Bonjour à tous !

pour les explications de mon retard, voir HSF !

je n'ai vraiment pas beaucoup de temps, alors je vous embrasse fort !

Un grand merci à Cyzia pour ses corrections !

dédicace : euh, ba, euh... à tout ceux qui, comme moi, ont eu la chance de mourir... à ma meilleure amie Popo... à la SK... et à tous ceux qui me lisent...

disclaimer : ici, rien ou presque ne m'appartient ! Le monde et les personnages de Harry Potter appartiennent à Mme JKRowling par l'intermédiare de Warner Bros et des éditions Bloomsbury, le scénario de cette histoire est une copropriété entre moi et ma meilleure amie, et seule la rédaction m'appartient (à moi, et moi seule !)

à bientot et bonne lecture !

speed'


Pouvoirs Nocturnes

Chapitre 21 :

Et un choix de plus à faire… Dilemme, dilemme !

Harry sursauta violemment et se raccrocha au bras de Drago. Adhefara eut un léger rire moqueur et leur passa devant.

« Vous venez ? Il faut que je vous présente quelqu'un, » dit-elle.

Elle fit un petit bruit avec sa langue en arrivant à leurs côtés et, à ce moment, Drago comprit.

« Harry, » chuchote-t-il en attrapant brusquement le bras de l'autre. « Elle est comme moi ! »

« Quoi ? » fit Harry. « Comment ça comme toi ? »

« Harry, c'est une vampire ! »

« P… pardon ? »

« C'est exact, Harry, » dit alors Adhefara, plus loin.

Harry se tourna vers elle et la jeune fille lui sourit, caressant le loup qui frottait sa grande tête dans son cou.

« Et la personne que vais vous présenter en est une aussi, » finit-elle en se redressant. « Venez, n'aillez pas peur, ce n'est pas dangereux. La route jusqu'à chez elle est à peu près sûre, même si elle se trouve dans la Forêt Interdite. Cette nuit pourra vous apporter beaucoup. »

Harry échangea un regard avec Drago qui fronçait sérieusement les sourcils.

« Tu m'expliques pourquoi on ferait une telle chose ? » demanda le blond, serra la main d'Harry dans la sienne.

Adhefara se retourna et regarda fixement Harry.

« Le moyen d'accomplir ta destinée et de réaliser la Prophétie te sera sans doute donné ce soir, jeune Potter, » dit-elle d'une voix mystérieuse. « A toi de voir. »

Harry se sentit pâlir affreusement et sa main se crispa autour de celle de Drago. Celui-ci le dévisagea sans comprendre.

« De quoi parle-t-elle, Harry ? » demanda-t-il aussitôt.

« Je vais la suivre, Drago, » éluda Harry en détournant le regard. « Je n'ai pas le choix. »

Agacé, Drago l'attrapa par le menton pour le forcer à tourner les yeux vers lui.

« De quoi parle-t-elle, putain ? » fit-il durement.

Harry tenta de se dégager mais Drago ne le lâcha pas. Il voulait savoir ce qu'était encore que cette histoire. Il en avait marre des secrets d'Harry.

« C'est quoi cette putain de Prophétie ? »

Harry releva les yeux vers lui.

« La Prophétie qui me condamne à tuer Voldemort ou à mourir de sa main, » répondit-il. « Lâches-moi, maintenant. Je dois la suivre. »

Interloqué, horrifié, Drago le laissa partir. Harry s'éloigna dans la neige pour aller rejoindre Adhefara, serrant ses bras autour de lui. Après deux secondes d'hésitation, Drago courut derrière lui et l'enlaça en lui embrassant la tempe.

« Je viens avec toi, » dit-il doucement.

Une larme avait roulé sur la joue du brun et Drago l'essuya d'un geste. Harry sourit faiblement et se tourna vers la jeune fille qui les attendait toujours calmement, un air interrogatif sur le visage. Harry hocha la tête, le bras de Drago toujours fermement enroulé sur ses épaules.

« Allez, Orion, » murmura Adhefara. « On y va. »

Le loup partit alors devant et Adhefara le suivit aussitôt. Drago hésita un peu mais Harry, lui, partit d'un pas ferme derrière elle. Ne voulant pas le quitter ni le lâcher, Drago marcha à ses cotés, et ils s'enfoncèrent tous trois dans les profondeurs nocturnes de la Forêt Interdite.

« Tu es sûr de ce que tu fais ? » murmura Drago à l'oreille d'Harry.

« Pas du tout, » répondit Harry d'une voix peu sûre. « Mais je te l'ai dit, je n'ai pas le choix. Si je dois tuer Voldemort… il me faut toutes les chances de mon côté, et dieu sait que j'en ai peu. »

Drago se mordilla la lèvre.

« Tu comptais m'en parler un jour ? » demanda-t-il.

« Un jour, oui, bien sûr, » répondit Harry sans le regarder. « Mais pas tout de suite. »

Drago ne dit rien de plus mais serra Harry un peu plus fort, voulant lui faire comprendre qu'il était toujours là. Le brun passa un bras autour de sa taille et s'appuya contre lui, autant qu'il le pouvait dans l'étroitesse du chemin qu'ils suivaient – si on pouvait appeler ça un chemin.

Ils arrivèrent quelques minutes plus tard dans une clairière étonnement grande, avec une immense maison construite en plein milieu. Adhefara s'y dirigea d'un pas sûr alors que le loup repartait. Harry et Drago la suivirent dans le hall d'entrée.

« Spica ! » appela Adhefara. « Je suis là ! »

« Au salon ! » répondit une autre voix.

« Venez, » fit Adhefara aux deux autres en se dirigeant vers une porte sur la gauche.

Ils entrèrent alors dans un salon richement décoré, un peu sombre mais plutôt classe et Drago se sentit aussitôt à sa place ici, il avait l'impression d'être de retour au Manoir.

Une fille qui avait l'air aussi jeune qu'eux était assise en tailleur dans un canapé de cuir noir et noircissait une feuille de papier d'une écriture petite, serrée et désordonnée. Elle releva la tête avec un sourire puis ouvrit de grands yeux noirs à peine surpris en voyant Harry et Drago.

« Tiens, vous êtes là, vous deux ? » fit-elle. « C'est une bonne surprise, j'avoue que je ne m'y attendais pas. »

Adhefara se laissa tomber sur l'autre canapé avec un soupir et Spica lui fit un petit sourire interrogateur.

« Oh, rien, » répondit la jeune fille à la question muette. « Ca a juste été un peu dur de les convaincre de venir. »

Spica sourit narquoisement puis se tourna vers les deux garçons qui ne bougeaient pas.

« Asseyez-vous, enfin, » fit-elle en désignant les fauteuils et les sièges. « Ne restez pas plantés là comme des balais, on ne va pas vous bouffer ! »

Drago eut un léger sourire et Harry se détendit en choisissant un fauteuil qui l'attirait du regard. Drago préféra s'asseoir aux cotés d'Adhefara et darda Spica d'un regard curieux et suspicieux.

« Pouvons-nous savoir à qui nous avons affaire ? » demanda-t-il.

« Oh, bien sûr ! » sourit Spica en rangeant ses feuilles dans un dossier. « Spica Black. Vampire depuis… un peu plus de deux cent ans, il me semble. Ravie de vous rencontrer. »

« B…Black ? » fit Harry, sentant sa bouche s'assécher.

Spica se tourna vers lui avec une grimace désolée.

« Oui, » acquiesça-t-elle. « J'étais l'arrière arrière-grand-mère de ton parrain. »

Harry déglutit légèrement. Sirius avait haï sa famille comme peu de gens l'auraient fait et Harry savait que ce n'était pas des gens très fréquentables. Il se demanda s'il avait réellement bien fait de venir.

« Oh, rassures-toi, » dit alors Spica, voyant son air sombre. « Je ne suis pas comme les misérables déchets qu'a engendrés ma famille ces dernières années. Seul Sirius valait vraiment quelque chose. Malheureusement… »

Elle ne finit pas sa phrase et se leva.

« Je vous sers quelque chose ? » proposa-t-elle. « Thé, café, chocolat ? »

« Chocolat, » demanda Harry d'une voix faible.

« Café, » répondit Drago.

Spica hocha la tête et quitta le salon. Adhefara soupira et se leva pour se débarrasser de son écharpe et de sa cape. Drago jeta un coup d'œil à Harry qui était toujours pâle et se pencha par-dessus l'accoudoir pour lui caresser la joue. Harry tourna les yeux vers lui, puis se leva à son tour pour se déshabiller et vint se blottir sur ses genoux dans le canapé.

« Vous fumez ? » demanda Adhefara en se rasseyant et en sortant un paquet de sa poche.

« Moi oui, parfois, » répondit Drago. « Pas lui. »

Adhefara lui présenta son paquet et Drago en tira une avec un signe de tête. Harry se lança un petit sort pour échapper aux fumées avant d'embrasser Drago au coin des lèvres. Celui-ci sourit et déposa un baiser sur son front avant de coincer la cigarette entre ses lèvres et de l'allumer d'un geste de la baguette.

« Et toi, ça date de quand ? » demanda Drago à Adhefara.

« Il y a trois ans, » répondit la jeune fille. « J'ai fait une petite sortie nocturne à Pré-au-Lard et Spica m'a mordue… et elle a décidé de faire de moi l'une de ses semblables. »

« Pourquoi ça ? » s'étonna Drago. « Les vampires de Grande-Bretagne sont quand même assez surveillés, ils n'ont pas le droit de transformer quelqu'un comme ça, sous prétexte qu'ils ont envie. »

« Parce qu'Adhefara est ma quatre fois arrière petite-nièce par alliance du coté de mon père, » répondit Spica en rentrant avec un plateau. « Et puis, le Ministère ne peut rien contre moi, je suis chef du Clan des Vampires d'Ecosse et d'Angleterre. Ils me connaissent, savent que je ne suis pas toujours le règlement mais que c'est toujours pour le bien de nos deux peuples. De plus, s'ils m'arrêtaient et me causaient des ennuis, ils auraient des problèmes avec le comte de Transylvanie qui régit la société Sorcière du monde entier. Et puis, je l'aime bien cette petite. »

Adhefara lui tira la langue et Spica secoua la tête. Elle revint s'asseoir et fit léviter chaque tasse à chaque personne, avant de lancer un regard faussement courroucé à Adhefara qui faisait mine de se moquer d'elle en faisant de grands gestes et en levant le menton d'un air snob.

« Dis donc, toi, t'arrêtes de te foutre de ma gueule ? » fit la plus âgée. « C'est mal ! Lis la Bible ! »

Adhefara éclata de rire et Spica sourit en ouvrant un autre paquet de cigarettes et en en allumant une autre. Puis elle regarda Harry avec amusement.

« Ah, je vois que St Potter ne fume pas, » se moqua-t-elle.

« Pff, » fit Drago en cachant le visage d'Harry avec sa main. « Ne va pas essayer de contaminer la perfection, toi. »

« La perfection, n'importe quoi, » rétorqua Harry en dégageant la main de Drago d'un geste. « Pourquoi sommes-nous là ? » fit-il ensuite en direction de Spica.

Celle-ci sourit légèrement.

« Beaucoup de rasions et à la fois très peu, » répondit-elle. « Non, en fait, je voulais vous rencontrer tous les deux et puis… j'ai à te parler, Harry. »

« A propos de… ? »

« D'un bon moyen pour réduire Voldy en poussière, » répondit Spica. « C'est bien pour ça que tu es venu jusqu'ici, n'est-ce pas ? » ajouta-t-elle avec un sourire.

« Principalement, » acquiesça Harry.

« Je suis allée voir Albus, » continua Spica. « Je lui en ai parlé… il était formellement contre et a rejeté aussitôt mon idée. Alors, bien sûr que cette idée ne va pas te plaire, bien sûr que Drago va aussitôt protester, mais penses-y, Harry, je ne dis pas que c'est la meilleure solution, mais c'est une solution et c'est à toi de décider de ce que tu veux faire, pas aux autres. Il te faut toutes les cartes en mains. »

« Hum, et quelle est cette idée ? » demanda Drago en écrasant sa clope dans le cendrier sur la table. « Que nous puissions juger de si nous l'aimons ou pas… »

« Il faut qu'Harry meure… » répondit Adhefara. « Et renaisse ensuite. »

« Il faut qu'Harry devienne un vampire, » résuma Spica.

« Non, » rétorqua aussitôt Drago. « Non, catégoriquement, non. »

« Tu vois, je te l'avais dit, » fit Adhefara à l'intention de Spica.

« Oui, je vois cela, » répondit celle-ci. « Drago, réfléchis. Tu sais le pouvoir que nous avons sur les vivants. Et Harry est puissant, très puissant. Imagines ce que – »

« J'imagine très bien, » coupa le blond. « Mais vous ne pouvez pas infliger la souffrance de la mort et de la renaissance à qui que ce soit. Vous le savez, toutes les deux, aussi bien que moi, la souffrance physique que cela engendre. Vous ne pouvez pas vouloir imposer cela. A personne et certainement pas à Harry. »

« Nous n'avons pas l'intention de le lui imposer, » répondit Adhefara. « Quoi qu'il arrive, cela reste de l'ordre de la décision de Harry et de personne d'autre. Albus était contre le lui dire. Mais ce n'est pas à ce vieux cinglé de décider pour lui. C'est à Harry de choisir, mais il doit savoir. »

Drago s'apprêta à protester de nouveau, mais Harry posa une main sur sa bouche pour l'arrêter. « Et puis-je savoir ce que la mort m'apportera ? » demanda-t-il aux deux vampires. « Quels avantages cela me conférera-t-il face à Voldemort ? Drago m'a dit qu'on ne pouvait plus sentir les auras magiques. Hors j'y suis particulièrement sensible, et dans un combat, c'est très utile. C'est même ma base. »

« L'immortalité, Harry, » répondit Spica avec un geste de la main. « Les vampires ne peuvent être tués que d'une certaine manière, pas par un sortilège, l'Avada ne leur fait rien. Les vampires sont également d'une grande sensibilité psychique, nous sommes pratiquement empathiques, tout dépend de la puissance du sorcier. Et… le pouvoir, Harry, le pouvoir des vampires, tu as vu Drago à l'œuvre au manoir Black cet été et dans l'Allée des Embrumes, additionnes cela à ton pouvoir actuel, et rends-toi compte de ce que cela te donnera. »

Harry relâcha Drago en pinçant les lèvres.

« Tu ne peux pas faire ça, » interrompit Drago. « C'est définitif, Harry, après cela, tu ne sentiras plus jamais la chaleur, tu ne peux pas choisir une telle vie ! »

« Ce n'est pas forcément définitif, » intervint Spica.

Drago tourna les yeux vers elle alors qu'un long silence tombait sur la pièce.

« Pardon ? » fit-il, pas sûr d'avoir bien compris.

« J'ai dit, » fit Spica en dépliant ses jambes et en se levant, « que ce n'était pas forcément définitif. »

Elle se dirigea vers une bibliothèque dans le fond de la pièce et se fit léviter pour en atteindre le haut. Elle s'empara d'un grimoire à la reliure de cuir noir et le feuilleta en revenant au sol, commençant à en lire un passage.

« Après de nombreuses années de recherches sur la morphologie, l'anatomie et le fonctionnement du corps des êtres mi-morts mi-vivants que sont les vampires et après de glorieuses collaborations entre puissants sorciers et vampires, tels que les fondateurs de Poudlard, il a été découvert qu'entre la transformation d'un humain en vampire suite à un rituel de transformation, quel qu'il soit, et une conjonction particulière des quatre premières planètes du système solaire, décrit ci-dessous, le vampire en question pourra recouvrer la vie et l'état humain grâce à un rituel de transformation, exécuté un soir où la lune aura précisément dix-huit jours et deux heures. L'influence de la position de ces planètes agissant sur la coagulation plus ou moins rapide du sang mort contenu dans les veines des vampires et l'âge de la lune entraînant une régénération plus rapide des vaisseaux sanguins et des cellules du corps, il suffira d'une potion, dont voici la recette pour influer à nouveau la vie dans le corps du concerné. Il faudra cependant un autre vampire pour invoquer la puissance de la lune et des étoiles, blablabla blablabla blablabla… » finit Spica en tendant le livre à Drago qui s'en empara aussitôt.

« Et… et cette conjonction, elle a lieu quand ? » demanda-t-il d'une voix légèrement tremblante.

« Le 27 Novembre 1998, » répondit Spica. « L'année prochaine. »

Harry fronça les sourcils.

« Ca veut dire qu'il faudrait que je me transforme, que je tue Voldemort, et qu'on exécute le rituel avant un an ? »

Spica fit un signe de la main démontrant la véracité de cette phrase.

« Et il faudrait aussi trouver les foutus ingrédients de cette foutue potion, » fit alors Drago, visiblement agacé. « Regardes ça ! Certains ont totalement disparu de la surface de la Terre ! Et c'est quoi ça ? De la pierre intercontinentale lunaire ? C'est une légende ! »

« Erreur, il en existe une, » répondit Spica en levant un doigt. « Une seule. Elle était en ma possession depuis presque deux cent ans, malheureusement… »

Son visage se fit plus sombre.

« On me l'a volé cet été, à cause sans doute de sa propriété qui, comma la pierre philosophale, donnerait l'immortalité. »

« C'est Voldemort, n'est-ce pas ? » demanda Harry. « Cet été ? Fin juillet ? »

Spica hocha la tête.

« Drago, c'est pour ça que j'ai eu mal, tu te souviens ? »

« Bien sûr que je me souviens, » répondit Drago. « Donc c'est lui qui l'a ? »

« Hélas… »

Harry fronça légèrement les sourcils.

« Tu n'es pas obligé de décider tout de suite, Harry, » dit Spica. « Tu as encore le temps, tu sais. »

« J'aimerais régler ce problème au plus vite, » répondit Harry. « Mais la pierre… »

« Nous la récupérerons, rassures-toi, » assura Adhefara d'un air sûr.

« A, l'impétuosité de la jeunesse, » soupira Spica, amusée. « Mais, sérieusement, je vais récupérer cette pierre. Elle m'appartient, et Tom n'avait pas à me la voler. »

« Peut-être, » murmura Harry. « Oui, peut-être. Je vais réfléchir. »

Il y eut un long silence et Harry but une gorgée de chocolat, pensif, les yeux dans le vague.

« Ca serait aussi la solution pour toi, » murmura-t-il ensuite à Drago. « Quand a eu lieu une telle conjonction, la dernière fois ? » demanda-t-il à Spica.

« Il y a deux ans et demi, un peu plus peut-être, » répondit celle-ci avec un sourire entendu.

« Tu vois, Drago, si on arrive à récupérer la pierre, toi au moins tu pourras faire le rituel. »

Drago n'avait pas tout à fait envisagé ce point de vue et regarda à nouveau le grimoire.

« Et si ça ne marchait pas ? » murmura-t-il. « Et si tout ceci n'était qu'une mascarade ? Et si, vous autres, vous ne faisiez que ça dans le but de nous faire du mal ? Après tout, nous ne vous connaissons pas ! »

« Tu es méfiant, c'est normal, » fit Adhefara. « Mais penses-y, Drago. Nous savons tous ici que tu ne veux pas finir comme ça. »

Drago pinça les lèvres et posa sa joue sur le crâne d'Harry. Dieu, non, il ne voulait pas finir comme ça. Il voulait à nouveau vivre. Ne serait-ce que pour Harry.

Le brun l'embrassa légèrement dans le cou et entrelaça leurs doigts.

« Je ne veux pas que tu souffres, » murmura le blond dans son oreille.

« Je n'ai pas encore décidé, » répondit Harry en l'embrassant lentement.


fin du chap !

le prochain, dans la semaine

à plus tout le monde, et gros bisous !

speedy