Disclaimer: Tout appartient aux mêmes compagnies que d'habitude. Aors voilà une nouvelle fic . Elle est nettement moins simple que 'Road to Perdition'. Mais RtP est comique (oui bon ben ayez l'obligeance de sourire un peu lol) alors que là, je verse nettement plus dans l'angoisse . A la base j'aime pas beaucoup les fics à la première personne et voilà que j'en commence deux coup sur coup. Je n'ai aucune explication à cette décision oO. Le prologue est flou vous allez vite vous en apercevoir. C'est fait exprés. Certains points seront repris ensuite. En tout cas j'espère que ça va vous plaire J . Et surtout laissez moi une review pour me le dire !
Et maintenant je retourne à Pansy :D (boulimie d'écriture ).
De l'autre côté du miroir
Prologue.
Je me souviens d'une enfance où même la lumière ne devait pas être vue. Quand j'étais très petit, mon monde se limitait à ma mère, à l'importance de mon nom, et à ce que je pouvais entrevoir par la fenêtre de ces pièces, de ce manoir. C'était tout ce que j'avais.
Tout ce que j'avais.
Et c'est déjà bien plus que tout ce que ces misérables n'auront jamais.
« Pourquoi tu pleures ? C'est très irrespectueux! »
Très irrespectueux.
Ils ne savent pas. Ils ne comprennent pas. Tout ce pouvoir qui aurait du m'être agréable est apparu comme du métal
Et maintenant je porte « ça ».
« Ne t'avises pas de perdre ton calme face à Lui. Ne t'avises pas de faire l'imbécile. Tu n'as pas accompli la mission. Laisse-moi parler. Peut-être alors… »
Tais-toi.
TAIS-TOI.
Ma peine ce n'est pas comme si elle me l'avait enlevée… ma douleur n'a pas disparu. Elle a la forme ténébreuse d'une marque indélébile sur mon avant-bras et la douceur nacrée d'un anneau blanc cadavérique au doigt.
Cela ne pourra jamais être enseveli.
Il s'agit d'autre chose. Ce n'est pas ça le plus important. C'est le fait de rester ensemble… de la voir s'émerveiller pour de si petites choses…
Certaines choses sont futiles. C'est ce que je croyais.
Elle ne croit pas dans le Destin et je n'y crois plus non plus depuis longtemps.
Cela aurait peut-être mieux valu qu'Il me tue alors. Mais alors pourquoi suis-je encore là?Pourquoi même maintenant…
Lorsque j'étais enfant, je n'ai jamais cherché qu'à le rendre fier de moi. Un regard, une ébauche de sourire, un geste. Mais en vain. Que lui fallait-il? Je n'en sais rien.
Que je sois Autre.
Alors j'ai choisi.
J'ai choisi d'être lui. Il ne pouvait renier sa propre image.
J'ai choisi et suis devenu adulte. Avec toute ma force de conviction, avec tout ce qu'il me restait d'humanité.
C'est d'ailleurs ce qu'il se passe lorsque l'on quitte l'enfance. On renonce à ses choses sans intérêt, si précieuses. On établit un compromis avec la réalité et on se persuade, qu'après tout, c'est ce qu'on mérite.
Une perte et l'illusion de ne pas l'avoir subie.
J'ai choisi.
On devient mangemort sans s'apercevoir que l'on devient un cadavre.
Est-ce vraiment si joyeux, d'être enfermé dans une tour faite de haine?
Mais je ne suis pas lui. L'illusion n'a pas prit.
Et j'ai tué ma mère.
Être responsable du sacrifice d'une personne…
Exister grâce à la vie de quelqu'un d'autre…
Malgré tout…
Je me suis enfui avec l'aide de ce professeur que je ne reverrais sans doute plus jamais. J'ai transplané en frôlant la désartibulation. J'ai couru à m'exploser les bronches.
Est-ce que c'est le Destin qui m'a amené à m'effondrer, couvert de sang, sur le pas de sa porte? Elle me répondrait qu'il est vaniteux de penser ainsi.
Vaniteux.
Peut-être.
