Bonjour tout le monde ! Comment ça va bien ? moi ça va à peu près bien, je suis un peu crevée mais j'ai réussi à prendre pas mal d'avance dans le tappage (je ne pense pas que ce mot existe mais c'est pas grave)de mes chapitres durant les vacances ce qui me permet de vous poster sans aucun retard !
Bref, abrégeons ici, rar, collective aujourd'hui parce qu'il faut absolument que je reprenne mes cours de français (j'ai mon oral de bac le 27, vous me direz j'ai le temps, mais n'étant pas une élève très sérieuse en cours de français, il m'en manque une bonne partie alors il faut que j'en fasse l'inventaire pour récuperer ce qui manque)
Un énorme merci à vous tous, c'est à dire Nee Chan et Chana, Dawn456, Merawen, ornaluca, nicolas, satya, Orlina, BadAngel666, alinemcb54, tama, Amy Keira, SweetDeath our YaoiMaster, vert émeraude, gaelle griffondor, didinette207, myhahou, Lovely A, Sima Chan, Vif d'or, Aileen, Oxaline, Egwene Al' Vere, BlackSharne.
voila voila ! Chap non corrigé, d'ailleurs j'ai une petite annonceà faire, je recherche un béta secondaire dirons-nous, pour les fois où Polonius n'a pas le temps de le faire... mais s'il vous plait, ayez du temps devant vous, à un chapitre par semaine, il ne faut pas être trop overbooké ! laissez-moi un mail si vous êtes d'accord.
gros bisous et bonne lecture à tous !
speedy
Pouvoirs Nocturnes
Chapitre 15 :
Et deux amoureux en pleurs, deux !
Les cours reprirent normalement, le lendemain matin. Harry s'était totalement déconnecté de Gryffondor, Dumbledore lui avait proposé une chambre à part, ce qu'il avait bien évidemment tout de suite accepté, et prenait la plupart de ses repas à la table de Serpentard avec Drago, Blaise et Pansy.
Les septièmes années furent à nouveau assaillis par une masse de devoir, en vue bien sur des ASPICs en fin d'année, et Harry y travaillait d'arrache-pied, bien décidé à avoir les meilleures notes possibles pour pouvoir être admis à l'Académie des Aurors à la rentrée suivante. Il ne savait pas bien s'il serait encore en vie à ce moment-là, mais Drago l'avait forcé à y croire, et il y croyait.
Il y avait aussi sa nouvelle amie Adhefara qui, cependant, aussi adorable soit-elle, ne parvenait pas à gagner la confiance de Drago – elle n'essayait d'ailleurs pas particulièrement, comme s'il elle s'en fichait. Harry l'aimait beaucoup, elle était le dernier lien qui le rattachait à sa propre maison. Il ne la voyait pourtant que peu, elle était souvent avec ses propres amis, mais ils s'entendaient bien tous les deux. Elle était une des seules personnes qui ne cherchait pas à fouiner sur sa vie personnelle et sa relation avec Drago.
Le mois de septembre passa très, très vite. Le temps était pluvieux et gris, et les élèves sortaient peu. Harry restait seul en cours, sauf durant les cours communs avec Serpentard, et passait le reste de son temps avec Drago, dans la chambre du Serpentard ou dans la sienne. Harry avait enfin réussi à parler à Drago de ce qui était arrivé avec Ron, pendant les vacances, et le blond en avait conclut que le roux avait du utiliser un sortilège de mémoire sur le brun. Faute d'autres informations, ils avaient décidé d'un commun accord de n'en parler à personne.
Ils discutaient beaucoup tous les deux, apprenaient à se connaître de mieux en mieux, s'embrassaient et faisaient l'amour, aussi. Drago, Harry avait fini par le découvrir, était quelqu'un qui adorait les câlins, que ce soit en public ou en privé. Même s'il le savait déjà avant, c'était devenu flagrant une fois que les cours avaient repris et que, dès que le temps le permettait, le vampire entraînait son compagnon dans le parc pour se blottir avec lui sous un arbre, au soleil près du lac. Harry adorait ce coté très enfantin, mais il s'en inquiétait également, car il savait que Drago n'avait pas eu une enfance plus facile que la sienne, et il se doutait que malgré son dégoût de lui, Drago aimait tout de même son père et souffrait de savoir qu'il voulait le tuer.
Plusieurs fois, Harry avait tenté d'aborder le sujet, mais à chaque fois, Drago changeait habilement de sujet avec un sourire neutre. Mais le Gryffondor n'était pas dupe, et il eut la confirmation de ses réflexions un soir d'Octobre particulièrement pluvieux.
Ils étaient assis sur le lit du Serpentard, les jambes de Drago noués autour de la taille d'Harry, et celui-ci solidement adossé contre le torse du blond, en train de rédiger leur devoir de métamorphose, quand un hibou toqua à la fenêtre. Ils tournèrent simultanément le visage vers la vitre et Drago fronça légèrement les sourcils avant de se lever et d'aller ouvrir à la pauvre bête qui poussa un hululement sonore en rentrant. Il se posa sur le bureau et s'ébroua, et ce fut à ce moment qu'Harry le reconnut : c'était le grand Duc de la famille Malefoy.
Il jeta un coup d'œil à Drago qui avait serré les dents. Le vampire resta figé quelques secondes avant de délester l'animal de son fardeau. Il fixa la lettre quelques secondes sans rien dire. Puis il prit une grande inspiration et brisa le cachet de cire portant le sceau de sa famille.
Harry se leva et posa une main sur la hanche de son amant.
« Veux-tu que je te laisse seul ? » souffla-t-il, sachant que s'il ne le proposait pas, Drago ne le lui demanderait pas.
Le blond tourna les yeux vers lui, des émotions contradictoires passant sur son visage d'ange, puis hocha la tête avec un petit sourire de gratitude.
« Merci, » dit-il doucement.
Harry sourit et se dressa sur la pointe des pieds pour l'embrasser sur le front.
« Si tu as besoin de me voir, je serai dans ma chambre, » murmura-t-il.
Drago hocha à nouveau la tête et l'embrassa sur les lèvres.
« Je viendrai sûrement, » répondit-il.
Harry lui fit un clin d'œil et quitta rapidement la pièce. Il ferma doucement la porte, sachant désormais qu'il avait raison : Drago tenait plus à sa famille qu'il ne le laissait croire.
Rapidement, il remonta les escaliers pour se retrouver dans le Hall et fut surpris par la présence de Dumbledore sur les marches du Grand Escalier. Il se rembrunit légèrement, il ne voulait pas voir le vieil homme. Mais, visiblement, le directeur voulait le voir car il lui sourit.
« Harry, j'espérais te trouver là, » dit-il doucement. « Peux-tu venir dans mon bureau ? J'ai à te parler. »
Harry haussa les épaules avec résignation et le suivit.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
« Cher fils,
Oh, je vois déjà ton joli visage se tordre de dégoût en me voyant t'appeler ainsi… Ce que je comprends tout à fait, qui n'aurait pas honte d'avoir un père comme moi ?
Longtemps, j'ai hésité avant de prendre la plume, et j'ai du mal à trouver mes mots. Comment t'expliquer ce que je ressens ? C'est difficile de le savoir, encore plus de le dire.
Je suppose que je peux commencer par l'article de journal. Je sais que tu aimes Harry Potter, Drago, je le sais depuis des années, probablement bien avant toi. Salazar sait que je ne souhaite que ton bonheur – peut-être que tu ne t'en doutes pas, il n'empêche que c'est vrai – et même si Potter n'est qu'un Sang-mêlé, si ton bonheur doit passer par lui, alors prends-le, dans tous les sens du terme.
Je me doutais bien que tu te réfugierais chez lui. Tu peux remercier ton amie Pansy d'avoir écarté cette idée de la tête de son père. Je suis fier de toi, mon fils, jamais je n'ai douté que tu préférerais la mort plutôt que de te soumettre au Seigneur des Ténèbres.
Que puis-je te dire ? Que tu as fait le bon choix ? Tu n'as pas besoin de moi pour le savoir. Je sais que tu me hais, et très franchement, je pense que tu as raison. Je suis un monstre et je le sais, j'ai déshonoré les Malefoy et je le sais aussi. ? merci Merlin que tu vailles beaucoup mieux que moi.
Je me suis arrangé avec la banque pour que ton compte soit régulièrement approvisionné avec celui des Malefoy – oui, je sais que tu l'as bloqué, mais c'était une clause particulière dans mon contrat avec Gringotts. J'ai également rédigé mon testament afin que tu hérite de tous les biens de la famille dès que tu auras fini Poudlard, ainsi tu pourras t'installer au manoir avec Potter, si tu le souhaites bien entendu.
Il est fort possible que tu ne comprennes rien à tout cela. Que puis-je te dire pour me justifier ? Que je t'aime ? Oh, par Salazar, que cela peut sembler dégoulinant de bons sentiments… Mais au fond de moi, je sais que c'est la vérité, même si je ne te l'ai jamais montré. Et je pense qu'au fond, tu ne me détestes pas autant que tu le voudrais.
Ne réponds pas à cette lettre, ou si tu le fais, n'utilise pas Cicéron. Mon maître ne doit surtout pas savoir que je t'ai écris.
Peut-être réussirai-je à venir à l'école en tant que représentant du Ministère, si tu veux, nous en discuterons.
Reste fier, mon fils, et protège ceux que tu aimes. Tu dois faire ce que je n'ai jamais réussi, et Potter doit gagner la guerre : aide-le. Et continue de l'aimer, s'il a ton amour, c'est qu'il le mérite.
Que l'honneur des Malefoy soit restauré grâce à toi.
Ton père qui tient à toi plus qu'à sa vie, Lucius Malefoy. »
Les mains tremblantes, Drago s'assit sur son lit. Il lâcha le parchemin qui tomba sur le sol et éclata en sanglots.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
« Assieds-toi, je t'en prie, » proposa Albus.
Harry obéit, maussade, puis à contre-cœur releva les yeux vers son directeur. Celui-ci lui sourit gentiment.
« J'ai été étonné que tu ne viennes pas me trouver pour tes cours sur les Animagi, » dit le vieil homme.
Harry rougit légèrement.
« Oh… eh bien, je… j'avais comme qui dirait oublié, » répondit-il.
« Oui, oui, je m'en doute, je comprends très bien, » sourit Dumbledore. « J'ai toutefois réussit à convaincre le professeur McGonagall de t'assister, si tu es toujours d'accord, bien sur. »
« Oui, » acquiesça Harry. « Vraiment. »
« Bien, » sourit le vieil homme. « Tu verras avec elle, elle t'en parlera à ton prochain cours de métamorphose. »
Puis il croisa les mains sur son bureau, baissant la tête quelques instants, avant de relever les yeux.
« Je tiens tout d'abord à te présenter mes plus plates excuses, » dit-il, une note gênée dans la voix. « J'ai parfaitement conscience que tu n'as plus confiance en moi, et franchement je pense que tu as raison. J'ai eu tort, sur toute la ligne, et j'aurais du t'écouter depuis le début. Je suppose que cela ne te suffit pas, mais c'est tout ce que j'ai à te dire. »
Harry déglutit et détourna le regard. Il ne voulait pas parler de ça, il ne voulait pas pardonner à Dumbledore, il ne voulait plus lui en vouloir, il ne savait plus où il en était, il… Il voulait que Drago soit là. Il inspira profondément et releva les yeux vers le directeur.
« Je ne vous en veux pas vraiment, » dit-il simplement. « J'ai juste du mal à situer les choses. Je ne sais plus vraiment où j'en suis. »
Ils se regardèrent quelques secondes, puis Dumbledore soupira à nouveau.
« J'ai autre chose à te dire, » ajouta-t-il. « Cela concerne ton premier petit ami… »
Harry fronça les sourcils.
« Mickaël ? »
Dumbledore hocha la tête et Harry se leva brusquement pour se poster près de la fenêtre.
« Je ne veux pas parler de lui, » dit-il sèchement.
« C'est pourtant nécessaire, Harry. »
« Non, » s'obstina l'adolescent. « Non. »
« Harry, il n'était pas ce que tu pensais… »
Harry ne répondit rien, essayant simplement de contrôler les larmes qui lui perlaient aux coins des yeux. Il voulait vraiment oublier cette relation. Il voulait vraiment tout oublier du garçon aux yeux bruns et brillants de malfaisances, celui qui par ses jeux pervers lui avait fait si mal, et celui à qui il avait demandé encore plus, parce qu'il voulait oublier. Celui qui, du jour au lendemain, était reparti sans un mot, sans même qu'Harry en ressente quoi que ce soit, celui qui par sa personnalité malsaine, avait montré à Harry qu'il pouvait être indifférent, et qu'il ne pouvait plus ressentir quoi que ce soit.
« Je pense qu'il faut que je commence par le début, » murmura Dumbledore sans bouger de son bureau. « Dans la magie, deux pouvoirs sont fondamentaux et peuvent protéger et sauver leur possesseur mieux que quoi que ce soit d'autre, » expliqua-t-il. « Toi, tu as eu la chance d'avoir les deux. Le premier t'était très particulier, et même si Voldemort a réussi à le contrer en partie, il continue de couler dans tes veines. Ce pouvoir, Harry, c'est l'amour. »
« Je sais tout ça, » murmura Harry en réponse. « Quoi d'autre ? »
« L'autre, chaque personne naissante sur Terre en est pourvue, » continua Albus. « Ce pouvoir, c'est la virginité. Elle n'est que rarement utile, et uniquement dans des magies et des sorts très anciens. Particulièrement la Magie Noire. Voldemort avait peur de ce pouvoir en toi. Il était persuadé que tu utiliserais cela contre lui, et ma foi il avait raison, cela aurait été un des plus sûrs moyens pour le détruire, avec un peu de Magie Antique. »
Dumbeldore marqua une pause, et Harry attendit la suite, sachant qu'il ne l'apprécierait pas, mais voulant tout de même l'entendre, commençant déjà à s'en douter.
« Tom a donc décidé d'utiliser les grands moyens, et de te faire déflorer par un de ses partisans. »
« Vous… vous êtes en train de me dire que… » fit Harry sans se retourner, « que Mickaël était… est un Mangemort ? »
« Très certainement, » acquiesça Dumbledore. « Probablement déguisé pour que tu ne le reconnaisses pas. »
Harry sentit sa lèvre inférieure trembler et su, quelques secondes avant que les larmes ne jaillissent de ses yeux, qu'il allait pleurer. Il referma ses bras autour de lui et, malgré tout ce qu'il fit pour l'empêcher, un sanglot lui échappa. Il entendit Dumbledore se lever, derrière lui, et une main se posa sur son épaule pour le forcer doucement à se retourner.
Il voulut résister, mais Dumbledore fit preuve d'une force extraordinaire et finalement, il fut forcé de lui faire face.
Albus sentit son cœur faire un bond douloureux dans sa poitrine. Jamais, depuis qu'il le connaissait, il n'avait vu pleurer Harry. Oh bien, sur, il savait qu'il avait versé de très nombreuses larmes, surtout depuis l'année d'avant, mais c'était la première fois que cela se produisait devant ses yeux. C'était la première fois qu'il voyait ces yeux si verts se remplirent de larmes brûlantes, de larmes haïes, douloureuses, traîtresses, c'était la première dois qu'il voyait ces lèvres trembler pour contenir en vain des sanglots faibles et émouvants.
Affreusement triste, Dumbledore finit par se laisser aller et eut le premier geste d'affection qu'il s'autorisait avec Harry. Il l'attira contre lui et le serra dans ses bras, et Harry se mit à pleurer de plus belle, les larmes douloureuses dissolvants son âme meurtrie.
« I-il m'a fait s-si mal, professeur, » sanglota Harry dans la barbe du directeur. « S-si mal… et je ne ressentais rien… »
« Je sais, Harry, je sais, » répondit Dumbledore. « Je suis tellement désolé. »
Harry se calma du mieux qu'il le put et, très vite, se senti gêné de la position dans laquelle il se trouvait. Mais elle était étrangement réconfortante et il resta ainsi quelques minutes avant de se détacher du vieil homme. Il sécha ses larmes et adressa un regard gêné à l'homme qui lui fit un petit sourire rassurant.
« Ca va mieux ? » demanda Albus.
« Pas vraiment, » répondit Harry. « Mais merci. »
« Je désolé, vraiment, » dit Dumbledore. « Mais j'ai préféré te le dire. »
« Vous avez bien fait, » fit Harry, les yeux dans le vague. « Je vais y aller, maintenant, si… »
« J'ai fini, » s'empressa d'acquiescer Dumbledore. « Tu peux partir. »
Harry se dirigea vers la porte mais fut retenu au dernier moment.
« Harry… »
Il se retourna. Albus le regardait avec une affection débordante et Harry sentit son cœur se serrer légèrement.
« Si jamais tu as besoin de parler, mon bureau t'est toujours ouvert. »Harry hocha la tête et sourit légèrement.
« D'accord, » dit-il. « Merci. »
Puis il partit, dévalant les escaliers tournant et se retrouvant dans le couloir. Il prit la direction de sa chambre, hésitant une seconde avant de se rappeler que Drago voulait être seul, et il espéra le trouver chez lui. Il avait besoin de lui, il voulait juste sentir ses bras forts autour de lui et ses lèvres douces l'embrasser partout.
Il se dépêcha, courant presque à la fin, voulant retrouver la sécurité et le confort douillet de sa chambre. Mais il n'y était pas seul. Drago était allongé sur le lit, les mains derrière la tête et les yeux fixant le plafond. Le vampire se redressa en voyant entrer Harry et il sourit d'un sourire faible et triste. Il avait les yeux rougis, probablement avait-il pleuré, lui aussi.
Harry se précipita dans ses bras et le serra étroitement contre lui.
« Où étais-tu ? » lui souffla doucement Drago à l'oreille.
« Chez Dumbledore, il voulait me parler, » répondit-il simplement. « Tu vas bien ? »
« Pas trop, » avoua le blond. « Je voulais te voir.
« Tu veux m'en parler ? »
« Pas maintenant, » répondit Drago ?. « Je veux juste dormir avec toi. Demain, ok ? »
« Pas de problème, » acquiesça Harry. « Moi aussi, j'ai besoin de dormir. »
« Tu as pleuré, » constata le blond quand Harry se détacha de lui. « N'est-ce pas ? »
« On en parle demain, » répondit Harry en lui déposant un léger baiser sur les lèvres.
Ils se déshabillèrent rapidement et Harry se blottit dos contre son amant, les bras forts du vampire enroulés autour de lui et sa bouche enfouie dans sa nuque.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Le lendemain était un samedi et dieu merci, car les deux garçons ne se sentaient vraiment pas d'aller en cours. Ils passèrent la matinée au lit, et Harry expliqua à Drago ce que lui avait raconté Dumbledore. Drago fronça les sourcils et son visage ne fut pendant un instant qu'un masque de haine et de rage. Il serra fortement entre les siennes les mains d'Harry qui retenait difficilement ses larmes, encore à ce moment-là.
« Si j'apprends qui c'est, » affirma Drago avec une conviction à faire peur, « je le tuerai ! »
Harry sourit, puis le questionna sur la lettre de la veille. Drago ne répondit rien tout d'abord, gêné, puis tendit le parchemin à Harry qui le lut attentivement, avant de se tourner vers Drago et de l'embrasser tendrement.
« Il ne se sortira pas de là, » murmura Drago. « Mais je tiens à lui, Harry… »
« Je sais, » répondit simplement le brun.
Depuis, plus aucun mot ne fut échangé à ce sujet.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
« Ah, quel temps de merde ! » s'exclama la jeune fille en entrant rapidement dans le vestibule.
Elle jeta un coup d'œil au loup blanc qui s'ébrouait, répandant de l'eau de pluie partout.
« Elle va te tuer, Orion, » murmura Adhefara.
Le loup l'ignora et se dirigea vers la cuisine, à l'arrière de la maison. Adhefara le suivit, allant retrouver son amie Spica, qui venait de rentrer à l'arrière.
« Ah, tu es là ! » sourit-elle. « Je te sers quelque chose ? »
« Je veux bien, oui, je suis glacée, » répondit Adhefara. « Ton loup a trempé l'entrée, au fait, » balança-t-elle en s'asseyant au bar.
« M'étonne pas, » répondit l'autre. « Que veux-tu, ce genre d'animal n'a aucune civilité. »
Le loup aboya de protestation et Spica éclata de rire.
« Mais oui, mon gros, moi aussi, je t'aime, » répondit-elle. « Alors, où ça en est ?3 demanda-t-elle ensuite, légèrement plus sérieuse, à Adhefara.
« Une heure et trois quarts d'heures, de ce que j'ai pu entendre, » répondit Adhefara.
« Ah, on progresse, » fit Spica, une lueur s'allumant dans ses yeux.
« Qu'est-ce que tu vas faire ? » demanda la jeune ille.
Spica eut un petit sourire mystérieux.
« Il est grand temps que je rende une petite visite à ce cher vieil Albus, » répondit-elle avec malice.
voila voila !
à la semaine prochaine pour un nouveau chap d'Histoire sans Fin !
gros bisous
speedy
