Disclaimer: Incroyable mais vrai: voici la fin de cette fanfic! Pas particulièrement joyeuse et bizarre dans sa conception. J'ai emprunté pas mal de tournures d'expression àFruit Basketpour ceux qui connaissent. J'aurais aimé faire une fic un peu plus joyeuse sur Draco et Luna mais je n'arrive pas à envisager un Draco joyeux après les evenements du tome VI. J'espère en tout cas que la lecture rapide (je bats tout le monde sur le côté court des chapitres je crois ) de cette fic vous a causé une agréable sensation. A bientôt j'espère et n'hésitez pas à laisser une review ;).

De l'autre côté du miroir

Epilogue

Je me souviens d'un temps où la lumière portait un nom d'astre.

Mais ce temps est loin maintenant. Et elle est froide.

Potter a débarqué un matin avec ses deux acolytes détruisant l'illusion d'havre isolé que nous avions.

La réalité est toujours plus amère.

Il nous a fallu partir. Potter était poursuivi.

Je ne sais plus à quel moment on nous a volé notre jeunesse et notre insouciance.

A quel moment, Potter, Weasley, Granger, Luna ou moi avons perdu l'interet des classes et du quidditch pour celui de la guerre et du sang.

Quand est-ce que j'ai troqué mon uniforme émeraude pour celui des ténèbres?

Nous nous sommes tous quittés en silence. Je ne les apprécie pas. Je ne le ferais jamais.

Dehors, la guerre était partout.

J'ai vu l'enfer et il est couleur cendre.

L'idée égoiste qu'elle me survivrait.

Ma paranoia s'atténua quand je vis que l'on me comptait pour quantité négligeable au sein de ce nouveau chaos. Nous nous bornions à rester en vie.

Puis vint cette aurore fatidique où …

Un jour, je tuerais ma tante. Un jour, pas si loin d'aujourd'hui.

J'ai réintégré le rang des serviteurs du Seigneur des Ténèbres. Il a su dénoter en moi une arme potentielle puisque dénué de sentiments.

Je n'hésite plus à prononcer le sortilège mortel.

On devient mangemort sans s'apercevoir que l'on devient un cadavre.

Le hasard n'existe pas et je suis revenu là où j'aurais toujours du être.

Est-ce que c'est le Destin qui m'a amené à m'effondrer, couvert de sang, sur le pas de sa porte?

Elle m'aurait répondu qu'il est vaniteux de penser ainsi.

Vaniteux.

Peut-être.