nouveau chap !

celui la, je sens que vous n'allez pas aimer la fin... niark !

allez, si vous êtes gentil, je vous poste le chap dimanche matin...

bonne lecture à vous !

merci à Cyzia pour les correc

Disclaimer et dédicaces : voir chaps précédents


Pouvoirs Nocturnes

Chapitre 28 :

Une licorne noire qu'on appellera bientôt Ganyomède…

« Harry ! »

Le susnommé sursauta, tiré hors de sa concentration, puis regarda vers le sol du terrain de Quidditch et aperçut Adhefara qui lui faisait de grands gestes de la main. Il soupira légèrement et redescendit à coté d'elle, exécutant un atterrissage parfait.

« Salut ! » dit-elle avec un sourire. « Désolée de te déranger dans ta tranquillité… »

Harry secoua la tête.

« Pas de problème, » répondit-il, un peu contrarié tout de même.

« Mouais… » fit la jeune fille, sceptique. « Bref, Dumbledore m'a dit que tu avais eu une vision de Voldemort… »

Harry hocha la tête.

« Oui, ça tombe bien, je voulais t'en parler, à toi et Spica, » répondit-il.

« Parfait, alors, » fit une autre voix.

A nouveau, Harry sursauta et se retourna brusquement pour voir Spica arriver derrière lui. Il sourit légèrement.

« Allons chez moi, ça sera plus sûr, » proposa l'aïeule de Sirius.

« Je dois prévenir Drago que… »

« Je suis là, » dit alors une troisième voix.

Harry regarda dans cette direction et sourit en voyant arriver son amant. Drago s'approcha de lui et l'enlaça avant de l'embrasser brièvement.

« Bien, allons-y alors, » fit Spica en tendant la main vers la forêt un peu plus loin.

Harry hocha la tête et entoura la taille de Drago de son bras avant de les suivre, son balai à la main. Il était venu voler sur le terrain de Quidditch après s'être disputé avec le professeur Lovat. Celui-ci lui avait reproché de s'être un peu trop laissé perturber par les évènements récents et que cela avait troublé sa capacité à fermer son esprit. Ses exercices d'Occlumencie étaient de plus en plus mal fait. Il devait se reprendre rapidement avant que tous leurs efforts communs ne soient anéantis. Harry s'était très vite emporté, sur les nerfs depuis quelque temps.

« Comment voulez-vous que je ne me laisse pas perturber par le fait que ma meilleure amie se soit faite enlevée et violée par quelqu'un que je côtoie peut-être tous les jours ? » s'était-il exclamé.

« Il faut simplement que tu te concentres un peu plus sur toi-même ! » avait rétorqué Lovat en fronçant les sourcils.

« Vous voulez quoi ? Que je contienne la haine qui me broie le cœur à chaque fois que je pense à l'état dans lequel je l'ai retrouvée ? » fit Harry. « Et bien désolé, mais je ne peux pas. »

« Tu ne dois pas perdre ta concentration, pas maintenant ! »

« Ouais, c'est ça, allez, foutez-moi la paix ! » avait rétorqué Harry en sortant du bureau et en claquant la porte avec violence.

Harry se crispa légèrement en repensant à ce souvenir. Quel imbécile il pouvait être, parfois. Cela n'avait été qu'un dialogue de sourd. Mais il n'avait pas pu supporter qu'on lui dise encore une fois d'agir comme si rien n'était arrivé. Drago le regarda avec suspicion et lui caressa la joue.

« Ca ne va pas ? » murmura-t-il.

Harry secoua la tête.

« Ce n'est rien, » répondit-il. « Je t'expliquerai. »

Drago hocha la tête et l'embrassa tendrement avant de l'entraîner dans la forêt à la suite des deux vampires.

La nuit était tout juste tombée et les bois étaient déjà fort sombres. Spica et Adhefara rigolaient devant eux, parlant de quelque chose ayant rapport avec des signes. Les deux garçons ne cherchèrent même pas à comprendre, ils savaient depuis longtemps que les deux filles avaient des délires privés tout à fait incompréhensibles.

Il y eut un bruit étrange dans les fourrés juste à coté de Drago et Harry. Le blond se figea aussitôt en tendant l'oreille. Spica et Adhefara également s'étaient arrêtées de rire d'un coup et la plus âgée repoussa l'un des pans de son manteau en cuir pour poser la main sur la garde de son épée.

Drago se plaça entre Harry et la source du bruit tout en le faisant reculer lentement vers les filles. Les buissons bougèrent légèrement et Spica tira son épée silencieusement, s'approchant avec lenteur, tous les sens en éveil. Une légère lueur bleutée s'échappait de son épée et elle fronça les sourcils. Elle lança un coup d'œil à Adhefara qui sortit sa baguette.

« Impedimenta, » murmura la plus jeune.

Le buisson partit en fumée. Il n'y avait rien derrière. Spica se mordit la lèvre.

« Dépêchons, » murmura-t-elle. « Il y a quelque chose de bizarre et je ne sais pas ce que c'est. Avancez, vite. »

Elle se plaça devant et ils marchèrent en formation serrée, Adhefara à l'arrière. Ils finirent par atteindre la clairière et Spica leur fit signe de rentrer d'un signe de tête gardant son épée bien en main, observant les bois épais.

Les trois adolescents se réfugièrent à l'intérieur, mais Adhefara ne referma pas la porte tout de suite, regardant Spica.

Il y eut un nouveau bruit dans les fougères. Spica serra sa baguette de son autre main, puis Orion le loup vint se placer à ses côtés, arrivant de l'arrière de la maison. Les buissons remuèrent encore une fois, puis quelque chose surgit, une ombre noire. Spica pointa épée et baguette dans la direction de la chose tandis qu'elle avançait vers la lumière de la lune, puis la vampire poussa une exclamation de surprise. C'était un poulain de licorne.

Un poulain de licorne noire.

« Bordel de merde, » jura Spica en rangeant son épée et en s'approchant de l'animal, suivie par Orion.

Le poulain les regarda d'abord craintivement, puis Spica lui caressa l'échine en lui murmurant des paroles douces pour le calmer.

Les trois jeunes, comprenant qu'il n'y avait aucun danger, s'approchèrent.

« Spica ? » l'appela Harry.

Celle-ci pinça les lèvres.

« Adhefara, parle-lui et occupe-toi de lui quelques minutes, » dit-elle sans répondre à Harry. « Je dois trouver sa blessure et la soigner. »

La jeune fille obéit sans un mot. Harry et Drago échangèrent un regard incompréhensif.

« Les licornes noires sont des licornes qui ont été mordues par un vampire, » expliqua Spica en caressant le pelage de la licorne. « Nous avons un sérieux problème. Il faut que je sache d'où elle vient et qui l'a mordue. Je soumettrai le problème au prochain Rassemblement. »

« Euh… Rassemblement ? » fit Harry.

« Une réunion de vampire une fois par décennie, » répondit Spica. « Elle a lieu bientôt. C'est moi qui préside cette année. Si un vampire sévi dans la Forêt Interdite ou dans les environs de Poudlard et Pré-au-Lard, je me dois de le savoir, c'est mon domaine. »

Elle chercha quelques minutes, puis s'allongea sur le dos pour observer son ventre.

« J'ai trouvé, » dit-elle alors. « Putain, il n'y est pas allé de main morte, ce con ! Orion, va me chercher une perle d'Argent dans ma réserve, » fit-elle à son loup.

Celui-ci obéit aussitôt et se précipita dans la maison.

« Spica, le sang de licorne… » commença Harry. « Il a quel effet sur les vampires ? »

Spica se redressa pour le regarder gravement.

« Des pouvoirs humains, » répondit-elle. « Il pourra faire de la magie sans baguette, des détails comme ça. C'est un peu comme s'il redevenait vivant, mais il ne mourra jamais. Il vieillira cependant, et lorsqu'il aura atteint le stade critique de la vie mortelle, il souffrira à jamais. »

« Mais pourquoi prendre un tel risque ? » fit Drago sans comprendre. « Comment peut-on se condamner soi-même à un destin si atroce ? »

Spica lui lança un regard perçant.

« Qu'est-ce que tu serais prêt à faire si Harry était sur le point de mourir ? » demanda-t-elle avec sérieux.

« N'importe quoi, » répondit aussitôt Drago.

« Alors tu as ta réponse, » murmura Spica. « Le compagnon du vampire qui a fait ça devait être très souffrant. En général, quand un vampire est mortellement blessé, il n'y a qu'un seul moyen de le soigner : le sang de licorne. Si le compagnon ou la compagne du blessé en absorbe, même une faible quantité, il sera sauvé. »

« Mais à quel prix… » murmura Harry en serrant un peu plus fort la main de Drago.

Orion revint à ce moment-là, une énorme fleur en forme de goutte d'eau, de couleur argentée, délicatement tenu entre ses dents. Spica s'en empara et le remercia, avant de casser la coque externe de la fleur.

« Adhefara, tiens-toi prête à le retenir, » dit-elle.

Elle prit à pleines mains l'espèce de pâte au cœur de la fleur et l'appliqua directement sur la plaie à vif. Le poulain poussa un hennissement et tenta de se dégager, mais Adhefara le tenait fermement par le col. Drago tomba à genoux et lui attrapa les pattes avant pour éviter qu'il ne piétine Spica par accident, puis celle-ci donna un coup de baguette sur la blessure et se releva pour aller lui caresser le museau.

« Ca va aller, ok ? » murmura-t-elle doucement.

Elle l'embrassa sur le front et l'animal vint se frotter contre elle. Elle rit légèrement.

« On va aller le mettre sous la véranda pour la nuit, » dit-elle à Adhefara.

Celle-ci hocha la tête et ils se dirigèrent tous les quatre vers l'autre coté de la maison.

« Orion ? »

Spica s'agenouilla à terre devant le loup et lui caressa les flancs.

« Je vais avoir besoin de toi encore cette nuit, » murmura-t-elle. « Il faut que tu ailles voir si tu peux récolter des informations, d'accord ? »

Le loup lui lécha le nez et partit immédiatement. Il s'enfonça dans le sous-bois et la tache blanche qu'il formait dans l'obscurité disparut rapidement.

Le poulain fut installé dans la véranda, avec de quoi manger et de quoi boire, puis ils rentrèrent dans la maison et se posèrent dans le salon.

Spica semblait sérieusement préoccupée, mais écouta avec attention le récit de Harry concernant son rêve. Elle hoche la tête avec un sourire narquois.

« Tom et moi nous sommes connus pendant sa scolarité, » dit-elle. « Il voulait absolument que je me joigne à sa cause… et j'avoue avoir beaucoup hésité. »

« P… pardon ? » fit Harry, incrédule.

« Eh bien, oui, » dit-elle avec un léger rire. « Tu sais, au tout départ, ses motivations n'étaient pas… meurtrières… Il voulait rétablir l'ancienne magie, la magie primaire, la magie à l'état brute, celle qui a permis à de nombreux sorciers de vivre un ou deux siècles en parfaite santé, jusqu'au Moyen-Age. Le problème était sa haine viscérale des Moldus qui l'a détourné de son but original. »

Harry fronça les sourcils. Il y avait une espèce de tristesse dans ces paroles, mais il n'arrivait pas à l'interpréter.

« Alors comme ça, il m'attend, hein ? » fit Spica avec un sourire moqueur en échangeant un regard avec Adhefara. « Ca promet d'être intéressant. »

« Espèce de folle, » marmonna la jeune fille.

Spica éclata de rire.

« Oui, je sais, » répondit-elle, amusée. « Mais peu importe. Comment va Hermione ? »

« Plutôt bien, je crois, » dit pensivement Harry. « Mais je me demande… elle se noie beaucoup dans le travail, ces derniers temps et je… je ne sais pas si c'est tout à fait normal, même si elle l'a toujours fait. Et ce midi… enfin, elle n'en a pas parlé, mais elle a fortement insinué qu'elle en voulait énormément à Dumbledore, parce qu'elle est persuadée – et dans le fond je pense qu'elle n'a pas tort – que si tu n'avais pas été là Dumbledore n'aurait pas fait grand-chose de plus pour la retrouver. »

« Oui, » acquiesça Spica. « Je vois ce que tu veux dire. J'espère qu'elle va s'en remettre. De ce point de vue-là, personne ne peut rien faire, excepté ses proches. Comment ses parents ont-ils réagi ? »

« Elle a refusé de le leur dire, » répondit Harry, appuyant sa tête contre l'épaule de Drago.

Spica grimaça sans faire d'autre commentaire et bu une gorgée de thé.

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Ils quittèrent Spica peu avant l'aube. Harry dormait debout et Drago le porta comme une jeune mariée tout le long du chemin, discutant avec Adhefara à voix basse. Harry somnolait contre la poitrine de son amant, mais se secoua légèrement quand il les entendit parler de Spica et de Voldemort.

« Oui, elle… je crois qu'elle a été amoureuse de lui pendant un temps, » disait la jeune fille.

« C'était son compagnon ? » demanda Harry, levant des yeux ensommeillés vers elle.

« Je crois que oui. Elle n'a jamais rien voulu me dire à ce sujet. Mais ils se sont assez bien connus. »

Harry grogna légèrement pour toute réponse et retourna à son état comateux qu'il ne quitta que le temps de se mettre en pyjama et de se glisser sous ses draps, tandis que Drago continuait de parler avec la jeune fille dans le coin salon.

« Et toi, ton compagnon ? » demanda Drago. « Ou compagne, je ne sais pas ? »

Adhefara haussa les épaules.

« Pas encore trouvé, » répondit-elle. « Pas énormément cherché, non plus. Mais je pense que c'est un Serpentard. »

« Qu'est-ce qui te fait dire ça ? » s'étonna Drago.

« L'odeur, » répondit Adhefara en se tapotant le bout du nez. « Je sens son odeur particulière à chaque fois que je passe devant votre table, ou presque. »

« Et pourquoi n'as-tu jamais cherché à savoir qui c'est ? » demanda Drago sans comprendre.

« J'attends que la guerre soit terminée, » répondit-elle. « Je ne veux pas découvrir qui c'est, me mettre à l'aimer et découvrir ensuite que c'est un Mangemort. »

« Parce que pour toi, Serpentard égal Mangemort ? » fit Drago, agacé.

« Bien sûr que non, » rétorqua Adhefara. « Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, tu le sais très bien, sinon je ne serais pas assise là avec toi ! Mais si c'était le cas… »

Drago hocha légèrement la tête.

« Je crois que je comprends, » dit-il.

Ils discutèrent une bonne partie de la nuit restante, puis finalement Harry se réveilla vers dix heures du matin et ils étaient toujours là.

« Vous ne vous êtes pas couchés ? » s'étonna-t-il en s'étirant et en se levant pour se blottir contre Drago qui écrasa une énième cigarette dans le cendrier.

« Non, » répondit le blond. « On n'a pas vraiment vu le temps passer à vrai dire. »

Il se lança un petit sort pour ôter toute odeur de tabac sur lui et embrassa son petit aigle qui sourit doucement dans le baiser.

« Vous êtes tellement adorables, » se moqua Adhefara.

Drago lui tira la langue et elle rit légèrement, avant de s'arrêter brusquement et de fermer les yeux.

« Qu'est-ce qui se passe ? » demanda Drago en fronçant légèrement les sourcils.

« Chuuut ! » fit Adhefara. « Spica me contacte… par télépathie… »

Il y eut un moment de silence.

« Elle a été inspecter la cave où a été enfermée Hermione et elle a réussi à trouver des fluides organiques sur les murs et le sol, » dit-elle finalement en ouvrant les yeux, sans pour autant regarder Harry. « Elle a fait des analyses et, après inspections des empreintes magiques et corporelles laissées, elle a pu découvrir qui était, sinon la personne qui a enlevé Hermione, du moins celle qui l'a violée. »

« Qui ? » demanda Harry avec haine en se redressant aussitôt. « Qui est-ce ? »

Adhefara soupira légèrement.

« Merlin, Harry, tu ne vas pas aimer ça, » dit-elle à voix basse.

« Mais dis-moi qui c'est, bordel, que j'aille lui exploser le visage et lui couper les couilles à cet enfoiré ! » s'exclama Harry, furieux.

Adhefara le regarda plusieurs secondes droit dans les yeux, avant d'ouvrir à nouveau la bouche et de lâcher le nom tant attendu.


voilà voilà voilà...

hem... avis ? sans trop d'insultes s'il vous plait...

gros bisous et joyeuses fêtes !

à très vite

speed'