Chapitre 3 : J'accepte de ne pas le tuer...

- Non ! Mais, c'est pas possible ! Il pouvait pas choisir quelqu'un d'autre le vieux fou ! Mais non ! Il a voulu me pourrir la vie ! Encore Zabini, ça allait, mais « lui » ! Argh !

- Du calme, Hermione, vois plutôt ça comme une chance.

- Une chance ! Tu rigole ? Je vais passer mon année scolaire collée à cette fouine !

- Oui mais cette « fouine » est le plus beau garçon de tout ce collège !

Hermione réfléchit. Il était vrai qu'elle n'était pas insensible au charisme du préfet mais, lui, contrairement à elle, la haïssait ; elle devait donc lui rendre la pareille pour qu'il ne se doute de rien. Mais, après tout, Ginny avait peut-être raison… S'ils passaient l'année ensemble, ils allaient peut-être se rapprocher.

- Bon… J'accepte de ne pas le tuer, mais, il n'a pas intérêt à me traiter de Sang de bourbe ou à s'en prendre aux Gryffondor, sinon, il se pourrait que je revois ma décision à la baisse.

- …Ha ! Ha !

On frappa à la porte de l'appartement d'Hermione.

- Entrez !

- Granger, faut qu'on ailles voir la vieille chouette.

- J'arrive…

Elle se tourna vers Ginny et lui dit de l'attendre ici. Et elle se dirigea vers le grand blond qu'était son homologue masculin. Ils traversèrent le château en silence.

- Bien, dit la directrice Gryffondor lorsqu'ils furent entrés dans son bureau, Miss Granger, comme l'a dit le professeur Dumbledore, tout à l'heure, Mr Malfoy est le nouveau Préfet en chef. Dorénavant, vous devrez faire en sorte de ne pas trop vous disputer.

- Mais, Professeur ! Puis-je vous rappeler que nous parlons de Malfoy !

- Je sais Miss Granger, mais, je crois que vous n'êtes pas la seule à être mécontente.

Elle lui montra Malfoy du regard. Celui-ci était avachi sur le fauteuil et n'écoutait pas un traître mot de la conversation qui avait lieu entre les deux Gryffondores.

Lorsqu'il se rendit compte qu'on l'observait, et qu'on retenait un fou rire gryffondorien, il commença à s'intéresser aux dires du professeur de métamorphose.

Lorsque la petite réunion fut terminée, et qu'il repartirent vers leurs appartements, Hermione engagea la conversation.

- Bon ben puisqu'on doit passer toute l'année ensemble, je te propose un marché…

- Un marché ?

- Oui. Dorénavant, j'aimerais qu'on fasse comme si l'autre n'existait pas. On ne se parle pas, on ne s'insulte pas, on ne se regarde pas ; enfin tu vois ce que je veux dire, on ne se parlera que si la situation l'exige.

- Ben, si tu veux… De toute façon, on peut pas dire qu'on se soit jamais vraiment parler, jolie fleur.

- Hein !

- Je t'ai dit qu'on ne s'était jamais vraiment parler.

- Ah…

Hermione avait crut entendre les mots « jolie fleur ». Mais, elle pensa qu'elle s'était trompée. Malfoy, la traiter comme une fille ? Non ! Elle, c'était une Sang de Bourbe.

Ils arrivèrent bientôt devant leurs appartements et Hermione dit :

- Eh bien, si tu as un dernier mot à me dire…

- Heu… Bonne nuit, Granger.

- Merci, toi aussi.

Ils se quittèrent sur ces derniers mots. Hermione entra dans sa chambre, se mit en pyjama et se coucha. Elle repensa au comportement étrange de Malfoy. Elle y pensai tant qu'elle ne vit pas le hibou devant sa fenêtre et ce ne fut que quand il cogna contre la vitre avec son bec qu'elle se rendit compte de sa présence. Elle alla lui ouvrir et vit qu'une enveloppe était accrochée à sa patte. Elle la détacha, l'ouvrit et huma le parfum qui s'en dégageait. Du lilas…

- Hum…

Elle prit la lettre à l'intérieur et fut surprise par sa longueur. C'était un poème d'une quinzaine de ligne :

Fleur de lune

O toi, divine princesse de la mélancolie,
Ton teint laiteux reflète une douceur infinie,
Mais tes cheveux tels des flammes ardentes
Révèlent ta force si puissante.
Tes douces lèvres satinées,
Rappellent la pureté et la fragilité
Des pétales d'une rose blanche,
A l'aurore de sa naissance.
O toi, déesse du désespoir
Tes cruelles paroles gorgées de noir,
Si énigmatiques, illogiques, dramatiques
Apaisent de leur pouvoir maléfique
Nos cœurs larmoyants
Prisonniers dans les tourments du néant.
Chante, chante
Et estompe cette immense douleur qui nous hante.

Je t'aime...


Bijour ttlm ! Comment ça va ? moi, bi1 je suis contente que ma fic plaise. Au départ, cet fic ct un pti trip mé maintenant, elle me tient vraiment a cœur. Ben voilà…

Ah ! Si ! Ce poème n'est pas de moi… alors si la personne qui l'a écrit ne veut pas que je l'utilise, qu'il me le dise et je le supprimerais.

Bon ben maintenant a vous de reviewer !