permit de prendre la parole en premier.
-ça tombe bien que tu sois d'humeur à discuter, car, si tu le permets bien sur, j'aimerai bien parler un peu avec toi……
Tac, tac, tac, tac, tac………
Son cœur s'emporta en une danse frénétique et endiablée.
Cette voie.
-ouvre les yeux idiote ! revint à la charge la partie logique de son cerveau, elle qui ne comprenait pas du tout pourquoi aujourd'hui elle n'avait plus le contrôle de cet esprit qui d'habitude lui obéissait docilement au doigt et à l'œil.
-je…..je…….je suis desolé pour le souci que tu t'es fais ces deux derniers jours……..je veux dire, ce n'était pas ma faute hein ! Mais…….non, je commence mal……si, en fait c'était entièrement et totalement ma faute……..
Il était là.
Juste à coté d'elle.
Papotant tranquillement comme s'il reprenait simplement une discussion interrompue cinq secondes auparavant.
Minute.
Il s'excusait ?
Alors s'était bien ça !
Cet idiot était partit de lui-même du château !
-Ron…….commença t-elle doucement en ouvrant petit à petit ses deux magnifiques yeux déjà légèrement brillant de cette lueur que leur donnent les larmes. ou……ou étais-tu ?
-hmm, c'est amusant que tu me demandes cela……..
-amusant ? amusant ? Et tu peux m'expliquer s'il te plait qu'est-ce qu'il y a d'amusant dans le fait de partir comme un voleur durant deux jours entiers ?
La phrase avait été prononcée sur un ton neutre, presque lointain.
Elle ne voulut pas crier.
Elle désira juste qu'il lui parle.
Qu'il lui raconte tout.
-c'est amusant car en fait je ne me l'explique par encore clairement……..
-que veux-tu dire ?
-je….je ne sais pas ce qui s'est passé……peut-être m'as-tu sans le vouloir jeter un sort
-quoi ?
-en tout cas je te remercie pour ça…….
-R..Ron….tu t'excuses, tu me remercies……….je…..je ne comprends rien finit-elle misérablement, de nombreuses larmes dévalant à présent impunément ses joues.
-non…non, par pitié, ne pleure pas Hermione
-comment veux-tu que je ne pleure pas ! Hoo Ron, pourquoi tu me tortures comme ça………mais qu'est-ce que je t'ai fais à la fin ?
Le visage de Ron se decomposa littéralement sous le poids de cette sombre accusation.
Une fois de plus, tout partait en fumée.
Toutes les belles phrases qu'il avait espéré pouvoir lui dire, toutes les déclarations qu'il avait supplié de pouvoir lui murmurait un jour aux creux de l'oreille.
Tout.
Non.
Pas cette fois.
Il ne le permettrait pas.
Il ne laisserait pas une nouvelle fois son indécision et sa maladresse tout briser sur leur passage.
-tu m'as ouvert les yeux Hermione ! Si je m'excuse, c'est le plus sincèrement du monde que je le fais ! Je…..je n'ai jamais voulut te faire souffrir mais……mais j'ai compris que c'est ce que j'avais fait malgré tout……..ces quelques jours passés dans la peaux d'un corbeau m'ont……..la pria-t-il de comprendre en se levant et en venant tout contre elle, s'installant à même le sol, à genoux, sa poitrine contre les genoux de sa bien aimée.
-dans…..dans la peau de……pardon ?
-oui je……j'aurai dut commencer par-là, désolé…….je ne me suis pas enfuis Hermione, j'ai toujours était là, avec toi…….le soir ou l'on s'est disputé je……je ne sais pas comment mais je me suis transformé……heuuu, physiquement transformé ! Mais ensuite, en étant au près de toi, c'est bien différemment que je me suis transformé……intérieurement
Il était heureux.
Sa langue n'avait pas fourché, il avait enfin reussit à mettre des mots sur ses sentiments.
Pourtant, il lui restait toujours une petite phrase à prononcer.
Une phrase si ridiculement courte qu'il se demandait sincèrement comment elle pouvait etre si difficile à dire.
Mais au final ce n'est pas la phrase qui demande du courage, mais bel et bien ses implications.
Un mouvement d'épaule.
Une réorientation de la direction de la main.
Un sifflement aigu.
Et une tarte à la phalange à décapiter un bœuf s'abattit sans pitié sur sa malheureuse joue gauche, qui du reste allait en rester douloureusement marquée pour les cinq jours à venir.
-je n'arrive pas à y croire ! Ronald Weasley c'est bien toi qui étais dans la salle de bain avec Lavande alors ? Et………hoooooooooooo ! Je me suis innocemment déshabillée pendant que tu me reluquais sans vergogne ! Espece de……….cria-t-elle de forte méchante humeur en agrémentant sa dernière phrase d'un retour de la main droite qui alla à la vitesse de l'éclair faire subir à la seconde joue de Ron le même traitement qu'a sa jumelle.
-arrête bon sang ! Laisse moi finir par Merlin !
-finir quoi ? Qu'est-ce que tu as encore de plus honteux à m'avouer ?
-je t'aime Hermione………
Un silence.
Seulement troublé par les crépitements délicats des flammes léchant de leurs langues brûlantes les gros bouts de bois se consumant dans l'âtre de la cheminée.
-tu….tu m'aimes ?
-comme un fou Hermione…….et je m'excuse de ne pas l'avoir compris plus tôt
Elle ferma à nouveau ses yeux.
Les rouvris.
Et aussitôt lui colla un terrible aller-retour de sa décidément bien habile main droite.
-mais pourquoi t'a fais ça ? se plaignit outré le pauvre rouquin aux joues désormais littéralement cuisantes.
-tu m'aimes vraiment ? lui demanda-t-elle timidement, la voie chevrotante, se plongeant sans retenue dans l'azur du regard de ce diable de rouquin si compliqué.
-tu……tu vas encore me gifler ?
-surement…….
-et bien soit, car oui, Hermione Granger, je t'aime vraiment, absolument, passionnément, éperdument et sans aucune retenue
Elle leva la main.
Il se prépara courageusement à perdre pour toujours toute forme de sensation sur son visage.
La main arriva.
Se posa sur lui.
Et lui caressa tendrement la joue.
-moi aussi…….
-alors pourquoi tu ne le dis pas ?
-et c'est toi qui me demande ça ?
-moi je l'ai dit…….
-oui, c'est vrai……tu as bien fini par me le dire………sourit-elle adorablement.
Plutôt que de continuer à parler, elle préféra se pencher vers lui.
Les lèvres ont le pouvoir de communiquer en un baiser bien plus que nos esprits ne pourront jamais seulement imaginer dire.
Leurs esprits étaient fatiguer de parler.
Mais leurs lèvres se révélèrent vite plus bavarde qu'un bon million de Rita skeeter.
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Voilà !
Au menu du prochain chapitre : ben je sais pas trop. J'ai des idées bien sur pour faire un épilogue (et notamment pour expliquer les raisons de cette transformation quand même, lol) mais je ne sais pas si je clos cette fic dans le prochain chapitre ou si je fais rebondire l'histoire sur autre chose.
J'ai notamment pensé à faire de cette transformation un truc que Ron pourrait utiliser dans le cadre d'aventure ultérieures.
Mais honnêtement, je n'ai pris aucune décision.
Comme je l'ai écrit au début, cette fic était plutôt destiné à être courte.
Du moins, l'intrigue concernant Ron et Hermione l'est.
Enfin, je verrais tout ça plus tard.
À plus !
