Salut tout le monde !

je suis vraiment désolée pour le temps que j'ai mis à corriger cette suite mais je n'ai pas eu de nouvelles de ma béta depuis plusieurs jours, alors bon...

il y a une première correction sur ce que je vous publie, mais ce n'est pas tout à fait finalisé, donc je republierai si ma béta me renvoie ça.

je ne fais pas de rar, je n'ai pas le temps, trop de devoir à faire, et il faut encore que je mange... désolée, mais en plus, j'ai eu vent qu'une histoire de Zoomalfoy a été supprimé en grde parti à cause de ça et je préfère ne pas prendre de risque ! Mais en tout ca, je vous adresse à tous un ENORME MERCI ! Vous aimez visiblement cette histoire et ça me flatte parce qu'elle est vraiment partie d'un coup de tête...

je vous embrasse fort, j'essayeai d'aller un peu plus vite pour le prochain chapitre et pour Histoire Sans Fin. Normalement, sauf gros problème d'ordi, vous aurez le deuxième chap d'Aube et Crépuscule samedi ou dimanche.

j'adresse un grand merci à Ruth Dedallime qui m'a vraiment beaucoup aidé à corriger les fautes, nombreuses, les répétitions et les incohérences de ce chapitre. Vous pouvez vous aussi la remercier parce que si elle n'avait pas été là ce chapitre aurait été beaucoup moins bon !

dédicace : euh, ba, euh... à tout ceux qui, comme moi, ont eu la chance de mourir... à ma meilleure amie Popo... à la SK... et à tous ceux qui me lisent...

disclaimer : ici, rien ou presque ne m'appartient ! Le monde et les personnages de Harry Potter appartiennent à Mme JKRowling par l'intermédiare de Warner Bros et des éditions Bloomsbury, le scénario de cette histoire est une copropriété entre moi et ma meilleure amie, et seule la rédaction m'appartient (à moi, et moi seule !)

à bientot

speed'


Pouvoirs Nocturnes

Chapitre 22 :

T'aimer pour l'Eternité…

Harry jeta un coup d'œil à Drago qui l'observait tristement.

« Ne me regarde pas comme ça, mon cœur, » lui dit-il en passant son pull. « Mais il faut absolument que je vois Dumbledore et que je sache pourquoi il a cru bon de me cacher encore des choses. C'est peut-être la seule solution. »

« Oui, oui, je sais, » fit Drago en se frottant les paupières.

Harry pinça les lèvres et s'assit à coté de lui, lui passant une main dans le dos et l'embrassant doucement.

« Je suis désolé de ne pas t'avoir parlé de cette satanée Prophétie plus tôt, » murmura-t-il. « Au début, j'avais peur qu'en l'apprenant tu me quittes… et puis après j'ai eu peur que tu ne restes avec moi que pour ça… Je suis désolé. »

Drago sourit faiblement et lui caressa la joue.

« C'est pas grave, » mentit-il. « Vas voir Dumbledore. On parlera après. »

« Si, c'est grave, » rétorqua Harry. « Ne mens pas ! Je voudrais tellement pouvoir changer tout ça. Je voudrais tellement que cette Prophétie n'ait jamais existée. »

« On ne choisit pas son destin, » murmura Drago. « Mais je serai avec toi pour t'aider à l'accomplir. »

Harry sourit, d'un sourire un peu triste, un peu amer, un peu perdu, puis l'embrassa à nouveau.

« Je t'aime, » fit Drago contre sa bouche.

« Moi aussi, » murmura Harry en retour. « Je dois y aller. »

« A tout à l'heure. »

Le brun se releva et quitta la chambre. Drago se laissa retomber sur le lit avec un soupir. Il s'en était douté. Il avait espéré s'être trompé, il avait espéré qu'Harry n'aurait pas à tuer Voldemort, qu'une telle idée n'était qu'une élucubration de son esprit trop amoureux… Mais son interprétation était juste. Oui, Harry lui avait fait du mal en le lui cachant, mais il ne pouvait pas lui en vouloir… Son cher amant brun n'était pas encore tout à fait parvenu à surmonter son blocage.

Drago crispa les yeux quelques secondes pour repousser la peur qui voulait se frayer un chemin dans sa lucidité et se releva. Il s'habilla rapidement et quitta la chambre à son tour, partant à la recherche de Blaise et de Pansy.

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C'était le soir des vacances de Noël. Harry était sur le toit du château – une surface plane qu'il avait découverte par hasard en volant haut au-dessus du parc – seul, et il regardait les élèves sortir du château pour retourner chez eux lors des fêtes de fin d'année. Drago devait sans doute le chercher dans tout le château mais il n'en avait cure ; il avait besoin d'être seul un bon moment. Depuis la discussion qu'il avait eue deux semaines auparavant avec Dumbledore le lendemain de sa rencontre avec Spica, il ne savait plus trop où il en était.

Devenir un vampire… il y avait déjà pensé, précédemment. Il avait déjà envisagé ce qui pourrait se passer après la chute de Voldemort – en admettant bien sûr qu'il parvienne à le tuer. Ca avait commencé depuis qu'il était avec Drago, d'ailleurs ; avant il s'était interdit d'envisager toute forme de futur. Enfin, il n'arrivait pas à imaginer son hypothétique vie post-guerre sans le Serpentard, mais il ne fallait pas oublier que Drago ne vieillirait et ne mourrait jamais… Et Harry ne voulait pas se retrouver à la veille de sa mort en voyant Drago le regarder avec désespoir, aussi jeune et beau qu'aujourd'hui… Il ne voulait pas voir la flamme dans ses yeux s'éteindre, il ne voulait pas mourir avec cette vision là, il ne voulait pas laisser son amant seul jusqu'à la fin des temps… Si Drago devait vivre une éternité, il voulait la vivre avec lui. Quitte à devenir un vampire, s'il le fallait.

Il soupira profondément. A tout cela venait se rajouter cette étrange histoire de résurrection… Mais ne serait-ce pas une chance pour eux ? S'ils arrivaient à récupérer cette fameuse pierre, ne pourraient-ils pas vivre une existence normale, tous les deux ?

S'il acceptait ça, ça voudrait dire que dans un an, s'il parvenait à tuer Voldemort, tout serait fini. Il pourrait à nouveau vivre…

Il secoua la tête et s'appuya sur ses jambes croisées en tailleur. La vérité était qu'il ne savait vraiment pas quoi faire. Cette solution semblait être la meilleure, bien sûr. Même Dumbledore le lui avait dit. Mais voulait-il vraiment le faire ? Pourrait-il vraiment le faire ? Drago lui avait parlé de certaines choses qui l'avait fait frémir d'effarement. La façon dont il pouvait entrer en transe, le désir parfois si fort de se servir chez les gens qui passent, sans attendre le soir pour se nourrir d'animaux au sang fade… Vivre dans un froid permanent… Il ne savait pas ce qui pourrait être le pire. Mais cette existence le fascinait également. Il trouvait merveilleuse la façon dont Drago arrivait à voir des choses, à percevoir des expressions chez les gens, une odeur, un son… Il trouvait les vampires beaux, dans l'ensemble de leurs regards, de leur apparence et de leurs pouvoirs.

Son visage se crispa et il attrapa ses cheveux en tirant dessus. Il allait finir par devenir dingue, tout simplement. Pourquoi fallait-il qu'une telle chose pèse sur lui ?

« Harry ! Tu es là ? »

Harry sursauta brusquement et releva la tête pour apercevoir Drago près de lui.

« Comment es-tu arrivé là ? » demanda-t-il, ne voyant pas son balai.

« En volant, bien sûr, » répondit Drago en haussant les épaules et en s'asseyant à ses cotés. « Que fais-tu ici ? Je t'ai cherché partout. »

« Oui, je suis désolé, » répondit Harry en se réfugiant dans ses bras. « J'avais besoin d'être seul un moment. »

« Ah… » fit Drago, un peu gêné. « Tu veux que je te laisse ? »

« Non, ça va, » répondit Harry en enfouissant son nez dans l'écharpe du blond. « J'avais juste besoin de réfléchir. »

« A propos de ? »

Harry haussa les épaules.

« Un tas de choses. »

« Je vois. »

Drago perçut le léger frémissement d'Harry et utilisa sa cape pour les entourer tous les deux. Harry sourit et lui tourna le dos pour s'installer entre ses jambes. Drago conjura une lourde caisse pour s'y appuyer le dos. Il passa ses bras autour d'Harry et lui embrassa le cou.

« J'étais en train de me demander ce que ça ferait de vivre l'éternité avec toi, » murmura Harry en entrelaçant ses doigts à ceux de Drago. « Dans l'éventualité, bien sûr, où on ne pourrait pas exécuter le rituel à temps. »

Les bras de Drago se resserrèrent autour de lui.

« Tu as décidé, alors ? »

Harry sourit faiblement.

« Pas encore, » répondit-il. « Je me posais juste la question. »

Il y eut un moment de silence.

« Drago, qu'est-ce que tu vois quand tu penses à l'avenir ? A notre avenir ? » demanda Harry à un moment. « Honnêtement ? »

Drago poussa un faible soupir. Il aurait dû se douter que cette conversation arriverait un jour.

« Ca dépend, » murmura-t-il en réponse, le nez dans les cheveux bruns et indisciplinés. « Ca dépend de mon état d'esprit quand j'y pense. Parfois, quand je me sens particulièrement égoïste, je nous vois tous les deux dans quelques centaines d'années, vivant dans notre petit manoir isolé dans une lande perdue, oubliés du monde et des guerres… »

« Pourquoi égoïste ? » dit Harry dans un murmure.

« Parce que cela signifierait t'imposer la douleur de la mort et de la renaissance, » répondit tristement Drago. « Cela signifierait oublier le monde autour de nous. Laisser les autres se débrouiller. »

« Ca sonne bien, » fit Harry, amusé. « Et autrement ? »

« Depuis peu de temps, quand je suis dans un bon jour rempli d'espoir, je nous vois tous les deux dans dix ans, moi travaillant à Ste-Mangouste, toi au Ministère en tant qu'Auror, dans le manoir de ton parrain que nous aurons rénové, » répondit rêveusement le vampire. « Je te ferais l'amour pendant des heures, tous les soirs… Je pourrais te réchauffer quand tu auras froid… »

« Ca sonne encore mieux, » souffla Harry.

« Ou alors… » fit Drago. « Je te vois vivre ta vie de loin, je te vois te marier et avoir des enfants, et je te vois mourir heureux avant que je ne finisse mon éternité avec sur le cœur le désespoir de ta mort et de ton absence… »

Il sentit Harry se tendre et ce dernier se tourna vers lui, l'air stupéfait et affreusement angoissé.

« Tu prévois de me quitter ? » lui demanda le brun, le cœur battant la chamade.

Drago détourna le regard et Harry trembla.

« Je… ce n'est pas… » hésita Drago. « J'ai imaginé ce scénario juste après ma transformation, » expliqua-t-il. « Je t'aime tant, j'en étais malade de désespoir en sachant que jamais nous ne pourrions avoir de relation normale… alors je me suis dit que plutôt que de te faire souffrir en te laissant t'attacher à moi… »

Une larme roula sur sa joue.

« Mais après tu étais seul, je savais que tu avais besoin de moi, je ne pouvais pas te laisser, » murmura-t-il, incapable de faire face au regard d'Harry. « Je… je t'ai vu seul dans le train, alors je t'ai embrassé, je… j'ai envoyé promener toute raison, toute question… »

« Tu regrettes ? » demanda Harry d'une voix sans ton.

Drago renifla et secoua la tête, regardant toujours le sol.

« Merlin, non, je ne regrette rien, » répondit-il. « J'ai juste peur que tu souffres, et l'avenir je ne le vois plus. »

Harry sentit son cœur se serrer à lui faire mal. Il y eut un silence long et lourd, et Harry sut qu'il avait pris sa décision. Il se rapprocha de Drago et lui caressa la joue pour lui faire relever la tête, avant de l'embrasser tendrement et de peu à peu l'allonger sur le sol pour se placer au-dessus de lui. Il fit disparaître la caisse gênante d'un tour de baguette.

« Harry, qu'est-ce que… ? »

« Non, » chuchota Harry. « Non, tu ne me quitteras pas. Tu n'as pas le droit. Je sais que tu ne veux pas que je souffre… mais la douleur physique, je connais, et je supporte. Si je dois passer par-là pour tuer Voldemort et vivre avec toi… je le ferai. »

Il embrassa Drago au coin des lèvres, puis fit glisser sa bouche dans son cou jusqu'à son oreille.

« Je t'aime, » chuchota-t-il. « Je t'aime, Drago. Je t'aime depuis si longtemps… »

Il sentit Drago frissonner violemment sous lui et se mettre à trembler. Harry se redressa légèrement pour regarder son amant et vit que des larmes avaient coulé le long de ses tempes. Mais un immense sourire éclairait son visage plus beau que jamais. Drago attira Harry vers le bras pour l'emmener dans un baiser époustouflant.

« Dis-le, » chuchota le blond contre ses lèvres. « Dis-le, encore… »

« Je t'aime, » murmura Harry.

Il enfouit son visage dans le cou du blond puis retourna à nouveau vers son oreille.

« Mords-moi, Drago, » chuchota-t-il. « Je veux te faire mien, maintenant. »

« Tu… tu veux… tu veux me prendre ? » fit Drago, le regardant avec de grands yeux bleuis par le désir.

Harry sourit légèrement et hocha la tête.

« Mais je… je ne l'ai jamais fait, » fit Drago, gêné.

Son aimé l'embrassa doucement.

« Moi non plus, pas comme ça, » répondit-il. « J'en ai quand même envie. Mais si tu ne veux pas, je comprendrai… »

« Si, » interrompit Drago en augmentant la longueur de ses canines. « Je voulais juste que tu le saches. »

Il n'attendit pas de réponse et attira le cou d'Harry à la hauteur de sa bouche.

Deux minutes plus tard, il le relâcha et se lécha les lèvres alors qu'Harry le regardait avec un regard lubrique et visiblement excité. Le blond sourit.

« Tu t'occupes de tout, alors ? »

Harry lui donna un coup de langue sur les lèvres.

« Laisse-moi faire, » susurra-t-il en s'attaquant déjà à la tache de déshabiller son amant. « Tu verras, tu aimeras ça… »

« Je te fais confiance, » répondit Drago.

Il se perdit très vite dans le flot de sensations qui se rua en lui. C'était si incroyable de sentir à nouveau la vie en lui, et en même temps le toucher des mains d'Harry sur sa peau redevenue feu ardent grâce au sang du brun, ses caresses, tout son corps brûlant au-dessus du sien, et sa bouche, et ses murmures, ces murmures qu'il avait tant attendus, ces 'je t'aime' chuchotés doucement à son oreille, lui faisant ressentir un bonheur qu'il n'aurait jamais pu imaginer.

Il ne sentait ni le froid de la pierre sous lui, ni celui de l'air autour d'eux. Harry non plus n'y prenait pas garde, et il s'amusa à lécher consciencieusement tous les petits flocons qui tombaient sur la peau diaphane de Drago.

Puis vint le moment où Harry se souvint qu'ils n'avaient qu'un temps limité, et il remonta son visage au niveau de celui de Drago pour l'embrasser tendrement en lubrifiant ses doigts d'un coup de baguette.

« Ecarte les jambes, mon amour, » lui murmura-t-il contre ses lèvres.

Drago gémit et Harry sourit légèrement en le voyant obéir.

« Parle-moi Fourchelang, » demanda-t-il.

Harry haussa un sourcil surpris et stoppa tout mouvement.

« Pardon ? »

« Parle-moi Fourchelang, petit démon, » répéta Drago d'un ton presque implorant. « Pendant que tu glisses tes doigts en moi, je veux t'entendre parler la langue des serpents… »

« Aha, » dit Harry d'une voix basse et un peu rauque. « Ca t'excite de savoir que moi, celui sur qui tous les espoirs reposent, parle la langue de ceux qui sont de l'autre coté, hein ? »

« Oui, » avoua Drago.

Un éclat moqueur passa dans les yeux verts d'Harry.

« Et si je jouais vraiment mon mauvais garçon et que je te faisais me supplier ? » murmura-t-il, tenant ses doigts tout près de l'intimité du blond.

Drago gémit à nouveau.

« Je t'en supplie, Harry, » dit-il en se cambrant.

Celui-ci pinça les lèvres de dépit.

« C'est trop facile, » chuchota-t-il. « A quoi ai-je réduit le dernier des Malefoy pour qu'il me supplie au bout de deux secondes ? »

Mais il céda à l'air implorant de Drago et se pencha vers son oreille en glissant très lentement un doigt en lui. Il lui susurra toutes les obscénités qui lui passaient par la tête, en Fourchelang, récoltant avec plaisir les gémissements de volupté de son ange déchu.

« Putain, Harry ! » cria l'ange quand les doigts de son petit tourmenteur personnel touchèrent sa prostate.

« T'aime ça, hein ? »

« Oui, » gémit Drago. « Harry, viens… maintenant… »

Sentant le besoin urgent du blond, et le sien, Harry obtempéra et retira ses doigts pour se positionner convenablement. Il le pénétra un tout petit peu, attendant de voir la douleur disparaître peu à peu des traits de Drago. Il y allait doucement, petit à petit, sachant combien la première fois pouvait faire mal et ne voulant pas que Drago vive cela, il ne le méritait pas.

Déluge de sensation pour eux deux. Harry sentait les muscles de Drago se resserrer autour de lui, sa chaleur, son étroitesse, il était totalement entouré par lui, ses bras sur ses épaules, ses jambes sur sa taille et son anneau étroit autour de son sexe.

« Oh, Merlin, Harry, » gémit Drago à son oreille. « Je t'aime… »

« Je t'aime aussi, » murmura Harry en se retirant légèrement pour revenir. « Ne me quitte pas, Drago, je t'en prie. »

« Jamais, » souffla le blond. « Jamais. »

Harry commença à aller et venir en lui doucement, guettant ses réactions qui ne se firent pas attendre.

« Oh, Harry, je t'en prie, plus fort, » pria Drago.

Harry sourit et vint chercher sa bouche et sa langue pour l'embrasser avidement alors que ses mouvements se faisaient plus rapides et plus forts. Il frappa d'un coup violent la prostate de Drago qui cria et trembla.

« Encore, » gémit-il. « Encore… ça… »

Harry obéit, incapable de faire autrement. Ils se regardaient dans les yeux, les larmes roulant sur les joues du blond qui se tordait de plaisir à chaque coup. Se sentant arriver au paroxysme, Harry glissa sa main entre eux et se saisit de l'érection vibrante de son amant qui gémissait toujours plus fort à son oreille.

« Je t'aime, » gémit Harry en se déversant soudain à l'intérieur de Drago qui hoqueta à la sensation du liquide brûlant qui coulait en lui.

Il jouit à son tour en gémissant le prénom d'Harry à son oreille, et tout retomba. Harry s'écroula sur son amant qui resserra ses bras autour de lui en haletant à son oreille.

« Mon Dieu, Harry, tu es incroyable, » murmura-t-il.

« Oui, je sais, » répondit Harry, moqueur.

Drago lui tira la langue et Harry sourit en se retirant délicatement de lui pour s'allonger à ses cotés.

« Je t'aime, » lui chuchota-t-il tendrement.

« Je t'aime aussi, mon cœur, » répondit Drago.

Il y eut un long silence durant lequel ils restèrent collés l'un à l'autre, puis Harry conjura une énorme couette dans laquelle ils s'enroulèrent, seuls au monde sur ce toit dans le froid de l'hiver.

« Alors, tu as décidé, » murmura Drago.

Ce n'était pas tant une question qu'un constat mais Harry répondit tout de même.

« Oui, » répondit-il. « Je pense que c'est une bonne solution, et puis même après, si nous ne pouvons pas faire la potion, nous serons vampires tous les deux… pour l'Eternité… »

« L'Eternité, c'est long, » murmura Drago en caressant son torse du bout des doigts.

« Pas si c'est avec toi, » rétorqua Harry. « Mais attendons la rentrée avant d'en parler à qui que ce soit, d'accord ? »

« Bien sûr, » répondit Drago. « Je t'aime. »

« Je t'aime aussi, » murmura Harry en se frayant un chemin jusqu'à ses lèvres.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Les deux amants n'étaient pas si seuls au monde qu'ils le croyaient. Plus bas, à l'orée de la forêt, deux ombres les observaient intensément, un petit sourire lubrique aux lèvres.

« Intéressante petite scène, n'est-ce pas ? » commenta Spica en tirant sur sa cigarette mentholée.

Adhefara sourit en réponse.

« Oui, je trouve aussi, » acquiesça-t-elle. « Tu penses qu'Harry va accepter ? »

Spica fit une petite moue et hocha la tête.

« J'en suis sûre, » fit-elle. « Tom ne sait pas où il a mis les pieds en me volant ma pierre. »

« Revancharde, hein ? » se moqua Adhefara avec un clin d'œil.

« Oh, tu me connais, maintenant, » répondit Spica avec un demi-sourire. « Je sens que ça va être amusant ! »

Adhefara leva les yeux au ciel et jeta son mégot au loin.

« Tu as toujours eu des goûts bizarres en matière de divertissement, » commenta-t-elle.

« Pff, » fit Spica en haussant les épaules, jetant sa propre cigarette derrière elle et s'engouffrant dans la forêt. « Même pas vrai. »

« Et en plus, elle est de mauvaise foi ! » rigola Adhefara en la suivant. « Serpentarde par excellence ! »

« Mais bien sûr, enfin, » répondit Spica avec arrogance.

Adhefara lui tira la langue, puis elles éclatèrent de rire en s'enfonçant dans les ténèbres de la forêt.


fin du chap !

avis ?

à très vite !