KOOKOO ! Je suis désoléééééééééée pour le retard que j'ai eu mais, j'ai pas trop eu le temps ces derniers… temps… Alors, je vais essayer de faire deux ou trois chapitres pendant le mois de décembre! Bizzz !


Chapitre 5 : Sa véritable apparence

Hermione relut une dizaine de fois le poème qu'elle venait de recevoir puis se retourna et vit que le hibou attendait une réponse. Pour la première fois, alors qu'elle l'avait déjà vu la veille, elle le détailla. C'était un grand hibou duc qu'elle pensait avoir déjà vu. Il avait un pelage d'une blancheur tellement immaculée qu'Hermione était pratiquement éblouie. Il avait de grands yeux gris-glacier. Hermione pensa que si cet oiseau ressemblait à son maître, celui-ci devait être très beau.

Hermione attrapa un morceau de parchemin et griffonna une réponse en hâte. Il lui fallait une date. Une heure. Elle voulait savoir qui était ce garçon qui la déifiait et qui l'aimait… Elle n'avait jamais été aimée, tous les garçons qu'elle avait fréquenté, était intéressés par autre chose… Ses dons…

Les dons qu'elle avait hérité de ses parents « moldus ». Elle avait appris, durant l'été, qu'ils n'étaient pas vraiment moldus… Ils étaient plutôt des « bannis ». Ils n'avaient plus le droit d'utiliser la magie depuis qu'elle était née. Ils n'avaient commis qu'un crime dans leur vie : la mettre au monde… Une prophétie, faite plus de 100 ans avant sa naissance, disait :

Que soient bannis les traîtres
Qui mettront au monde l' « Etre »
Car entre maudits ils s'aimeront
Et ils se tueront

Ce n'était qu'une toute petite partie de la prophétie mais, c'était la seule à peu près compréhensible. Elle ne savait pas exactement ce que cela signifiait à part qu'elle devrait mourir par celui qui l'aimera. Elle ne savait pas non plus comment on avait su qu'elle était l' « Etre » de la prophétie. Mais elle ne s'en souciait guère. Le plus important dans cette prophétie, c'était ses dons, qu'elle avait acquis le jour de ses 17 ans, date à laquelle elle avait eu connaissance de la prophétie, date à laquelle elle avait eu connaissance de la prophétie. Ils étaient très divers, et allaient du lissage de cheveux au sort de mort informulé et sans baguette. Ce dernier don, elle l'avait découvert à ses dépends. Elle n'avait pas tué un être humain, mais pour elle c'était tout comme. Elle avait tué Pattenrond… Elle était très en colère après lui car il lui avait griffé au visage, et tout le monde sait que quand on est en colère, on est capable de tout penser. Elle s'était dit : « Si l'Avada Kadavra n'était pas un sort interdit, il y aurait droit, cet idiot de chat ! ». Et Pattenrond était tombé sur le flanc sous les yeux horrifiés d'Hermione.

Suite à cet événement, elle avait appris à se contrôler, mais elle avait peur de ne pas réussir en présence de Malfoy, c'était la raison pour laquelle elle lui avait proposé le marché qui le sauverai peut-être…

Elle accrocha la réponse « Où et quand ? » à la patte du hibou et lui réouvrit la fenêtre. Quand il se fut envolé, elle s'assit sur son lit. Elle devait se vider la tête… Mais comment ! Elle ne connaissait qu'un seul moyen pour cela, mais, malheureusement, la nuit elle ne pouvait pas le faire… Puis elle se dit qu'une petite entorse au règlement ne serait pas trop grave vu qu'elle n'avait jamais commis de faute grave à Poudlard. Elle se rhabilla alors, assez chaudement, car, même si l'été n'était pas encore fini, les nuits étaient fraîches.

Elle sortit dans le couloir et se dirigea vers la sortie du château. Lorsqu'elle arriva aux grandes portes de chêne, elle vérifia qu'aucun élève ni professeur ne traînaient dans le coin, puis les entrouvrit. Quand elle fut arrivée à l'extérieur, elle se dirigea vers le lac, que l'on voyait bouger aux mouvements du calamar géant. Elle s'approcha d'un arbre, un érable. Pourquoi cet arbre ? Hermione n'en avait aucune idée, elle savait simplement que cet arbre lui apportait un chaleur humaine, et l'espoir qu'un jour sa vie redeviendrait normale.

Elle s'assit dans l'herbe fraîche et s'adossa à l'arbre. Elle ferma les yeux et respira l'air frais de la nuit. Ses poumons s'emplirent de l'odeur de la nature. Elle frissonna, le vent était froid. La jeune fille réouvrit les yeux et regarda autour d'elle. La nuit, le parc de Poudlard était encore plus beau que le jour. Les feuilles des arbres reflétaient la lumière de la pleine lune, tout comme le lac. Les sons de la nature remplaçait le brouhaha humain. L'air était légèrement humide, alors que le jour il était sec.

Un grand oiseau vint se poser près d'Hermione, et grâce à la lumière de la lune, elle reconnut le hibou qui lui avait apporté les poèmes. Il portait à la patte un petit tube, qui, devinait Hermione, contenait une lettre ou un nouveau poème. Elle attendit quelques secondes avant de le prendre dans ses bras et de lui enlever le tube. Ce tube était de couleur rouge, entouré d'un ruban or et vert. Elle l'ouvrit et fut surprise de la réponse. Ce n'était ni un poème ni une vraie lettre. Un morceau écrit à la hâte, tout comme Hermione l'avait fait. Il était écrit : « Attends-moi quelques seconde où tu es, j'arrive. »

Hermione attendit ce qui lui sembla une éternité, c'est à dire une minute. Elle vit alors apparaître un petit dragon vert émeraude qui se dirigeait vers elle. Il se posa sur une branche au-dessus de sa tête et dit d'une voix faible :

- T'y attendais-tu ?

- A vrai dire, non, répondit Hermione.

- Je le pensai bien… Mais peut-être qu'un jour tu comprendras qui je suis et pourquoi cette apparence ne pouvait être que la mienne…

- Tu ne veux pas me dire ton nom ? demanda Hermione.

- Si je te le disais, tu ne me croirai pas… Mais, un jour, tu sauras…

- Mais pourquoi… ? Enfin, peut importe, je préfère le suspens et le doute… La première chose que je voudrais savoir, c'est, pourquoi ? Pourquoi tu m'aime ?

- Heu…

Le dragon, bizarrement, prit une teinte un peu rouge. Sur sa peau verte donnait un aspect un peu marron…

- Pour tes yeux… Je ne les ai vraiment regardés qu'à la fin de l'année dernière, mais à ce moment là, tu était avec Weasley… J'ai vu tes yeux miel ou chocolat, même aujourd'hui, je ne sais pas vraiment de quelle couleur ils sont… Ils sont changeants…

- Oh ! Oui, ils sont très changeants, mais c'est à cause de mes dons… Je sais que quand j'aurai 20 ans, ils pourront prendre une couleur jais… Cela ne me déplait pas, depuis que j'ai rencontré le parrain d'un ami, je rêve d'avoir les yeux noirs.

En disant cela, Hermione pensait bien sur à Sirius. Lorsqu'il était encore vivant, elle l'admirait parce que contrairement à elle, il était courageux, et il avait tout appris de lui-même…

- Tu parles de dons ? Quelle sorte de dons ?

- Hum… Ils sont très variés… dit Hermione sans plus de détails. Je les tiens de mes parents…

- Tes parents ! Ils ne sont pas moldus ?

- Non, ils sont bannis… Enfin, si on veut…

Hermione expliqua au dragon les grandes lignes de sa prophétie, et il l'écouta sans dire mot. Quand elle eut fini, il resta muet quelques instants puis dit à la Gryffondore :

- Je sais qui est l'autre maudit de ta prophétie… Enfin… Je crois…

Il avait du mal à parler, comme s'il était secoué de sanglots invisibles…

- Je crois que l'autre maudit, c'est… Je crois que… que c'est… moi…

Hermione se releva et attrapa l' « animal ». Elle le regarda en fac et lui dit :

- Si tu m'aime vraiment, c'est peut-être toi, admettons, alors, au moins montre toi… Montre-moi qui va me tuer, qui est l'homme qui m'aime vraiment…

- Et si je te disais que pour toi je ne suis pas un homme… Que me répondrais-tu ?

- Que c'est impossible… Pour moi, seul Malfoy n'est pas humain…

Elle se tut, horrifiée par les paroles qu'elle venait de prononcer. Et si le dragon qu'elle tenait dans ses mains était Malfoy… Son prénom, Drago, s'accordait parfaitement avec son aspect. Sa couleur verte avec sa maison. Mais, une chose ne collait pas, pourquoi disait-il qu'il était le maudit ? Il devait lui montrer sa véritable identité.

Tout d'un coup, les écailles du dragon prirent une teinte chair, sans doute à cause d'un don d'Hermione. Et devant la jeune fille, un garçon se « matérialisa ». D'abord son corps, puis son visage et enfin ses cheveux. Hermione reconnu le garçon qu'elle détestait le plus au monde, Drago Malfoy.

- Je ne m'était donc pas trompée… dit-elle. Tu te trouve drôle ? C'était une blague ! Tu as de la chance d'être préfet en chef ! Tu n'imagine pas le nombre de…

- Arrête ! Ce n'est pas une blague ! Je ne t'ai pas menti ! Je t'aime Granger ! Moi, Drago Malfoy, aussi fils de Mangemorts que je sois, je suis près à jurer que je t'aime. Je suis près à mourir si tu le veux…

- Non ! C'est impossible ! Tu ne peux pas être l'auteur des poèmes qui m'ont été envoyés ! Non ! Impossible !

- Tu était ma Muse, Granger. Sans le savoir, tu m'as inspiré plus d'un poème, plus d'une chanson, plus que ça… Tu m'as inspiré la vie ! J'étais une coquille vide, soumis à mon père. Aujourd'hui, je suis libre ! J'ai ma propre conscience !

Hermione, dans une colère sans limite, essaya de se contenir mais, ce fut trop dur. L'érable pris un de ses regards noirs, et faute de pouvoir bouger, il perdit une branche, une partie de l'espoir d'Hermione se brisa en même temps. Elle se tourna vers Malfoy, les yeux couleur chocolat noir, et lui hurla à la figure :

- C'est ta faute ! Cet arbre c'est ma vie ! Je viens de lui arracher un membre à cause de toi et de mes saletés de dons !

Il lui pris le poignet, la regarda dans les yeux et lui dit :

- Dis-moi que tu me hais, je me tuerais ! Dis-moi que je te répugne, je partirai ! Mais ne me hurle pas dessus !

- Je te… ! Je te… ! Je… J'en sais rien! Je ne veux pas que ce soit toi ! C'est impossible !

Elle le força à lui lâcher le poignet et se dirigea à grand pas vers le château. Il resta près de l'arbre et regarda la branche tombée. Il la prit dans sa main et la fit léviter jusqu'à sa place d'origine. Puis, il lui jeta un sort de collage et la branche reprit sa place d'origine, comme si elle ne l'avait jamais quittée.


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! Enora Black !