Bonjour tout le monde !
Ou bonsoir en fonction de vous ! )
J'espère que vous allez bien ? Moi on va dire que ça va mais on n'est pas là pour parler de moi lol. J'ai fait le plus vite possible pour écrire ce chapitre, j'espère qu'il vous plaira ! C'est le chapitre le plus long de la fic je crois !
Bonne lecture à tous !
RAR anonymes :
Noeru : Merci beaucoup pour ta review ! Comme tu le vois je n'ai pas mis autant de temps pour écrire la suite lol à vrai dire c'est dur de le battre ! lol Merci encore !
Akina : lol, merci beaucoup pour ta review, je suis ravi que ça te plaise. Pour la rencontre entre Harry et Draco, ... hum je te laisse découvrir par toi-même. Reste à savoir si c'était ce genre de rencontre que tu souhaitais (A) Merci encore
PS : Si j'ai oublié de répondre anonymement aux reviews je m'en vois désolé. Je n'ai pas encore mis en place un planning de réponse, mais je pense que je vais le faire pour éviter les oublies.
Note : Et je remercie ma bêta que j'adore, ma jumelle que j'aime, Dinoushette ! Je t'embrasse ma puce !
La magie de l'amour
Chapitre 6 : La fuite de mon espoir.
« Aller tout le monde à son poste et je ne veux aucune faute, ou vous vous retrouverez tous à faire les accompagnateurs aérogriffe dans le Bronx. C'est compris ? » Fit la voix de Judie à travers les oreillettes.
« Aérogriffe ? » Fit Harry interrogateur.
« C'est la plate forme où atterrissent tous les animaux magiques susceptibles de pouvoir voyager avec un passager sur le dos. Ils comptent parmi eux les Hippogriffes. Donc pour ne pas se faire attaquer à chaque arrivée, ils doivent le saluer préalablement. Un boulot très compliqué et avec beaucoup de risques, si tu veux mon avis. » Répondit Blaise d'une voix basse, pour ne pas être entendu de Judie pas loin d'eux.
« Zabinni ! Venez-là ! Au trot, allez ! » Lui hurla-t-elle tout de même, ses yeux semblant lancé des éclairs.
« Bon courage mon pote. » fit Harry avec un sourire alors que le châtain se dirigeai vers la femme de caractère, tête basse.
Ils avaient tous transplannés de la petite rue sombre au profit d'une autre, beaucoup plus étroite. Ils pouvaient voir les gens passer devant elle sans la voir, et Harry avait deviné qu'elle avait un sort repousse moldu dessus, ce qui pourrait s'avérer bien pratique.
Ils s'étaient tous aussitôt mis en position, chaque officier sortant comme si de rien n'était à intervalle régulier. Les moldus ne faisaient même pas attention à eux et faisaient leur vie en faisant fi de la vingtaine d'hommes qui se séparaient un peu partout dans la grande rue.
« Potter, vous vous placerez au coin de la rue, il y a une petite ruelle invisible aux moldus, vous y aller et vous ne bouger surtout pas. C'est clair ! » Demanda Judie après avoir envoyé Blaise à un autre coin de rue.
Le brun acquiesça et après s'être rendu invisible aux yeux des moldus en se donnant un coup de baguette sur la tête, il traversa la rue longée de magasin de bijoux, d'arts et autre objets fragiles et se plaça au lieu dit.
« Potter, vous me recevez ? » fit une voix dans son oreillette, le surprenant un peu alors qu'il s'était mis en recherche de Lucius.
« Oui, Mlle Fox. » répondit-il après un petit moment.
« Bien, Zabinni, vous me recevez ? » continua-t-elle.
« Cinq sur cinq madame ! » s'éleva la voix du Serpentard, faisant rire Harry malgré lui. Blaise avait toujours adoré les films d'action moldu et avait toujours rêvé de dire cette phrase en pleine mission. C'était chose faite maintenant….
« Zabinni, nous ne sommes pas là pour déblatérer des conneries ! Alors arrêtez de faire le guignol et tenez vous près. »
Mais ça ne semblait pas plaire au chef de la mission. Harry leva les yeux au ciel en se disant, que se serait peut-être un peu plus difficile que ça pour les mettre ensemble. De toute façon, ils ne se connaissaient pas encore bien et Judie n'allait certainement pas partir en Angleterre pour la gueule d'ange de Blaise. Quoique son ami serait capable de suivre le diable s'il lui promettait monts et merveilles alors pourquoi ne pas suivre Judie et rester en Amérique ?
« Bien, d'après le Docteur Ross, Lucius Malfoy se trouverait à cinquante pas et se déplacerait vers notre position. Tenez-vous près. » Fit la voix de la jeune femme.
« Judie, nous attaquons ou nous restons en place ? » demanda une voix d'homme.
« Non vous ne bougez pas, tant que Malfoy n'est pas à portée facile. »
Le silence se fit durant un moment, parfois Judie donnant des ordres à ses hommes ou rappelant Blaise à l'ordre quand il lui donnait l'envie de chanter dans le micro au plus grand damne de Harry qui se demandait quel était la divinité qui lui avait foutu un équipier comme lui. La seule réponse qui lui vint fut Maugrey Fol'œil qui n'avait en réalité rien d'une divinité, mais qui ressemblait plutôt à un monstre grec que l'on devait combattre. Il secoua la tête en rigolant et reporta son attention sur la rue.
Ce n'est qu'au bout d'une heure que Judie redonna ses ordres.
« Attention à tous, attention Lucius Malfoy en approche. Tenez-vous. Il arrive du Nord-Ouest. Je répète, Lucius Malfoy en approche. Il arrive du Nord-Ouest. »
Tous les officiers se tinrent près à passer à l'attaque. Chacun, baguette au poing, attendait que le Mangemort fasse son apparition.
Harry lui ne cessait de murmurer pour lui-même.
« Aller, Lucius, approche. Lucius, allez vient. Je veux te coffrer pour avoir éloigner Draco de moi. Je veux te faire payer pour ce que tu lui as toujours fait. Aller vient je te dit ! »
Il répétait cela sans cesse, ses yeux braqués sur la rue venant du Nord-Ouest comme l'avait dit Judie.
Il sentait dans son cœur que quelque chose n'allait pas. Il ne savait pas comment l'expliqué, mais son cœur se serrait à chaque minute. Une seule réponse lui vint en tête. Son lien avec Draco. C'était lui qui augmentait à l'approche de Lucius Malfoy. Pourquoi ?
Il eut la réponse quand le père de son amant apparut au coin de la rue. Habillé comme un parfait moldu, ses longs cheveux attachés dans son dos, il ressemblait à un citoyen normal. Mais si l'on regardait d'un peu plus près, on pouvait voir qu'il recherchait activement quelque chose rien que par son regard toujours en mouvement. Harry devina qu'il recherchait son fils. Rien que par le tic nerveux de sa lèvre supérieur, il sut qu'il était à sa recherche et qu'il était sur le point de le trouver.
« Tenez-vous près. » Fit Judie dans leurs oreilles.
Elle allait donner l'ordre d'attaquer quand Lucius attaqua. Il avait sortit sa baguette et tenait une personne par le col de son habit. Des cheveux noirs, un visage anguleux mais harmonieux, des yeux que Harry identifia comme gris, une couleur bien spécifique et rare. Draco avait changé son apparence. Le cœur du brun fit un bon dans sa poitrine alors qu'il reconnaissait son amant. Voilà pourquoi son lien devenait si fort, lui faisait si mal. Draco approchait et savait que son père le suivait vu qu'il ne paraissait nullement surpris de voir son père l'attraper.
« Attendez, personne ne bouge. » les arrêta Judie.
« Mais Mademoiselle, on ne peut pas…. » Essaya un officier.
« J'ai dit attendez ! » s'énerva-t-elle.
On pu entendre un soupir et puis plus rien. Chacun attendant les ordres.
Mais Harry savait que personne n'avait compris ce qu'il se passait. Lucius n'allait pas tuer son fils aussi simplement. Il voudrait faire durer le plaisir. Le torturer jusqu'à en avoir marre de lui. Et Harry savait combien Lucius pouvait être un véritable sadique en matière de torture, mais aussi très imaginatif.
Il avait prit sa décision bien avant de venir en Amérique et il la suivrait coûte que coûte. Si Lucius attaquait Draco, il serai toujours là pour le défendre et empêcher Malfoy de faire mal à son fils.
« J'y vais Blaise. » dit-il doucement.
« Harry, qu'est-ce que tu … ? Non Harry, ne fais pas ça. » fit Blaise, essayant de le convaincre.
« Je ne peux pas le laisser faire du mal à Draco ! Je ne le supporterais pas tu entends ! » Hurla-t-il au micro.
« Harry NON ! » s'écria Blaise en voyant son ami sortir de sa cachette et avancer vers Lucius.
Mais c'était trop tard, Harry avait déjà enlevé son oreillette et marchait d'un pas assuré vers son amant et son père. Personne d'autre n'avait deviné que l'homme aux cheveux noir était en réalité Draco, même Blaise ne l'avait pas reconnu mais voyant le comportement de son coéquipier, il sut qui il était. Et il savait pourquoi il réagissait ainsi.
Harry se rapproche inexorablement des deux Malfoy. Son regard scannait Lucius à la recherche d'une faille. Normalement il n'était pas seul. Alors où étaient ses gardes du corps ?
oOoOoOo
« Draco tu croyais pouvoir m'échapper encore longtemps ? N'est-ce pas mon fils ? » Cracha le blond avec dégoût.
« Père, jamais je n'aurais imaginé pouvoir vous échapper longtemps, mais ne croyez pas que je vais me laisser faire aussi facilement. » cracha Draco avec hargne.
« Draco, Draco, Draco, tu ne comprend pas, tu n'as aucune chance de t'échapper. Nous sommes trois contre un alors évite de trop rêver. Tu as vraiment pris de mauvaise habitude en fréquentant ce sang de bourbe Draco. »
« Ne parler pas comme ça de lui ! » cracha l'ancien Serpentard.
« Ou sinon quoi ? Tu vas t'enfuir pour aller pleurer dans les bras de ta maudite mère Draco ? Tu crois que tu auras le temps de partir avant même que je ne te tues ? Tu es fou Draco. Tu n'es même pas digne d'être un Malfoy. Tu n'es pas digne d'être mon fils. »
« Je ne suis pas votre fils ! Je ne l'ai jamais été ! Vous entendez ? Jamais ! » Hurla l'amant du brun qui était maintenant assez près pour tout entendre.
« Oui, Draco, croit ce que tu veux mais ne croit pas que parce que tu es mon fils je ne vais pas te … punir pour les fautes que tu as fait…. » Le prévint Lucius avec une voix encore plus mauvaise que d'habitude.
« Vous touchez un seul de ses cheveux Lucius, et vous pouvez être sûr que l'enfer ne sera rien comparé à ce que je vous ferais. » fit alors Harry d'une voix anormalement basse et grave mais qui fut entendu par les deux Malfoy
Les deux se tournèrent vers lui, et de stupeur ouvrèrent leurs yeux en grand en le voyant. Lucius pâlit à vue d'œil alors que Draco regardait son amant avec des yeux rond. Comment l'avait-il retrouvé ?
« Ha… Harry » murmura-t-il alors qu'il n'en revenait pas.
Pourquoi l'avait-il retrouvé ? Il allait encore lui créer des problèmes. Il fallait qu'il parte. Il fallait qu'il retrouve sa mère, et ses enfants. Leurs enfants.
« Tiens, tiens. Monsieur Potter, vous venez à la rescousse de votre cher et tendre ? Que c'est touchant. » Fit Lucius avec une moue dégoûtée.
« Lucius, si j'étais vous je la fermerais. Une vingtaine d'Auror ont cerné la rue. Vous ne pourrez pas faire un geste sans qu'une baguette ne soit pointée sur vous. »
L'homme se mit alors en position d'attaque, faisant fi des moldus qui les regardaient bizarrement en passant à leurs côtés.
« Harry. » murmura Draco.
Non il ne pouvait pas le retrouver. Pas maintenant. Il ne pouvait pas retourner avec lui en Angleterre. Ils allaient arrêter son père mais il ne pourra jamais retourner en Angleterre tant que ses enfants ne seront pas sûrs d'être en sécurité. Jamais il ne retournera avec Harry. Et le voir maintenant, lui faisait encore plus mal que de ne pas le voir durant un an. Son lien lui faisait tellement mal en cet instant. Il fallait qu'il parte… Sinon… il ne résisterait pas et le suivrais sans pouvoir s'en empêcher.
Il…
Fallait…
Juste…
Qu'il…
S'en aille…
« Potter, ce n'est pas avec vos petits copains qui sont peureux pour se montrer que je vais avoir peur. Vous n'imaginez même pas ce qu'offre le Seigneur des Ténèbres à ceux qui lui sont dévoués corps et âmes. » Siffla le grand blond en pointant sa baguette sur le brun qui ne s'occupait plus de lui depuis que son regard avait croisé les yeux de Draco.
« Draco. » murmura-t-il, ses yeux ne croyant pas qu'il revoyait son amant après un an. Il ne pouvait pas croire la chance qu'il avait de le revoir. Il avait toujours imaginé qu'il ne le retrouverait jamais et qu'il finirait seul, désemparé. Mais il était là, en face de lui, à le regarder, ses yeux brillants.
« Draco. » murmura-t-il une nouvelle fois, essayant de le faire réagir. Tout ce qui était autour de lui avait disparu. Il n'y avait plus la rue, il n'y avait plus de Lucius Malfoy et les moldus qui les entouraient. Il n'y avait plus de mission. Rien. Juste Draco. Et lui.
« Oh vous me faites pitié tout les deux ! » commença à s'énervé Lucius. D'un mouvement de baguette, plus aucun mouvement ne fut fait par les moldus. Personnes ne bougeaient à part eux. On pouvait voir une vieille dame traversée la rue alors qu'une voiture semblait avancer à vive allure vers elle.
Un enfant semblait courir pour rattraper son ballon, une vendeuse remettait un chapeau de grande marque sur un mannequin, ses bras en l'air dans une position pour le moins inconfortable.
Harry ne se rendait compte de rien et pourtant il sentait que quelque chose se passait. Les yeux de Draco reflétaient la même chose. Il secoua la tête, essayant de se remettre les idées en place. Il se rendit compte alors qu'autour d'eux tout semblait sans vie. Comme mis en pause pour un moment indéterminé. Il n'eut même pas à se demander qui avait fait cela.
En face de lui, se tenait Lucius Malfoy, baguette au poing et près à lancer un sort au moindre fait et geste.
Harry se mit en position de défense, attendant l'attaque qu'il était sûr de voir arriver. Après tout, c'était Lucius Malfoy qu'il avait en face de lui. Ce n'était pas n'importe qui. C'était le bras droit de Voldemort. Père de son amant qui lui en voulait à mort, pensant qu'il était la cause du détour de Draco contre lui et son Maître.
« Potter, tu vas regretter d'avoir détourné Draco de sa destiné ! » cracha le grand blond en lui lançant un stupéfix que Harry évita facilement.
« Vous êtes minable Lucius. Jamais Draco ne vous aurait suivit même si je n'avais pas été là. Ce n'est pas un lâche comme vous. Il sait ce qu'il veut et n'a pas besoin de ce caché derrière un fou mégalomane. » Fit le brun d'un ton moqueur.
Il eut comme réponse un Doloris lancé dans direction mais qu'il évita agilement en se baissant. Le maléfice entra en contact à un homme en costume cravate qui se trouvait derrière Harry. Son corps tomba au sol, secoué de spasmes de douleurs. Mais aucun cri ne sortit d'entre ses lèvres. Son corps souffrait mais il était toujours inconscient et immobile.
« Arrêtez ! » hurla Draco qui se réveilla enfin.
Mais aucun des deux ne se préoccupèrent de lui, trop occupé à essayer d'anéantir l'autre.
« Père, arrêtez ! Harry… » Dit-il, sa voix devenant un murmure quand il vit son ex-amant se remettre debout, ses yeux lançant des éclairs, ses pupilles devenant d'un jaune brillant hypnotisant mais effrayant.
« Endoloris ! » hurla Lucius Malfoy vers son fils qui trop occupé à regardé les yeux du brun, ne s'écarta pas et reçut le sort en pleine poitrine.
Ce fut comme au ralenti que Harry vu la scène se passer sous ses yeux. Il vit le corps de son amour tombé au sol, prit de spasmes, essayant de garder le hurlement de douleur entre ses lèvres. Il serrait ses poings convulsivement alors que le rire malfaisant de Lucius résonnait dans les oreilles du brun. Puis après un long moment qui paru interminable à Harry, Draco hurla. Il libéra ce cri synonyme de sa souffrance. Ce hurlement qui fit mal à Harry. Il ressentait la douleur de son amour et pour cela il voulait tuer Lucius. Draco souffrait à cause de son père. Il devait à tout prix empêché Lucius de faire souffrir celui qu'il aimait. Il se l'était promit. Et il tiendrait sa promesse. Même si pour cela il devait prendre le sort à la place de Draco.
Ses pupilles noirs se rétrécirent alors que la couleur autrefois verte émeraude de ses yeux devint un peu plus jaune à force de sentir la douleur de Draco dans son cœur.
Il sentit au fond de lui quelque chose monter. Il sentait une sorte de sauvagerie se réveiller dans son cœur. Un grognement sourd sortit de sa gorge sans qu'il ne s'en rende compteIl sentit bientôt ses muscles se rétracter et changer sous sa peau, ses mains qu'il porta à ses yeux étaient recouvertes d'un fin duvet noir charbon. Il se sentit rétrécir mais en même temps il sentit qu'il était plus fort. Il savait ce qu'il lui arrivait et après un dernier regard perçant à Lucius et un regard tendre à Draco, il se transforma complètement.
Sa vue se faisait plus parfaite qu'elle ne l'avait jamais été. Ses sens étaient à l'affût. Il sentait la peur naître chez Lucius quand celui-ci croisa son regard jaune. Les yeux du grand blond passèrent de ses yeux, à son pelage d'un noir charbon. Harry savait que ses muscles étaient très bien définis sous son pelage noir et il savait s'en servir.
Contrairement à ce que Harry avait cru être en voyant son animagi, ce n'était pas une panthère noire qu'il incarnait. Non c'était un autre animal. Un autre fauve aussi réputé et crains. Un jaguar. Mais pas n'importe lequel. Son pelage doux était aussi noir que la nuit. Des pupilles jaunes fluorescentes dont les pupilles noires augmentaient de diamètre tout en fixant Lucius. Il n'eut pas à ouvrir la gueule pour sortir un son. Un grognement sourd sortit de sa gorge puis il laissa entrapercevoir ses crocs d'un blanc ivoire.
Lucius le regardait avec frayeur, le Doloris étant arrêté depuis pas mal de temps. Ses yeux bougeaient dans tout les sens, essayant sans aucun doute de trouver une issue. Mais l'animal ayant perçut ses regards bondit sur lui sans que Malfoy père ne puisse faire aucun mouvement. Le jaguar se retrouva sur le buste de Lucius, ses crocs commençant à mordre le bras du blond qui hurla de douleur. Jamais Harry n'avait ressentit autant de haine pour quelqu'un. Cet … homme osait toucher à son amour. Cet esclave de Voldemort osait s'en prendre à l'homme qu'il aimait et qu'il avait fait la promesse de protéger coûte que coûte. Non jamais il ne pourrai haïr quelqu'un encore plus qu'à cet instant.
Sa gueule s'ouvrait et se refermait sur le bras du Mangemort. Il mordait le bras porteur de cette baguette qui avait causé tant de souffrance et de morts.
Lucius hurla quand ses crocs atteignirent un endroit particulièrement douloureux. Le blond eut pourtant la force de lancer un sortilège grâce à sa baguette qu'il avait miraculeusement réussit à garder. L'animal se retrouva expulsé à cinq mètres de lui, sur le flanc, laissant le temps le temps à Malfoy de se relever.
Le jaguar se releva pourtant rapidement. Il se mit aussitôt en position d'attaque.
Le dos rond, les poils redressés, la gueule ouverte laissant apparaître ses crocs blancs, il grogna. Il était prêt à tuer.
Harry ne contrôlait plus rien. Son instinct animal lui dictait ce qu'il devait faire. Et cela se résumait à deux choses essentielles….
Protéger Draco et empêcher Lucius de faire souffrir et de tuer.
Son instinct de protection pour son clan s'était réveillé aussitôt le sort lancé sur Draco. Il n'avait pu empêcher sa transformation de s'effectuer.
Durant un long moment, le Mangemort et le félin s'observèrent. Chacun essayaient de trouver ou de sentir une faille chez l'autre.
Bien sûr Harry pouvait attaquer à tout moment. Il savait qu'il gagnerait. Mais rien n'est pire que la souffrance mentale.
Ses yeux jaunes fixèrent un court instant la blessure sanguinolente qu'il avait faite au bras droit de Lucius.
Le sang suintait de la plaie et dégoulinait le long du bras pendant et arrivait jusqu'à la pointe de la baguette, des gouttes tombant au sol.
Harry était fier d'avoir pu blesser le père de son amour. Au moins il savait ce qu'il risquait s'il le faisait encore souffrir.
Mais il savait au fond de lui, que s'il n'arrivait pas à calmer son instinct animal, il pourrait faire encore plus de ravages. Mais personne à part Draco ne pouvait le calmer. Les officiers en fonction ainsi que Blaise et Judie devaient être figé comme tous les moldus se trouvant dans la rue. Ils n'étaient d'aucune aide à ce moment précis.
Draco lui, s'était redressé. Assis sur le sol, il avait regardé, effaré, son ex-amant bondir sur son père et lui déchiré le bras de ses crocs acérés. Il pouvait sentir toute la rage et la haine que Harry éprouvait pour Lucius. Mais il sentait également tout l'amour et l'envie de le protéger que le brun éprouvait pour lui. Son cœur battait la chamade au même rythme de celui effréné de Harry. Ils étaient tout les deux sur les mêmes ondes.
Les deux combattants étaient encore en position d'attaque quand sans qu'il ne s'en rende compte, deux personnes apparurent derrière Harry. Draco eut tout juste le temps de hurler le prénom de son amour, que deux sorts furent lancés sur le jaguar qui tomba, flanc contre le sol, assommé.
Lucius encra ses yeux bleu clair dans ceux gris de Draco, tout son dégoût passant à travers.
« On se retrouvera Draco. Et croit-moi tu te diras que tu aurais mieux fait de me suivre au lieu de tomber amoureux d'un Sang-mêlé comme Potter. » Cracha Lucius avec rage.
D'un mouvement de tête à ses deux acolytes qui n'étaient nul autre que Crabbe et Goyle Senior. Ils disparurent dans un mouvement de cape et aussitôt toute la population se trouvant dans la grande rue reprit vie.
La vieille dame qui traversait la rue fut de justesse fauchée par la voiture qui fonçait à pleine vitesse vers elle. Mais comme au ralenti, la vitesse changea de trajectoire et entra en contact avec le garçon courant après sa balle. Tout le monde dans la rue se stoppa, des cris commençant à résonner alors qu'ils prenaient conscience de ce qu'il s'était passé. L'enfant gisait sur le trottoir, le visage en sang, les membres formant des angles anormaux.
Ce fut Blaise qui accouru vers lui en premier, il s'était réveillé en même temps que tout les autres mais étant sorcier, il fut plus rapide à reprendre connaissance, tout comme Judie et les officiers.
Il prit en compte l'état de l'enfant et diagnostiqua la paralysie complète de ses deux jambes. L'enfant ne pourrait plus jamais marché.
Draco qui après un long moment reprit conscience de où il se trouvait, vit avec stupéfaction son ancien meilleur ami courir près d'un enfant. Ses yeux voyagèrent un peu partout et il put deviné que la majorité des personnes présentent étaient des sorciers. Son regard s'arrêta sur la forme noire allongée près d'un mur de pierre. Harry était encore sous sa forme animale et ne semblait pas conscient de ce qui l'entourait. Draco du résisté à l'envie d'aller le prendre dans ses bras, de l'embrasser et de partir avec lui. Mais ce fut avec toute sa volonté qu'après un dernier regard empli de tendresse et d'amour qu'il se releva et entrant dans la petite ruelle juste derrière lui, il reprit sa couleur de cheveux originale et transplana.
Blaise releva les yeux un moment, cherchant du regard Harry. Il eut la surprise de voir le même jeune homme aux cheveux noirs que Lucius suivait un peu plutôt. Quand l'homme fixa son regard sur une forme animal au pelage noir que Blaise identifia comme étant son ami brun, il sut que l'homme était en réalité Draco. Il le vit se lever après un moment, et disparaître dans une ruelle. L'ancien Serpentard se releva et couru vers le jaguar qui semblait reprendre de ses esprits.
Harry ouvrit ses yeux et eut la surprise de se retrouver devant un mur de pierre, le béton dur sous lui. Il se releva un peu, ses pattes engourdies. Il entendit des bruits de pas rapide en sa direction et vit Blaise arrivé affolé vers lui.
« Harry ! Mon vieux ! Tu vas bien ? » Fit-il essoufflé.
L'animal fixa son regard vide sur lui, essayant de se rappeler ce qu'il venait de se passer. Une image lui revint alors. Draco, ses cheveux devenus noirs, le fixant avec surprise et tristesse. Il se souvenait. Le Doloris lancé. Lucius et leur combat. Et puis plus rien. On l'avait assommé.
Alors maintenant…
Où était Draco ?
Il rechercha partout dans la rue la présence de son amant, mais ne trouva rien d'autre que des moldus et des sorciers de l'ASA.
« Harry, je… Draco est partit. Je n'ai pas eu le temps de le retenir. Je suis désolé Harry. Je n'avais pas compris que c'était lui au début. … Tu dois me trouver nul. Impossible de reconnaître son meilleur ami. » Blaise baissa la tête, déconfit.
Quand il la releva il put voir que le jaguar s'était redressé. Sa tête était baissée mais il pouvait voir ses yeux jaunes reprendre un peu de leur couleur verte initiale. Mais il eut la surprise de voir une larme, une unique larme coulée de l'œil droit du jaguar, alors qu'il fermait douloureusement les yeux. Blaise sentit son cœur se serrer face à cette scène. Jamais il n'aurait pu imaginer voir un animal pleuré et pourtant il en avait la douloureuse preuve devant lui. Son ami pleurait.
« Harry… » Souffla-t-il, ne sachant que dire d'autre.
Il n'eut pas le temps de faire un mouvement que le jaguar s'était relevé et courrait dans la ruelle, il le vit disparaître, il ne savait où. Il savait qu'il avait besoin de se défouler et d'extérioriser sa peine et sa rage alors il n'essaya pas de l'en empêcher. Il soupira, s'en voulant de ne pas avoir essayé de retenir Draco.
Blaise, Judie et les officiers passèrent au moins trois bonnes heures pour remettre tout en ordre dans la rue avec l'aide des Oubliators.
Blaise avait réussit à prendre des nouvelles de l'enfant avant de partir. Il n'avait effectivement plus aucune chance de pouvoir un jour remarcher. Blaise avait été attristé en voyant ses parents arriver. C'étaient deux personnes simples. Une femme rondouillette au visage sympathique et un homme d'affaire qui semblait très aimant de sa famille. Pour eux, ils avaient tout perdu à cet instant.
L'ancien Serpentard savait qu'il ne pouvait rien faire pour les aider et c'est avec tristesse et peine qu'il retourna à l'ASA. Judie s'étonna d'ailleurs de son calme olympien. Elle qui avait vu le jeune homme parlé à tout va depuis leur arrivée, cela lui faisait étrange et bizarrement, ça lui manquait de ne pas entendre ses remarques idiotes et sans aucun rapport avec l'instant.
Le soir même, Harry n'était toujours pas rentré. Blaise ne savait pas où il se trouvait et cela commença à l'inquiéter. Harry était capable de tout quand il souffrait ou qu'il était en colère. Blaise le savait pour l'avoir vu après le départ de Draco l'année passée.
Le Gryffondor était partit quelque temps après le départ de son amant. Ils ne l'avaient pas revu avant une bonne semaine, se demandant sans cesse où pouvait se trouver leur ami. Ce fut un matin qu'il rentra. Il était en nage, portait les mêmes vêtements et on pouvait voir qu'il n'avait pas beaucoup dormit rien que par les cernes sous ses yeux. Mais ils avaient su qu'il avait beaucoup pleuré. Ses yeux étaient rouges et irrité en dessous des paupières. Ses joues semblaient brûlées et ses lèvres étaient gercées. Oh oui Harry allait très mal à cette époque et son état n'avait que très peu amélioré. Mais si encore aujourd'hui il n'arrivait pas à retrouver son amour et le récupéré, Blaise savait que rien ni personne ne pourrait le faire sentir bien. Personne ne pourrait le sentir vivant et gagner son cœur. Son amour était dévoué qu'à une seule et unique personne : Draco. Et ce pour toujours.
Le jeune homme tournait en rond dans l'un des bureaux du centre de l'Autorité Sorcière. Un agent lui avait soufflé qu'il allait user le parquet à force mais Blaise ne l'avait pas écouté. Son cœur battait la chamade. Ils avaient raté la mission. Ils avaient eut rapidement une chance de capturer Lucius Malfoy et ses acolytes et ils avaient tout perdu. Le moins que l'on puisse c'était que Judie était remontée. Elle leur avait hurlé dessus dès qu'ils étaient rentré et ce fut le Directeur Jacob White qui du la calmer pour qu'elle ne lance pas un Sortilège Impardonnable à l'un de ses hommes. Bien sûr Mr White avait sourit en disant cela, mais chacun savait qu'il était furieux. Lucius Malfoy causait bien des soucis en Amérique depuis quelques temps et les moldus commençaient à ce poser des questions. Il y avait des soupçons. Beaucoup trop même.
Blaise soupira une nouvelle fois quand il posa son regard sur l'horloge murale. Vingt deux heures trente et Harry n'était toujours pas rentré. Il savait qu'il aurait du prévenir Maugrey depuis longtemps mais Harry étant son ami, peut être même le meilleur depuis que Draco était partit, il pouvait lui laissé le temps de se reprendre.
« Toc Toc. » fit une voix dans son dos alors qu'il grognait pour la soixante cinquième fois de la soirée.
Il se retourna, un commentaire bien pimenté près à sortir de ses lèvres. On n'est pas Serpentard qui le souhaite ! Mais il se reprit pourtant aussitôt.
Judie était sur le pas de la porte, son tailleur noir moulant ses formes que Blaise se faisait un plaisir de dessiner de ses yeux depuis leur arrivée. Mais pourtant ce soir il n'avait pas la tête à ça. Seul Harry et Draco comptait.
« Judie, euh Mlle Fox, je suis désolé mais je crois que je ne pourrais pas vous accorder de mon temps. Je vais partir chercher Harry. Je le connais. Je sais ce qu'il peut faire et je … » fit le châtain sans pouvoir s'arrêter.
« Blaise. Vous me permettez que je vous appelle Blaise ? » Il hocha la tête. « Bien, Blaise, Mr Potter doit avoir une bonne raison d'être partit et je le conçois. Mais je vous interdit de partir à sa recherche simplement parce qu'il est votre ami. Nous avons une mission et il faut y mettre un terme dans les meilleures conditions possibles. Alors soit vous nous suivez pour rechercher ce pourri de Malfoy, soit vous rentrez gentiment chez vous dans votre pays humide et pluvieux. » La voix de la jeune femme claqua comme un fouet et Blaise se retrouva la bouche ouverte devant tant de… à vrai dire il ne savait pas trop, mais tout ce qu'il pouvait pensé devant une telle femme se résumait à un « Wow » qu'il qualifierait de débile si ce n'était pas lui qui le pensait.
Cette femme était une bombe atomique et toutes ses réactions rendaient l'Auror un peu plus flageolant à chaque fois. Il ferait pour qu'elle fasse attention à lui-même si c'était pour le rabaisser constamment.
« Euh, … humpf, … non euh … Judie … Je vais rester c'est juste que… Enfin je me fais du souci pour mon ami. Il a un tempérament … euh sauvage je dirais et il réagit au quart de tour. Je ne sais pas vraiment ce qu'il pourrait faire si Drac- enfin si la personne à qui il tient disparaît mais je sais qu'il irait loin. Très loin même. »
Le con ! Il n'avait pas pu s'arrêter de parler ! Cette femme était envoûtante ! Elle avait un putain de sexe appel et lui, il lui était impossible de résister ! Résister à un l'Imperium ça oui il savait le faire mais résister à une femme comme Judie Fox c'était au dessus de ses moyens ! Quelle disgrâce pour un Serpentard ! Eux qui devait résister à tout !
« Si je comprend bien, Mr Potter a, comme vous venez de le sous-entendre, des sentiments très fort pour quelqu'un et il serait capable de tout pour le protéger ? » demanda Judie en avançant vers lui. Elle se reposa sur la table qui se trouvait au milieu du bureau, les bras croisés sur sa poitrine, son tatouage en forme de cœur laissé apparaître par sa chemise blanche qui s'était déplacée un peu.
« Euh, ce n'est pas… »
« Oh oui bien sûr, vous dite cela en l'air. Vous me prenez pour une bille Mr Zabinni ? » fit Judie, ses yeux mordoré le fixant d'un air sauvage.
« Eu non, Judie, mais… enfin j'aimerais laissé le choix à Harry d'en parler vous comprenez ? Alors ne me poser pas de question. » Hésita Blaise en voyant la jeune femme se rapprocher encore plus de lui.
« Alors, jamais je ne pourrais savoir ce qu'il se passe Mr Zabinni ? Si votre ami ne revient pas… Vous savez je suis excessivement curieuse en ce qui concerne les personnes qui m'intéressent et je veux en savoir le plus possible sur elle. Alors … » elle interrompit sa phrase, sa poitrine frôlant le torse musclé de Blaise qui du retenir sa respiration. Il voulu demander –Alors quoi ?- mais elle ne lui en laissa pas le temps.
Elle se mit sur la pointe de ses chaussures, la taille importante de Blaise ne lui facilitant pas la tâche et elle approcha ses lèvres des siennes. Son souffle caressa la bouche du jeune homme qui ne croyait pas à sa chance.
« Alors, Blaise… » Dit-elle sensuellement. « Dites-moi … ce que … je veux … savoir. »
Ce fut comme une douche froide pour l'Auror qui avait fermé les yeux entre temps. Il les rouvrit aussitôt et se recula. Il butta contre un bureau et après un dernier regard, sortit de la pièce en courant presque.
Judie soupira avant de dire : « Mais pourquoi me fuient-ils tous bon sang ? »
De son côté, Blaise avait décidé de rentrer à l'hôtel que le Ministère leur avait choisit pour leur mission. Avec un peu de chance, Harry y rentrerait une fois calmé. Enfin, il l'espérait...
Il prit un verre de whisky dans le bar mit à leur disposition et prit place dans le grand canapé en cuir de couleur crème. Il but lentement le liquide ambré qui lui brûlait la gorge à chaque gorgée mais qui le réchauffait tout de même un peu.
Il ne sut pas combien de temps il passa dans le noir, dans le salon de leur chambre d'hôtel mais quand minuit sonna, il avait bu la moitié de la bouteille posée sur la table basse à côté de lui. Il releva ses yeux brillants vers l'astre de la nuit qui diffusait une lumière opale dans la pièce et soupira pour la énième fois.
Il se décida à aller se coucher. De toute façon, Harry se rentrerait sûrement plus à cette heure si.
Il enleva sa tenue d'Auror qui constituait une grande robe de sorcier de couleur parme, et en dessous une tenue élémentaire comme un pantalon classique noir et une chemise blanche. Il enleva tout ça et se retrouva en boxer. Il frissonna quand il sentit un souffle sur sa peau et d'un mouvement de baguette il alluma la cheminée.
Il se coucha et essaya de s'endormir mais en vain. L'image fugace de Draco et celle de Harry en jaguar pleurant lui revenant sans cesse. Ces deux là étaient fait pour être ensemble, ils le savaient tous et pourtant ils se faisaient souffrir l'un et l'autre. Draco devait sûrement avoir une bonne raison pour être partit mais Blaise lui en voulait quand même.
Il s'assoupit tout de même après un long moment...
Ce fut un grand fracas qui le réveilla en sursaut de son demi sommeil. Il se redressa d'un bond et sortit du lit, en prenant au passage sa baguette qui se trouvait sous son oreiller. Il entrebâilla doucement la porte, priant pour qu'elle ne grince pas. Le salon était dans la pénombre mais il pu deviner une forme noir assis au sol, secoué de tremblements.
Il reconnu Harry. Il s'avança doucement, comme s'il se trouvait devant un animal sauvage. Et c'était à peu près ça. Car quand il se trouva assez près du brun, il posa une main sur l'épaule de son ami et celui sursauta puis recula craintivement de lui. Blaise put alors voir les larmes couler abondamment sur ses joues. Il avait craqué encore une fois...
Blaise avisa une blessure profonde à la main de son ami et quand il leva les yeux vers le cheminée devant laquelle Harry et lui se trouvaient, il vit le miroir, qui se trouvait au dessus, brisé en mille morceaux. Harry avait du frapper avec son poing dedans pour évacuer sa douleur au profit d'une autre. Mais Blaise savait que rien de tout cela ne fonctionnait.
Son ami avait également ses vêtements en lambeaux et des égratignures sur tout les visage et les bras. Où était-il durant tout ce temps ?
Il s'agenouilla près de son ami et après un moment d'hésitation, le prit dans ses bras mais comme il s'y attendais celui-ci le repoussa d'une onde magique. Il ne savait plus où il était et Blaise le comprenait. Il avait besoin d'être rassuré.
« Harry. C'est moi, Blaise. » Murmura-t-il en essayant une nouvelle approche. Cette fois-ci le brun ne résista pas et se jeta dans les bras de son équipier et ami.
« Bon sang, où étais-tu Harry ? Je me suis fait un sang d'encre ! » Demanda-t-il, alors que sa peur de le voir faire une bêtise prenait le dessus.
Il serra le corps tremblant du brun, lui chuchotant des paroles réconfortantes alors qu'il n'avait obtenu aucune réponse.
Harry pleurait, sanglotait et hoquetait douloureusement dans son cou, des paroles entrecoupées entre chaque sanglot.
Blaise ne comprenait pas tout ce qu'il disait mais il pu discerner quelques paroles.
« Draco ... M'a laissé ... Ma faute ... Le revoir ... Draco ... Ma faute ... Si mal. »
Tous ces morceaux de phrases étaient hachés par les hoquets douloureux que poussait Harry et Blaise souffrait pour lui.
Le brun s'était serré contre lui alors qu'il avait placé sa main à la place de son cœur et serrait convulsivement le tissu de sa robe d'Auror déchirée.
Blaise savait qu'il souffrait horriblement.
Un jour, il avait eu une discussion avec Draco sur les liens qui unissaient un Veela unis à son compagnon. Ce lien était si fort que chacun pouvait ressentir la douleur de l'autre. Tout les sentiments forts étaient partager à l'autre sans pour autant le vouloir et la souffrance pouvait être horrible pour les deux êtres séparés ... de grés ou de force.
Draco lui avait également expliqué quelque temps après s'être lié physiquement à Harry qu'il arrivait à ressentir le plus minime sentiment de colère, de souffrance ou de joie et qu'il avait à cause de cela, des sautes d'humeurs qui pouvait être importante. Mais il avait pu à l'époque trouver un moyen pour apaiser son compagnon grâce à certain pouvoirs mentaux. Le problème étant que si chacun souffrait au même moment, il leurs était impossible de se faire réconforter par l'autre.
Mais la chose pour laquelle Blaise avait été le plus surpris fut celle où Draco lui expliqua qu'il arrivait à entrer en contact psychique avec son compagnon sans que celui-ci ne s'en rende compte. C'est-à-dire qu'il pouvait parfois voir ce que l'autre voyait, ou voir où l'autre se trouvait.
Blaise trouvait que dans la situation de ses amis, cela pouvait avoir quelque chose de réconfortant pour Draco mais également quelque chose de déprimant.
Un Veela qui n'avait pas la possibilité de toucher, de sentir où de voir son compagnon était un mort au bout d'un certain temps. Temps qui était très minime. Blaise craignait la perte de Draco si celui-ci ne revenait pas près de celui qui devait partager sa vie pour toujours.
Il reporta son attention sur le brun qui se calmait peu à peu sous les mots de réconfort de son ami. Bien sûr ce n'était pas Draco mais ça avait le mérite de le calmer.
« Harry, il faut que je soigne tes blessures et comme nous ne pouvons pas utiliser notre magie quand nous sommes dans l'hôtel, nous allons dans la salle de bain pour que je prenne le nécessaire. D'accord Harry ? » Demanda-t-il doucement.
Le brun acquiesça après un petit moment et ils se relevèrent tout les deux. Ils se dirigèrent vers la salle de bain, Blaise refermant la porte derrière eux après avoir allumé la lumière. Ce n'était pas cette nuit encore qu'il pourrait faire une nuit tranquille et complète.
Et bien merci d'avoir lu jusque là !
Je dois dire que je suis assez fier de ce chapitre qui ne devait pas se dérouler comme ça au début mais bon quand miss Inspiration vient dans le coin alors qu'elle se fait la malle de temps en temps (Qui a dit tout le temps ?), on ne va pas la contrarier. Alors j'ai suivi ce qu'elle me dictait et ça a donné ce chapitre.
J'espère qu'il vous aura plus néanmoins. J'essaye de m'investir au maximum dans cette fic pour rattraper mon retard alors je fais de mon mieux que cela vous plaise. J'espère que j'ai réussi.
Dites-moi ce que vous en pensez please.
Une petite review pour Vert Emeraude ?
Je vous souhaite une bonne semaine et vous dit à bientôt.
Bisous !
Vert Emeraude
