Titre : Je t'aime moi non plus
Auteuse : Moi ! :o)
Genre : Romance – Slash
Rating : R pour cause de citrons à venir ;o)
Pairing : Un blond aux yeux gris… Un brun aux yeux verts… Ca vous dit quelque chose ?
Disclaimer : Hahahaha !! Non, non, les personnages et lieux d'Harry Potter ne m'appartiennent pas… Qué tristesa ! Bref, je ne me fais pas un centime d'euros sur ces quelques écrits, et je remercie JKR de me laisser jouer avec ses petits chéris, même si j'espère qu'elle ne viendra jamais lire cela, j'voudrais pas qu'elle nous fasse une crise cardiaque. Bah ouais, je veux lire les deux derniers tomes moi ! lol.
Quand à l'idée de base, elle appartient à Umbre77, auteur sur ce site. Enfin, vous la connaissez de toutes façons :o)
Avertissement : Cette fic est un univers alternatif. C'est-à-dire qu'elle met en scène des personnages d'Harry Potter mais que les lieux et situations sont différents. Dans cette histoire, il n'y aura pas de magie, pas de mage noir à terrasser, pas d'elfes de maison maltraités, pas de chiens à trois têtes, pas de… Quoi, vous avez compris ? Ok, j'arrête là alors ;o)
De plus, comme c'est écrit plus haut, cette fic est un slash – elle met en scène des relations homosexuelles – alors homophobes, passez votre chemin !
Note de l'auteur :
Hello everybody ! Joyeux Halloween ! ;o)
Comme prévu, je poste le chapitre aujourd'hui !
Je tenais à tous vous remercier pour vos review, ça me fait toujours autant plaisir de lire vos commentaires et de savoir que vous appréciez ma fic. Je n'ai pas le temps de vous répondre individuellement et je m'en excuse, seulement je viens juste de rentrer chez moi et je n'ai qu'une demi-heure pour vous poster le chapitre et prendre une douche avant de repartir, donc si je prenais le temps de répondre je ne pourrais pas updater aujourd'hui ! Et vu que la fin du dernier chapitre était sadique, je ne voulais pas vous faire attendre plus, lol !
Je voulais améliorer encore un peu ce chapitre mais bon, pas trop eu la tête à ça ces derniers temps, si vous n'êtes pas contents dites-le moi et je ferai quelques retouches !
Sur ce, bonne lecture, et merci encore pour vos encouragements :o)
Remerciements :
Cette fic est dédiée à Umbre77, qui m'a encouragée à l'écrire et à la publier, sur la base d'une de ses idées. Merci d'être là et plein de bisous à toi. :o)
Merci à Geneviève Black, Polonius Silver, BlackNemesis, Speedy-of-77, Mel-Imoen, Eliane, et j'en passe, pour nous écrire de superbes histoires. :o)
Merci au clan des GDL, pour toutes nos joies, nos délires, et pour toute l'amitié que vous m'apportez. J'vous zaime forever.
Merci à toux ceux qui lisent et qui reviewent, et à ceux qui reviewent pas, sans vous ça ne serait pas pareil d'écrire cette histoire.
Bisous à tous.
Chapitre 4 :Des yeux émeraudes :
Je me retourne, prêt à faire regretter d'être né au coupable, et je me trouve comme deux ronds de flancs.
Deux émeraudes brillantes me fixent d'un air apeuré.
Je reste là, comme un abruti, la bouche grande ouverte, pendant au moins deux minutes. Perdu dans les émeraudes. Leur propriétaire me regarde, l'air gêné, n'osant visiblement pas me tirer de ma contemplation. Un grondement de tonnerre retentit au loin, en partie étouffé par les clameurs de la fête.
Peu à peu, mes yeux se détachent du regard vert brillant et j'observe le visage les entourant, cherchant à en graver le moindre détail dans mon esprit. Ses traits sont fins, délicats, mais néanmoins masculins, et j'ai aussitôt envie de caresser ses joues dont la peau dorée a l'air si douce. Ses lèvres, d'un rose presque rouge, sont joliment gonflées, et légèrement penchées vers l'avant, comme pour quémander un baiser. Son nez… Je frissonne. Son nez est fin, droit, parfait. Ses cheveux noir mi-longs sont rejetées vers l'arrière, hormis quelques mèches qui tombent doucement de parts et d'autre de son visage. A son sourcil, un petit pic argenté brille sous les reflets des éclairages.
Mes yeux continuent leur exploration et tombent sur la gorge découlant du menton fin et volontaire, pour continuer sur le débardeur noir moulant des muscles fins et bien découpés, et un ventre délicieusement plat. S'ensuit un pantalon baggy noir qui cache sûrement ses fesses que j'imagine être parfaitement proportionnées. Ho. Mon. Dieu.
" Hum… Je… Enfin, désolé. Je ne regardais pas où j'allais et… " Une voix douce et légèrement anxieuse me sort de mes pensées. Je relève les yeux et plante mes onyx dans ses yeux d'un vert si pur et si troublant que je me demande un instant s'il ne porte pas des lentilles de couleur. Mais non, c'est impossible. Il est trop beau pour ça.
J'hésite… Le trucider ou le traîner dans mon lit ? Je prends la décision en un dixième de seconde, lorsque je vois ses yeux vaciller sous l'intensité de mon regard et ses joues prendre une jolie teinte rouge. Mon lit.
Un sourire indulgent prend place sur mes lèvres et j'arrive à balbutier,
" Pas de problème. J'étais déjà mouillé de toute façon. " Ma voix est légèrement rauque, il faut dire qu'en ce moment même j'ai dans la tête une image particulièrement troublante représentant ce cher jeune homme et moi-même dans une position plutôt intime.
Je secoue légèrement la tête. Silence Draco. Ferme ta gueule. Réfléchis plutôt. Depuis quand tu perds ta langue devant un beau mec ? Peut-être depuis que deux yeux verts ont semblé transpercer ton âme…Shut up ! J'ai juste été pris par surprise.
L'objet de mon trouble émet un petit rire face à ma remarque et à la vue de ses petites dents blanches mordant doucement sa lèvre inférieure, je sens le souffle me manquer. Oh. Mon. Dieu. C'est possible d'appeler ainsi à la luxure ? Enfin, je veux dire, à part moi ? Je crois que la réponse se tient devant moi : oui.
Je passe ma langue sur mes lèvres, doucement, réfléchissant à toute allure. J'intercepte son regard suivant mon geste, il trésaille. Parfait. Plan de chasse enclenché.
Je me racle un peu la gorge – histoire que ma voix reste quand même un peu grave, – esquisse un léger sourire et lui tend ma main.
" Draco Malfoy. " Mon ton est léger, calme.
Un grand sourire éclaire son visage et il serre ma main sans aucune hésitation.
" Harry Potter. " répond-il.
Nous restons là, plantés au milieu de la foule, les yeux dans les yeux, et je ne sais pas pour lui mais de mon côté j'ai l'impression que le monde autour devient flou, comme lorsque je dansais tout à l'heure. Je pourrais me noyer dans ses yeux. J'en suis sûr.
Au bout de quelques minutes, je me dis qu'il faudrait que l'un de nous dise quelque chose, parce que là quand même ça devient un peu gênant. Mais Super-Canon – pardon, Harry – semble avoir eu la même idée car il toussote un peu et finit par me demander d'un air amusé,
" Je suis si beau que ça ? "
J'hausse un sourcil étonné. Ma parole, je suis tombé sur un comique. Je continue de le fixer, j'aime assez la petit lueur de malice qui brille dans ses yeux, la façon dont ses longs cils noirs caressent furtivement ses joues lorsqu'il cligne des paupières. Je me baffe mentalement. Bon, ok, stop ! ! ! Maintenant on se reprend, et on répond à la question de la façon la plus irrésistible possible – ce qui ne devrait pas être difficile. Je me rapproche de lui, si près que nos nez se frôlent presque, et, de ma voix la plus sensuelle, je chuchote, mon souffle venant mourir sur ses propres lèvres,
" Sûrement plus que tu ne peux l'imaginer… "
Bingo ! ! Il cille deux ou trois fois, rougit un peu et maugrée deux trois trucs incompréhensibles. Je frissonne lorsqu'à son tour, son souffle chaud frôle mes lèvres. Je me sens soudain pris d'une folle envie de l'embrasser, là, maintenant, alors que je l'ai rencontré il y a cinq minutes et que tout ce que je sais de lui c'est qu'il s'appelle Harry Potter et qu'il est diablement bien foutu. Et quelque chose dans son regard me dit qu'il ne serait pas contre.
J'hésite. Et nos regards qui ne se lâchent toujours pas. Je ne pense pas avoir jamais fixé quelqu'un si longtemps dans les yeux sans qu'il finisse par les baisser. Cette dernière constatation me décide.
Je m'apprête à réduire à néant les quelques millimètres séparant encore mes lèvres des siennes lorsqu'une voix criarde retentit juste à côté de nous, nous faisant sursauter et brisant cet instant d'intimité presque magique qui s'était installé entre nous deux au milieu de la foule et du bruit.
" Harrrrryyyy ! ! Tu es l ! ! Je t'ai cherché partout tu sais ! ! "
Agacé, je me tourne vers je-ne-sais-pas-qui-mais-je-lui-foutrais-bien-ma-main-dans-la-gueule, et, dans la semi-obscurité, distingue une petite rondouillarde aux yeux bleus globuleux et aux cheveux rouges dressé en pics sur la tête. Elle porte une minijupe en jean noir qui disons le franchement lui arrive au ras du cul et un décolleté si plongeant que je me surprends à prier les Dieux pour qu'elle ne s'agite pas trop. Je crains en effet que sa poitrine ne résiste pas à cette occasion de faire une petite balade hors du vêtement, et je ne suis pas certain de survivre à cette vision d'horreur.
Elle s'accroche à Super-Canon – non, Harry, – et le regarde avec de grands yeux dégoulinants d'admiration et sûrement aussi de quelque chose s'appelant désir – ce qui, je dois bien l'avouer, est tout à fait compréhensible lorsqu'on l'observe de près, même de loin en fait – un sourire ultra niais collé sur le visage.
" J'ai eu peur que tu ne sois parti, pour une fois que je rencontre quelqu'un de sympathique à ce genre de soirée… " susurre-t-elle d'une voix qu'elle croit sûrement séductrice mais qui malheureusement pour elle – et, je me surprend à penser, heureusement pour moi – n'a rien de tel.
Je tourne de nouveau mes yeux vers Harry, curieux de connaître sa réaction face à cette interruption disons, plutôt brusque, et manque de sursauter en voyant qu'il me regarde d'un air désespéré. Il semblerait que la 'rencontre' n'ait pas suscité le même enthousiasme des deux côtés. La sangsue accrochée à son bras suit son regard et m'adresse un sourire éclatant en remarquant ma présence. Je fronce légèrement les sourcils. Elle a un petit air porcin qui me rappelle quelqu'un… Ah, oui, je sais, Pansy Parkinson, la fille de l'associé de Père. Ca doit être le nez écrasé contre la figure qui procure cette ressemblance.
" Et bien, Harrychou, tu ne me présentes pas ? " demande-t-elle d'une voix qui sonne horriblement mielleuse à mes oreilles. Un nouveau coup de tonnerre retentit, semblant plus proche que le précédent. Je jette un coup d'œil au-dessus de ma tête pour ne rencontrer qu'un épais tapis de nuages gris foncés, puis reporte mon attention sur le dit 'Harrychou'.
Mon beau brun reste muet, à la vue de son regard fuyant je dirais qu'il est en train de faire cogiter son cerveau à cent à l'heure pour trouver un moyen d'envoyer bouler cette pécore d'une manière qui ne le ferait pas passer pour un salaud. J'hésite une demi-seconde, puis l'attrape vivement par la taille et le colle contre moi dans un mouvement possessif, l'arrachant ainsi à la prise de l'autre truie – Dieu que mon vocabulaire est élevé ce soir. Un petit gémissement étonné s'échappe de ses lèvres, mais il me laisse faire. Je lui fais un bref clin d'œil, puis reporte mon regard sur la groupie, qui avait déjà l'air décontenancée après ma soudaine manœuvre, mais qui sous mes yeux meurtriers semble soudain vouloir s'enfoncer sous terre.
" Elle a raison amour, pourquoi tu ne nous présenterais pas ? " ma voix doucereuse arrache un frisson à la pauvre fille, je dois vraiment être bon comédien…
Harry me jette un bref coup d'œil amusé et, s'éclaircissant la voix, commence à parler avec assurance.
" Draco, je te présente… euh… Maria, Marla… "
" Marina ! " le coupe-t-elle d'un ton désespéré. Je dois me retenir de ne pas éclater de rire. La pauvre, traîner l'humiliation jusqu'à oublier son prénom… Je crois que j'aurais pitié d'elle si j'avais un cœur. Si j'avais encore un cœur.
" Ah, oui, excuse-moi. Donc, Draco, je te présente Marina. Et Marina, je te présente Draco, mon fiancé. " finit-il d'une voix particulièrement joyeuse.
L'autre en reste bouche bée. Comme quoi, le coup du fiancé, ça marche toujours, me dis-je en me remémorant la fille de l'aéroport la veille.
" Ton fianc ? Mais, je croyais…enfin… euh… " Un roulement de tonnerre retentissant couvre ses derniers bafouillements. Elle sursaute et pousse un petit cri apeuré, roulant des yeux d'une façon incroyablement comique.
Ca ne semble pourtant pas amuser mon 'fianc' qui fronce légèrement les sourcils et pousse un soupir exaspéré. Je décide de prendre la relève.
" Oui, fiancé. Tu ne connais pas le sens de ce mot ? En gros ça signifie que JE suis celui qui partage sa vie, et son lit. Alors maintenant tu peux dégager, on a plus besoin de toi. "
Ooooh la tête qu'elle fait ! ! J'en jouirais presque de satisfaction ! Après m'avoir décoché un regard noir, et un de regret à Harry, elle tourne les talons et disparaît à travers la foule.
Super-Canon – Harry, merde ! – pousse un profond soupir de soulagement et éclate de rire. Son hilarité est contagieuse et, en moins de cinq secondes, on se retrouve tous les deux à rire comme des damnés, se soutenant l'un à l'autre pour ne pas s'écrouler par terre.
Au bout de quelques minutes, on parvient à s'arrêter et à reprendre difficilement notre souffle. Et là, il me regarde dans les yeux, et il souffle,
" Merci. "
Je prends soudain conscience de sa main toujours agrippée à ma taille, de son corps en sueur plaqué contre le mien et de la proximité de ses lèvres. Je sens mon rythme cardiaque s'accélérer, ma respiration se précipiter un peu, et le sang affluer le long de mon membre pressé contre sa hanche. Je déglutis, et hoche doucement la tête, levant les yeux pour me retrouver une nouvelle fois plongé dans un lac émeraude. Je me sens… Hypnotisé, comme attiré par un aimant. Avec une incroyable lenteur, j'avance mon visage vers le sien, les yeux à présent rivés sur ses lèvres rouges qui semblent appeler les miennes. Et là, sous un coup de tonnerre éclatant, qui recouvre la musique, les hurlements et les rires, une pluie diluvienne se met à tomber au-dessus de nos têtes.
Effet douche froide. Harry éclate de nouveau de rire et l'on s'éloigne un peu l'un de l'autre, moi, un peu déçu de cette deuxième interruption, lui, l'air franchement amusé.
Il doit percevoir ma moue frustrée, car après avoir jeté un bref coup d'œil à sa montre, il me lance joyeusement,
" Je ne sais pas pour toi mais ça ne m'enchante pas de rester ici avec un temps pareil, ça te dirait d'aller en boîte pour continuer la soirée ? Il est encore tôt, et il me plairait d'en savoir un peu plus sur mon sauveur ! "
Je sens un sourire éblouissant s'emparer de mes lèvres, et après un nouveau hochement de tête de ma part, nous voilà partis à la recherche d'un taxi.
Voilà pour ce chapitre !
Alors ?
Vous avez aim ?
Detest ?
Une review est appréciée ;o)
Bisous et à bientôt pour la suite !
mEl
