oui je sais ce que vous pensez... enfin !

bon, je n'ai que vraiment très peu de temps, pas de rar encore aujourd'hui, et désolée pour le retard!

J'adresse un énorme merci à Polonius Silver, mon béta, pour ses corrections, ses compliments, ses encouragements et son soutien ! Je vous conseille absolument Plus loin, Fantomes, et Dans les pales méandres d'un Hiver Brumeux, ses merveilleuses fanfictions !

dédicace : euh, ba, euh... à tout ceux qui, comme moi, ont eu la chance de mourir... à ma meilleure amie Popo... à la SK... et à tous ceux qui me lisent...

disclaimer : ici, rien ou presque ne m'appartient ! Le monde et les personnages de Harry Potter appartiennent à Mme JKRowling par l'intermédiare de Warner Bros et des éditions Bloomsbury, le scénario de cette histoire est une copropriété entre moi et ma meilleure amie, et seule la rédaction m'appartient (à moi, et moi seule !)

à bientot

speed'


Pouvoirs Nocturnes

Chapitre 12 :

Quand une belette perd la tête… et fait des pirouettes… hemm…

La main de Drago se faufila à l'intérieur du bas de pyjama d'Harry qui gémit dans sa bouche. Souriant, Drago effleura doucement le sexe tendu du brun, le sentant frémir sous lui. Les bras du Gryffondor s'enroulèrent brusquement sur le dos du Serpentard alors qu'il haletait et gémissait doucement sous les délicieux assauts de la main et de la bouche de son amant.

« Oh mon dieu… Drago… » gémit-il quand la langue du blond vint tendrement lécher le point sensible derrière son oreille.

« Je t'aime, Harry, » murmura Drago en accélérant ses attouchements

Harry ne dit rien mais attira le Serpentard sur ses lèvres pour un baiser désespéré. Il mit très peu de temps à se répandre sur la main de Drago avec un gémissement rauque sorti de sa gorge et le vampire rit légèrement. Il ressortit sa main du bas de pyjama de son amant et planta ses yeux d'orage dans les émeraudes d'Harry en se léchant lentement la main avec un grand sourire lubrique.

Harry le regarda en haletant. Une fois sa main propre, Drago attrapa sa baguette et lança un rapide sort de nettoyage avant de se pencher sur Harry et de l'embrasser à pleine bouche, faisant aussi goûter sa propre saveur au Survivant. Harry gémit légèrement puis fit basculer Drago sur le coté pour se blottir contre son torse, enfouissant son nez dans le col du pyjama. Drago lui caressa tendrement le dos et Harry poussa un soupir.

« Les Weasley arrivent demain, » murmura le blond.

« Je sais, » répondit Harry en se tendant légèrement.

Il y eut un lourd silence.

« Tu vas leur dire ? » demanda Drago.

Harry ne répondit pas tout de suite. Puis il soupira de nouveau et se détacha du blond.

« Je ne sais pas, » dit-il simplement.

Il s'assit sur le lit et resserra ses bras autour de lui. Il n'aimait pas penser à ses amis, parce qu'il ne savait plus quoi penser à leur sujet. Ils s'inquiétaient pour lui, il le savait, mais ils n'essayaient pas de comprendre. Ils disaient 'je comprends' sans le penser et cela agaçait Harry au plus haut point.

Drago vit Harry se refermer dans son silence et fronça légèrement les sourcils. Puis il se redressa à son tour et passa ses bras autour d'Harry pour le serrer contre lui. Harry soupira encore une fois.

« Je suis heureux que tu sois là, » dit simplement le brun en encastrant son visage dans le cou du blond.

« Je comprends que tu ne sois pas prêt, » répondit Drago en lui caressant les cheveux. « J'attendrais, tu sais. Il te faut du temps et j'en suis conscient. »

« Non, ce n'est pas… » Commença Harry. « En fait, le problème n'est pas que je sois prêt ou pas. Rien ne me ferait plus plaisir que d'avouer à la face du monde que je suis avec toi… mais le problème, c'est Ron. Il n'est pas… disons, pas très ouvert d'esprit… ; il a déjà très mal pris le fait que je sois gay. Il était déjà très distant avec moi, même en s'inquiétant beaucoup à mon sujet… ou en le prétendant, je ne sais pas, » ajouta-t-il sombrement. « Je n'ose imaginer sa réaction si je lui dis qu'on est ensemble. »

Il marqua une pause, réfléchissant à comment dire ce qu'il ressentait.

« Ron… Ron était mon meilleur ami, » dit-il. « Je dis bien 'était'. Mais depuis quelques mois, je n'arrive plus à le cerner. Il est distant avec moi… Je lui en veux, il m'a laissé tomber au moment où j'avais le plus besoin de lui. Il est tellement bizarre, tu sais… »

Drago sentit des larmes rouler dans son cou. Il serra Harry un peu plus fort et attendit qu'il continue.

« Quand je lui ai dit que j'étais homo, il m'a frappé, » fit Harry. « Il m'a vraiment fait peur, tu sais. Mais il me manque, le Ron d'autrefois me manque. »

Il y eut un long silence.

« Je vais leur dire, » fit alors Harry d'un ton déterminé.

Drago fut surpris.

« Tu es sur ? » demanda-t-il. « Je ne veux pas que tu te forces si tu n'en as pas envie. »

« J'en ai envie, » répondit Harry. « Je veux qu'ils sachent que tu es différent. Que j'ai confiance en toi et que nous sommes ensemble. »

Harry ne savait pas d'où lui venait cette détermination. Tout ce qu'il savant, c'était qu'il était irrémédiablement en train de tomber amoureux de Drago, si ça n'était pas déjà le cas, mais il avait peur, peur de ça, peur de cette sensation de connexion totale. Et si Drago partait à son tour ? Si, par sa faute, il mourait ?

« Je ne vais nul part, amour, » murmura Drago à son oreille. « Je te jure que je ne partirai pas. Je t'aime. »

Harry sourit légèrement.

« Comment fais-tu pour toujours deviner ce que je pense ? » demanda-t-il.

« Parce que je sais comment tu penses, » répondit Drago en l'embrassant doucement.

Harry ne répondit pas et sourit plus largement, puis il entraîna Drago sur le lit et se blottit contre lui. Il s'endormirent simultanément, et bien qu'il ne le remarquèrent pas, ce qui la première preuve d'un amour sans limite, un amour éternel né entre eux, et d'un lien psychique et physique que rien, pas même la mort, ne pourrait briser.


Harry et Drago descendirent à la cuisine pour prendre leur petit déjeuner, le lendemain matin, en se tenant la main. La maison était vide, ou presque. Quand ils arrivèrent dans la pièce du sous-sol, ils surprirent Remus et Jamie Lovat en pleine… hum, activité buccale. Ils n'avaient pas remarqué l'entrée des deux adolescents, mais Drago remédia à ce problème très vite. Il fut prit d'une violente quinte de toux très peu crédible mais elle eut l'avantage de stopper net les deux hommes qui se séparèrent brusquement, le visage rouge et les lèvres gonflées.

Harry se mordit la lèvre pour ne pas éclater de rire et fouilla un peu dans les placards pour trouver à manger. Drago s'assit face aux deux hommes qui le saluèrent tous les deux, les joues bien rouges.

« Chacun son tour, » rit Drago, « n'est-ce pas professeur ? »

Remus se leva pour aller aider Harry à faire du thé et Drago se retrouva seul à table avec le professeur Lovat. Il essaya désespérément de ne pas le fusiller du regard, et y réussit relativement bien ; il avait beaucoup de mal à contenir sa jalousie, conséquence conjuguée de ses gènes veela et de sa possessivité naturelle venant de la famille Malefoy.

Il fut soulager de voir Harry et Remus revenir à la table. Il surprit cependant le regard simplement curieux et inquiet de Lovat sur son Gryffondor et, furieux, il attrapa Harry par la taille pour le forcer à s'asseoir sur ses genoux, bien que ce ne soit réellement pas pratique pour manger. Harry lui lança un regard surpris mais ne protesta pas. Drago enroula son bras autour de sa taille et posa son menton sur son épaule, jetant un regard défiant à Lovat qui ne lui prêtait aucune attention, les yeux fixés sur son petit déjeuner, visiblement troublé par une main de Remus qui avait mystérieusement disparue sous la table.

Harry tourna légèrement la tête vers Drago.

« Tu n'as pas à être jaloux, » murmura-t-il à son oreille.

« Je ne peux pas m'en empêcher, » répondit doucement Drago, un peu honteux. « Je suis désolé. »

Harry rit légèrement et lui embrassa la joue.

« Tu es trop mignon, » dit-il en souriant.

Drago grogna mais ne répondit pas et se servit un thé. Harry rit encore en secouant légèrement la tête.

« Nouas allons devoir partir toute la journée, » dit alors Remus en regardant les deux adolescents. « Les Weasley devrait arriver d'ici une demi-heure. »

Les deux hommes se levèrent et Remus finit sa tasse de café.

« A ce soir, les garçons, » dit-il en attrapant le professeur Lovat par la taille pour le guider vers la sortie.

Harry mangea rapidement son toast et voulut se lever mais Drago l'en empêcha en le serrant étroitement par la taille.

« Tu peux me lâcher, maintenant, il est parti ! » s'exclama Harry, agacé.

« Tu n'as rien mangé ! » rétorqua Drago. « Tu sors de dépression, et tu es trop maigre ! »

« Justement ! Je suis sorti de cette dépression, » rétorqua le brun. « Laisse-moi ! »

« Non ! Mange ! »

Harry croisa les bras et fit la moue.

« Amour… » Murmura Drago sur un ton qui le fit fondre.

Harry grogna et s'exécuta. Quand il eut enfin fini, il se tourna vers Drago.

« Ca va comme ça ? » dit-il, de mauvaise humeur.

Drago lui fit un sourire et Harry sentit sa mauvaise humeur fondre comme neige au soleil.

« Ca t'ennuie tant que ça que je m'inquiète pour toi ? » demanda Drago, l'air curieux, en lui caressant la joue tendrement.

« Non, » répondit Harry en se tournant vers lui de manière à être assis à califourchon sur ses cuisses. « Mais ça me fait toujours bizarre, cette dépression personne n'avait vu que j'étais en plein dedans, je m'en suis sorti tout seul… Alors que tu l'aies remarqué et qu'en plus tu veuilles m'aider, ça me change et… je n'ai pas l'habitude que l'on m'aide, d'habitude je me débrouille seul. J'ai toujours été seul, » ajouta-t-il dans un murmure. « Toujours. »

« Plus maintenant, » répondit Drago en l'embrassant.

Le baiser fut chaste et tendre au début, puis la passion les submergea et Harry se rapprocha soudain du blond, enroulant ses bras autour de son cou, cherchant sa langue et son étreinte. Drago le serra fortement contre lui et Harry fut encore une fois surpris par la différence entre la fraîcheur du corps du vampire, contrastant fortement avec la chaleur de sa bouche.

Il ne s'en plaignait pas, il aimait ça, comme toutes les petites choses qui caractérisait Drago Malefoy de toutes les autres personnes de son entourage.

Ils se séparèrent pour reprendre leur souffle et Drago murmura :

« Je t'aime, » fit-il désespérément contre sa bouche. « Merlin, comme je t'aime… »

« Je sais » répondit stupidement Harry, ne pouvant pas encore dire la même chose en retour.

Ils s'embrassèrent encore, seuls au monde dans cette cuisine en sous-sol, souhaitant tous les deux que le temps s'arrête et quez rien ne viennent les déranger, plus jamais.

Malheureusement, ils durent mettre fin à leurs baisers quand le feu de la cheminée s'alluma soudainement et qu'une silhouette rousse ne soit éjectée des flammes émeraude. Le jeune homme vacilla quelques secondes puis se stabilisa, avant de jeter un regard sur la pièce et d'apercevoir les deux adolescents enlacés l'un sur l'autre sur une chaise. Les yeux bleu clair de Fred – George ? – s'écarquillèrent et un sourire moqueur vint jouer sur ses lèvres.

« Alors ça ! » fit-il. « Félicitations, les gars ! »

Le deuxième arriva juste après et éclata de rire en voyant ce qui causait l'amusement de son frère.

« Par Merlin, Ron va en faire une syncope ! »

Les deux jumeaux se regardèrent et explosèrent d'un rire hystérique en chœur. Drago s'inquiéta un peu de leur santé mentale.

« C'est normal ? » murmura-t-il à l'oreille d'Harry qui lui sourit.

« T'en fais pas, ils sont toujours comme ça, » répondit le lion.

Fred et George furent rapidement suivis par Mrs Weasley, Ron et Ginny, mais ces trois-là ne rigolèrent pas à la vue du couple sur la chaise. Molly parut stupéfaite quelques secondes, puis eut un sourire attendri. Ginny les regarda, l'air complètement sous le choc, puis regarda Harry avec colère.

« C'était supposé être moi ! » s'écria-t-elle, prenant Harry complètement au dépourvu.

« Pardon ? » demanda-t-il sans comprendre.

Mais Ginny, visiblement incapable de suivre un discours cohérent, fondit en larme et se précipita vers les étages. Molly la suivit, mais marqua une pause à la porte et se tourna vers Harry.

« Je t'avoue que je suis très surprise de te trouver dans les bras d'un garçon, de Drago Malefoy qui plus est, mais s'il te rend heureux, alors tout va bien, » dit-elle.

Harry eut un sourire soulagé.

« Merci, » répondit-il.

Molly hocha la tête et quitta la cuisine. Harry prit une profonde inspiration, puis se tourna vers Ron qui passait successivement par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel avant de se décider pour un blanc du type cachet d'aspirine. Ses poings se crispèrent et se décrispèrent spasmodiquement, puis il avança à pas lents vers Harry et Drago. Le blond, sachant que Ron avait déjà frappé Harry dans ses circonstances similaires, resserra ses bras autour de son aimé.

« Alors c'est ton choix ? » demanda le roux en jetant un regard de pure haine à Drago.

Harry frissonna mais ne fléchit pas.

« Oui, » répondit-il d'une voix ferme. « C'est mon choix. Et tu n'as rien à dire. »

Ils se regardèrent fixement quelques secondes.

« Lève-toi, » ordonna Ron.

« Pardon ? » fit Harry, interloqué.

« Lève-toi des genoux de ce putain de bâtard de Malefoy! » s'énerva Ron.

« Et pourquoi ça ? » demanda aussitôt Drago, peu impressionné par le ton violent du rouquin.

« Je ne t'ai pas adressé la parole, Malefoy, » rétorqua Ron sans même le regarder.

Les deux jumeaux avaient cessé de rire et observaient la scène avec intérêt et une légère inquiétude.

« C'est quoi ton problème, la belette ? » fit Drago en fronçant les sourcils.

Cette fois Ron se tourna vers lui avec fureur.

« Mon problème, Malefoy, c'est que mon meilleur ami est en train de faire la pire erreur de sa vie et que je compte bien l'en empêcher, » dit le rouquin.

« Tu ne vas rien empêcher du tout ! » fit brusquement Harry en se levant et en se postant devant Ron. « Si j'ai envie d'être avec Drago, c'est mon problème, pas le tien ! »

« Ah ouais ? »

Ron, furieux, attrapa Harry par le col et le fit se lever sur la pointe des pieds. Drago réagit au quart de tour et attrapa Weasley par le poignet pour lui faire lâcher prise. Ron libéra Harry mais son poing atterrit sur la mâchoire de Drago qui chancela – et qui serrait tombé si Fred ne l'avait pas rattrapé au dernier moment.

Mais avant que qui que ce soit ait pu faire un autre mouvement, Harry avait lui aussi envoyé un uppercut à Ron, accompagné d'une décharge d'énergie magique qui le fit voler à l'autre bout de la pièce.

« Tu ne le touches pas ! » éructa Harry, vibrant de colère. « Si pour toi, une querelle de famille vaut plus que mon bonheur, tu peux considérer que notre amitié est terminée, c'est clair ? »

Ron se releva, le visage rouge de honte.

« Naturellement, ton bonheur est une de mes priorités, » fit-il. « Mais pas si ça doit être avec lui ! »

« A toi de choisir, Ron, » répondit Harry en croisant les bras. « Soit tu l'acceptes, soit tu vas te faire voir. »

Les poings de Ron se crispèrent.

« Pourquoi lui ? » fit-il, fulminant. « Entre tous, pourquoi lui ? »

« Peut-être parce qu'il a été le seul à remarquer que j'allais mal, » répondit Harry à voix basse. « Ou peut-être parce que je l'ai choisi, simplement. Certaines choses ne s'expliquent pas, Ron. »

Le rouquin poussa un profond soupir tremblant, puis fronça les sourcils et s'approcha de Drago qui le regarda fièrement, droit dans les yeux, avec un mépris certain se dégageant de sa personne.

« Je te préviens, Malefoy, si tu lui fais le moindre mal, je te tue, » éructa Ron en lui postillonant au visage.

Drago eut une moue de dégoût et leva sa main pour s'essuyer la joue avec la manche de sa veste.

« Evite de me cracher au visage, la belette, » dit-il froidement.

Ron plissa les yeux et se détourna brusquement, quittant la cuisine à grand pas en claquant la porte, laissant les quatre autres dans un silence pesant. Puis Drago leva la main et se frotta la mâchoire.

« Putain, il m'a fait mal, ce con, » dit-il.

Les jumeaux éclatèrent de rire à ces mots et Fred donna une grande tape dans le dos de Drago.

« Eh bien, eh bien, qui l'eut cru, » dit-il en souriant. « C'est Malefoy qui a réussi à conquérir notre petit Harry, félicitation ! »

« Merci, » répondit Drago.

Puis il fronça les sourcils, l'air pensif.

« Vous ne m'en voulez pas ? »

Les jumeaux le regardèrent avec la même expression interrogative.

« T'en vouloir pour quoi, petit dragon ? » demanda George.

« J'ai été vraiment mauvais avec vous, » répondit Drago.

« Nous ne sommes pas tous comme Ron, » fit Fred en passant un bras autour des épaules du blond, s'attirant le regard meurtrier du brun. « Oups… » Ajouta-t-il en le remarquant et en enlevant lentement son bras. « Possessif, Harry ? »

« Très, » répondit le brun en s'approchant et en glissant un bras autour de la taille de Drago.

« Bon, ok, » fit Fred en haussant les épaules. « Remarque, tu as bien raison. Tu vas te le faire piquer, sinon. Ce que je disais, donc… »

« C'est que nous ne sommes pas tous totalement stupides et étroits d'esprit, » continua George. « Tu étais un gamin, tu n'avais même pas quinze ans, tu étais influencé par ton père. Alors bon… quant à vos préférences sexuelles, étant moi-même gay – »

« Et moi bi, » ajouta Fred, « ça ne nous dérange pas le moins du monde. Mais Ron n'est pas comme nous. Malheureusement. »

« Et Ginny ? » fit Harry.

« Oh, Ginny n'est qu'une petite gamine prétentieuse et niaise, » dit joyeusement Fred. « Laisse tomber, elle passera rapidement à autre chose. Je crois qu'elle n'avait pas compris que tu préférais les blonds.

« Oh, ce n'est pas une vérité générale, » objecta Drago avec un regard en coin à Harry. « N'est-ce pas chéri ? »

« Mais bien sur, mon cœur, » rétorqua Harry. « Tu sais très bien que je baise tout ce qui est mec, mignon et qui va sur deux jambes, n'est pas ? »

Drago grimaça et lui tira la langue.

« Au fait, Harry, si jamais tu te lasses de ton Serpentard, tu peux venir me voir, tu sais ? » fit malicieusement Fred en lui faisant un clin d'œil.

Drago prit aussitôt la mouche.

« Toi saloperie de rouquin, si tu le touche, je te trucide, c'est clair ? »

Fred éclata de rire, vite suivi par son frère et par Harry, et Drago finit par se laisser entraîner à cette hilarité, heureux de voir Harry avec cette petite étincelle de joie innocente dans les yeux qui avant tant manqué ces dernières années.

« Le magasin marche bien ? » demanda Harry.

« Très bien, » répondirent les jumeaux. « On commence à songer à ouvrir une deuxième salle à Pré au lard, mais bon, on devrait déjà trouver un associé… »

« Pourquoi pas moi ? » proposa Drago.

« Toi ? » s'exclama George. « Pourquoi ça ? »

« Eh bien, désormais mon compte à Gringotts ne sera plus crédité tous les mois par mon père, et avec le train de vie que je mène, il va me falloir trouver un moyen de gagner de l'argent… »

« Et tu proposes quoi, blondinet ? » demanda Fred, curieux.

« Je finance toute votre installation à Pré-au-Lard et les trois-quarts de vos besoins en matières premières, et en retour, je veux cinquante pour cent des revenus de la deuxième boutique.

« Cinquante pour cent, rien que ça ! » s'exclama George, amusé.

« N'empêche qu'entre-temps, vous n'aurez rien payé, » répondit Drago.

Harry roula des yeux.

« Bon, je vous laisse parler affaires, » dit-il.

Il embrassa Drago au coin des lèvres et se détacha de lui. Il marqua un temps d'arrêt à la porte et se retourna.

« Et au fait, Fred, tu le touches… »

« Je sais, je sais, tu me tues, » coupa Fred.

George éclata de rire.

« C'est valable pour toi aussi, George, » ajouta Harry en partant.

Il monta rapidement les marches vers le hall puis les étages. Il passa devant la porte de la chambre de Ron et hésita quelques secondes. Il voulait vraiment donner une dernière chance à leur amitié, alors il vérifia que sa baguette était bien dans sa manche, puis frappa et, sans attendre de réponse, entra.

La seconde d'après, il se retrouva dans sa chambre, debout près du lit. Il sursauta violemment et se retourna. Il était seul. Il fronça les sourcils et se dirigea vers la porte qu'il ouvrit. Le couloir était tout aussi vide. Sa baguette était toujours dans sa manche.

Quelque chose de bizarre et de décidément pas rassurant s'était produit, et il n'avait aucune idée de ce que c'était. Il jeta un coup d'œil à la porte de la chambre de Ron et fronça de nouveau les sourcils. Il crispa la main sur sa baguette et retourna dans sa chambre, décidant de garder un œil sur celui qu'il considérait désormais comme son ex-meilleur ami.


voila, fin du chap, et maintenant, je file !

laissez quand même une review si vous pouvez !

bisous, je vous aime, je ferai plus vite la prochaine fois

dadou