Hello tout le monde !

alors je suis ultra speed aujourd'hui, donc, pas de rar

quelques news qui pourraient vous interresser dans la note au début du chap de Aube et Crépuscule

bisous

Un grand merci à Cyzia pour ses corrections !

dédicace : euh, ba, euh... à tout ceux qui, comme moi, ont eu la chance de mourir... à ma meilleure amie Popo... à la SK... et à tous ceux qui me lisent..

disclaimer : ici, rien ou presque ne m'appartient ! Le monde et les personnages de Harry Potter appartiennent à Mme JKRowling par l'intermédiare de Warner Bros et des éditions Bloomsbury, le scénario de cette histoire est une copropriété entre moi et ma meilleure amie, et seule la rédaction m'appartient (à moi, et moi seule !)

à bientot et bonne lecture !

speed'



Pouvoirs Nocturnes

Chapitre 24 :

Agir, enfin :

Harry ne dormit pas cette nuit-là, ni la suivante, ni celle d'après. Il était bien trop inquiet à propos d'Hermione. Les trois derniers jours de vacances furent donc, pour tous les élèves mais pour Harry, Drago et Neville en particulier, un enfer d'ignorance et d'attente. Dumbledore assurait qu'il faisait tout ce qu'il pouvait et que le mieux qu'eux puissent faire était d'essayer de conserver un train de vie normal.

Harry enrageait. Garder une vie normale alors qu'Hermione était on ne savait où, dans on ne savait quel état, à subir on ne savait quoi ? Pour lui, c'était au-delà de l'envisageable. Son instinct lui disait de partir, seul s'il le fallait, à la recherche de sa meilleure amie, mais le souvenir de Sirius et du désastre du Département des Mystères était encore bien trop frais à son esprit. Il ne pouvait prendre un tel risque à nouveau. Mais chaque heure qui passait lui rappelait qu'Hermione était en danger, peut-être mortel.

La reprise des cours se fit dans la même ambiance. Toutefois, un petit plus était à apporter à la situation : Harry s'était réintégré avec les Gryffondors de son année. Drago en était heureux, même si cela signifiait qu'ils passeraient sans doute moins de temps ensemble tous les deux. Le fait qu'Harry accepte de voir que ses amis étaient toujours là pour lui et l'acceptaient quels que soient ses choix ne pouvait que lui faire du bien.

Quand Harry entra en cours de Défense ce matin-là, il était épuisé à cause du manque de sommeil, mais heureux de voir que Dean et Seamus lui avaient gardé une place entre eux. Neville était au premier rang avec Lavande et Parvati qui avait longuement discuté avec lui pour essayer de lui remonter le moral après la disparition de sa petite amie.

« Eh bien, Harry, ça fait plaisir de voir que tu ne t'exiles plus de notre compagnie ! » s'exclama Dean en lui donnant une grande tape à l'épaule.

Harry se sentit rougir.

« Hem, les gars… moi aussi ça me fait plaisir… de reparler avec vous, » bégaya-t-il.

« Allez, Harry, on ne va pas en faire tout un plat, » fit Seamus.

« Je regrette seulement qu'il ait fallu un malheur pour que je réalise que vous étiez toujours là, » murmura le Survivant avec tristesse.

Les deux autres échangèrent un regard compréhensif et Dean posa la main sur son épaule.

« T'inquiète pas, va, » dit-il avec douceur. « Ils vont la retrouver. »

« J'espère, » dit Harry. « Elle me manque. »

Dean s'apprêta à répondre mais il fut interrompu par le professeur Lovat.

« Mr Potter, j'ai conscience que mon cours ne puisse guère vous intéresser étant donné que vous savez parfaitement produire un Patronus, mais vos camarades ne sont pas dans votre cas, veuillez donc cesser de les importuner. »

Harry devint écarlate.

« Oui, professeur, » grommela-t-il.

« Bien, » fit Lovat. « Je vous demanderai cependant de prendre place au fond de la salle pour que je sois sûr que quelque chose comme ça ne se reproduira pas. »

Harry soupira et se leva docilement pour faire ce qu'on lui disait. Il s'installa à la toute dernière table dans le fond de la salle et, effectivement peu intéressé par le cours, il s'installa confortablement pour regarder voler les mouches.

Un peu trop confortablement, peut-être. Car le manque de sommeil de ces derniers jours conjugué à la satisfaction liée à sa réconciliation avec Dean et Seamus le firent s'endormir rapidement et profondément.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

« Harry ! »

Celui-ci se réveilla en sursaut et releva la tête pour apercevoir le visage légèrement inquiet de son professeur de Défense.

« Professeur, » marmonna-t-il en se frottant les yeux. « Excusez-moi, je… »

« Ne t'excuse pas, » répondit Lovat. « Tu es épuisé. Le cours est fini. Tu ferais mieux de passer la journée au lit. »

« Non, ça va aller, » nia Harry alors que le sommeil essayait lentement de reprendre ses droits sur lui.

« J'insiste, » dit le professeur en l'aidant à se lever.

N'ayant pas le courage de protester, Harry le suivit docilement avec son sac jusqu'à la porte.

« Ah, Mr Malefoy, ça tombe bien que vous soyez là, » dit Lovat en ouvrant la porte.

Harry releva la tête et sourit à son amant qui le prit dans ses bras. Les autres élèves de Serpentard n'étaient pas encore arrivés.

« Vous aussi, vous avez besoin de dormir, » remarqua-t-il à l'air fatigué du vampire. « Allez donc vous couchez, je vous dispense de cours. Je me chargerai d'en parler à vos professeurs, ne vous inquiétez pas. »

Drago eut un léger sourire.

« Merci professeur, » dit-il en entraînant Harry par la taille.

Ils se dirigèrent vers la chambre du brun qui s'appuyait lourdement sur Drago, baillant par à-coups.

« Que s'est-il passé ? » lui demanda Drago après avoir murmuré le mot de passe de la tapisserie.

« Je me suis endormi en cours, » répondit Harry en s'étalant sur le lit, enlevant ses chaussures avec ses pieds.

Drago fit de même et se déshabilla de manière à se retrouver en chemise et en sous-vêtements. Harry retira juste sa robe et se glissa sous les draps, se pressant contre Drago qui l'embrassa sur le front et le serra dans ses bras.

Ils s'endormirent tous deux très vite et passèrent le reste de la journée au lit.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Le temps passa. Chaque matin, Harry rendait visite à McGonagall ou Dumbledore, demandant des nouvelles de leurs recherches, mais rien. Neville et lui étaient de plus en plus sombres, et Drago de plus en plus de mauvaise humeur. Presque un mois s'écoula ainsi.

Un vendredi soir, Harry, Neville et Drago, d'humeur morose, étaient affalés dans des canapés dans la tour de Gryffondor. La Salle Commune était déserte depuis longtemps, il était très tard, mais eux ne parvenaient pas à trouver le sommeil. Ils restaient à parler de choses superficielles, un faux-semblant qui ne parvenait même pas à masquer le malaise et la tension qui planaient sur eux, puis sombraient dans un silence oppressant, avant de recommencer, et ainsi de suite pendant des heures.

« Et si elle était morte ? » avança à un moment Neville d'une voix faible lors d'un long silence.

« Non, » répondit aussitôt Harry en se blottissant un peu plus sur les genoux de Drago. « Non, ce n'est pas possible. Elle ne peut pas mourir… elle ne peut pas. »

Drago ferma les yeux, posant son menton sur la tête d'Harry. Il ne connaissait pas suffisamment Hermione pour être aussi affecté de son absence que l'étaient Harry et Neville, mais la douleur de son amant le contractait dans tout son être. Et il avait très peur qu'une nouvelle perte brise complètement Harry dans sa lente remontée des Enfers.

Il y eut des pas discrets dans l'escalier qui menait au dortoir des filles. Ils se retournèrent tous les trois d'un même mouvement, dans un même désir de trouver une distraction pour oublier un moment leurs problèmes actuels.

Une ombre de jeune fille émergea tout d'abord, vite suivie par la jeune fille en question qui n'était autre qu'Adhefara.

« Qu'est-ce que vous faites encore là ? » demanda-t-elle en haussant un sourcil surpris.

« On n'arrive pas à dormir, » répondit doucement Harry. « Et toi ? »

« Je dois aller voir Spica, » expliqua la jeune fille en descendant les dernières marches et en les rejoignant. « C'est à cause d'Hermione, hein ? »

Harry hocha la tête et Adhefara fit la moue.

« Venez donc avec moi, » proposa-t-elle. « Peut-être Spica aura-t-elle appris quelque chose. Si vous le voulez… »

« Bien sûr, » dit aussitôt Harry en se levant.

« Qui est Spica ? » demanda Neville, déboussolé.

« Une amie, » répondit Adhefara. « Elle est un peu… comment dire, étrange, mais ne t'inquiète pas, si elle peut aider, elle le fera. Et elle peut souvent. Elle a beaucoup de contacts. »

Neville hésita quelques secondes, puis hocha la tête.

« Tu es sûr que… » demanda-t-il tout de même.

« Oui, » affirma-t-elle fermement. « Drago, le mode furtif, tu connais ? »

« Vaguement, mais je ne l'utilise pas souvent, » répondit-il.

« C'est quoi, ça ? » demanda Harry en fronçant les sourcils.

« Un moyen vampire pour passer inaperçu, » expliqua Spica. « Un peu comme si tu te faisais oublier. Très utile, mais ça demande pas mal d'énergie. Tu crois que tu pourrais l'utiliser ? Si tu tiens la main d'Harry, le pouvoir s'appliquera à lui aussi. »

« Ca devrait aller, » acquiesça le blond.

« Ah, parce que toi aussi ? » fit Neville en regardant Adhefara – Harry l'avait mis au courant de la condition de Drago et il l'avait pris sans trop de problème.

La jeune fille acquiesça avec un petit sourire et tendit la main au jeune homme qui la saisit fermement.

Drago fit de même avec Harry et celui-ci sentit quelque chose de froid lui remonter le long du bras. Il vit aussitôt le regard de Neville se détourner de lui et Drago pour se tourner vers Adhefara.

« Nous allons à l'orée de la forêt, » dit-elle à Neville.

Puis Harry et Drago oublièrent leur présence.

« On y va ? » murmura Harry.

Drago hocha la tête et ils quittèrent la Salle Commune, en réveillant la Grosse Dame qui, voyant qu'il n'y avait 'personne', se rendormit aussi sec.

Ils firent leur chemin en silence et, lorsqu'il furent à l'orée de la forêt, près du loup Orion qu'ils avaient rapidement rejoint en l'apercevant, Drago lâcha la main d'Harry et prit appui contre un arbre.

« Mon cœur, ça va ? » fit Harry, inquiet, en le voyant respirer assez lourdement.

« Ca va, » souffla Drago. « C'est juste épuisant, surtout pour deux personnes. »

Harry posa une main dans son dos et l'embrassa dans le cou.

« Tu es certain que ça va ? »

« Oui, oui, je t'assure, » sourit le blond en posant ses lèvres sur le front du brun.

Harry sourit à son tour et l'embrassa rapidement. Ils entendirent alors un soupir derrière eux et se retournèrent pour apercevoir Adhefara qui les observait, l'air attendrie. Neville leva les yeux au ciel.

« Espèce de voyeuse, » dit-il en croisant les bras avec un air de reproche.

Adhefara laissa échapper un mini éclat de rire.

« Si tu connaissais Spica ! » dit-elle, l'air amusée. « Allez, on y va. Salut Orion. »

Neville recula d'un pas.

« Qu'est-ce que c'est que ça ? » demanda-t-il.

« Un loup, bien sûr, » répondit Adhefara en haussant les épaules. « Ne t'inquiète pas, il est apprivoisé. »

Le loup lui lança un regard plein de reproches avec un 'woof' indigné. Adhefara rigola légèrement.

« Je corrige, c'est un ami, et il est très susceptible, » dit-elle. « Allez, l'ami, on y va. »

« Adhefara ? » demanda Harry, alors qu'ils s'enfonçaient dans les bois. « Pourquoi faut-il toujours qu'Orion nous guide ? »

« Parce que tu ne retrouverais pas la maison autrement, même en connaissant le chemin, » répondit-elle. « Spica a trafiqué un sortilège de Fidelitas sur lui, du temps de Grindelwald. »

Harry échangea un regard avec Drago et celui-ci lui saisit la main. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent devant la belle maison de la vampire et entrèrent rapidement. Spica était à l'étage, dans un grand bureau, avec des parchemins étalés un peu partout ainsi qu'une grande carte d'un petit manoir en trois dimensions.

« Je te ramène du monde, » annonça Adhefara en entrant.

« Ah, tiens, bonjour tout le monde, » répondit Spica en relevant à peine la tête du parchemin qu'elle griffonnait. « Qu'est-ce que vous faites là ? »

« Tu es au courant pour Hermione Granger ? » demanda Adhefara.

« Oui, oui, bien sûr, d'ailleurs ça me rappelle qu'Orion ne m'a pas dit ce qu'il avait appris ces derniers jours… Il se passe quelque chose d'étrange dans un coin de la forêt, mais je n'ai pas pu aller vérifier ce qu'il y avait. Ah, te voilà toi, » ajouta-t-elle en voyant le majestueux loup blanc entrer dans son bureau.

Il se rapprocha de Spica et celle-ci eut un sourire en s'agenouillant au sol face à lui afin de le regarder dans les yeux.

« Qu'est-ce que… »

« Télépathie, » répondit brièvement Adhefara à la question d'Harry. « Enfin, en quelque sorte. Orion montre en image à Spica ce qu'il a appris, par une espèce d'échange de souvenirs. »

Il y eut dix bonnes minutes de silence, puis Spica cligna des yeux et Orion vint lui réclamer des caresses qu'elle lui donna bien volontiers.

« Alors ? » demanda fébrilement Harry.

« Le clan des loups de la forêt a remarqué qu'un homme cagoulé vient chaque nuit dans une clairière aux limites de Poudlard. Il semble qu'il y ait une espèce de trappe dans le sol. Il retourne au château chaque matin. Ils n'ont jamais pu voir son visage. Il a la taille d'un homme mais il peut n'être qu'un jeune adulte ou un élève. »

« Tu crois que ça peut… »

« Il y a de grandes chances. Ses allées et venues ont commencé dans la période de l'enlèvement. »

Harry et Drago échangèrent un regard.

« A quelle heure passe-t-il ? » demanda Neville, ayant visiblement eut le même cheminement d'idée.

« Dans une demi-heure. »

« Et c'est loin d'ici ? » fit Drago avec intérêt.

« Au pas de course, et en comptant l'environnement dans lequel vous évoluerez, il vous faudra à peine moins. »

Il y eut un long silence dans le bureau, puis Spica relâcha Orion et se rasseya à son bureau.

« Vous faites comme vous voulez, » dit-elle « Orion peut vous guider jusque là-bas. Adhefara et moi ne pouvons pas vous accompagner, nous avons autre chose de prévu ce soir, ça concerne la pierre, et nous ne pouvons pas faire autrement. Mais vous devriez pouvoir vous débrouiller, non ? »

« Oui, » affirma Harry. « Sûrement. »

« Harry, tu es sûr que c'est une bonne idée ? » demanda Drago, l'air septique. « Certain, » répondit Harry. « Après tout, il suffira que tu passes en mode furtif, ça ne sera pas pour très longtemps, et si ce n'est pas ça on rentre au château annoncer qu'il y a quelque chose de louche là-bas. »

« Si tu veux, » fit Drago avec réluctance. « Mais je ne pourrai pas vous faire passer en mode furtif tous les deux. Je suis désolé, Longdubat, mais ça me prend trop d'énergie. »

Neville serra les poings une seconde, mais se décontracta rapidement et acquiesça.

« Je comprends, » dit-il simplement. « De toute façon, s'il faut courir, je ne pourrai que vous ralentir. Je vais rentrer au château. Je donnerai l'alerte si vous n'êtes pas revenu dans deux heures. »

« Ca suffira largement, » répondit Harry.

« D'accord, » dit Spica. « Je raccompagne Neville à l'école. Partez tout de suite avec Orion. Adhefara, je n'en ai pas pour longtemps, je t'explique ce que j'ai trouvé après, d'accord ? »

« Pas de problème ! » répondit-elle en souriant.

Et une minute plus tard, Harry et Drago se retrouvèrent à nouveau plongés dans les ténèbres de la forêt, courant main dans la main à la suite d'un loup démesurément grand et magnifiquement blanc.


fin du chap

avis ?

la suite très vite, j'espère, avant la fin de la semaine si je peux

bisous

speed'