Titre : Je t'aime moi non plus

Auteuse : Moi ! :o)

Genre : Romance – Slash

Rating : R pour cause de citrons à venir ;o)

Pairing : Un blond aux yeux gris… Un brun aux yeux verts… Ca vous dit quelque chose ?

Disclaimer : Hahahaha !! Non, non, les personnages et lieux d'Harry Potter ne m'appartiennent pas… Qué tristesa ! Bref, je ne me fais pas un centime d'euros sur ces quelques écrits, et je remercie JKR de me laisser jouer avec ses petits chéris, même si j'espère qu'elle ne viendra jamais lire cela, j'voudrais pas qu'elle nous fasse une crise cardiaque. Bah ouais, je veux lire les deux derniers tomes moi ! lol.

Quand à l'idée de base, elle appartient à Umbre77, auteur sur ce site. Enfin, vous la connaissez de toutes façons :o)

Avertissement : Cette fic est un univers alternatif. C'est-à-dire qu'elle met en scène des personnages d'Harry Potter mais que les lieux et situations sont différents. Dans cette histoire, il n'y aura pas de magie, pas de mage noir à terrasser, pas d'elfes de maison maltraités, pas de chiens à trois têtes, pas de… Quoi, vous avez compris ? Ok, j'arrête là alors ;o)

De plus, comme c'est écrit plus haut, cette fic est un slash – elle met en scène des relations homosexuelles – alors homophobes, passez votre chemin !

Note de l'auteur : Bonjour à tous :o)

En prem's, désolée de vous avoir fait attendre aussi longtemps pour vous poster ce chapitre, mais j'avais pas trop la tête à écrire jusqu'à la semaine dernière et ensuite fallait que je réponde à vos reviews, et ça prend du temps tout ça…

En parlant des reviews, j'voulais tous vous remercier beaucoup beaucoup, ça me fait toujours autant plaisir de lire vos commentaires et de savoir ce que vous pensez de ma fic.

Ensuite, je voulais vous conseiller d'aller lire la fic de Lexy-Kun, Un cœur de glace, dont voici le résumé : Vois mes rêves et lis mon coeur"... Lorsque Dumbledore a un plan digne de lui pour réunir les Maisons, lorsque Drago a une idée "génialissime" de Serpentard pour comprendre ce Potter cynique qu'il ne reconnaît plus... slash yaoi HPDM.

C'est bien écrit et l'histoire promet jusque là d'être intéressante, donc courez-y et encouragez l'auteur en lui envoyant des reviews, c'est tellement plus motivant d'écrire quand les gens aiment ce qu'on fait !

Voilà, c'est tout ce que je voulais dire, maintenant place aux RaR, ou au chapitre pour ceux qui ne sont pas concernés par ces dernières :o)

Et, au fait, si j'oublie quelqu'un, le bureau des réclamations est ouvert vingt quatre heures sur vingt quatre ! ;o)

Réponses aux reviews :

Onarluca : Salut ! Merci pour ta review, contente que la fic continue à te plaire. Pour Transcendance, je ne sais pas si tu as reçu mon mail, mais la suite devrait être là pour Noël au plus tard, croix de bois croix de fer, si j'mens, j'vais en enfer ! ;o)

Bisous et bonne lecture.

Bob Chiri : Hi ! Lol, ta review m'a bien fait rire, chuis contente que t'aimes le caractère que j'ai donné à Draco (parce que c'est un peu, beaucoup même, le mien…) et si, tu avais raison, dans ce chapitre c'est sortie en boîte !

Moi aussi mon couple préféré c'est Dray-Ryry, j'trouve qu'ils vont super bien ensemble :o)

J'espère que le chapitre te plaira, gros bisous !

Anya et Xeres : Coucou :o)

Ha, mon Harry te plaît ? –grand sourire-

Tant mieux !

C'est vrai que mon pauvre Drake ne sait plus où donner de la tête avec tout ça, mais le pire est à venir pour lui, lol !

Bonne lecture, bizz.

Minerve : Bjour ! C'est vrai que pour le moment ils ont pas de chance les pauvres, mais t'inquiète pas, Dieu va les laisser un peu tranquilles… Héhé…

Merci pour ta review, bisous !

Sefadora Firewood : Salut ! Oui, je sais, le chapitre n'était pas très long, désolée... J'espère que celui-ci sera plus à ton goût !

Bonne lecture et merci :o)

Myo : Merci beaucoup :o)

Ketuy : Lol, ne t'inquiète pas, je ne lâche pas. Je sais que je ne suis pas très régulière mais il ne faut pas t'inquiéter pour ça, c'est juste que parfois, mes doigts ne veulent pas s'activer sur le clavier…

En tous les cas, merci pour ta review et bonne lecture :o)

Smirnoff : Hello !

Voici le chapitre 5, j'espère qu'il te plaira autant que les précédents !

Bisous.

Chris52 : Héhé, la honte, connais pas. Je suis une sadique finie :o)

Nan, désolée pour l'attente, j'espère que tu me pardonneras en lisant ce chapitre… Quoi que, vu la fin, pas sûr… Niark !

Bisous :o)

Mifibou : Coucou :o)

Tu as raison JKR devrait les mettre ensemble, je suis sûre qu'elle y a déjà pensé, mais bon, l'homosexualité n'est pas bien vue par tout le monde… Nan, en fait, je pense que ça n'a jamais été dans ses intentions et c'est bien dommage, c'est le couple parfait je trouve !

Enfin, merci pour ta review, et bonne lecture !

Bizz.

Eliane : Bonjour toi :o)

Ah, tu as trouvé ce chapitre intensif ? Super, c'était mon intention ! Je voulais rendre leur rencontre électrique, mais j'étais pas sûre d'avoir réussi… Tu décris ce passage exactement comme je voulais le faire passer, et, wahou, ça me fait vachement plaisir ! :o)

Tu as raison, Draky-poo cache quelque chose derrière sa carapace sarcastique, encore quelques indices dans ce chapitre, les réponses viendront en temps voulu…

Et ne t'inquiète pas, ta review était parfaitement compréhensible :o)

Gros bisous, bonne lecture.

Lexy-Kun : Kikoo :o)

Hé, le baiser, je sais, je ne voulais pas vous le donner tout de suite, j'adore faire la sadique !

Ce chapitre t'en donnera un peu plus, mais bon, je sens que je vais encore me faire lincher à cause de la fin… lol !

Je ne savais pas pour le titre du chapitre, que c'était aussi celui d'une chanson. Pour être franche je ne connais pas très bien l'œuvre de Gainsbourg donc je ne pourrais pas te donner mon avis dessus, mais je te crois si tu me dis que c'est bien :o)

Bisous et bonne lecture !

Zick : Merci pour ta review ! Voilà la suite, j'espère qu'elle te plaira ! :o)

Lyrinn : Hello ! Lol, en lisant ta première review, me suis demandée ce que tu voulais dire, vive fanfiction et ses bugs ! ;o)

Merci pour tes compliments, ça me fait plaisir que tu aimes mon style, et j'espère que la suite te plaira !

Bisous et bonne lecture.

BlackNemesis : Hello you :o)

Non, pas de cigarette, c'est pour dire si Drake était hypnotisé par Harry ! Je voulais vraiment faire passer quelque chose de fort, que rien, ni même une cigarette, ne peuve venir couper ce moment. Sauf cette chère Marina bien sûr ;o)

Vi, Draco est triste, au fond, il se cache derrière ses sarcasmes, pour oublier un peu qu'à l'intérieur ça fait mal. Et ne t'inquiète pas, c'est pas parce qu'il croit ne plus avoir de cœur qu'il ne s'en resservira pas… ;o)

Gros bisous et merci de me lire.

Lee-NC-Kass : Salut les filles :o)

Mon Ryry vous fait baver ? Niark, dommage pour vous, c'est propriété exclusive de Drake ! Bah vi, Draky-poo n'est pas partageur, hélas ! ;o)

Je crains que ce chapitre ne plaise pas trop à votre pauvre clavier, quant à vos neurones, n'en parlons pas ! ;o)

Mais je vous laisse aller voir de vous-même, lol, gros bisous et merci pour la review !

Frite12 : Hi ! Ho, si tu préfères Ryry avec les cheveux courts, imagine les comme tu le veux, je ne m'en sentirais pas offensée ! C'est juste que je l'imagine très sexy avec ses cheveux mi-longs qui lui tombent devant les yeux, lol.

Merci pour ta review !

Anyssia : Hello !

Oh, je suis toute rouge devant tant de compliments ! :o))

C'est vraiment gentil ce que tu me dis, chuis heureuse que ma fic te plaise et j'espère que ça continuera comme ça !

Comme j'le disais à Lee-NC-Kass, Ryry est la propriété de Drake, alors pas touche, lol ! ;o)

Bisous et bonne lecture.

Luwelin : Hi ! C'est vrai que j'ai pas été gentille avec cette pauvre Marina, mais bon, ce sont mes doigts qui ont tapé ça sur le clavier et ça m'a bien fait rire quand je me suis relue alors j'ai laissé !

Pour Draky, bah, tu verras bien… Et c'est pas parce qu'il croit ne plus avoir de cœur qu'il n'en a plus… Mais chut, je n'en dis pas plus ;o)

Bisous et merci pour ta review.

Sarah Levana : Llol, comme tu le dis, ça devient sérieux… ;o)

Merci pour ta review et bonne lecture !

Bisous.

Vif d'or : Coucou !

Oh, merci pour ta review, c'est très gentil c'que tu me dis ! :o)

J'espère que ce chapitre te plaira, gros bisous !

Abella : Salut !

Ouahou, je suis rouge tomate là je crois… Tu veux vraiment que mes chevilles fassent craquer mes chaussettes hein ? ;o)

Merci beaucoup pour tes compliments, chuis heureuse que t'aimes mon style.

Pour les débouchés de la sortie en boite, niark, tu verras bien, moi chuis motus et bouche cousue sinon c'est pas drôle… Mais la fin de ce chapitre devrait te frustrer… hihi !

Gros bisous et bonne lecture :o)

Yellow Submarine : Lol, merci beaucoup pour ta review ! Voilà la suite ! :o)

Galouz : Salut :o)

Merci à toi d'entrer dans mon monde et d'en apprécier les défauts… :o)

En tous cas je suis contente de te faire apprécier un univers alternatif, j'espère que ça continuera dans ce sens là…

Bisous !

Lemoncurd : Hello ! Je suis contente que la fic te plaise, et ne t'inquiète pas, toutes les reviews sont les bienvenues et font plaisir, qu'elles soient courtes ou longues !

Pour la régularité, désolée, je ne me suis pas abonnée… Lol.

Mais je fais ce que je peux et j'espère que ça ne te dérangera pas trop…

Bisous.

Niil-iste : Hi ! Merci pour ta review, contente que la fic te plaise !

Voici le chapitre, n'hésite pas à me dire ce que tu en penses…

Bisous :o)

Remerciements :

Cette fic est dédiée à Umbre77, qui m'a encouragée à l'écrire et à la publier, sur la base d'une de ses idées. Merci d'être là et plein de bisous à toi. :o)

Merci à Geneviève Black, Polonius Silver, BlackNemesis, Speedy-of-77, Mel-Imoen, Eliane, et j'en passe, pour nous écrire de superbes histoires. :o)

Merci au clan des GDL, pour toutes nos joies, tous nos délires, et pour toute l'amitié que vous m'apportez. J'vous zaime forever.

Merci à toux ceux qui lisent et qui reviewent, et à ceux qui reviewent pas, sans vous ça ne serait pas pareil d'écrire cette histoire.

Bisous à tous.


Chapitre 5 : Un goût de banane.

Dix minutes plus tard, nous sommes en route pour New York, à six dans une petite bagnole certes smart mais où l'espace personnel est particulièrement réduit. Je me vois, à mon plus grand plaisir, obligé de prendre Harry sur mes genoux. Un Harry trempé dont le débardeur dégoulinant de pluie semble se fondre sur sa peau. A cette vue, je sens ma gorge s'assécher. Une petite voix dans ma tête me souffle : Draco, regarde ailleurs. Ouais, c'est la meilleure chose à faire, si je veux que ce renflement gênant au niveau de mon entrejambe disparaisse.

Je tourne donc la tête vers la fenêtre, dans l'espoir de me changer les idées, mais la seule vue s'offrant à mon regard de ce côté-ci est la pluie, s'écrasant en d'innombrables grosses gouttes contre l'épaisse couche de verre . Il fait une chaleur incroyable dans la voiture malgré le temps extérieur, il faut croire que celle qu'elle a emmagasinée au soleil ne veut pas s'évaporer. Avec nos vêtements et nos cheveux trempés, une couche de buée s'installe rapidement sur les vitres et l'atmosphère devient électrique.

J'entends le souffle d'Harry, en accord avec le mien, je sens sa main gauche posée sur ma cuisse, contact aussi léger qu'un papillon et qui semble pourtant brûler à travers mon jean. Mon rythme cardiaque s'accélère face à cette présence qui, je ne sais pas pourquoi, semble prête à me faire perdre la tête. Je le veux. En entier et tout à moi. Je pourrais le prendre ici, dans cette voiture, devant ces quatre inconnus, et recommencer jusqu'à ce que je tombe d'épuisement. Non non non Draco, pense à autre chose je t'ai dit… Oh merde… Petit Draco se réveille, si vous me permettez l'expression.

Super-Canon semble se rendre compte de mon état car il plonge de nouveau ses deux yeux de damnés dans les miens et un petit rire s'échappe de ses lèvres. Il gigote un peu, frôlant mon sexe avec ses fesses, et je retiens à grand peine un petit gémissement. A côté de nous, un mec aux cheveux châtain et avec quelques kilos en trop est en train d'embrasser à pleine bouche la meuf qui est sur ses genoux et qui semble – priez pour elle – être sa petite amie. La fille est aussi mince qu'il est gros et je ne peux pas m'empêcher de penser qu'au lit elle ne doit pas beaucoup s'amuser, si elle doit sans arrêt rester sur ses gardes pour ne pas se retrouver écrasé par cette horrible masse de chaire rose et puante.

Pourtant, aussi laid que soit ce tableau, les soupirs et les légers gémissements qui proviennent de nos deux tourtereaux ne m'aident pas à me calmer. Au contraire même. Heureusement, Harry ne semble pas vouloir continuer à me torturer et il entame une discussion passionnante sur les collections de timbres avec le conducteur, un certain Yan (a-t-on idée de s'appeler comme ça franchement ?). Sauf que le seul à sembler intéressé par ces petits bouts de papiers est l'autre tordu au volant et qu'Harry se retient à grand peine de bailler toutes les deux minutes.

Tout ça me donne une folle envie de fumer une cigarette. Et s'ils sont anti-fumeurs ? Ah, chut la voix ! S'ils ne sont pas contents j'ouvrirai la fenêtre…

Je me tortille donc dans tous les sens pour réussir à faufiler ma main dans ma poche trempée et en extraire mon paquet de cigarettes. Harry se tourne vers moi pour voir ce que je fais, me frôlant subtilement l'entrejambe avec ses fesses au passage et un sourire – Merde, vous ai-je dit que j'aimais son sourire ? – s'empare de ses lèvres lorsque ses yeux – Merde, j'aime ses yeux, aussi – se posent sur la cigarette entre mes lèvres. Ah, fumeur on dirait. Je lui tends mon paquet ouvert, un sourcil haussé en signe de questionnement. Il en prend une et la porte à ses lèvres, après m'avoir murmuré un merci qui fait encore monter ma chaleur corporelle d'un cran. Incapable de dire quoi que ce soit, je me contente d'un simple hochement de tête et porte mon briquet à sa cigarette afin de l'allumer. Je le regarde, hypnotisé, tirer une latte et laisser la fumée ressortir en un mince filet par ses lèvres entrouvertes. Et ce mince filet vient mourir contre mes propres lèvres, me laissant inspirer la douce odeur. Je me rends soudain compte que nos visages sont vraiment très proches l'un de l'autre. J'ai envie de l'embrasser. Comme s'il avait lu dans mes pensées, Harry m'offre un petit sourire que je qualifierais volontiers de pervers, si je n'étais pas sûr d'avoir un ange en face de moi, et me fait un clin d'oeil, avant de se détourner et de reprendre sa conversation avec Yan. Je manque de grogner. Je voulais encore regarder ses lèvres recracher la fumée moi ! Poussant un soupir, j'allume ma propre cigarette et en inspire une longue taffe. Mon dieu, ça fait du bien.

Le rire hystérique de Yan me fait soudain revenir à la réalité, et mes yeux se portent automatiquement sur le rétroviseur, rencontrant son visage hilare. Les yeux concentrés sur la route, il ne remarque pas mon geste. J'en profite pour l'examiner à mon aise. La peau métissée, de grands yeux bruns, des cheveux noirs bouclés assez courts. Un sourire de pub pour dentifrice. Bref, genre le mec tout droit sorti d'un magazine de mode. Si je ne me savais pas aussi beau j'en serais jaloux, mais bon, je suis au-dessus de ces choses là. Et puis, c'est une grande gueule. Notons que c'est peut-être parce qu'il est complètement gris mais ça n'empêche pas que c'est lourd. Depuis qu'on est montés dans la voiture il nous raconte sa vie avec un entrain qui fait peur à voir.

D'après ce que j'ai compris, lui et Harry se connaissent par l'intermédiaire d'un ami commun. Ils se sont juste vus une fois, et, comme il nous le fait si bien remarquer, 'c'est une chance qu'il se soit souvenu du beau petit cul d'Harry parce que sinon on était bons pour attendre des plombes avant de trouver un taxi pour rentrer à New York'. Conclusion, merci qui ? Merci Yan ! Trop sympa de nous péter les oreilles avec ta musique de barbare et de nous serrer comme des patates dans ta caisse puante de sueur ! Mais je dois bien admettre que tout n'est pas négatif : Harry est sur mes genoux et on n'est plus en train de se faire saucer sous la pluie déchaînée.

Pluie qui, après être tombée pendant une demi-heure avec une ardeur incroyable sur notre pauvre monde, s'arrête aussi vite qu'elle est apparue. Les nuages se dissipent et à travers la vitre, j'observe le ciel à présent dégagé, parsemé d'une multitude d'étoiles par delà sa robe d'encre. Ce n'est pas que je deviens poète mais putain qu'est-ce que c'est beau. Harry semble de mon avis, tout près de moi, le nez collé à la vitre, il regarde au-dehors, les yeux dans le vague. L'air fragile sur son visage me frappe. Il a presque l'air… Triste. Et ça le rend encore plus beau, je trouve.

Il sent mon regard posé sur lui et tourne la tête vers moi. Arg ! Mais comment ça se fait qu'à chaque fois que je croise son regard j'ai l'impression d'entrer dans un four ? Vilaine hormones, vilaines ! Je dois faire une tête bizarre (et oui, encore, ça devient une habitude ce soir…) parce qu'Harry me fait un petit sourire. Et avant de savoir ce que je fais, je lui souris en retour. Et ça me donne envie de rire. Et je ne sais pas pourquoi.

Une heure et demi plus tard ; on s'arrête devant une boîte de nuit surmontée d'une enseigne lumineuse où on peut lire en gigantesques lettres vertes 'Paradise Island'. Je me demande quelle genre d'ambiance il y a là-dedans. Mais avant que j'ai le temps de me poser plus de questions, Harry remercie ce très cher Yan d'avoir fait le taxi et m'entraîne vers l'entrée de la boîte, me tirant par la main et riant.

On fait la queue environ cinq minutes – qui sont à mon avis cinq minutes de trop – puis le gars à la porte nous laisse passer, non sans nous avoir jeté un regard d'attardé comme seuls les vigils de boîte de nuit en ont le secret.

Dans la boîte de nuit, il fait chaud, mais pas trop, rien à voir avec dehors. Une odeur sucrée flotte dans l'air, presque étouffante, mais en même temps incroyablement agréable, une odeur qui me fait penser au caramel sur une pomme d'amour, mélangé à la saveur de la noix de coco. Il semblerait que ce soit une sorte d'encens car de la fumée rouge rend le décor un peu trouble, faisant paraître la pièce plus petite. Je remarque tout de suite qu'il n'y a pas énormément de monde, ce qui me plaît, mais que l'ambiance est carrément chaude. La piste de danse regorge de corps ondulant à un rythme endiablé, suivant la musique orientale qui me paraît parfaite pour échauffer encore plus mes petites hormones de jeune homme.

Les lumières sont constituées de différentes teintes de rouges, certaines volant d'un bout à l'autre de la salle, d'autres stables, comme les petites lampes écarlates en forme de sphère posées sur les tables entourées de banquettes de velours bordeaux, proférant une ambiance à la fois intime et sensuelle. Le long du bar, de hauts tabourets rouges sont alignés à des espaces divers, semblant très confortables avec leurs gros coussins. Mais Harry, me tenant toujours par la main, m'entraîne vers une table et me dit de poser mes fesses sur la banquette avant de partir nous chercher à boire.

Tandis qu'il se fraye un chemin vers le bar, je m'allume une cigarette et m'amuse à regarder la fumée que je recrache danser devant mes yeux. Je suis déconcentré de mon petit jeu lorsqu'un éclat de rire particulièrement aigu attire mon attention. Scannant la pièce des yeux, je découvre que la table occupée la plus proche de la notre accueille un groupe de filles, entre vingt-cinq et trente ans je pense. Sûrement leur petite sortie du samedi soir entre femmes pendant que les hommes regardent le foot. A cette pensée, je souris. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elles ont l'air de bien s'amuser… L'une d'elles, une brune à la peau très pâle, est en train de faire un speech aux deux autres sur je ne sais quel sujet mais qui semble hilarant, car elles semblent vraiment prêtes à se pisser dessus. Le tout bien sûr en se penchant sur la table dans des positions qui laissent peu de place à l'imagination. Il y en a carrément une qui a le nichon à moitié à l'air… Je grimace. Certaines personnes ne devraient pas être autorisées à boire, ou du moins pas en public…

Mais leur petit numéro semble porter ses fruits, c'est du moins ce que j'en conclue lorsque mon regard tombe sur la table adjacente à la leur où un jeune couple hétéro et deux autres gars sont assis. Si celui qui est maqué tente tant bien que mal de faire comme s'il ne voyait rien, les deux autres ont carrément les yeux qui leur sortent des orbites et de la bave au coin des lèvres. La pauvre fille au milieu de tout ça semble avoir envie de renter sous terre, je la plaindrais presque. Qui a dit que les hommes ne savaient pas se conduire ?

Du côté de la piste de danse, l'ambiance est différente. Electrisée, comme à la rave, bien que dans un genre différent. Avec les lumières et la fumée on ne distingue pas bien ce qu'il s'y passe, mais ça a l'air de déménager. Je ne serais même pas étonné de voir des couples en pleine action sur le plancher, tellement il a l'air d'y faire chaud… Un petit rire s'échappe de mes lèvres à cette pensée, puis je recommence à jouer avec la fumée de ma cigarette, ne me préoccupant plus des petites gens environnant mon espace.

Harry revient bientôt avec un gigantesque verre en forme de coupe qu'il tient à deux mains, tout sourire. Il le pose au milieu de la table, et j'observe son contenu d'une belle couleur dorée, à la forte odeur de banane.

« Qu'est-ce que c'est ? »

Il me sourit d'un air coquin.

« Un nouveau cocktail qu'ils ont appelé Bananasex. »

Je hausse un sourcil face à l'appellation du cocktail, et demande avec un sourire ce qui nous a valu ce choix.

Harry a un petit rire, puis, avec un sourire un peu timide, il me sort d'un bloc,

« Il paraît que c'est un énergisant. Et puis, je trouve que ça irait très bien sur tes lèvres, un goût de banane. J'adore ça. »

Energie, lèvres ? Ai-je bien entendu ? Je sens une bouffée de chaleur m'envahir et je me vois en train de plaquer Harry contre cette table et de le foutre à poil, avant de lui étaler le cocktail partout sur le corps et de lécher chaque centimètre carré de sa peau. Non Draco, non… Plus tard, pour le moment, retrouve ta langue, si tu veux pouvoir t'en servir à d'autres choses que la causette…

« Vraiment ? J'ai hâte de voir ça… »

J'écrase ma cigarette dans le cendrier et, yeux dans les yeux, on prend chacun une paille et on commence à boire. C'est vraiment bon. Très sucré et très alcoolisé, le liquide est assez épais, un peu comme un sirop. Je regarde les lèvres d'Harry tandis qu'il pompe la boisson. C'est totalement hypnotisant, la façon dont ses lèvres se serrent et se resserrent sur ce petit truc de plastique, et merde, je ne parle même pas des légers bruits de sucions qui accompagnent le tout… Le fait-il exprès ? Je ne sais pas si c'est moi mais j'ai vraiment de plus en plus chaud. Je ferme les yeux quelques instants et prends quelques inspirations profondes, mais je ne peux pas m'empêcher d'imaginer les lèvres d'Harry se refermer sur une partie intime de mon anatomie, et… Oh putain, stop !

J'arrête de boire et me passe la langue sur les lèvres, un petit sourire venant flotter dessus lorsque je remarque le regard hypnotisé d'Harry et ses joues soudain rouges. J'ai comme l'impression que je ne suis pas le seul à avoir des pensées pas très droites ici…

Il se racle la gorge.

« Alors, tu n'es pas d'ici, si ? J'ai comme l'impression que tu as un accent anglais ? »

Je fronce légèrement les sourcils. C'est vrai, j'avais oublié ça ! Puis, devant son regard interrogateur, j'ai un petit rire et je lui explique,

« En effet je suis Anglais. J'avais simplement oublié que c'était tout de suite grillé à cause de mon accent. Je suis arrivé ici hier. »

« C'est vrai ? » Il semble soudain tout excité.

J'hoche la tête, amusé.

« Moi aussi je viens d'Angleterre ! Tu vivais dans quelle région ? »

Il est Anglais ? A ma première sortie aux USA, je tombe sur un Anglais, qui connaît donc les joies de notre beau pays, et qui en plus est mignon – bon, d'accord, beau à damner un saint – et sympa… C'est pas magnifique ça ? Je lui fais un grand sourire et on commence à se raconter nos vies.

Je ne crois pas avoir jamais autant parlé de moi à quelqu'un. Je ne me souviens pas avoir jamais bu autant non plus, parce qu'à côté de la première coupe, vide depuis longtemps, trône une deuxième qui n'est déjà plus qu'à moitié pleine, et ça joue sûrement un grand rôle là-dedans. Toujours est-il que j'ai l'impression que tant que ses deux grands yeux verts seront plongés dans les miens, tout ira bien. Alors je parle, je parle. C'est vraiment une superbe couleur le vert. Innocence. Pureté. Des yeux aussi beaux, ça ne peut pas juger. Alors je parle, encore, de tout et de rien. Ca fait longtemps que je n'ai pas bêtement parlé de la pluie et du beau temps avec quelqu'un. Ou du dernier film que j'ai vu au cinéma. Ou de la perruque ridicule du présentateur télé. Depuis que Sophia n'est plus là. Sophia ne jugeait pas, non plus. Mais Sophia n'est plus là. D'ailleurs, je parle de tout, sauf d'elle. Sophia, c'est terminé maintenant, ça ne sert plus à rien d'en parler. Terminé. Ce mot se met soudain à tourner en boucle dans mon esprit, et les images que je m'efforce de chasser depuis… Depuis ce jour, commencent à défiler devant mes yeux sans que je puisse rien faire pour les arrêter. Sophia à cinq ans, assise à côté de moi devant le gigantesque sapin de noël décoré de mille couleurs qui trône à côté de la cheminée dans notre grand salon, en train de déballer ses cadeaux avec précipitation, un air extatique sur son visage de poupée de porcelaine. Sophia à sept ans, dans le parc enneigé du Manoir, emmitouflée dans une grosse doudoune rouge, en train de faire un bonhomme de neige, les joues rouges et les cils pleins de givre. Sophia à dix ans, en tutu rose, dans la grande salle de danse au dernier étage du Manoir, virevoltant sur l'air de la musique que je joue au piano, quelques boucles de cheveux blonds cendrés s'échappant de son chignon bas. Sophia à quatorze ans, allongée à côté de moi sur le lit à baldaquin de ma chambre, chantonnant un air triste, le visage enfoui dans mon épaule. Sophia à seize ans, se coiffant et se maquillant devant le miroir de sa salle de bain, surexcitée à l'idée de son premier 'vrai' rendez-vous avec un garçon. Sophia à 17 ans, éblouissante dans le tutu blanc d'Odette, du Lac des Cygnes, saluant la foule depuis l'estrade. Sophia à 19 ans, allongée sur son lit d'hôpital, le visage pâle comme la mort, de gigantesques cernes violettes sous les yeux, et la tête entourée d'un bandana vert pour cacher son crâne désormais chauve. Je secoue la tête, désespéré d'ôter des images de mon esprit. Je sens une main chaude venir se poser sur la mienne et je relève les yeux. En face de moi, Harry me regarde d'un air inquiet.

« Ca va ? » me demande-t-il.

Je force un sourire à se poser sur mes lèvres et hoche la tête.

« Ca va. C'est la tête… L'alcool… »

Son visage se détend immédiatement et un rire malicieux s'échappe de ses lèvres, venant raisonner à mes oreilles comme une douce mélodie.

La discussion reprend, tournée vers lui cette fois-ci. Il m'avoue ne pas se souvenir de ses parents, morts dans un accident de voiture quand il avait un an, et avoir été élevé par son parrain et son amant, qui étaient les deux meilleurs amis de son père. Je suis étonné de l'air détaché avec lequel il m'apprend ça, comme s'il parlait de quelqu'un d'autre, un peu. J'imagine que c'est pour que je ne le prenne pas en pitié… Un instant, j'imagine un petit bout de chou aux deux grands yeux verts pleins de larmes, appelant sa mère d'un air perdu… Mais il sourit et rit devant moi, et il continue de me raconter son parcours d'un air joyeux, et peut-être qu'après tout, même si les gens meurent, la vie continue… J'apprends donc que mon Super Canon a suivi un cercle d'études normal jusqu'à ses dix-huit ans où il est parti en France pour entrer à l'école des Beaux Arts. Puis, en en sortant il y a un an, il est venu vivre à New York où une galerie d'art lui proposait un emploi.

A ce moment là le deuxième verre est vide et on est déjà bien bourrés, mais j'ai encore soif et Harry me dit ne pas être contre un troisième service. Je me dirige donc vers le bar d'un pas légèrement chancelant et reprends la même chose, sous le regard amusé du barman – même si ce crétin croit que je remarque pas son demi-sourire en coin – qui m'informe gaiement que ce l'abus d'alcool est dangereux pour la santé. J'ai envie de lui dire que j'en ai absolument rien à foutre et que je le sais bien, hé, banane – vous saisissez le jeu de mots ? bon, ok, c'est nul de toute façon – mais je me retiens, je ne pense pas être en état d'impressionner qui que ce soit à l'heure qu'il est.

Je retourne vers la table, tentant tant bien que mal – et foirant complètement – de ne pas en renverser partout, et on boit ce troisième verre en continuant de discuter de tout et de rien. On rit beaucoup aussi, et surtout pour rien, mais bon, de toute façon je ne sais plus vraiment ce qu'on dit, mon esprit étant principalement accaparé par les yeux d'Harry, les lèvres d'Harry, les joues rougies d'Harry, le rire d'Harry… Bref, par Harry quoi. Il est vraiment beau. Et j'ai vraiment envie de m'envoyer en l'air avec lui.

Soudain, il s'arrête en plein milieu d'une phrase, et ouvre des yeux gigantesques, l'air surexcité. Je me demande quelle mouche a bien pu le piquer, ayant envie de rire devant sa grimace, mais avant que j'ai pu lui demander quoi que ce soit il saute sur ses jambes et m'entraîne vers la piste de danse.

« J'adore cette chanson ! » s'exclame-t-il.

Et en effet, je dois admettre qu'elle est plutôt sympa, cette musique. Les paroles sont en espagnol je crois, et la chanteuse a une voix grave et sensuelle, qui s'accorde parfaitement bien avec la musique orientale aux notes chaudes et hypnotiques.

Je le suis tant bien que mal sur la piste de danse – c'est fou ce que ma tête peut tourner – et on se fraye un chemin au milieu des danseurs jusqu'à un espace libre. Harry lâche ma main et commence à danser, et, putain, je crois vraiment que j'ai rencontré un ange. Il est là, les yeux fermés, devant moi, en train de se déhancher en rythme avec la musique, son corps ondulant avec un abandon électrifiant devant mes pauvres yeux – qui maintenant que j'y pense sont sûrement injectés de sang. Je le regarde, hypnotisé par les lumières rouges caressant sa peau dorée couverte d'une fine pellicule de sueur, par les muscles fins roulant doucement sous sa peau, et mon souffle se serre douloureusement dans ma poitrine quand je me dis que tout à l'heure tout cela sera à moi.

La musique change, laissant place à la douce mélodie de ce qui semble être un slow. Harry ouvre les yeux, me surprenant une fois de plus en train de le fixer, et rit un peu lorsqu'il comprend que je suis resté planté comme un piquet au milieu de la piste pendant cinq minutes. Avec horreur, je sens le sang me monter aux joues. Va vraiment falloir que ça s'arrête tout ça, self contrôle Draco, self contrôle ! Visiblement ignorant de mes petits démêlés avec ma conscience, Harry se rapproche un peu de moi et place doucement ses mains sur mes hanches, reposant sa tête sur mon épaule. Ho mon Dieu qu'il fait chaud. Et putain, qu'il sent bon. Je croise les mains derrière sa nuque et plonge le nez dans son cou, inspirant à plein poumons l'odeur à la fois salée et sucrée de sa peau, jusqu'à m'en faire tourner la tête. Un soupir de bien-être s'échappe de mes lèvres et, me détendant, je ferme les yeux, me laissant bercer par la musique.

Nos deux corps bougent lentement à l'unisson, par moments un peu chancelants, parce que, merde, je crois que j'ai trop bu, et à travers mes paupières closes, je n'ai plus conscience que de ce corps pressé contre le mien, que de ce souffle chaud sur mon cou, que de ces douces mains contre ma peau. Je m'approche encore un peu plus d'Harry et, ondulant du bassin, effleure légèrement son bas-ventre avec le mien avant de me reculer un peu, le taquinant. Un petit soupir s'échappe de ses lèvres, et lorsque son souffle vient mourir sur mon cou nu je sens un délicieux frisson remonter le long de mon échine. Hmm, très agréable, ça. Je recommence, m'amusant de la réaction qui se forme dans son pantalon, essayant de ne pas trop me préoccuper de celle qui se forme dans le mien.

Au bout de quelques minutes de ce petit jeu, il semble perdre patience parce qu'il m'attrape fermement par les hanches et, toujours en suivant la musique, commence à mimer l'acte sexuel avec une sensualité telle que je me sens prêt à exploser, me frôlant à peine, ses deux yeux verts à présent plantés droit dans les miens. Ho mon Dieu. Une vague de désir prend possession de moi et quelques minutes plus tard je suis en sueur, totalement déchaîné, en train de me frotter lascivement contre Harry qui a passé ses mains sous mon débardeur et commence à caresser mon torse et à taquiner mes tétons de ses doigts brûlants.

Je niche de nouveau ma tête dans son cou et trace un sillon humide sur sa gorge à l'aide de ma langue, lui arrachant un gémissement rauque. Je remonte jusque derrière son oreille et lui en mordille le lobe, avant de redescendre vers sa gorge et la picorer de dizaines de petits baisers humides, me régalant de la saveur un peu salée de sa peau. Il a l'air d'apprécier ça parce que ses mains sont désormais placées sur mes fesses, ayant visiblement trouvé un chemin sous mon pantalon et mon boxer, et les serrent avec force et possessivité.

Puis je passe les mains sous son débardeur et remonte lentement le long de ses côtes, mes doigts brûlant glissant sur sa peau avec la sueur recouvrant nos deux corps. A ce geste il pousse un petit gémissement qui me rend complètement dingue, et, ôtant ses mains de mon pantalon, m'attrape par les épaules pour décoller mes lèvres de son cou et plonge un bref instant ses yeux dans les miens. Son regard me coupe le souffle. Il y brille un tel désir que j'ai l'impression que je vais m'enflammer dessous.

Un court instant, le temps semble s'arrêter. L'émeraude fusionne avec la glace. Et je n'ai pas le temps de comprendre ce qu'il se passe que ces deux lèvres sur lesquelles j'ai fantasmé toute la soirée se pressent avec douceur contre les miennes, me liquéfiant sur place. Harry mordille doucement ma lèvre inférieure, m'arrachant un gémissement, puis, profitant du léger espace que ceci a causé entre mes lèvres, passe sa langue brûlante entre la barrière de mes dents et vient chercher la mienne, la suçotant doucement, semblant m'inviter à entrer en lui. Les genoux jouant des castagnettes, je me sens répondre fébrilement à son baiser, engouffrant ma langue dans sa cavité humide et goûtant, explorant chaque recoin de cette bouche qui semble à elle seule pouvoir m'envoyer au paradis. Nos deux langues se rencontrent et s'enroulent l'une autour de l'autre, lentement, chacune découvrant sa consœur avec fascination, et au milieux de nos deux respirations mêlées et semblant n'en faire plus qu'une, je ne sais plus où Harry finit et où moi-même je commence, enveloppé dans un délicieux parfum de banane.

On finit par se séparer, hors d'haleine, et son regard voilé de désir rencontre une fois de plus le mien.

« Chez moi » halète-t-il.


Voili voilou !

Alors, aimé, pas aimé ?

Une review est la bienvenue ! :o)

Bisous et à bientôt !

mEl