Voilà enfin la suite. Ce deuxième chapitre est vraiment très long , un des plus long de l'histoire ; j'espère qu'il va vous plaire, j'attends vos impressions ; ca m'encourage à continuer !!
RAR :
Nana :merci beaucoup, je suis heureuse que ca te plaise ; pour sirius oui il peux aller ou il veut en fait, mais il est toujours invisible aux yeux des autres, snif..
Jenny : merci; oui sirius, lui, va les revoir très vite, (enfin surtout un ;) , dans ce chapitre, mais c'est plutot a sens unique..enfin tu verra, ce n'est pas un chapitre très gai..
Nat666 : merci pour cette très belle review. Sirius est aussi un de mes persos préférés, et c'est assez dur d'accepter sa mort snif, .C 'est pour ca que j'ai choisis de traduire cette fic ; si rowling pouvait le faire revenir, mais bon je n'y crois pas, alors on se console avec les fics.Sinon moi je n'ai pas vraiment pleuré, car j'avais vu sur internet le nom du personnage qui mourrait dans le livre sans le vouloir grrr ca m'a vraiment gaché la suite; pour le prochain tome pas d'internet avant d'avoir fini le livre;)
Benane : oui je suis contente, merci pour le message. Je n'ai pas encore lu tes histoires honte sur moi dès que j'ai un moment j'irai les voir, ; en fait je lis surtout en anglais c'est pour ça.Et , je trouve dommage qu'il n'y ait pas davantage de fic remus/sirius en français, alors qu'en anglais, c'est très courant, de tous styles, ratings…j'espère que la suite va de plaire autant, et comme ce chapitre est trèsss long alors je veux une longue review, comme promis., …
Chapitre deux : A travers le miroir
Sirius découvrit rapidement qu'il lui était impossible d'être essoufflé. A la place, une course prolongée a travers le lourd, et sirupeux air lui provoquait une sorte de douleur dans tout le corps. Non pas qu'il ait techniquement un corps, mais ça épargnait beaucoup de questions, s'il pensait à lui en ces termes. Ses membres se révélaient être pesants et courbaturés, son torse le faisait terriblement souffrir comme si un hippogriffe s'était assis sur lui, et des coups sourds martelaient sa tête avec insistance. En plus il lui semblait qu'il ne pouvait pas bouger plus vite qu'une personne que l'on aurait amputée d'une jambe.
Il recommença à courir.
Après un certain temps, il atteignit le 12 Square Grimmaurd. Il s'était presque habitué au silence qui remplaçait le bruit sourd de ses pieds foulant le sol. Le soleil s'était levé, mais ses rayons n'apportaient qu'une infime gaieté aux mornes maisons. Sirius ralentit le pas lorsqu'il approcha de la porte d'entrée, et leva la main instinctivement comme pour frapper.
Puis il se rappela son triste sort et grimaça. Il traversa la solide porte de bois et se trouva immédiatement dans le lugubre hall. Les bruits affluèrent aussitôt autour de lui : la moitié de l'ordre devait être présent et le portrait de sa mère se remit à hurler. Il l'ignora et se hâta en direction de la cuisine.
Montant deux marches à la fois – excepté bien sûr qu'il ne le faisait pas réellement- Sirius se précipita au travers de la porte de la cuisine, heurtant presque Mondigus Fletcher. Il s'éloigna rapidement : il ne souhaitait vraiment pas découvrir s'il était capable ou non de traverser les gens de la même manière qu'il le faisait avec les murs.
« ….on se voit au ministère ! » disait quelqu'un d'apparemment anxieux qui balançait ses bras comme un moulin à vent surcaféiné.
« Fudge doit nous croire maintenant, il l'a vu de ses propres yeux ».
« …..le garder ici toute l'année, pour ça au résultat…. »
« …on n'arrive toujours pas y croire. Tu dis que c'est sa propre cousine qui l'a tué ? ……»
Sirius balaya rapidement l'assemblée du regard. Il aperçut Maugrey Fol œil en pleine discussion avec Kingsley et quelques autres. Il n'y avait aucun signe de Tonk, des Weasley ou de Remus.
« Est-ce que l'un d'entre vous m'entends ? » hurlait Sirius d'une voix ferme. Il espérait sans vraiment y croire que quelqu'un se tournerait dans sa direction, mais personne ne lui jeta un seul regard.
Un dernier regard vers Maugrey donna une idée à Sirius. Son œil magique pouvait voir à travers le bois, la pierre, et même les capes d'invisibilité – peut être qu'il pouvait aussi voir les esprits, les fantômes… bref, de le voir maintenant, quelque soit la chose qu'il était devenu.
Il marcha avec précaution en longeant les murs de la pièce, jurant en vain contre ceux qui bloquaient son chemin. Apres cinq minutes de manœuvres et n'étant toujours pas plus près de Maugrey, il abandonna finalement, prit une profonde respiration, et s'élança à travers les personnes grouillant dans la cuisine.
Il ne ressentit rien, ce qui était plutôt déconcertant, mais pas aussi déconcertant que de réaliser que les personnes elles, ne sentaient rien. Aucun d'entre eux ne frissonnait ou ne jetait de regard interrogateurs. Personne de s'évanouissait, n'avait le souffle court ou devenait pâle. C'était comme marcher dans une salle entièrement vide vu le peu de réaction qu'il suscitait.
« Fol-œil » appela t il avec espoir dès qu'il fut à sa portée. « Fol-œil, est ce que tu m'entends ? Est-ce que tu me vois ? »
Maugrey écoutait attentivement la sorcière de grande taille qui était à côté de lui, grognant occasionnellement, et hochant sa tête vigoureusement. Son œil magique pivota en direction de Sirius…et s'arrêta. Sirius retint son souffle (ou eu l'impression qu'il retenait son souffle) et s'appuya sur / traversa Kinsley pour se retrouver debout devant l'ancien Auror.
L'œil errant s'était retourné et examinait maintenant la cheminée.
Sirius hurla de frustration. Après un moment de réflexion, il profita de sa colère, bascula sa tête en arrière et laissa sortir ses peurs refoulées et son désespoir. Personne ne pouvait l'entendre après tout. Il s'était retourné, courant à moitié en direction de la porte, quand une conversation attira son attention :
« Je n'ai pas vu Remus. Il est blessé ? »
« Non, mais ils étaient de vieux amis, ils se sont connu à l'école –je pense qu'il est en haut- il veut sûrement rester seul.. »
Plus que des amis, voulait clamer Sirius, êtes vous tous aveugle ? Mais c'est vrai que ce n'était pas si évident. Il s'était passé beaucoup de choses ces dernières années. Ils laissaient planer le doute et les non-dits en pensant qu'il serait toujours temps, plus tard, de dire toutes ces choses qui avaient besoin d'être dites.
Sirius courut hors de la pièce, monta les marches et traversa le hall. Sa mère criait, hurlait des injures au mince filet d'air qu'il produisait, maudissant son nom comme si elle savait qu'il pouvait l'entendre. Il se demandait si quelqu'un lui avait mentionné sa 'mort'. Probablement pas : il avait le sentiment qu'elle aurait ri si elle l'avait su.
Il passa devant les chambres qu'il avait donné aux Weasley, et aux membres de l'ordre qui voulaient se reposer quelques heures entre deux missions. Le dernier étage était le moins occupé, et plusieurs portes étaient toujours verrouillées, vu la poussière sur les poignées. Un ancien miroir fissuré était accroché en haut des escaliers. Sirius regarda instinctivement son reflet et frémit quand il ne vit rien. Tout au fond une porte menait au grenier, mais il tourna avant de l'atteindre.
Sa chambre lui avait toujours beaucoup plu lorsqu'il était enfant. Elle était plus grande que celle de ses parents, qui étaient assez heureux de pouvoir le voir le moins souvent possible ; plus grande que celle de son frère, qui détestait gravir plus de marches que lui ; assez haute pour voir de sa chambre une magnifique bande de ciel, au-dessus de ce misérable square Grimmaurd. Sa chambre était le seul endroit dans la maison qui ne le remplissait pas de haine, de souvenirs amers, et il l'avait donc nettoyée en premier , aussi vite que possible. C'était même agréable quelques fois : les bougies répandaient leur lumière comme une douzaine d'étoiles filantes, les rideaux s'ouvraient sur la nouvelle lune ornant le ciel et qui prendrait des semaines pour être pleine. Remus s'étendait à côté de lui, et son visage se détendait tandis qu'il s'endormait.
Aucune bougie n'était allumée. Les rideaux étaient à moitié fermés. Le soleil faisait une faible tentative pour éclairer la pièce, et y parvenait à peine. Sirius remarqua qu'il pouvait voir plus clairement qu'avant dans l'obscurité, mais chassa cette idée de sa tête quelques instants plus tard. Remus était allongé sur le lit, à la place qu'occupait Sirius. Il était recroquevillé sur lui-même et ne bougeait pas.
Son coeur cognant fortement dans sa poitrine, Sirius traversa rapidement la chambre. Non. Il n'aurait pas fait ça. Pas Remus. Pas mon Remus. Il a surmonté douze années.. s'il vous plait, ne le laissez pas faire…
« Remus ? » murmura t il, en se mettant à genoux, pour mieux voir le visage de son ami. Il réalisa que les yeux de Remus étaient ouverts en même temps qu'il vit sa poitrine monter et descendre lentement au rythme de sa respiration. Sirius ferma les yeux un instant, tremblant de soulagement.
Après un moment, il s'assit aussi près qu'il le pouvait de Remus. Il savait que son ami ne dormait pas – ses yeux demeuraient ouverts, le regard perdu dans le vague, cillant occasionnellement – mais il ne bougeait pas, ne parlait pas et ne pleurait même pas. C'est ce qui commençait à effrayer Sirius. Il voulait partir chercher quelqu'un – leur dire que Remus avait besoin de compagnie, qu'il avait besoin de quelqu'un qui le fasse sortir de son silence, qui tenterait d'apaiser sa douleur.- mais personne ne pouvait l'entendre.
Tout ce que Sirius pouvait faire, c'était de s'asseoir près de lui, un peu comme pour une veillée mortuaire. De toute sa vie, il n'avait jamais entendu parler de quelque chose de similaire à son cas. Il n'était pas un fantôme, d'après le terme usuel – quelqu'un aurait été capable de le voir s'il en était un – et il ne pouvait pas être un esprit frappeur ou une autre sorte d'esprit car il était totalement incapable d'affecter le monde.
Ce qui l'amena à une autre conclusion. Etait-ce cela qui attendait les gens après la mort ? Est-ce que les personnes qui mourraient étaient forcées de demeurer sur terre sous cette forme, invisibles, muettes et sans consistance ? Est-ce que de partout affluaient des centaines d'autres personnes comme lui, invisibles à ses yeux, qui hurlaient, observaient et erraient ici pour toujours ?
Sirius tressaillit. Un petit bruit à côté de lui, lui fit regarder en tout sens. Rémus avait finalement fermé les yeux. Tandis que Sirius l'observait, des larmes commencèrent à couler sur son visage pâle. Il poussa une sorte de petit gémissement plaintif, qui ressemblait presque à un sanglot, et brusquement il se tourna de l'autre coté, en tâtonnant aveuglément à la recherche d'un oreiller pour étouffer le son.
Sirius entendit son nom. Puis le silence, presque total, seulement troublé par les sanglots et le souffle saccadée de Remus
Si c'était cela qui nous attendait après la mort, pensa tristement Sirius, alors il allait presque comprendre la croisade de Voldemort qui faisait tout pour y échapper. C'était pire qu'Azkaban, pire que d'être enfermé dans la maison de ses parents une année entière, peut être même pire que le baiser des Détraqueurs, sûrement même. Au moins, après ça, il n'aurait plus conscience du monde extérieur. Alors que de rester ici pour toujours à regarder les gens qu'il aimait, souffrir, et ensuite l'oublier était insupportable.
Il se rappela quelque chose que Dumbledore aimait répéter : Les morts que nous avons aimé ne nous quittent jamais. Il était alors peut être lié à ce monde aussi longtemps qu'il y aurait quelqu'un pour se souvenir de lui.
Dumbledore.
L'espoir s'enflamma soudainement de nouveau, l'excitant comme une longue gorgée de boisson chaude. Il avait perdu un peu de considération envers Dumbledore durant l'année passée – la rancune, l'isolement, et les cuisants reproches qu'il avait subi, avait érodé la confiance qu'il portait en cet homme.- mais c'était toujours le sorcier le plus puissant, surpassant même Voldemort. De plus, Dumbledore avait l'honneur d'avoir comme animal de compagnie un phénix.
Sirius avait vu l'attachement de Fumsek pour Harry l'année passée, quand il lui avait guéri une vilaine coupure sur sa jambe. Il avait entendu des histoires sur les propriétés du chant du phénix. Il savait que la créature avait le don de faire renaître les morts.
Si seulement il était mort, ce qu'il n'arrivait toujours pas à croire. Il était juste bloqué quelque part, pour une raison ou une autre, et, dans l'esprit de Sirius, il n'y avait pas tellement de choses ressemblant à une porte à sens unique…
Sirius se mit prudemment sur ses pieds. Dumbledore et Fumsek étaient à Poudlard, c'était donc là qu'il devait aller. Il faisait le trajet à pied avant – il faut en convenir, sous la forme de Patmol- et il avait le sentiment qu'il n'avait plus besoin de dormir maintenant. Ca lui prendrait des jours, s'il allait à la même allure que pour arriver ici, mais ce n'était pas comme s'il avait de pressants engagements.
Enfin, pas qu'il ne pouvait remplir maintenant.
Il resta un moment debout à observer Remus, toujours étendu là en silence. Il ne voulait pas le quitter, mais que pouvait-il faire pour lui ?
Avec hésitation, Sirius se pencha. Il se sentait un peu stupide – mais en même temps, un afflux d'amour protecteur l'envahit, et sur cette pensée, il déposa un baiser fantomatique sur les larmes qui humidifiaient sa joue.
« Je ne pense pas être vraiment mort Remus » déclara Sirius avec confiance, alors qu'en réalité il n'en était pas sûr. « Je reviens dès que je peux. Prend bien soin de toi »
Il n'eut pas de réponse, et après une longue et pénible pause, Sirius se retourna.
Il n'avait qu'une envie : retrouver le chemin du retour aussi vite que possible.
Les coups sur la porte étaient hésitants. Cela en disait beaucoup sur l'identité de la personne qui frappait. Cela signifiait : peut être qu'il préférerait être seul ou alors je m'en fais pour rien. Remus pensa que probablement, s'il l'ignorait, la personne comprendrait son besoin d'être seul et n'entrerait pas.
La poignée tourna. Eh bien, il ne pouvait pas avoir bon à tous les coups. Sirius le taquinait toujours à ce sujet, mais Sirius n'avait pas non plus toujours raison. En fait Sirius faisait souvent des choses stupides. Comme attaquer seul une bande de Mangemorts. Comme toutes ces railleries alors qu'il aurait dû se taire ! Comme se faire tuer !
Oh! Mon dieu.
« Remus ? »
La voix de Molly était aussi hésitante que ses coups sur la porte. Remus ne répondit pas, et quelques secondes plus tard, il entendit la porte s'ouvrir en grand. Il avait souhaité qu'elle parte. Il ne voulait pas lui parler. Parler signifiait penser, et il ne le voulait pas. Penser signifiait pleurer et il avait déjà versé tant de larmes qu'il était incapable de pleurer davantage, au point que ça lui brûlait les yeux.
C'était comme fixer le soleil : ensuite vos yeux sont brouillés par la lumière rémanente et vous ne pouvez plus rien voir. Tout s'était passé très vite : l'urgente convocation de Rogue, le départ de l'ordre, puis la bataille dans la chambre de la mort- il ne s'était passé que quelques heures depuis que Remus avait trouvé Sirius inquiet qui faisait les cent pas dans sa chambre, attendant que quelqu'un lui dise si Harry était sorti de la foret. Il n'arrivait pas à oublier les anciens souvenirs. Il ne pouvait pas accepter qu'en un instant le monde avait changé.
Il ne pouvait pas…faire cela…encore une fois…
« Remus » répéta Molly, d'un ton plus doux mais aussi plus affirmé. Il y distinguait même de la pitié – non soit honnête de la compassion – et l'instinct maternel pour le réconforter. « Tu…ne devrais pas rester seul. »
Pourquoi pas ? J'étais seul pendant douze ans. De plus, nous n'en avions plus pour longtemps alors pourquoi je me sens, encore maintenant, trompé ?
Il ne bougeait pas. Les pas traversaient la pièce, et il sentit le lit s'abaisser légèrement comme elle s'asseyait.
Sirius n'arrivait jamais à comprendre que, même en étant discret, le matelas bougeait et avertissait Remus de sa présence. Et alors il sursautait quand Remus demandait calmement ce qu'il faisait et il lui répondait 'je pensais que tu dormais'. Remus se retournait, souriait et Sirius …………
La main de Molly était posée sur son épaule, et Remus se rappela soudain l'épisode de l'épouvantard. Il l'avait réconforté comme cela après que la créature lui avait montré chaque membre de sa famille mourir chacun à leur tour. Il se demanda pourquoi ça ne lui était jamais arrivé de voir Sirius étendu sur le sol, glacé – sa plus grande peur étant depuis toujours, la lune qui le forçait à vivre en esclavage. Et puis, il n'avait jamais imaginé que Sirius pouvait mourir – pas Sirius, le courageux, l'impétueux et toujours rieur, qui était déjà revenu des ténèbres.
Sirius n'était pas autorisé à mourir, pensa t-il avec colère. Il avait déjà perdu 15 ans de sa vie…
Ce n'était pas juste.
Il était conscient que Molly lui parlait, de stupides mots réconfortants teintés au fond d'impuissance. Elle ne pouvait rien faire s'il ne lui répondait pas. A cette pensée, il sentit une sorte d'amère satisfaction. Sa main était toujours sur son épaule, étrangement chaude contre le froid qui se répandait dans son cœur et dans ses veines.
Il ouvrit la bouche pour lui demander de partir, mais ce qui sortit, de façon sinistrement calme était « il est parti ».
Puis le silence.
« Je suis si désolée Remus »
L'était-elle vraiment ? se demanda t il, sachant qu'elle n'avait jamais vraiment approuvé Sirius, et quelques instant après il fut choqué de cette pensée. Il avait besoin de quelque chose pour lui changer les idées. Mais ce n'était pas une raison pour contrarier Molly. Il y avait beaucoup d'autres personnes à détester. Bellatrix Lestrange. Albus Dumbledore. Voldemort. Harry.
Non ! Ce n'est pas de sa faute !
Sa torpeur reculait, remplacée par une tourbillonnante douleur voulant se transformer en un hurlement, mais qui semblait ne pas trouver la sortie, après tant d'années de self control. Un peu chancelant, il s'assit, se dégageant de l'emprise de Molly avec se formant sur ses lèvres l'envie de la congédier.
Jusqu'à ce qu'il vit des larmes couler sur ses joues.
A la place, il la regarda en silence, ayant besoin de quelque chose qu'il ne pouvait demander. Alors elle, compréhensive, le serra dans ses bras comme une mère ou une sœur ou juste une bonne amie, et là il se rendit compte qu'il pouvait de nouveau pleurer.
Une sensation déchirante envahit Sirius 3 ou 4 jours plus tard, quelque part juste après Edimbourg. Il trébucha – dans les limites où il pouvait le faire – et secoua la tête, la main devant ses yeux. La terre s'était subitement …déformée- les lumières de la ville tournoyaient – et en une seconde tout devint blanc….
« Sirius Black ! »
Et avec l'écho de son nom sonnant toujours à ses oreilles, Sirius se trouva debout face à son filleul.
Harry paraissait fatigué. Usé. En fait il y avait un air chez lui qui lui rappelait la douleur de Remus. L'air de quelqu'un qui paraît plus vieux que son âge. Ses joues étaient légèrement teintées comme une personne malade. Il fixait attentivement un petit objet carré, qu'il tenait devant son visage.
Le miroir à double sens, réalisa Sirius.
Il l'avait appelé ici.
L'espoir le submergea. Peut être que s'il retournait à Londres et retrouvait son propre miroir, il pourrait parler à Harry ? Et peut être que si son filleul levait les yeux il le verrait ?
« Harry….. » Commença Sirius dont l'excitation se ressentait.
Harry, qui était assis comme une statue, fit un brusque mouvement qui envoya voler le miroir dans sa valise. Il y eu un bruit de verre cassé. Harry leva les yeux en direction de – ou plutôt à travers- Sirius, sauta de son lit et traversa le dortoir comme s'il souhaitait briser le sol sous ses pas.
Sirius ferma les yeux un moment, désappointé. Il se dirigea vers la valise, espérant sans vraiment y croire que le miroir n'était pas brisé. Une douzaine de fêlure le narguait, reflétant son visage, sans espoir, entre les chaussures et vêtements d'harry.
Sirius grogna. Puis ses yeux s'élargirent sous le choc.
Il voyait son reflet dans le miroir.
Il se pencha en avant. Dans le même temps, Harry jeta un paquet d'affaires à lui dans la valise, dissimulant le miroir brisé. Sirius jura bruyamment.
« Bon sang Harry, ça t'aurais tué de regarder avant de balancer tes affaires dessus ? » hurlait –il colérique, en fixant son filleul qui naturellement n'y prêtait aucune attention.
Sirius grinça les dents, et s'assit sur le lit le plus proche – ça l'aidait de se dire qu'il était assis sur le lit et pas juste positionné au-dessus dans les airs- et observa Harry pester et faire des allées et venues entre son lit et sa valise. Il arrivait à se voir dans le miroir. Mais était-il le seul à se voir ? Est ce que Harry verrait son reflet s'il daignait y jeter un œil ? Sirius pensait que oui. Ce qui le rendait encore plus frustré de voir que les vêtement recouvraient le miroir.
Non. Attendez. Tout n'était pas perdu. Il y avait les autres miroir, bien sûr ! Mais le sien était dans un tiroir à coté de son lit. Remus aura peut être nettoyé sa chambre ou l'aura t il laissé comme cela ? Ce n'était pas comme s'il avait beaucoup d'affaires personnelles. Sirius fut frappé par une image de lui arrivant vivant en plein milieu d'une vente aux enchères hors de sa maison, comme le hobbit dans le livre moldu que Remus aimait lire..
Harry fut stoppé en plein mouvement. Les traits de son visage étaient douloureux – plein d'espoir, mais aussi si las. Comme s'il croyait réellement à quelque chose, mais en même temps il y avait une part en lui qui savait que ça ne pouvait pas se réaliser.
Puis le garçon laissa tomber la robe qu'il tenait, parcourut la pièce à vive allure, s'engouffra par la porte et disparut.
« Eh ! Attends ! » lançait inutilement Sirius. Il hésita un moment mais sa curiosité l'emporta. Il suivit Harry hors du dortoir.
Malheureusement son filleul avait déjà disparu et Sirius ne pouvait pas se déplacer plus vite qu'un vieillard boiteux même s'il courait. Il passa un long moment à chercher dans différents couloirs, salles de classe, grommelant des jurons pour lui-même. Il s'arrêta un instant devant un large miroir au cadre doré pour voir s'il y revoyait son reflet, et fut déçu quand il ne le vit pas. Il traversa la grande salle où se tenait la fête de fin d'année, notant au passage qu'Harry ne s'y trouvait pas. Il se positionna devant Dumbledore, qui ne fit pas le moindre petit geste indiquant qu'il l'avait aperçu.
Déprimé, Sirius erra hors de la salle (Sirius était mal à l'aise de regarder ainsi les élèves manger sachant qu'il ne ressentait même pas la faim depuis des jours) et se dirigea vers la tour de Gryffondor. Harry y était peut être retourné. Sur le chemin, il fit un détour en direction du bureau de Mc Gonagall (pour voir si elle avait vraiment un panier pour chat sous son bureau), puis vers le placard de Rusard où il rangeait les objets qu'il confisquait et enfermait les élèves (lui et James s'étaient débrouillé pour ne jamais se faire prendre – et le contenu était en réalité plutôt décevant) et enfin les toilettes des filles (juste parce qu'il le pouvait). Il commençait à penser que ne pas posséder de corps pourrait être amusant.
Il était dans les toilettes quand il jeta un œil à tout hasard dans le miroir…..Et se vit.
Sous le choc, il faillit tomber par terre. Il fixa, avec incrédulité, son reflet. Il paraissait très pale et faible, mais il était définitivement bien réel. Il s'approcha d'un pas du miroir.
Son reflet disparut.
Sirius grogna légèrement et recula avec précaution. Il y était de nouveau – c'était comme s'il avait marché à l'intérieur puis a l'extérieur d'une zone spéciale qui le rendait visible. Il fit de nouveau l'expérience, en faisant quelques pas à droite et à gauche. Il était maintenant certain que s'il bougeait hors d'un certain périmètre, son reflet disparaissait.
Sirius était confus . Qu'y avait-il de si spécial dans cette portion de miroir ? Il se déplaça encore une fois sur le coté, et aperçu quelque chose d'autre dans le reflet.
Il fit demi-tour pour avoir une meilleure vue sur l'objet qui était accroché sur le mur derrière lui – à l'opposé du grand miroir. C'était un autre miroir, beaucoup plus petit, tâché et fêlé. Les deux miroirs étaient positionnés pour se refléter l'un l'autre. Probablement pour que les filles puissent se coiffer, pensa Sirius.
Il ondula sa main dans l'espace séparant les deux glaces. Et en effet il se voyait dans les deux.
« Ok » dit-il à haute voix, en pensant à toute vitesse. « Donc un miroir ne me montre pas, mais deux, oui. »
Sirius resta dans l'espace entre les deux miroirs, savourant le fait qu'il puisse se voir. Un miroir seul , ne fonctionnait pas. Mais le miroir d'Harry était enchanté, lié à un autre- donc ce miroir unique le montrait aussi . Sirius faisait maintenant les cents pas dans la pièce, se jetant un regard à chaque fois qu'il passait à hauteur du petit miroir. Mais comment l'utiliser ?
Remus possédait un miroir à double sens. Sirius s'arrêta, fixant son reflet en souriant quand il eut une idée. S'il pouvait juste obtenir de Remus qu'il regarde dans son miroir….
Ce fut à ce moment précis que tout devint froid.
Sirius frissonna. Il s'était si bien habitué à ne plus rien ressentir que le brusque changement de température devint insupportable. Il s'attendait à voir son souffle s'échapper de sa bouche sous forme de vapeur. Les lumières de la pièce faiblirent, réalisa-il en commençant à s'alarmer. Puis subitement il ne vit plus rien excepté lui-même dans le carré de miroir, les yeux exorbités et apeurés.
Il y avait des voix. Il entendait des gens qui murmuraient, riaient, le narguaient. Il crut un moment qu'il était de retour à Azkaban, et que les Détraqueurs arrivaient.
« Non…non… » murmura t il en reculant. « Je ….je suis innocent, je n'ai rien fait »
Sirius fit un autre pas en arrière, fuyant le miroir. Il coura a travers le mur, espérant quitter derrière lui le froid glacial, mais ce dernier le rattrapait aussi vite que la marée montante. Sirius lança un regard en arrière en courant toujours, et vit les murs du couloir noircir, comme si l'obscurité grimpait dessus.
Qu'est ce qui ce passe ?
Avait-il fait quelque chose en marchant entre les deux miroirs ? Etait ce une sorte de piège ? Il fonça droit devant lui puis, au détour d'un couloir, traversa les murs de deux classes, et se jeta dans les escaliers. Peut être que s'il allait dans un endroit peuplé, les gens seraient capable de stopper cette chose, même s'ils ne le voyaient pas lui…
Les portes de la grande salle étaient ouvertes : les étudiants se dispersaient vers la sortie en bavardant et riant. La fête était terminée. Sirius continua sa course à travers eux en se retournant de temps en temps pour voir leurs réactions.
Rien, même pas un battement de cils.
Sirius dévisageait avec horreur l'ombre qui filait sur les murs, frôlait le plafond enchanté et se propageait en faisant des vrilles tout autour de la salle. C'était comme une énorme main aux innombrables doigts planant au-dessus de la pièce , avide de trouver quelque chose.
Ou quelqu'un. Lui-même, pensa plutôt Sirius, sachant que personne d'autre ne pouvait la voir.
Il se retourna et s'enfuit sur toute la longueur de la salle, espérant malgré tout que Dumbledore pourrait faire quelque chose. Le directeur parlait avec Rogue, ignorant totalement les ténèbres tout autour d'eux. Sirius fit demi-tour mais réalisa qu'il était encerclé. L'ombre avait rampé jusqu'au sol. Il fit marche arrière en direction de Dumbledore. L'ombre touchait maintenant la robe de Rogue…
Rogue stoppa sa conversation avec Dumbledore et parut alarmé. Un étrange mélange de colère et de peur se lisait sur son visage. Dumbledore le regarda curieusement, mais Rogue fit un mouvement net et déterminé de la main.
Sirius sentit alors la chaleur revenir peu a peu. L'obscurité semblait hésiter encore un peu, puis se dissipa en s'enroulant sur elle-même. L'oppressant sentiment de menace était parti.
« ---Que se passe t-il ? » demanda calmement Dumbledore.
Rogue balaya du regard la salle en plissant les yeux. Pendant un court instant, Sirius fut déchiré entre l'espoir que son vieil ennemi puisse le voir tout en priant pour le contraire. Les yeux de Rogue cillèrent droit dans sa direction, néanmoins l'homme au nez crochu se retourna vers le directeur.
« Je ne suis pas vraiment sûr » disait-il à voix basse. « On aurait dit une sorte d'attaque, mais elle n'était dirigé sur aucun d'entre nous »
« Legilimancie ? » questionna Dumbledore, le regard bleu transperçant.
Rogue hésita. « Non… » répondit-il doucement. « Non, pas ça. C'était comme… ». Il s'arrêta. Sirius attendait avec exaltation, mais le professeur de potion n'en dit pas plus.
« Bien » dit Dumbledore, et Sirius remarqua pour la première fois à quel point il paraissait fatigué. « Je dois y aller…Beaucoup à faire….Bonne chance Severus. »
Rogue approuva sèchement et partit, sa longue cape tournoyant dans son sillage. Dumbledore le suivit, laissant Sirius seul et bouleversé.
Mais qu'est ce que c'était ? Il s'assit à la table des professeurs et souhaita pouvoir y poser ses avants bras. Etait-elle après moi, ou est ce que j'étais simplement au mauvais endroit au mauvais moment ? Comment avait fait Rogue pour la stopper devant tout le monde, alors que personne ne pouvait la voir ?
Sirius reprit de nouveau son chemin à vive allure , toujours inquiet. Il se rendit compte qu'il jetait des regards nerveux sur tous les murs. Il avait le besoin pressant de se trouver aussi loin que possible de l'école. Quelque chose savait qu'il était ici. Ce quelque chose avait essayé de lui nuire – ça ne lui aurait même pas traverser l'esprit que cette effrayante ombre avait de bonnes intentions. On aurait dit des …Détraqueurs.
Sirius frissonna. Il était maintenant près de la sortie de la salle. Il regarda précautionneusement par la porte. Pas d'étudiants en vue, ni d'ombres malveillante. Il prit une profonde respiration pour se calmer. Quoi que ce fut, c'était partit.
Tardivement, il se souvint de son plan pour trouver Fumseck. C'était probablement le moment ou jamais. Il retourna donc sur ses pas en direction du bureau du directeur.
Des voix s'élevaient devant lui, vers le bout du couloir. Sirius s'arrêta pour écouter. Il réalisa qu'une d'entre elle appartenait à Nick quasi sans tête, le fantôme de Griffondor. L'autre voix ne lui était pas familière.
« ..Mais, ne devrions nous pas avertir quelqu'un ? » disait Nick.
« Ca ne les concernent pas » répliqua doucement mais clairement une voix de femme, «Ils ne peuvent même pas la voir, l'ombre ne peut pas les toucher… »
« Tout de même » répondit Nick incrédule « Le directeur pourrait peut être nous éclairer sur ce phénomène ? Je n'avais jamais rien vu de similaire en 500 ans… »
Sirius tourna au coin du couloir et vit devant lui Nick et un fantôme de femme, qu'il se souvint vaguement avoir croisé durant ses années ici. Elle avait tendance à hanter la bibliothèque, et lors d'une 'occasion' particulière elle lui avait causé un horrible choc dans la section interdite. Les deux fantômes flottaient tranquillement dans sa direction, et Sirius hésitait entre se mettre sur le coté ou de simplement les laisser le traverser.
La question fut vite résolu lorsque Nick l'aperçut et qu'il sauta si brusquement que sa tête tomba sur ses épaules. Remis de ses émotions, il s'exclama « Grands Dieux ! SIRIUS BLACK !»
Sirius le fixa, ébahi.
La femme le détailla de haut en bas avec intérêt, avant de venir en aide à Nick pour remettre sa tête en place.
« Vous pouvez me voir ? »
« Bien sûr » répondit doucement la femme,
« Aussi clairement que les autres » dit Nick.
« Alors je suis un fantôme ? » demanda Sirius, le cœur serré.
Nick glissa vers lui, puis le regarda de près.
« Tu n'as pas l'air d'en être un » dit-il pensivement. Le fantôme tendit la main pour essayer d'empoigner le bras de Sirius. Sa main ne fit que le traverser. « Non ; les fantômes peuvent se toucher, vois-tu ! »
« Mais vous arrivez à me voir- et à m'entendre ». Sirius avait du mal à contenir sa joie.
« Effectivement ». Nick fit un cercle autour de lui, ne faisant aucune tentative pour dissimuler sa curiosité. « Bizarrement, je viens juste de parler de votre récent, euh, décès- avec le jeune Harry. Je lui ai assuré que vous ne reviendriez pas. Comment êtes-vous - pardonnez-moi ma curiosité – revenu ? »
« Je ne suis pas revenu au sens exact » expliqua rapidement Sirius. « Je ne pense pas être allé quelque part. Mais je suis certain de ne pas avoir été tué. »
Les deux fantômes paraissaient confus.
« Mais maintenant, plusieurs témoins clameront le contraire » murmura la femme.
« Arianwen a raison : un grand nombre de personnes sont convaincu de votre mort » dit Nick. « Connaissez-vous Arianwen, Sirius ? C'est une très bonne amie à moi – vous avez sûrement dû la croiser … »
« Enchantée de faire votre connaissance » répondit Arianwen.
Sirius acquiesça avec impatience en sa direction. Il n'avait pas le temps pour ces civilités. « Est ce que nous pourrions parler deux minutes ? »
Les fantômes approuvèrent (la tête de Nick vacilla dangereusement) et Nick les guida à travers le mur le plus proche , dans une salle de classe vide. Sirius résuma rapidement ce qui s'était passé dans la chambre de la mort et ses efforts pour communiquer avec son entourage.
Quand il eut terminé, les deux fantômes étaient toujours étrangement silencieux.
« Alors ? » demanda Sirius nerveusement.
« Vraiment étrange » dit Arianwen lentement. Elle glissa à coté de lui et éleva ses mains de chaque coté du visage de Sirius. Ses doigts translucides le frôlant presque. « Il était écrit qu'aucun vivant ne pouvait repasser le voile, mais pourtant vous êtes revenu ici . »
Sirius cligna des yeux. Il réalisa soudain qu'il ressentait …quelque chose irradier de ses mains. Ce n'était ni une sensation de chaleur, ni de froid, mais simplement une sensation.
« Vous voyez, l'arcade ce n'est pas un sujet que nous abordons souvent » dit Nick en jouant nerveusement avec sa fraise. « Ceux d'entres nous qui demeurent ici…ont refusé de la traverser. Donc nous ne savons pas ce qu'il y a de l'autre coté. »
Sirius renifla. « Pas grand chose, autant que je sache ». Il fit quelques pas en arrière pour se libérer des main d'Arianwen. Elle rabaissa ses bras , en le regardant toujours au travers de ses yeux mi-clos.
« Vous n'êtes pas de l'autre côté » dit elle tranquillement. « Toutefois vous avez passé la limite et maintenant il vous est impossible d'avancer ou de reculer. Vous êtes bloqué entre deux mondes, une sorte de limbe si vous préférez. L'espace entre les reflets. Le monde des échos d'un miroir reflétant. (ndt : The echoworld of a mirrored mirror en VO)
Sirius la fixait…bien sûr…
« Et c'est bien ? Mal ? Y a-t-il un chemin pour revenir ? »
Arianwen fronça les sourcils. « Je ne sais pas. C'est déjà arrivé auparavant, je présume. Il en est question dans de vieux livres mais j'ignore si les âmes perdues ont été retrouvées. »
« Magnifique » soupira Sirius, en jetant sa tête en arrière et en s'étirant pour soulager une douleur fictive. « Donc, je ne suis pas mort, mais je peux le devenir, et pour couronner le tout une ombre me poursuit et apparemment elle ne m'aime pas beaucoup. »
Nick laissa échapper une légère exclamation. Sirius le regarda avec curiosité.
« Vous avez vu ce qui s'est passé tout à l'heure ? » demanda anxieusement le fantôme.
« Ouais ». Sirius frissonna en y repensant. « Je pense que…quoi que ce soit…c'était après moi. »
Les yeux d'Arianwen étaient maintenant grand ouverts. Elle jetait des regards aux alentours nerveusement. Nick paraissait aussi inquiet.
« Etes vous sûr ? »
« Certain ». Sirius essayait de capter son regard. « Nick ? Qu'est ce qu'il y a ? Vous savez ce que c'était ? »
« Je ne sais pas précisément ce que c'est » dit lentement Nick. « Mais il y a quelque chose d'autre que vous devez savoir. Cet.. endroit où vous vous trouvez… Je ne peux pas prétendre en savoir énormément a ce sujet… Mais je sais que vous n'êtes pas seul. »
Un frisson glacial parcourut la colonne vertébrale de Sirius.
« Quoi ?!? Qui ? »
Nick quasi sans tête détourna le regard. « Certaines magies peuvent influencer ce monde – legilimencie, occlumencie, les rêves magiques… Tout comme certaines créatures… Les sombrals, je suppose, peuvent sentir votre présence, ainsi que les phénix. Et… ». Il hésita.
Arianwen finit sa phrase, d'une voix ferme mais paisible.
« Tout comme les détraqueurs, qui se nourrissent d'âmes comme la vôtre. »
prochain chapitre : 'Une lueur d'espoir'
